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Citroën Cactus, un exercice de style !

C4 Cactus du constructeur Citroën toujours novateur. Le Cactus ? Pas un 4x4, pas un crossover, pas une berline mais un étrange faux baroudeur des villes capable d’aller dans les champs, étrange avec « ces airbumps » sur les flancs, du jamais vu ! N'hésitez pas, et venez l'essayer au Salon Mondial de L’Automobile qui se déroule du 4 au 19 octobre prochain, à la Porte de Versailles à Paris.

Par André Degon



Le Look

Un bel exercice de style que la C4 Cactus du constructeur Citroën (Crédit photo DR)
Quel autre constructeur que Citroën aurait pu imaginer le C4 Cactus ? La marque aux chevrons a toujours été novatrice. On ne va pas refaire l’histoire avec la 2cv, la DS… Une marque d’ingénieurs ! Alors le Cactus ? Pas un 4x4, pas un crossover, pas une berline. Un étrange faux baroudeur des villes capable d’aller dans les champs, étrange avec « ces airbumps » sur les flancs. Il fallait quand même avoir l’idée et oser la concrétiser. En tout cas, il ira chasser sur les terres du Renault Captur.

Bien sûr ce sont les airbumps qui font tout. S’il fallait trouver un élément de style pour se démarquer des autres véhicules du même segment, le C, très concurrencé, c’est réussi. Ces drôles de « poches » en thermoplastique uréthane (TPU), sorte de peau souple renfermant des capsules d’air pour amortir les chocs, intégrées aux flancs et aux boucliers, sont supposées protéger la voiture des petits chocs quotidiens du genre coups de portière dans les parkings. Alors pratique ? Sans doute, mais donnant un look très particulier au cactus. Bien campé sur ses roues, avec une face avant très présente soulignée par des feux de jours à LED en ligne au-dessus des optiques, le côté baroudeur est souligné par un capot très haut, des barres de toit massives, des grandes roues (au plus 17 pouces en option). Sûr qu’avec un tel véhicule, on ne passe pas inaperçu.

La vie à bord

De gauche à droite : Un intérieur chic et bien fini ; A l'arrière les passagers ne manquent pas de place; Toutes les commandes sont réunies sur la tablette tactile; (Crédit photos DR)
Etonnamment, l’ambiance intérieure tranche avec l’extérieur. Plutôt chic l’habitacle se veut raffiné. Tissus et cuirs se marient bien.

Côté confort, avec un empattement de 2,60 m, la place n’est pas comptée. Les sièges sont larges et les assises longues sous les cuisses. On trouve bien sa position de conduite même si le volant, aplati en haut et en bas, n’est pas réglable en profondeur et s’il n’y a pas de réglage de soutien lombaire. Selon qu’on soit en boîte robotisée ou en boîte manuelle, la configuration des sièges avant est différente. Dans le premier cas, en relevant l’accoudoir, les deux sièges forment une sorte de banquette, « dessinés dans l’esprit sofa ». Bon il ne faut quand même pas exagérer, car personne ne pourra prendre place au milieu comme sur un Fiat Multipla. D’autre part la conception de l’accoudoir est telle qu’il n’y a pas de rangement. En revanche, dans la version boîte manuelle, le frein à main prend sa place habituelle et entre les sièges on bénéficie d’un accoudoir avec rangement.

Autres inconvénients, le défaut de poignée de maintien au-dessus de la porte passager, très inconfortable, et l’absence de plafonnier.

D’autre part sur notre véhicule d’essai, il n’existait pas de miroir de courtoisie côté passager : un peu mesquin ! La planche de bord, très épurée, est réduite à l’essentiel : une tablette tactile 7 pouces qui regroupe les fonctions climatisation, navigation, téléphone, radio et avec une clé USB 3G le système Multicity connect donnant accès à un certain nombre d’applications (Trip Advisor, Coyotte, Michelin…). Mais voilà, à force de vouloir tout concentrer, on oublie le côté pratique. Si on utilise le système de navigation, il faudra le quitter pour aller sur la radio ou changer la température et revenir ensuite sur les fonctions GPS.

De gauche à droite : Banquette en place, le volume du coffre est de 348 L; 2/ Pas pratique le dossier de la banquette qui ne se rabat pas à plat. (Crédit photos DR)
A noter une grande boîte à gants facile d’accès, l’airbag passager ayant été relégué, première mondiale, au-dessus du pare-brise.

A l’arrière les passagers ne manquent pas de place, mais ils manqueront d’air si la clim ne marche pas. En effet les vitres ne sont pas descendantes mais entrebaillantes. Question de design et d’économie de poids, parait-il. Il en est de même pour le dossier de la banquette arrière qui n’est pas fractionnable pour les mêmes raisons d’économie. Donc si on veut augmenter le volume du coffre (de 348 l. à 1 170 l.), il faut faire le grand écart pour atteindre les boutons aux extrémités et abaisser le dossier qui se pose sur l’assise et reste en V.

