La Croissance de la Compagnie Transavia* est régulière, tant en termes d’agrandissement de sa flotte que de développement de son réseau. (Crédit photo DR)
Hervé Kozar, Directeur Général Adjoint Commercial France chez Transavia répond aux questions de notre collaborateur Richard Bayon.
INTERVIEW
INTERVIEW
Hervé Kozar, Directeur Général Adjoint Commercial France chez Transavia (Crédit photo DR)
Lindigomag : Quelle est la taille exacte de Transavia France?
Hervé Kozar : Transavia c’est aujourd’hui 600 collaborateurs dont 130 travaillent au sol, et environ 470 sont des personnels navigants techniques et commerciaux (Pilotes, Hôtesses et Stewards). La flotte est forte de 21 Boeing 737-800 appelé aussi BoeingNG et d’un Airbus A 320-200. Notre réseau dessert 46 escales, réparties dans 20 pays, au moyen de 80 routes aériennes. Cinq nouveaux Boeing 737-800 rejoindront la flotte de Transavia en 2016, avec 5 à 10 nouvelles routes aériennes, ce qui reste toutefois à préciser car nous sommes actuellement en plein travail de finalisation.
Vous êtes devenu en huit ans un opérateur important au départ d’Orly Sud ?
HK : C’est en effet notre base principale, mais n’oublions pas Lyon St-Exupéry et aussi Nantes Atlantique, et dans une moindre mesure, Strasbourg et Porto. Le futur proche verra peut être d’autres bases s’ouvrir mais ça reste à confirmer et à préciser. D’Orly Sud on aime à dire de Transavia : « c’est celle qui part tôt et qui revient tard » ce qui signifie qu’on séduit tous les segments de clientèle, du vacancier qui ne veut pas perdre une journée, à l’homme d’affaires (10% de la clientèle à bord) qui veut épargner son temps. C’est pourquoi nous offrons de la flexibilité dans un environnement totalement fiable.
Vous êtes devenu en huit ans un opérateur important au départ d’Orly Sud ?
HK : C’est en effet notre base principale, mais n’oublions pas Lyon St-Exupéry et aussi Nantes Atlantique, et dans une moindre mesure, Strasbourg et Porto. Le futur proche verra peut être d’autres bases s’ouvrir mais ça reste à confirmer et à préciser. D’Orly Sud on aime à dire de Transavia : « c’est celle qui part tôt et qui revient tard » ce qui signifie qu’on séduit tous les segments de clientèle, du vacancier qui ne veut pas perdre une journée, à l’homme d’affaires (10% de la clientèle à bord) qui veut épargner son temps. C’est pourquoi nous offrons de la flexibilité dans un environnement totalement fiable.
Les uniformes ont changés. La livrée des avions a également changé, une seule couleur sur le fuselage, l’empennage et les réacteurs, le vert de Transavia, rappelé par un T; (Crédit photos DR)
Vous avez mis en place des nouveautés commerciales ?
HK : Vous faites allusion à l’offre Max, qui existait déjà, mais s’améliore, et qui propose une grille de tarifications et des services associés. Ainsi aux contrôles aux frontières, il y a maintenant le service ‘fast track’ qui permet un passage rapide et dédié pour nos clients affaires. On peut aussi modifier son vol, jusqu’à 2h avant le départ, et même changer le passager. On peut enregistrer jusqu’à 30kg de bagages en soute, et bien sûr choisir son siège, soit à l’avant de l’appareil pour un embarquement et débarquement rapide, soit au niveau des issues de secours avec plus de place pour les jambes. On peut aussi emporter deux bagages en cabine de taille raisonnable (donc standard).
La Compagnie n’a que 8 ans d’âge. C’est donc votre équipe et vous-même qui êtes à l’origine de la modernisation à la fois des uniformes des PNC et de la livrée des avions ?
HK : Les uniformes ont en effet changés, et il semble qu’ils soient plébiscités tant par les PNC que par nos usagers clients. Simultanément la livrée des avions a également changé, une seule couleur sur le fuselage, l’empennage et les réacteurs, le vert de Transavia, rappelé par un T un rien stylisé sur les parties de la carlingue que je viens de citer. Et une autre fantaisie, les couleurs ventrales de nos tous derniers 737.
