Le Palais des Beaux-Arts sous le signe de Jérôme Bosch.
La multiplication des pains oeuvre de Jérome Bosch (1450-1516)
Enigmatique et troublant, ce génie de la peinture flamande occupe une place de choix dans la riche exposition “Fables du Paysage flamand-Bosch, Brueghel, Bles, Bril“. En compagnie d’autres maîtres du XVIè siècle, marqués eux aussi par une même vision du paysage, il nous entraîne en une centaine de tableaux qui vont du plaisir au cauchemar au long d’itinéraires tendus entre ciel et enfer.
L’époque est marquée par une cosmologie qui distingue deux pôles : le bien salvateur et le mal qui condamne au feu éternel, un monde où les transgressions - péchés capitaux et excès en tout genre -, provoquent effroi et terreur.
Pour les peintres de ce courant maniériste, les peurs sont l’occasion de scènes où le beau se mêle au bizarre, le merveilleux au monstrueux. Le langage pictural est symbolique et raffiné, les signes complexes : on y distingue des montagnes esquissant des êtres menaçants, sentiers escarpés semés d’obstacles allégoriques… D’un côté le paradis, de l’autre le supplice des damnés. Les rites alchimiques, interdits majeurs, sont longuement évoqués, bien que difficiles à déchiffrer aujourd’hui.
On y observe des êtres mi-bêtes mi-humains, des monstres en proie aux plaisirs défendus, des visions hallucinées d’ascètes soumis au supplice des tentations de la chair… Mais aussi des anges diaphanes, des jardins d’Eden, des fleurs et des animaux dignes de l’arche de Noé. Ces chefs d’œuvres de paysages allégoriques sont le reflet d’un monde pré-scientifique et religieux. Ils nous entraînent dans leur fascinant univers sans livrer au final leurs secrets et demeurent ainsi magiques et fantastiques.
Jusqu’au 14 janvier 2013
Tél. : 03 20 06 78 00
www.pba-lille.fr
L’époque est marquée par une cosmologie qui distingue deux pôles : le bien salvateur et le mal qui condamne au feu éternel, un monde où les transgressions - péchés capitaux et excès en tout genre -, provoquent effroi et terreur.
Pour les peintres de ce courant maniériste, les peurs sont l’occasion de scènes où le beau se mêle au bizarre, le merveilleux au monstrueux. Le langage pictural est symbolique et raffiné, les signes complexes : on y distingue des montagnes esquissant des êtres menaçants, sentiers escarpés semés d’obstacles allégoriques… D’un côté le paradis, de l’autre le supplice des damnés. Les rites alchimiques, interdits majeurs, sont longuement évoqués, bien que difficiles à déchiffrer aujourd’hui.
On y observe des êtres mi-bêtes mi-humains, des monstres en proie aux plaisirs défendus, des visions hallucinées d’ascètes soumis au supplice des tentations de la chair… Mais aussi des anges diaphanes, des jardins d’Eden, des fleurs et des animaux dignes de l’arche de Noé. Ces chefs d’œuvres de paysages allégoriques sont le reflet d’un monde pré-scientifique et religieux. Ils nous entraînent dans leur fascinant univers sans livrer au final leurs secrets et demeurent ainsi magiques et fantastiques.
Jusqu’au 14 janvier 2013
Tél. : 03 20 06 78 00
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Marc Chagall ou l’épaisseur des rêves, à la Piscine de Roubaix.
Le violoniste sur le toit peinture de Marc Chagall (1887-1985)
Dès l’entrée, le ton est donné avec le fameux Double portrait au verre de vin. Le peintre qu’Aragon surnommait l“inventeur du pays d’apesanteur“ se représente haussé sur les épaules de la femme aimée, flottant dans un ciel sans nuage… Mais l’exposition est faite aussi pour surprendre ceux qui ne connaissent que l’œuvre peint de cet artiste et ses motifs : l’Histoire Sainte juive ou chrétienne, le village russe, le couple d’amoureux, le violoniste sur le toit, la chèvre, la vache, le coq… Le parcours de ces deux cents œuvres montre un Chagall... confronté à l’épaisseur des matériaux : collages, sculptures, céramiques, costumes de théâtre…
Côté arts de la scène, il a contribué au Théâtre d’art juif avec motifs et accessoires donnant vie aux personnages de caractère. Plus tard, au Mexique, il s’inspire du folklore préhispanique avant de se tourner à nouveau vers la culture de son pays d’origine en signant les costumes de L’Oiseau de Feu de Stravinsky…Chagall s’essaie aussi au modelage et à la sculpture en revenant à ses thèmes favoris : la bible et les amoureux.
Cet ensemble exceptionnel permet de mieux appréhender les dons multiples ce peintre majeur ! Et ceux qui ne connaissent pas encore cette fameuse Piscine de Roubaix, réhabilitée en musée depuis 2001, saisiront cette occasion pour découvrir ces lieux insolites, les collections de peintures et de sculptures, les autres expositions temporaires à l’occasion de Lille Fantastic.
Jusqu’au 13 janvier 2013
Tél. : 0320 69 23 60
www.roubaix-lapiscine.com
Côté arts de la scène, il a contribué au Théâtre d’art juif avec motifs et accessoires donnant vie aux personnages de caractère. Plus tard, au Mexique, il s’inspire du folklore préhispanique avant de se tourner à nouveau vers la culture de son pays d’origine en signant les costumes de L’Oiseau de Feu de Stravinsky…Chagall s’essaie aussi au modelage et à la sculpture en revenant à ses thèmes favoris : la bible et les amoureux.
Cet ensemble exceptionnel permet de mieux appréhender les dons multiples ce peintre majeur ! Et ceux qui ne connaissent pas encore cette fameuse Piscine de Roubaix, réhabilitée en musée depuis 2001, saisiront cette occasion pour découvrir ces lieux insolites, les collections de peintures et de sculptures, les autres expositions temporaires à l’occasion de Lille Fantastic.
Jusqu’au 13 janvier 2013
Tél. : 0320 69 23 60
www.roubaix-lapiscine.com
La Ville Magique au LaM de Villeneuve d’Ascq
Magritte - Golconde 1953 - (1898-1967)/ 2 - Brassaï - Le Pont Neuf (1899-1984) 3 - Paul Delvaux - Les Vestales (1897-1994) 4 - Photo surréaliste de Man Ray (1890-1976)
L’exposition réunit plus de deux cents peintures, collages, dessins, films et photographies qui tentent une approche des grands mythes urbains de l’Entre-deux-guerres. New York, Paris, Berlin ont inspiré les artistes les plus divers et ont donné corps à des visions de fascination comme de peur. “Manhattan : la ville verticale“ ouvre le parcours, suivi de “Métropolis : la ville collage“. “Quand la ville dort : le théâtre de l’inconscient“ développe des aspects plus inquiétants qui trouvent leur face plus noire encore dans “Dark passage, de l’errance à l’enquête“. Au total, la beauté et la force intuitive de ces regards d’artistes permettent de saisir comment les grandes métropoles ont peu à peu changé peu le rapport de l’homme à la ville, à ses semblables et au monde.
Jusqu’au 13 janvier 2013
Tél. : 03 20 19 68 68
www.musee-lam.fr
Plus d'infos :
Réserver votre séjour Fantastic :
www.jadorelenord.fr
www.tourisme-nord.fr
www.lilletourism.com/
Jusqu’au 13 janvier 2013
Tél. : 03 20 19 68 68
www.musee-lam.fr
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"La ville qui rêve" de Victor Brauner 1937