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le Fushimi Inari-Taisha Shrine, classé en 2015 « site le plus populaire du Japon auprès des touristes étrangers » par Tripadvisor, qui déroule ses 4 kilomètres de torii rouge © Mathis Cros.
Après plusieurs semaines de soleil estival, la pluie a fait ce matin son apparition, apportant une touche poétique et de mystère aux rues et sites historiques de Kyoto.
Foyer de la culture japonaise depuis sa fondation en 794, la ville abrite encore plus de 2 000 temples et sanctuaires shintos, zen ou bouddhistes. Intimes ou spectaculaires, souvent vieux de plusieurs siècles, ils ont été épargnés par les bombardements américains de la Seconde Guerre mondiale. Pas moins de 17 sont inscrits au patrimoine de l'humanité, dont les sanctuaires shinto Karmwakeikauchi-jinja et Amomioya-jinja, et les temples bouddhistes Kyo-o-gokoku-ji To-ji, Kiyornim-dera, Enryaku-ji, Daigo-ji et Ninna-ji.
Foyer de la culture japonaise depuis sa fondation en 794, la ville abrite encore plus de 2 000 temples et sanctuaires shintos, zen ou bouddhistes. Intimes ou spectaculaires, souvent vieux de plusieurs siècles, ils ont été épargnés par les bombardements américains de la Seconde Guerre mondiale. Pas moins de 17 sont inscrits au patrimoine de l'humanité, dont les sanctuaires shinto Karmwakeikauchi-jinja et Amomioya-jinja, et les temples bouddhistes Kyo-o-gokoku-ji To-ji, Kiyornim-dera, Enryaku-ji, Daigo-ji et Ninna-ji.
1/ le temple Kennin-ji avec son paravent doré à l’or et ses nombreux objets et peintures sacrés. © Mathis Cros
On comprend mieux pourquoi Kyoto a été le point de départ de la philosophie zen au Japon au XIIIe siècle, comme en témoigne le temple Kennin-ji avec son paravent doré à l’or fin, ses jardins qui mettent en scène sable blanc, mousse et rochers, ainsi que ses nombreux objets et peintures sacrés.
Deux rues, aux maisons séculaires transformées en boutiques, mènent à un autre lieu d’exception : le temple bouddhiste Kiyomizu-dera. Fondé au VIIIe siècle et reconstruit au XVIIe, il offre en prime une très belle vue sur le centre de Kyoto. Plus au Sud, c’est le Fushimi Inari-Taisha Shrine, classé en 2015 « site le plus populaire du Japon auprès des touristes étrangers » par Tripadvisor, qui déroule ses 4 kilomètres de torii rouge.
Deux rues, aux maisons séculaires transformées en boutiques, mènent à un autre lieu d’exception : le temple bouddhiste Kiyomizu-dera. Fondé au VIIIe siècle et reconstruit au XVIIe, il offre en prime une très belle vue sur le centre de Kyoto. Plus au Sud, c’est le Fushimi Inari-Taisha Shrine, classé en 2015 « site le plus populaire du Japon auprès des touristes étrangers » par Tripadvisor, qui déroule ses 4 kilomètres de torii rouge.
Les geishas comme modèle
1/ touristes taiwanaises et chinoises en habits traditionnels dont l’origine remonte au XVIIIe siècle.; 2/ maikos (apprenties gheisas) et geishas que le hasard permet parfois d’entrevoir au coin d’une rue du quartier de Gion.© Mathis Cros
Certaines traditions restent bien vivantes dans cette ville de 1,6 million d’habitants. La plus appréciée des voyageurs est sans doute celle des maikos (apprenties gheisas) et geishas que le hasard permet parfois d’entrevoir au coin d’une rue du quartier de Gion.
Principaux visiteurs de Tokyo (2), les touristes taiwanaises et chinoises ont donné un élan inattendu à l’habillement traditionnel de ces dames de compagnie dont l’origine remonte au XVIIIe siècle. Elles n’hésitent pas à s’habiller le soir en kimono de soie, noué en boucle dans le dos par le obi (large ceinture), comme le veut la tradition.
Festivités lors du Gion Matsuri, l'un des trois plus célèbres festivals du Japon avec le Tenjin Matsuri et le Kanda matsuri. © Mathis Cros
Lors des fêtes locales, ces touristes se mêlent aux locaux donnant un piquant supplémentaire à des évènements comme le Gion Matsuri, l'un des trois plus célèbres festivals du Japon avec le Tenjin Matsuri et le Kanda matsuri.
Tout au long du mois de juillet, les quartiers traditionnels sont illuminés et décorés de lanternes, tentures et bannières de fleurs. Depuis 869 cette fête vise à éloigner les mauvais esprits et leurs lots de maladies et autres catastrophes naturelles. Le 17 juillet, 33 chars de plusieurs mètres de haut partent du quartier de Gion, tirés par des dizaines de personnes au rythme de joueurs de flûtes, de tambours et de gongs. Le changement de rue à angle droit est spectaculaire : les essieux des chars doivent être pivotés à la main, à l’aide de bambous posés sous les roues qui leur permettent de glisser dans la bonne direction.