Enfin l’intérieur de la cabine est sobre et chic, avec un rappel de notre vert et une toute nouvelle génération de sièges. Faire de Transavia une Cie où on aime à y travailler et voyager . De la flexibilité commerciale mais aussi dans l’esprit comme dans le port de l’uniforme pour les PNC femmes qu’elles soient pantalon, jupe ou robe…
HK : Vous faites allusion à l’offre Max, qui existait déjà, mais s’améliore, et qui propose une grille de tarifications et des services associés. Ainsi aux contrôles aux frontières, il y a maintenant le service ‘fast track’ qui permet un passage rapide et dédié pour nos clients affaires. On peut aussi modifier son vol, jusqu’à 2h avant le départ, et même changer le passager. On peut enregistrer jusqu’à 30kg de bagages en soute, et bien sûr choisir son siège, soit à l’avant de l’appareil pour un embarquement et débarquement rapide, soit au niveau des issues de secours avec plus de place pour les jambes. On peut aussi emporter deux bagages en cabine de taille raisonnable (donc standard).
La Compagnie n’a que 8 ans d’âge. C’est donc votre équipe et vous-même qui êtes à l’origine de la modernisation à la fois des uniformes des PNC et de la livrée des avions ?
HK : Les uniformes ont en effet changés, et il semble qu’ils soient plébiscités tant par les PNC que par nos usagers clients. Simultanément la livrée des avions a également changé, une seule couleur sur le fuselage, l’empennage et les réacteurs, le vert de Transavia, rappelé par un T un rien stylisé sur les parties de la carlingue que je viens de citer. Et une autre fantaisie, les couleurs ventrales de nos tous derniers 737.
Enfin l’intérieur de la cabine est sobre et chic, avec un rappel de notre vert et une toute nouvelle génération de sièges. Faire de Transavia une Cie où on aime à y travailler et voyager . De la flexibilité commerciale mais aussi dans l’esprit comme dans le port de l’uniforme pour les PNC femmes qu’elles soient pantalon, jupe ou robe…
Aujourd’hui le passager se débrouille seul, et représente 70% de nos clients. 20% sont encore sur des voyages totalement réglés et réservés, et 10% sont les hommes d’affaires (Crédit photo DR)
Aujourd’hui quel est le profil du voyageur Transavia ?
HK : Il y a huit ans, à notre naissance, 70% de nos passagers voyageaient avec des forfaits tout compris (transport, séjour, hébergement) et les 30% restants étaient déjà des as de la réservation en direct sur internet.
Puis les habitudes de consommation ont changé avec l’arrivée des courts séjours, souvent de dernière minute, ce qu’on appelle les ‘city break’ et qui est à l’opposé des séjours balnéaires.
Aujourd’hui le passager se débrouille seul, et il représente 70% de nos clients. 20% sont encore sur des voyages totalement réglés et réservés, et 10% sont les hommes d’affaires qui apprécient nos tarifs, nos offres additionnelles et nos horaires, le tout à bord d’une compagnie aérienne fiable appartenant pour partie à un grand Groupe*.
* Transavia France est contrôlée à 60% par Air France et 40% par Transavia Hollande sa doyenne.
www.transavia.com
HK : Il y a huit ans, à notre naissance, 70% de nos passagers voyageaient avec des forfaits tout compris (transport, séjour, hébergement) et les 30% restants étaient déjà des as de la réservation en direct sur internet.
Puis les habitudes de consommation ont changé avec l’arrivée des courts séjours, souvent de dernière minute, ce qu’on appelle les ‘city break’ et qui est à l’opposé des séjours balnéaires.
Aujourd’hui le passager se débrouille seul, et il représente 70% de nos clients. 20% sont encore sur des voyages totalement réglés et réservés, et 10% sont les hommes d’affaires qui apprécient nos tarifs, nos offres additionnelles et nos horaires, le tout à bord d’une compagnie aérienne fiable appartenant pour partie à un grand Groupe*.
* Transavia France est contrôlée à 60% par Air France et 40% par Transavia Hollande sa doyenne.
www.transavia.com
La Croissance de la Compagnie Transavia* est régulière, tant en termes d’agrandissement de sa flotte que de développement de son réseau. Ces derniers temps, elle s’est lancée sur des escales rares, comme Tirana, et vole jusqu’aux limites de son modèle économique, avec la desserte des îles du Cap Vert (Crédit photo DR)