Tel Aviv (Israël) : il semble loin le temps des premiers colons venus faire émerger du sable cette bande aride sur la mer pour en faire la capitale économique, financière et scientifique qu’elle est aujourd’hui. (Copyright Lindigomag/Pixabay)
Un mode de vie qui balance entre business et épicurisme
En métamorphose constante, la ville ne dort jamais ! Fière de posséder tous les atouts d’une réussite exemplaire, elle a de quoi étonner ses visiteurs, en particulier durant quelques-unes des fêtes rituelles qui scandent l’année. Avec en premier lieu l’effervescente Pourim qui vient récemment encore d’allumer le feu des nuits blanches de cette capitale non conformiste et libertaire. Qu’il semble loin le temps des premiers colons venus faire émerger du sable cette bande aride sur la mer pour en faire la capitale économique, financière et scientifique qu’elle est aujourd’hui.
En métamorphose constante, la ville ne dort jamais ! Fière de posséder tous les atouts d’une réussite exemplaire, elle a de quoi étonner ses visiteurs, en particulier durant quelques-unes des fêtes rituelles qui scandent l’année. Avec en premier lieu l’effervescente Pourim qui vient récemment encore d’allumer le feu des nuits blanches de cette capitale non conformiste et libertaire. Qu’il semble loin le temps des premiers colons venus faire émerger du sable cette bande aride sur la mer pour en faire la capitale économique, financière et scientifique qu’elle est aujourd’hui.
Rue Dizengoff, à proximité de la fontaine musicale aux couleurs cinétiques du sculpteur Agam sur la photo. (copyright Kwest Gallery)
Dans la très animée rue Dizengoff, à proximité de la fontaine musicale aux couleurs cinétiques du sculpteur Agam, se succèdent lieux branchés, cafés, bars gays, restos huppés.
Construite dans l’effervescence et l’urgence Tel Aviv manque certes de plan d’urbanisme mais elle le compense à sa façon, par ses quartiers brouillons mais vivants, ses entreprises innovantes, ses nombreuses universités et la vitalité de sa jeunesse, qui va de pair ; le tout contrastant sacrément avec l’ambiance de la grave Jérusalem, les diktats religieux ayant depuis longtemps largué ici les amarres au profit d’un art de vivre proche des grandes capitales occidentales. Le week-end, la ville se rue sur ses six kilomètres de plage pour flâner sur la promenade aménagée à l’ombre des palmiers où musiciens, joggeurs et enfants de tous âges viennent respirer l’air du large.
Construite dans l’effervescence et l’urgence Tel Aviv manque certes de plan d’urbanisme mais elle le compense à sa façon, par ses quartiers brouillons mais vivants, ses entreprises innovantes, ses nombreuses universités et la vitalité de sa jeunesse, qui va de pair ; le tout contrastant sacrément avec l’ambiance de la grave Jérusalem, les diktats religieux ayant depuis longtemps largué ici les amarres au profit d’un art de vivre proche des grandes capitales occidentales. Le week-end, la ville se rue sur ses six kilomètres de plage pour flâner sur la promenade aménagée à l’ombre des palmiers où musiciens, joggeurs et enfants de tous âges viennent respirer l’air du large.
Architecture épurée et fonctionnelle du Bauhaus, gloire locale depuis les années 30; (copyright C.Gary)
Pour en savoir davantage sur les bâtiments du Bauhaus, le Bauhaus Center propose un plan détaillé des rues et des bâtiments les mieux conservés.(Copyright C.Gary)
Bâtiments du Bauhaus, le trésor architectural local
C’est sans doute à lui que la capitale doit son surnom de “ville blanche“, un qualificatif justifié par ce patrimoine local.
Bonne raison donc de choisir l’architecture épurée et fonctionnelle du Bauhaus, cette gloire locale depuis les années 30, comme fil conducteur pour la découverte de ma ville et de ses rues en dédale. Plus de 4 000 bâtiments et maisons sont inscrits au Patrimoine mondial pour cette architecture inspirée de l’allemand Gropius et de son mot d’ordre, «le fonctionnel, voilà le beau ». Une quête d’harmonie entre art et technologie industrielle dont l’influence fut mondiale. Il faut lever le nez et ouvrir grands les yeux le long des rues Bialik, des boulevards Rothschild et Allenby, de la place Dizengoff jalonnés de bâtiments publics et de maisons dont les angles arrondis, les balcons, les plantes grimpantes et les petits jardins fleuris apportent douceur malgré le choix délibéré d’un béton immaculé aux lignes dépouillées. Pour en savoir plus le Bauhaus Center propose un plan détaillé des rues et des bâtiments les mieux conservés.
C’est sans doute à lui que la capitale doit son surnom de “ville blanche“, un qualificatif justifié par ce patrimoine local.
