Dolce vita dans la Ville éternelle (épisode 2)

Membre de 9Hotel Collection, cet hôtel de charme, fort de 52 chambres dont 5 suites, s’étire sur 4 étages pour des chambres ayant toutes de magnifiques vues extérieures. 

L’établissement est surmonté d’une terrasse typiquement romaine, volontairement affublée ici de l’appellation « rooftop » qui offre un panorama à 360° sur des maisons de maîtres, des hôtels particuliers, mais aussi des collégiales, des églises et autres édifices antiques.  Une situation urbaine géographiquement idéale pour une clientèle en quête d’authenticité à proximité des sites touristiques, les plus connus et les plus fréquentés de la capitale Italienne. 

En effet, l’itinéraire le plus utilisé par les hordes de touristes, démarre souvent depuis la Trinité des Monts et sa vue imprenable. Il descend ensuite les escaliers d’Espagne, traverse la Piazza di Spagna, se poursuit sur la place Barberini et son palais du même nom abritant la galerie Nationale des arts antiques. Ce cheminement piétonnier, le plus emprunté, continue sur la fameuse fontaine de Trevi devenue mondialement célèbre suite à un film : la « Dolce Vita » de Federico Fellini avec Anita Ekberg et Marcello Mastroianni pénétrant dans les eaux de ladite fontaine. De là, on traverse la Via del Corso, l’artère principale de Rome afin de rejoindre la place de la Rotonda, où trône l’imposant Panthéon, un temple antique converti en église dès le VIIe siècle. Tout naturellement, l’itinéraire piétonnier le plus animé de Rome vous mène enfin à la Piazza Navona et ses trois fontaines emblématiques. Une vaste place rectangulaire, diablement photogénique et si souvent présente dans les longs métrages de Cinecitta.

Ainsi, les trois quart des visiteurs de la Cité éternelle passent sans le savoir devant le 9Hotel Cesàri, sans se douter que ce boutique hôtel de charme, classé 4 étoiles est à lui seul un morceau de l’histoire locale.  L’enseigne date de 1787 et s’impose comme la première licence hôtelière de la Ville éternelle. Ainsi, on apprend qu’avec le Vatican situé à 3 km à vol d’oiseau, il fallait loger les nombreuses personnes d’église hors des murs de la cité vaticane. A cette époque, le danger ne résidait pas dans les bandits de grands chemins ou les détrousseurs de bourse. Il fallait plutôt voir du côté des mœurs et des pratiques tarifées que la morale réprouve dans un quartier qui accueillait à l’époque un grand nombre de maisons de tolérance.  La chair est faible quand elle est tentatrice pour les serviteurs de Dieu, à fortiori dans le dédale des ruelles pavées, étroites, et souvent mal éclairées du vieux Rome du 18ème siècle. Ainsi le dogme du Vatican avait de facto référencé l’Albergo Cesari (devenu depuis le 9Hotel Cesàri) comme un établissement de moralité exemplaire. En atteste un certificat toujours accroché à l’entrée de l’hôtel et confirmant « le parrainage » de moralité de la cité papale.

« Il y a quelque temps c’était plutôt les vendeurs de rue non déclarés, illégaux et jugés indésirables qui posaient problème tant aux touristes de passage, qu’aux hôteliers et commerçants du quartier » comme nous l’indique Alain Claude Lovine, directeur du 9Hotel Cesàri. Avec des voies de circulation entravées par des échoppes pirates, les conflits de voieries étaient fréquents et les nuisances sonores nocturnes peu appréciées des clients. Ce désagrément appartient désormais au passé. A l’Albergo Cesari, on y réside dans des chambres au charme indéniable, mais on y fête aussi des anniversaires, des voyages de noces, et on y vient aussi et surtout pour son fameux rooftop. Une institution à Rome que ces indispensables toits terrasses. Les apéritifs en fin de journée y sont un « must ». Il y a aussi deux à trois fois par an des soirées sur le thème des vins Italiens. D’avril à fin octobre, c’est le temps des des brunchs et à la belle saison de mai à octobre, la musique se vit « en live » avec un « Dj set », comme l’apprécient les clients venus des USA, de Scandinavie et de France, dans l’ordre chronologique de fréquentation. C’est aussi depuis la terrasse et ses salles intérieures attenantes qu’est servi le petit déjeuner buffet copieux, riche en vitamines, pour une nouvelle journée de marche. Car Rome se visite à pied, c’est incontournable et même recommandé. 

Avec Easyjet qui propose 3 allers-retours quotidiens en moyenne depuis Paris Orly jusqu’à Rome-Fiumicino. Durée du vol 2h.
https://www.easyjet.com/fr
 
Effectuer son transfert :
Depuis l’Aéroport de Rome Fiumicino, embarquer à bord du Leonardo Express de Trenitalia – 32mn de trajet jusqu’à la gare de Rome Termini. Fréquence toutes les 20 minutes.
https://leonardo-express.com/fr

Y séjourner :
 Le 9Hotel Cesàri  – Via Pietra 89/A –00186 Roma – ITALIA
https://www.9-hotel-collection.com/
https://www.9-hotel-cesari-rome.it/

Trois adresses romaines secrètes

Operart Roma – Ristorante – Wine Bar – Via del Vinimale 26 - 00184 Roma – ITALIA – Les spaghetti alle vongole sont généreux et gourmands. Toute l’Italie viticole est présente sur les étagères allant du Piémont à la Sicile. Ne pas hésiter à demander Aly, un serveur Égyptien amoureux de Rome et de son métier.
https://www.operart.eu/

Come ‘na vorta – Pasta e Vino – Via della Palombella 34 – ROMA – ITALIA – Depuis 1936 : les recettes de l’Amatriciana, spaghetti avec joue de porc salée, fromage pecorino romano, tomates et piment, et la Parmigiana : gratin d’aubergines à la tomate, et au fromage (pecorino, mozarella, scamorza, ou caciocavallo) y sont les deux références.  Les vins en droite ligne d’Ombrie ou des Pouilles sont des trésors bachiques à découvrir. Là aussi, Mimmo, maître d’hôtel, est un Égypto-Romain qui avec humour et dextérité sait satisfaire les attentes d’une clientèle internationale.
https://comenavorta.it/

Trattoria dal Cav. Gino Cuisine Maison et bons vins. Vicolo Rosini 4 -00186 ROMA – ITALIA –
La plus secrète des adresses romaines, appelée Da Gino al Parlamento. Spécialités de la région de Rome et du Latium (province). Il est prudent de réserver.