Tout au long du mois de juillet, les quartiers traditionnels sont illuminés et décorés de lanternes, tentures et bannières de fleurs. Depuis 869 cette fête vise à éloigner les mauvais esprits et leurs lots de maladies et autres catastrophes naturelles. Le 17 juillet, 33 chars de plusieurs mètres de haut partent du quartier de Gion, tirés par des dizaines de personnes au rythme de joueurs de flûtes, de tambours et de gongs. Le changement de rue à angle droit est spectaculaire : les essieux des chars doivent être pivotés à la main, à l’aide de bambous posés sous les roues qui leur permettent de glisser dans la bonne direction.
Plus de 13 millions d’étrangers ont visité le Japon en 2014 (+ 30 % par rapport à 2013), dont 178 570 Français (+16 % par rapport à 2013).
Dans le top 5 des visiteurs ayant séjourné à Kyoto en 2014 : Taiwanais (496 100), Chinois (242 100), Américains/USA (173 900), Australiens (100 700) et Français (71 300).
Dans le top 5 des visiteurs ayant séjourné à Kyoto en 2014 : Taiwanais (496 100), Chinois (242 100), Américains/USA (173 900), Australiens (100 700) et Français (71 300).
le temple Kennin-ji et ses jardins qui mettent en scène sable blanc, mousse et rochers. © Mathis Cros
Plus d'infos
Touristes tawainaise et chinoise en habits traditionnels japonais; © Mathis Cros
Road trip au Japon : Pour mémoire
http://www.lindigo-mag.com/Takayama-au-coeur-du-Japon_a749.html
http://www.lindigo-mag.com/Kanazawa-les-fantomes-du-passe_a748.html
http://www.lindigo-mag.com/Japon-Electrique-Tokyo_a747.html
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Pour plus de renseignements :
l’Office national du tourisme japonais (JNTO)
Tél. : 01 42 96 20 29 - 4 rue de Ventadour, 75001 Paris.
guide touristique de Kyoto
Y aller :
Pour découvrir le Japon, Asia . propose une palette de produits qui intègre souvent Kyoto. « Le Japon en liberté », par exemple, est l’occasion de découvrir à son rythme Kyoto, mais aussi Tokyo et Osaka. A enrichir de détours et d’excursions. A partir de 2 068 euros pour 10 jours / 8 nuits au départ de Paris.
Où dormir ?
Le Momiji-ya, ryokan de 24 chambres, est dirigé depuis plus d’un siècle par la famille Yamamoto dans le quartier de Takao, à 30 minutes du centre de Kyoto. Au-delà de son style traditionnel - avec boiseries, tatami, onsen (bain chaud) et petit-déjeuner japonais – son atout est de disposer d’un bâtiment annexe de 8 chambres le long de la rivière Kiyotaki-gawa et de sa forêt, avec terrasse, bain onsen privé et baie vitrée pour profiter du décor naturel. L’été, des maikos, apprenties geishas, vont à la rencontre des clients du restaurant.
http://okuhida-sangetsu.jp/index_e.html..
http://www.lindigo-mag.com/Takayama-au-coeur-du-Japon_a749.html
http://www.lindigo-mag.com/Kanazawa-les-fantomes-du-passe_a748.html
http://www.lindigo-mag.com/Japon-Electrique-Tokyo_a747.html
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Pour plus de renseignements :
l’Office national du tourisme japonais (JNTO)
Tél. : 01 42 96 20 29 - 4 rue de Ventadour, 75001 Paris.
guide touristique de Kyoto
Y aller :
Pour découvrir le Japon, Asia . propose une palette de produits qui intègre souvent Kyoto. « Le Japon en liberté », par exemple, est l’occasion de découvrir à son rythme Kyoto, mais aussi Tokyo et Osaka. A enrichir de détours et d’excursions. A partir de 2 068 euros pour 10 jours / 8 nuits au départ de Paris.
Où dormir ?
Le Momiji-ya, ryokan de 24 chambres, est dirigé depuis plus d’un siècle par la famille Yamamoto dans le quartier de Takao, à 30 minutes du centre de Kyoto. Au-delà de son style traditionnel - avec boiseries, tatami, onsen (bain chaud) et petit-déjeuner japonais – son atout est de disposer d’un bâtiment annexe de 8 chambres le long de la rivière Kiyotaki-gawa et de sa forêt, avec terrasse, bain onsen privé et baie vitrée pour profiter du décor naturel. L’été, des maikos, apprenties geishas, vont à la rencontre des clients du restaurant.
http://okuhida-sangetsu.jp/index_e.html..
Musiciens traditionnels lors de l'évènement majeur des festivités japonaises : le Gion Matsuri, l'un des trois plus célèbres festivals du Japon avec le Tenjin Matsuri et le Kanda matsuri. © Mathis Cros