Depuis les attentats de janvier, les aéroports français bénéficient du plan Vigipirate niveau Alerte Attentats. « Nos mesures ont atteint un très haut niveau et la menace est différente aujourd'hui » a déclaré hier Paul Schwach, directeur du transport aérien en France à la DGAC, la Direction générale de l'aviation civile, à l'occasion de l'assemblée générale du BAR pour Board Representatives Airlines, l'association qui représente les compagnies aériennes étrangères présentes en France ainsi que quelques transporteurs français.
Promulguée début janvier, la loi antiterroriste concerne bien entendu le transport aérien. Elle permet au gouvernement d'interdire à des citoyens français de quitter le territoire afin d'empêcher le départ des candidats au Jihad en Syrie. L'administration française travaille sur un projet un dispositif similaire de PNR français c'est-à-dire un registre européen des passagers aériens comme l'ont déjà fait les États-Unis. Selon Paul Schwach « Il devrait être opérationnel en septembre ».
Pratiquement, les compagnies aériennes devront transmettre les données des passagers à la police qui pourra avoir accès aux listes de passagers sur une trentaine de destinations en zone Shenghen. Un autre point de la loi antiterroriste concernant le voyage devrait faire l'objet d'un décret très prochainement. Le gouvernement pourra imposer aux compagnies aériennes desservant la France des mesures complémentaires de contrôle des passagers, des bagages ou de surveillance des avions dans l'aéroport de départ, à l'étranger. Sont pointés du doigt des pays étrangers, en Afrique notamment, non conformes aux standards internationaux en termes de sûreté.
D'autre part, à partir du 1er mars, sera mis en place un contrôle supplémentaire pour les bagages de cabine don certains seront soit fouillés manuellement soit passés au détecteur d'explosifs. Dès septembre, le passage au détecteur d'explosifs sera obligatoire dans les grands aéroports. Les professionnels du voyage s'attendent à d'autres mesures, notamment au rétablissement du contrôle automatique de l'identité du passager au moment de l'embarquement sur les vols en zone Shenghen. Il est possible aujourd'hui de voyager dans cet espace sans que l'identité du passager, qui s'est enregistré sur Internet, soit une seule fois contrôlée.
Promulguée début janvier, la loi antiterroriste concerne bien entendu le transport aérien. Elle permet au gouvernement d'interdire à des citoyens français de quitter le territoire afin d'empêcher le départ des candidats au Jihad en Syrie. L'administration française travaille sur un projet un dispositif similaire de PNR français c'est-à-dire un registre européen des passagers aériens comme l'ont déjà fait les États-Unis. Selon Paul Schwach « Il devrait être opérationnel en septembre ».
Pratiquement, les compagnies aériennes devront transmettre les données des passagers à la police qui pourra avoir accès aux listes de passagers sur une trentaine de destinations en zone Shenghen. Un autre point de la loi antiterroriste concernant le voyage devrait faire l'objet d'un décret très prochainement. Le gouvernement pourra imposer aux compagnies aériennes desservant la France des mesures complémentaires de contrôle des passagers, des bagages ou de surveillance des avions dans l'aéroport de départ, à l'étranger. Sont pointés du doigt des pays étrangers, en Afrique notamment, non conformes aux standards internationaux en termes de sûreté.
D'autre part, à partir du 1er mars, sera mis en place un contrôle supplémentaire pour les bagages de cabine don certains seront soit fouillés manuellement soit passés au détecteur d'explosifs. Dès septembre, le passage au détecteur d'explosifs sera obligatoire dans les grands aéroports. Les professionnels du voyage s'attendent à d'autres mesures, notamment au rétablissement du contrôle automatique de l'identité du passager au moment de l'embarquement sur les vols en zone Shenghen. Il est possible aujourd'hui de voyager dans cet espace sans que l'identité du passager, qui s'est enregistré sur Internet, soit une seule fois contrôlée.