Bonne raison donc de choisir l’architecture épurée et fonctionnelle du Bauhaus, cette gloire locale depuis les années 30, comme fil conducteur pour la découverte de ma ville et de ses rues en dédale. Plus de 4 000 bâtiments et maisons sont inscrits au Patrimoine mondial pour cette architecture inspirée de l’allemand Gropius et de son mot d’ordre, «le fonctionnel, voilà le beau ». Une quête d’harmonie entre art et technologie industrielle dont l’influence fut mondiale. Il faut lever le nez et ouvrir grands les yeux le long des rues Bialik, des boulevards Rothschild et Allenby, de la place Dizengoff jalonnés de bâtiments publics et de maisons dont les angles arrondis, les balcons, les plantes grimpantes et les petits jardins fleuris apportent douceur malgré le choix délibéré d’un béton immaculé aux lignes dépouillées. Pour en savoir plus le Bauhaus Center propose un plan détaillé des rues et des bâtiments les mieux conservés.
Un café en terrasse à Jaffa (Copyright C.Gary)
De gauche à droite : L’ancienne gare de Tel Aviv réhabilitée en centre commercial à ciel ouvert (Copyright Guy Yechiely) ; Boutique trandy à Neve Tsedek (Copyright C.Gary)
Neve Tsedek, le Tel Aviv branché
Bienvenue entre Jaffa et Tel Aviv, dans ce quartier sud branché datant du début du siècle précédent où l’on vient chercher un calme rétro loin du trafic des rues encombrées.
On flâne dans ce village aux maisons basses, certaines encore à l’abandon, ce qui n’empêche pas les prix d’y grimper de façon hallucinante. Neve Tsedek se déploie autour de Ha Tachana, l’ancienne gare ferroviaire reconvertie en lieu festif à proximité du centre Suzanne Dellal, très couru pour son théâtre et ses spectacles de danse contemporaine. Les boutiques trendy le disputent ici aux cafés bohêmes et ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Une clientèle jeune d’habitués s’y retrouve en soirée pour un verre en dénichant quelques fringues à la mode. La petite histoire veut que les pionniers, voulant s’installer à l’écart de la Jaffa arabe, tentèrent jadis sans succès d’y faire pousser des orangers…
Bienvenue entre Jaffa et Tel Aviv, dans ce quartier sud branché datant du début du siècle précédent où l’on vient chercher un calme rétro loin du trafic des rues encombrées.
On flâne dans ce village aux maisons basses, certaines encore à l’abandon, ce qui n’empêche pas les prix d’y grimper de façon hallucinante. Neve Tsedek se déploie autour de Ha Tachana, l’ancienne gare ferroviaire reconvertie en lieu festif à proximité du centre Suzanne Dellal, très couru pour son théâtre et ses spectacles de danse contemporaine. Les boutiques trendy le disputent ici aux cafés bohêmes et ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Une clientèle jeune d’habitués s’y retrouve en soirée pour un verre en dénichant quelques fringues à la mode. La petite histoire veut que les pionniers, voulant s’installer à l’écart de la Jaffa arabe, tentèrent jadis sans succès d’y faire pousser des orangers…
La vue sur la baie de Tel Aviv fait oublier l’effort de la montée vers cet ancien port de l’Antiquité. (Copyright Lindigomag/Pixabay)
Les boutiques du grand Marché de Jaffa d'où émane le mélange parfumé des saveurs et des épices. (Copyright C.Gary)
L’antique Jaffa et sa vue panoramique
La vue sur la baie de Tel Aviv fait oublier l’effort de la montée vers cet ancien port de l’Antiquité.
Car il faut grimper, des marches et des marches, avant de déambuler dans ce faubourg de Tel Aviv aux vieilles ruelles très restaurées que se partagent Juifs et Arabes sans se heurter. C’est là que la saga de la ville a commencé il y a, dit-on, plus de 4 000 ans. De Jaffa, Jonas s’enfuit en barque après avoir désobéi à Dieu et avant d’être englouti par la baleine... Bonaparte y fait halte pendant sa campagne d’Egypte laissant derrière lui pillages et destructions… Aujourd’hui, dans les anciennes demeures ottomanes en aplomb de la mer résident les riches habitants de la capitale tandis que, plus populaire, le grand marché se déploie à deux pas à travers les ruelles anciennes aux maisons délabrées, les arches et les traces du passé. A ne pas manquer pour son ambiance chaleureuse, le plaisir de s’y perdre en profitant d’une animation toute orientale riche en parfums et saveurs, en faisant provision d’épices, de fruits secs et de friandises locales, la ville étant réputée pour l’excellence de sa cuisine.
La vue sur la baie de Tel Aviv fait oublier l’effort de la montée vers cet ancien port de l’Antiquité.
