Gien la discrète se découvre au fil de l’eau ©/Wikipedia/Benjamin Kerr
Gien c'est une ville à laquelle s’ajoutent l’eau de la Loire, le bois des forêts de Sologne et le savoir faire des faïenciers. Copyright C. Gary
La faïence, une excellence locale
Argile, sable fin et kaolin sont le tiercé gagnant des faïences de Gien. Auxquels s’ajoutent l’eau de la Loire, le bois des forêts de Sologne et le savoir faire des faïenciers.
Voilà pourquoi la manufacture a tout pour elle quand elle s’installe à Gien en 1826 et la délicatesse de ses réalisations lui vaut vite une réputation au top à travers l’Europe entière. Les commandes affluent pour ses riches services de table et le succès l’encourage à faire toujours du nouveau sans perdre son identité.
A chaque année des idées nouvelles, beaucoup inspirées par la nature. Eden, Constellation, Bagatelle, Azur, Alice ou Volupté, les collections se succèdent. Le monde animal n’est pas oublié : Chevaux du soleil, Grands crustacés, Oiseau bleu, Oiseaux Paradis, Faucons, Sologne… tout un bestiaire ! C’est ainsi que la faïencerie a l’honneur de faire partie du très sélect Comité Colbert.
Argile, sable fin et kaolin sont le tiercé gagnant des faïences de Gien. Auxquels s’ajoutent l’eau de la Loire, le bois des forêts de Sologne et le savoir faire des faïenciers.
Voilà pourquoi la manufacture a tout pour elle quand elle s’installe à Gien en 1826 et la délicatesse de ses réalisations lui vaut vite une réputation au top à travers l’Europe entière. Les commandes affluent pour ses riches services de table et le succès l’encourage à faire toujours du nouveau sans perdre son identité.
A chaque année des idées nouvelles, beaucoup inspirées par la nature. Eden, Constellation, Bagatelle, Azur, Alice ou Volupté, les collections se succèdent. Le monde animal n’est pas oublié : Chevaux du soleil, Grands crustacés, Oiseau bleu, Oiseaux Paradis, Faucons, Sologne… tout un bestiaire ! C’est ainsi que la faïencerie a l’honneur de faire partie du très sélect Comité Colbert.
La manufacture s’installe à Gien en 1826 et la délicatesse de ses réalisations lui vaut vite une réputation au top à travers l’Europe entière.© C.Gary
Le joli “biscuit“ blanc est ensuite décoré mécaniquement ou peint à la main, un travail d’artiste. © C.Gary
On pousse la porte des ateliers ?
Un vrai plaisir que l’observation des différentes étapes de la fabrication.
Broyage à l’eau des composants pour obtenir la barbotine, cette pâte plus ou moins épaisse selon l’objet à façonner. Pressage ensuite dans des moules, colle des anses et des becs et passage au four à 1160°. Le joli “biscuit“ blanc est ensuite décoré mécaniquement ou peint à la main, un travail d’artiste.
Le retour au four plusieurs heures à 1045° garantit un émaillage final parfait. Au musée d’à côté on vous conte l’histoire de cette entreprise d’art, illustrée par les nombreuses créations, certaines étant des commandes privées. Et dans la profusion de collections du magasin d’usine, on a l’embarras du choix à des prix bradés.
Au musée de la Chasse de Gien la fauconnerie est représentée par les prises de haut et de bas vol, les délicats chaperons de cuir couvrant la tête des rapaces. Copyright C.Gary
Chateau de la Bussière et Château de la Chasse © C.Gary
Le Musée de la Chasse côté château de Gien
Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI transforme la citadelle médiévale en château Renaissance de briques et de pierres, comme le veut la mode du XVè siècle.
Plus tard le château devient propriété du département comme sous-préfecture, puis tribunal et même prison. Il échappe par miracle aux bombardements de 1940 qui ravagent les vieux quartiers de la ville. Sa vocation carcérale se termine en 1952 quand il devient Musée de la Chasse. Un musée tout à fait justifié à la lisière de la forêt d'Orléans et de la giboyeuse Sologne. Rénové, il vient de rouvrir en avril dernier sur les trois grandes chasses que sont la fauconnerie, la vénerie, et la chasse à tir. Avec des vidéos qui vous immergent dans les moments forts de chacune d’entre elles. Etonnante exposition de boutons d’équipage, films sur le dressage des chiens, trompes et sonneries pour la vénerie. La fauconnerie est représentée par les prises de haut et de bas vol, les délicats chaperons de cuir couvrant la tête des rapaces et tout ce qui passionne chasseurs comme néophytes. Au total plus de 5000 objets d'art, dont les plus anciens datent du Moyen Age, à découvrir dans quatorze salles.
Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI transforme la citadelle médiévale en château Renaissance de briques et de pierres, comme le veut la mode du XVè siècle.
Plus tard le château devient propriété du département comme sous-préfecture, puis tribunal et même prison. Il échappe par miracle aux bombardements de 1940 qui ravagent les vieux quartiers de la ville. Sa vocation carcérale se termine en 1952 quand il devient Musée de la Chasse. Un musée tout à fait justifié à la lisière de la forêt d'Orléans et de la giboyeuse Sologne. Rénové, il vient de rouvrir en avril dernier sur les trois grandes chasses que sont la fauconnerie, la vénerie, et la chasse à tir. Avec des vidéos qui vous immergent dans les moments forts de chacune d’entre elles. Etonnante exposition de boutons d’équipage, films sur le dressage des chiens, trompes et sonneries pour la vénerie. La fauconnerie est représentée par les prises de haut et de bas vol, les délicats chaperons de cuir couvrant la tête des rapaces et tout ce qui passionne chasseurs comme néophytes. Au total plus de 5000 objets d'art, dont les plus anciens datent du Moyen Age, à découvrir dans quatorze salles.
© O.T. La Bussière
Château de la Bussière © OT La Bussière; Oeuvre du musée de la pêche dans le Château de la Bussière © C.Gary
Le Musée de la Pêche côté château de La Bussière
On admire d’abord la beauté seigneuriale de cet ensemble en pierres et briques, le matériau représentatif de la région, sur les six hectares d’étangs de cette campagne paisible.
Le château a conservé son enceinte fortifiée, ses immenses communs, son hectare de toitures et une grange à dîme de plusieurs étages. Le tout rappelle qu’il fut jadis place forte au cœur d’échanges commerciaux prospères, surtout quand s’achève le tout proche canal de Briare. Cet ouvrage d’art remarquable relie le canal du Loing à la Loire et au canal latéral à la Loire à Briare. Remanié en s’inspirant des canons de Viollet-le-Duc, le château devient musée thématique de la Pêche, à l’image du château de Gien pour la Chasse, de la Maison Peyrarède pour le Tabac à Bergerac, de l’ancienne imprimerie Pellerin pour l’Imagerie d’Épinal. Au château de la Bussière sont exposées les collections sur la pêche en eau douce amassées par des propriétaires convaincus. On y observe quelques spécimens rares comme le préhistorique Coelacanthe et toutes sortes de matériels et d’objets d’art au détour des salles et jusque dans les cuisines du sous-sol comme il se doit. La visite dans ces pièces historiques se prolonge dans les grands jardins dessinés par Le Nôtre et au potager où des cueillettes sont proposées à dates fixes.
On admire d’abord la beauté seigneuriale de cet ensemble en pierres et briques, le matériau représentatif de la région, sur les six hectares d’étangs de cette campagne paisible.
Le château a conservé son enceinte fortifiée, ses immenses communs, son hectare de toitures et une grange à dîme de plusieurs étages. Le tout rappelle qu’il fut jadis place forte au cœur d’échanges commerciaux prospères, surtout quand s’achève le tout proche canal de Briare. Cet ouvrage d’art remarquable relie le canal du Loing à la Loire et au canal latéral à la Loire à Briare. Remanié en s’inspirant des canons de Viollet-le-Duc, le château devient musée thématique de la Pêche, à l’image du château de Gien pour la Chasse, de la Maison Peyrarède pour le Tabac à Bergerac, de l’ancienne imprimerie Pellerin pour l’Imagerie d’Épinal. Au château de la Bussière sont exposées les collections sur la pêche en eau douce amassées par des propriétaires convaincus. On y observe quelques spécimens rares comme le préhistorique Coelacanthe et toutes sortes de matériels et d’objets d’art au détour des salles et jusque dans les cuisines du sous-sol comme il se doit. La visite dans ces pièces historiques se prolonge dans les grands jardins dessinés par Le Nôtre et au potager où des cueillettes sont proposées à dates fixes.
Pont Canal de Briare - © OT Gien
Pont de Gien (Loiret) © 0T Gien
Plus d'infos
Office de Tourisme
Place Jean Jaurès - 45500 Gien -
Tél : 02 38 67 25 28
Office de Tourisme
Place Jean Jaurès - 45500 Gien -
Tél : 02 38 67 25 28
Faïencerie de Gien
78 Place de la Victoire, 45504 Gien
Musée international de la Chasse
Rue de la place du Château, 45500 Gien
http://musees.regioncentre.fr/les-musees/chateau-musee-de-gien-chasse-histoire-et-nature-en-val-de-loire
Château de La Bussière
45230 La Bussière (A77, sortie Gien).
Ouvert de mars à mi-novembre
Juillet-août, tous les jours de 10 h à 18 h.