Projections sur terril. Odyssée 2019. @ DR
Exposition Homère au Louvre-Lens... @ Louvre-Lens - Circé offrant la coupe à Ulysse ...huile sur toile 1891 @Bridgeman Images
Homère au Louvre-Lens !
En montant la plus importante exposition jamais consacrée au prince des aèdes de l’antiquité, le Louvre-Lens s’est lancé un défi.
Car que sait-on au juste du poète de l’Iliade et de l’Odyssée, ces œuvres orales inaugurales de la culture occidentale ? Réputé avoir vécu au VIIIe siècle avant notre ère, la tradition disait Homère aveugle et plusieurs villes grecques se sont disputé sa paternité. Pourtant la question homérique n’est toujours pas tranchée. A-t-il vraiment existé ? Le mystère demeure malgré le désir tenace de fixer ses traits à jamais. Demeurent ces deux épopées et leurs mythes fabuleux. « L’exposition rend palpable l’universalité du poète et de son œuvre… Elle évoque en outre la manière dont l’histoire, l’archéologie, l’histoire de l‘art, l’imaginaire collectif revisitent les grands mythes », précise Marie Lavandier, directrice du Louvre-Lens.
Quelques sculptures en hommage aux dieux de l’Olympe introduisent l’exposition et ses 250 œuvres. Objets de la Grèce antique, tapisseries, peintures (Rubens, Watteau, Derain, Chagall…) illustrent l’influence persistante d’Homère, de ses héros et de ses dieux. Et même une certaine “homéromanie“ contemporaine autour des récits de cette guerre de Troie déclenchée par la colère d’Achille et des épreuves endurées par Ulysse dans son Odyssée marine. C’est ainsi que l’exposition traverse le temps pour en montrer les formes artistiques multiples et parfois surprenantes. Un tour d’horizon foisonnant de belles œuvres.
Car que sait-on au juste du poète de l’Iliade et de l’Odyssée, ces œuvres orales inaugurales de la culture occidentale ? Réputé avoir vécu au VIIIe siècle avant notre ère, la tradition disait Homère aveugle et plusieurs villes grecques se sont disputé sa paternité. Pourtant la question homérique n’est toujours pas tranchée. A-t-il vraiment existé ? Le mystère demeure malgré le désir tenace de fixer ses traits à jamais. Demeurent ces deux épopées et leurs mythes fabuleux. « L’exposition rend palpable l’universalité du poète et de son œuvre… Elle évoque en outre la manière dont l’histoire, l’archéologie, l’histoire de l‘art, l’imaginaire collectif revisitent les grands mythes », précise Marie Lavandier, directrice du Louvre-Lens.
Quelques sculptures en hommage aux dieux de l’Olympe introduisent l’exposition et ses 250 œuvres. Objets de la Grèce antique, tapisseries, peintures (Rubens, Watteau, Derain, Chagall…) illustrent l’influence persistante d’Homère, de ses héros et de ses dieux. Et même une certaine “homéromanie“ contemporaine autour des récits de cette guerre de Troie déclenchée par la colère d’Achille et des épreuves endurées par Ulysse dans son Odyssée marine. C’est ainsi que l’exposition traverse le temps pour en montrer les formes artistiques multiples et parfois surprenantes. Un tour d’horizon foisonnant de belles œuvres.
Photo du Louvre Lens - Exposition Homère - Odyssée - @ Louvre-Lens
Exposition Homère
Louvre-Lens jusqu’au 22 juillet 2019
Le 10 mai sera lancée l’opération Odyssée pour 6 mois de temps forts en 3 saisons culturelles jusqu’en octobre 2019. Il s’agit d’une mise en avant du territoire de l’Artois dont le bassin minier et les alentours
deviennent un “archipel vert“ après réaménagement des sites et des espaces bâtis. Un programme époustouflant et extrêmement divers à ne pas manquer.
Odyssée
A partir du 10 mai 2019
www.odyssee.euralens.org
Louvre-Lens jusqu’au 22 juillet 2019
Le 10 mai sera lancée l’opération Odyssée pour 6 mois de temps forts en 3 saisons culturelles jusqu’en octobre 2019. Il s’agit d’une mise en avant du territoire de l’Artois dont le bassin minier et les alentours
deviennent un “archipel vert“ après réaménagement des sites et des espaces bâtis. Un programme époustouflant et extrêmement divers à ne pas manquer.
Odyssée
A partir du 10 mai 2019
www.odyssee.euralens.org
Varengeville, une toile de Georges Braque @ DR
1/ 2 Expo Braque Constellation de Calder .ADAGP, Paris 2019j , 2/ Expo Braque Garden table.ADAGP, Paris 2019
Braque, Miro, Calder, Nelson…
Varengeville, un atelier sur les falaises
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Le village de Varengeville-sur-mer près de Dieppe a tôt attiré les artistes. Monet, Pissarro, Renoir se sont inspirés des lumières de cette côte d’Opale aux falaises plongeant dans la mer.