Car il faut grimper, des marches et des marches, avant de déambuler dans ce faubourg de Tel Aviv aux vieilles ruelles très restaurées que se partagent Juifs et Arabes sans se heurter. C’est là que la saga de la ville a commencé il y a, dit-on, plus de 4 000 ans. De Jaffa, Jonas s’enfuit en barque après avoir désobéi à Dieu et avant d’être englouti par la baleine... Bonaparte y fait halte pendant sa campagne d’Egypte laissant derrière lui pillages et destructions… Aujourd’hui, dans les anciennes demeures ottomanes en aplomb de la mer résident les riches habitants de la capitale tandis que, plus populaire, le grand marché se déploie à deux pas à travers les ruelles anciennes aux maisons délabrées, les arches et les traces du passé. A ne pas manquer pour son ambiance chaleureuse, le plaisir de s’y perdre en profitant d’une animation toute orientale riche en parfums et saveurs, en faisant provision d’épices, de fruits secs et de friandises locales, la ville étant réputée pour l’excellence de sa cuisine.
Le soir à Tel Aviv on s'attarde le long de la mer. (Copyright C.Gary)
En haut de gauche à droite: Promenade sur la mer ; Vue de l'hôtel Herod; En bas de gauche à droite : Sur la terrasse de la maison-musée d'Ilana Goor ; Collection africaine dans la maison-musée de la sculptrice Ilana Goor. (Copyright C.Gary)
Plus d'infos
Office israélien du tourisme :
Tél. 01 42 61 01 97
www.tourisme.otisrael.com
Dormir :
Hôtel Herods.
Parfaitement situé face à la mer et au port de plaisance tout en étant à proximité des quartiers à visiter. Très belle qualité d’hôtel. Chambres lumineuses et stylées.
https://www.herods-hotels.com/herods-hotels/herods-tel-aviv
Se régaler :
Vicky Cristina. Dans l'ancienne gare ferroviaire Hatachana, un des lieux favoris du Tel Aviv branché, il est apprécié pour ses tapas, ceviche, calamars a la plancha et son bar à vins espagnols et israéliens.
www.vicky-cristina.co.il/en/
The Old Man and The Sea. Sur le port de Jaffa. Dans un décor marin on déguste poissons et fruits de mer accompagnés d’une ribambelle de salades.
theoldmanandthesea.rest.co.il
Le 2C. Situé au 49ème étage de la tour Azrieli, la vue panoramique sur la ville y est stupéfiante. Carte aux prix élevés mais de bonnes viandes.
www.2-c.co.il
Visiter :
Le Bauhaus Center permet d’en savoir plus sur l’architecture 1930 de la “Ville blanche“. Expositions temporaires et possibilités de tours de Tel Aviv sur ce thème représentatif du patrimoine local.
www.bauhaus-center.com
Le musée de la sculptrice Ilana Goor. Installé dans sa belle maison ottomane donnant sur le port de Jaffa. On y découvre les créations audacieuses de l’artiste dispersées dans le dédale des pièces qui grimpent vers la terrasse sur la mer tout en découvrant sa remarquable collection d’œuvres africaines.
www.ilanagoormuseum.org/eng
Office israélien du tourisme :
Tél. 01 42 61 01 97
www.tourisme.otisrael.com
Dormir :
Hôtel Herods.
Parfaitement situé face à la mer et au port de plaisance tout en étant à proximité des quartiers à visiter. Très belle qualité d’hôtel. Chambres lumineuses et stylées.
https://www.herods-hotels.com/herods-hotels/herods-tel-aviv
Se régaler :
Vicky Cristina. Dans l'ancienne gare ferroviaire Hatachana, un des lieux favoris du Tel Aviv branché, il est apprécié pour ses tapas, ceviche, calamars a la plancha et son bar à vins espagnols et israéliens.
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The Old Man and The Sea. Sur le port de Jaffa. Dans un décor marin on déguste poissons et fruits de mer accompagnés d’une ribambelle de salades.
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Le 2C. Situé au 49ème étage de la tour Azrieli, la vue panoramique sur la ville y est stupéfiante. Carte aux prix élevés mais de bonnes viandes.
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Visiter :
Le Bauhaus Center permet d’en savoir plus sur l’architecture 1930 de la “Ville blanche“. Expositions temporaires et possibilités de tours de Tel Aviv sur ce thème représentatif du patrimoine local.
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Le musée de la sculptrice Ilana Goor. Installé dans sa belle maison ottomane donnant sur le port de Jaffa. On y découvre les créations audacieuses de l’artiste dispersées dans le dédale des pièces qui grimpent vers la terrasse sur la mer tout en découvrant sa remarquable collection d’œuvres africaines.
www.ilanagoormuseum.org/eng