Donc pas de plancher plat. Pas vraiment pratique ! Pour l’avoir testé, nous avons préféré mettre des objets sur la banquette arrière plutôt que de rabattre le dossier. Et pour couronner le tout, la hauteur du seuil de chargement du coffre oblige à lever haut les bagages. Bon, design, on vous dit… Et puis tout est affaire de compromis

Les finitions

De gauche à droite : 1/ Une planche de bord sobre avec tablette tactile et gros boutons de la commande de la boîte robotisée en bas..; 2/ Avec la boîte robotisée les sièges avant forment une vraie-fausse banquette ; (Crédit photos DR)
Quatre finitions sont proposées, Start, Live Feel et Shine. Disons que la Start disponible uniquement sur la Pure Tech 75 est l’entrée de gamme à 13 950 euros.

A ce prix, pas de clim, même pas en option, mais en revanche elle n’est pas avare en équipements comme la tablette tactile 7’’, l’aide au démarrage en côte. Il faudra donc monter vers la Feel pour bénéficier de la climatisation. Avec la Shine, le haut de gamme, on trouve la camera de recul, l’aide au stationnement arrière, la navigation… Ajouter à cela un grand nombre de choix de combinaison de couleurs, carrosserie et airbumps, de taille de jantes. Autrement dit, la possibilité d' individualiser sa voiture.

Motorisations et confort de conduite

De gauche à droite : 1/ Traité contre les UV le toit panoramique n'a pas besoin de rideau occultant ; 2/ Beau design de la face avant avec les trois niveaux d'optiques; 3/ Les larges barres de toit renforcent le côté baroudeur. (Crédit Photos DR)
Le Cactus est proposé en essence avec trois motorisations, 1,2 l., 3 cylindres Pure Tech : 75 ch. pour la finition Start ; 85 ch. ; et un 110 ch. turbo compressé à venir au Mondial en octobre. En Diesel, deux motorisations 1,6 l. : e-HDi, 92 ch. avec boîte robotisée et Blue HDi de 100 ch.

Le 110 ch. essence disponible avec un Stop&Start en boîte manuelle offre de belles reprises et un très bon confort de conduite. La direction électrique à assistance variable joue pleinement son rôle, la voiture est bien insonorisée, avec quelques bruits de roulements sur autoroute. Les liaisons au sol offrent un maintien souple, certains diront mou. En ce qui nous concerne, nous avons apprécié le « lissage » des aspérités de la route.

sur le Cactus, Citroën a fait la chasse aux kilos, obtenant un poids de 1 020 kg en moyenne.

De gauche à droite : 1/ Finesse des feux diurnes au-dessus des projecteurs protégé par un airbump ; 2/ Détail de la face arrière surmontée d'un becquet (Crédit photo DR)
La version Diesel, le e-HDi de 92 ch. avec Stop&Start est proposée en boîte robotisée à six rapports.

Un gros sélecteur en bas de la colonne centrale permet de passer de N à D ou R et les palettes au volant de changer manuellement de rapports mais l’automatisme reprend toujours le dessus. Gros problème avec cette boîte, il faut avoir le pied léger sur l’accélérateur, autrement on n’échappe pas aux à-coups à chaque passage qui deviennent à la longue lassants… A quand une boîte à double embrayage ? Autrement, ce moteur est un modèle d’économie de consommation. Sur un long test, nous avons consommé en moyenne 5,3 l (donné à 3,5 l. par le constructeur). ce qui est très bien. Il faut dire que sur le Cactus, Citroën a fait la chasse aux kilos, obtenant un poids de 1 020 kg en moyenne.

Une innovation intéressante ajoute au confort de conduite : le « magic wash ».

Fini les lave-glaces sur le capot, ils sont intégrés dans les balais. Résultat, meilleure visibilité et division de la quantité de liquide par deux. Sans oublier le toit panoramique traité thermiquement pour filtrer la lumière et isoler de la chaleur  ce qui permet d’éviter la présence d’un rideau occulteur, d’où un gain de poids. Pour résumer, une voiture originale, économe en carburant et agréable à conduire. Nul doute que la finition Feel sera la plus demandée.

Plus d'infos

A gauche : Affiche du Mondial de l'Automobile 2014 ; En haut à droite : Les fameux airbumps sur les flancs, du jamais vu. En bas à droite : Le C4 Cactus en route pour l'aventure..... (Crédit photos DR)
Citroën Cactus :

de 13 950 euros (Pure Tech 75 BVM Start) à 22 400 euros (Blue HDi 100 BVM Shine).


Pour information :

la Pure Tech 110 Stop&Start Feel est à 18 900 euros.


Spécificité sur le Cactus, Citroën propose des solutions d’achat sous forme de forfaits ou au kilomètre. Ces offres peuvent couvrir toutes les dépenses durant l’engagement (financement, assurance et entretien).


www.mondial-automobile.com/visiteurs/

La face arrière du C4 Cactus du constructeur Citroën ne manque pas de style (Crédit photo DR)


28/09/2014
André Degon




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