Au début des années 30, l’architecte Paul Nelson s’y installe et attire Braque qui y fait construire une maison puis un atelier. Suivent Miro, Calder, Derain, Léger, Hartung, Kandinsky mais aussi René Char et André Breton jusqu’à la mort de Braque en 1963. L’exposition dédiée à ces années du peintre met en perspective les liens créatifs qui unissent les trois artistes durant leurs fréquents séjours. Braque y revient à la peinture de paysage, abandonnée depuis son époque cubiste, avec une série de baigneurs. Il taille des morceaux de craie récoltés sur la grève et figure les dieux de le Grèce antique. Miro peint entre autres une fresque représentant un animal marin dans la maison de Nelson, le Vol d’un oiseau sur la plaine et quelques-unes de ses fameuses Constellations. Calder sculpte ses stabiles et mobiles aériens. Les œuvres, s’offrent ou s’échangent au fil des liens d’amitiés. Durant ses quinze dernières années l’oiseau devient un thème majeur pour Braque avec sa symbolique spatiale et spirituelle. Il réalise aussi les vitraux de la chapelle Saint-Dominique à l’entrée du village avec le verrier Paul Bony. L’exposition se termine avec le tableau ultime du peintre, la Sarcleuse, carcasse métallique abandonnée dans un champ de blé. Elle rappelle le dernier tableau de Van Gogh comme une prémonition de sa propre mort.
Varengeville, un atelier sur les falaises
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Le village de Varengeville-sur-mer près de Dieppe a tôt attiré les artistes. Monet, Pissarro, Renoir se sont inspirés des lumières de cette côte d’Opale aux falaises plongeant dans la mer.
Au début des années 30, l’architecte Paul Nelson s’y installe et attire Braque qui y fait construire une maison puis un atelier. Suivent Miro, Calder, Derain, Léger, Hartung, Kandinsky mais aussi René Char et André Breton jusqu’à la mort de Braque en 1963. L’exposition dédiée à ces années du peintre met en perspective les liens créatifs qui unissent les trois artistes durant leurs fréquents séjours. Braque y revient à la peinture de paysage, abandonnée depuis son époque cubiste, avec une série de baigneurs. Il taille des morceaux de craie récoltés sur la grève et figure les dieux de le Grèce antique. Miro peint entre autres une fresque représentant un animal marin dans la maison de Nelson, le Vol d’un oiseau sur la plaine et quelques-unes de ses fameuses Constellations. Calder sculpte ses stabiles et mobiles aériens. Les œuvres, s’offrent ou s’échangent au fil des liens d’amitiés. Durant ses quinze dernières années l’oiseau devient un thème majeur pour Braque avec sa symbolique spatiale et spirituelle. Il réalise aussi les vitraux de la chapelle Saint-Dominique à l’entrée du village avec le verrier Paul Bony. L’exposition se termine avec le tableau ultime du peintre, la Sarcleuse, carcasse métallique abandonnée dans un champ de blé. Elle rappelle le dernier tableau de Van Gogh comme une prémonition de sa propre mort.
Vitrail réalisé par Georges Braque à l'église Saint-Valéry de Varengeville. L'église veille sur le cimetière marin où se trouve la tombe de G.Braque. @ Wikipédia
Braque, Miro, Calder, Nelson…
Varengeville, un atelier sur les falaises
Jusqu’au 2 septembre 2019
Musée des Beaux-Arts de Rouen
www.musees-rouen-normandie.fr
Varengeville, un atelier sur les falaises
Jusqu’au 2 septembre 2019
Musée des Beaux-Arts de Rouen
www.musees-rouen-normandie.fr
Sous la vague... Hokusai Fondation Claude Monet, Giverny @ Droits réservés
Jardins de Giverny .Fondation Claude Monet, @Giverny Droits réservés
C’est le printemps à Giverny !
En avril, cerisiers, pommiers et prunus forment ces camaïeux de rose que Monet aimait tant comme un rappel du Japon. Les narcisses et les jonquilles piquent de jaune et blanc les parterres.
Bientôt les roses fleuriront après une taille sévère comme les campanules aux clochettes bleues, blanches ou rose et les digitales pourpres… En mai, les iris, les clématites apporteront la délicatesse de leurs teintes mauves ou violettes. Les pivoines et les orchidées fleuriront la maison tandis que les saules agrémenteront de leurs fines branches retombantes le bassin aux nymphéas, à proximité des rhododendrons et des azalées, des tapis de pensées, de giroflées et de tulipes…
Dans la maison, la précieuse collection d’estampes du peintre s’accorde à merveille au réveil des jardins. Parmi les deux-cent-onze œuvres exposées, dont celles de Kitagawa, Utamaro, Hokusai et Hiroshige, on distingue de vrais chefs d’œuvre. Monet était un collectionneur éclairé parfaitement conseillé. Et cette passion pour l’art de l’estampe japonaise il en a imprégné ses jardins par le choix des plantes, iris, pivoines, chrysanthèmes, prunus, hortensias et autres azalées. Aussi, cette visite à Giverny propose une heureuse passerelle entre la nature qui s’épanouit et une forme d’art des plus raffinées.
En avril, cerisiers, pommiers et prunus forment ces camaïeux de rose que Monet aimait tant comme un rappel du Japon. Les narcisses et les jonquilles piquent de jaune et blanc les parterres.
Bientôt les roses fleuriront après une taille sévère comme les campanules aux clochettes bleues, blanches ou rose et les digitales pourpres… En mai, les iris, les clématites apporteront la délicatesse de leurs teintes mauves ou violettes. Les pivoines et les orchidées fleuriront la maison tandis que les saules agrémenteront de leurs fines branches retombantes le bassin aux nymphéas, à proximité des rhododendrons et des azalées, des tapis de pensées, de giroflées et de tulipes…
Dans la maison, la précieuse collection d’estampes du peintre s’accorde à merveille au réveil des jardins. Parmi les deux-cent-onze œuvres exposées, dont celles de Kitagawa, Utamaro, Hokusai et Hiroshige, on distingue de vrais chefs d’œuvre. Monet était un collectionneur éclairé parfaitement conseillé. Et cette passion pour l’art de l’estampe japonaise il en a imprégné ses jardins par le choix des plantes, iris, pivoines, chrysanthèmes, prunus, hortensias et autres azalées. Aussi, cette visite à Giverny propose une heureuse passerelle entre la nature qui s’épanouit et une forme d’art des plus raffinées.
La Fondation Claude Monet à Giverny @ DR
Fondation Claude Monet Giverny
84, rue Claude Monet.
27 620 Giverny
www.claude-monet-giverny.fr
Entrée : 9,50 euros adultes
84, rue Claude Monet.
27 620 Giverny
www.claude-monet-giverny.fr
Entrée : 9,50 euros adultes
L'Homme de vitruve, par Léonard de Vinci. @ DR
Autoportrait de et par Léonard de Vinci - Couverture du livre "Léonard de Vinci, la biographie " de Walter Isaacson.@ DR
Léonard de Vinci, la biographie
Walter Isaacson.
Editions Quanto
296 pages.
Prix : 29 euros
www.editionsquanto.com
L’année 2019 marque les 500 ans de la mort de cet artiste hors-pair né en 1452. A cette occasion, l’écrivain américain Walter Isaacson vient de publier une biographie considérée aujourd’hui comme la référence sur Léonard.
Une somme érudite de 330 pages fondée sur d’immenses recherches bibliographiques et la lecture des milliers de pages des carnets de ce géant de la Renaissance dont le génie n’a cessé de susciter des interrogations et de garder ses mystères. On suit depuis sa petite enfance au village de Vinci cet enfant illégitime qui très tôt affirme une curiosité insatiable pour la science, un sens inné de l’observation et des dons pour les différentes formes artistiques. Il deviendra peintre, ingénieur, astronome… L’homme se révèle à travers les lignes de l’auteur comme un être à part. Gaucher, homosexuel, en inadéquation avec les mœurs de son époque, il n’en a pas moins exploré par ses connaissances en mathématiques et en optique les liens possibles entre la science et l’art et fait la preuve de l’importance première de l’imagination pour aller toujours plus loin, sans en rester aux limites admises pour les connaissances. Une bonne leçon de vie. « Plus que tout autre livre consacré à de Vinci, celui-ci est le seul qui le dépeint comme un être humain à part entière et permet de comprendre à quel point il était exceptionnel. » Bill Gates.
C.Gary
Walter Isaacson.
Editions Quanto
296 pages.
Prix : 29 euros
www.editionsquanto.com
L’année 2019 marque les 500 ans de la mort de cet artiste hors-pair né en 1452. A cette occasion, l’écrivain américain Walter Isaacson vient de publier une biographie considérée aujourd’hui comme la référence sur Léonard.
Une somme érudite de 330 pages fondée sur d’immenses recherches bibliographiques et la lecture des milliers de pages des carnets de ce géant de la Renaissance dont le génie n’a cessé de susciter des interrogations et de garder ses mystères. On suit depuis sa petite enfance au village de Vinci cet enfant illégitime qui très tôt affirme une curiosité insatiable pour la science, un sens inné de l’observation et des dons pour les différentes formes artistiques. Il deviendra peintre, ingénieur, astronome… L’homme se révèle à travers les lignes de l’auteur comme un être à part. Gaucher, homosexuel, en inadéquation avec les mœurs de son époque, il n’en a pas moins exploré par ses connaissances en mathématiques et en optique les liens possibles entre la science et l’art et fait la preuve de l’importance première de l’imagination pour aller toujours plus loin, sans en rester aux limites admises pour les connaissances. Une bonne leçon de vie. « Plus que tout autre livre consacré à de Vinci, celui-ci est le seul qui le dépeint comme un être humain à part entière et permet de comprendre à quel point il était exceptionnel. » Bill Gates.
C.Gary