« Klair With a K » ou l’amour du cuir sous toutes ses formes. ©Bertrand Munier
Un parcours atypique mais une artiste avant tout
Sur sa carte de visite, il est inscrit : « Klair With a K » - Bottière - Maroquinière - Accessoires de mode - Made in France. De prime abord, ces quelques mots sont quelque peu sibyllins pour le profane du monde artistique. Au final, il n’en est rien ! Certes, ce métier singulier est peu représenté (une vingtaine de personnes dans l’Hexagone) mais il aiguise la curiosité puis l’admiration.
Sur sa carte de visite, il est inscrit : « Klair With a K » - Bottière - Maroquinière - Accessoires de mode - Made in France. De prime abord, ces quelques mots sont quelque peu sibyllins pour le profane du monde artistique. Au final, il n’en est rien ! Certes, ce métier singulier est peu représenté (une vingtaine de personnes dans l’Hexagone) mais il aiguise la curiosité puis l’admiration.
Claire Choffel ou « Klair With a K »… le talent à fleur de peau et à flanc de montagne. ©Bertrand Munier
Sans aucune formation en la matière, Claire Choffel apprend tous les rouages de sa profession, très peu prisée à notre époque, à Romans-sur-Isère, la capitale de la chaussure de luxe en France.
Mais avant d’épouser le cuir sous toutes ses formes et d’assouvir sa passion à plein temps, elle suit un cursus scolaire classique, tout d’abord chez elle à Remiremont dans les Vosges (baccalauréat), avant de choisir la branche plus ciblée de l’optique au lycée parisien Fresnel (BTS) puis à celui d’Orsay pour une maîtrise des sciences et techniques (MTS Optométrie). Fraîche émoulue avec succès de toutes ces écoles, elle entre dans la vie active en Alsace à Sélestat puis revint chez elle, dans son terreau natal vosgien romarimontain et spinalien. Opticienne-lunetière, elle aurait pu prolonger ce parcours sans le souci du lendemain mais en son for intérieur, elle souhaite aller vers d’autres univers plus en adéquation avec ses aspirations initiales artistiques.
Celles-ci se conjuguent avec un métier manuel, technique et surtout beaucoup plus créatif.
Anticonformiste, éprise de liberté, son rêve se concrétise (non sans heurts de son ancien employeur) de caresser les volumes, les textures et les couleurs dans leur pluralité. « C’est en travaillant la sculpture sur bois durant mes loisirs et en binôme avec un sculpteur retraité que j’ai décidé de franchir le Rubicon… sans me retourner et ne rien regretter d’une telle décision », avoue-t-elle sereinement. Avec célérité, elle suit une formation spécialisée d’un an à Romans (2006-2007). Son dessein peut enfin se concrétiser malgré le nihilisme de certaines personnes de son entourage.
La suite de son odyssée la fixe dans les Hautes-Vosges à Basse-sur-le-Rupt où elle aime jouer au théâtre (sic) avec l’achat d’un chalet et la création à proximité d’un atelier afin d’être à l’unisson avec la nature… source de création. En deux ans, elle fait l’acquisition d’un banc de cordonnerie puis de machines à coudre et du matériel nécessaire au travail du cuir, perfectionne ses techniques et ses modèles. L’ensemble se solde par la naissance de sa propre marque « Klair With a K » pour, et de commencer à vendre ses créations en 2009…avec le statut d’autoentreprise.
Mais avant d’épouser le cuir sous toutes ses formes et d’assouvir sa passion à plein temps, elle suit un cursus scolaire classique, tout d’abord chez elle à Remiremont dans les Vosges (baccalauréat), avant de choisir la branche plus ciblée de l’optique au lycée parisien Fresnel (BTS) puis à celui d’Orsay pour une maîtrise des sciences et techniques (MTS Optométrie). Fraîche émoulue avec succès de toutes ces écoles, elle entre dans la vie active en Alsace à Sélestat puis revint chez elle, dans son terreau natal vosgien romarimontain et spinalien. Opticienne-lunetière, elle aurait pu prolonger ce parcours sans le souci du lendemain mais en son for intérieur, elle souhaite aller vers d’autres univers plus en adéquation avec ses aspirations initiales artistiques.
Celles-ci se conjuguent avec un métier manuel, technique et surtout beaucoup plus créatif.
Anticonformiste, éprise de liberté, son rêve se concrétise (non sans heurts de son ancien employeur) de caresser les volumes, les textures et les couleurs dans leur pluralité. « C’est en travaillant la sculpture sur bois durant mes loisirs et en binôme avec un sculpteur retraité que j’ai décidé de franchir le Rubicon… sans me retourner et ne rien regretter d’une telle décision », avoue-t-elle sereinement. Avec célérité, elle suit une formation spécialisée d’un an à Romans (2006-2007). Son dessein peut enfin se concrétiser malgré le nihilisme de certaines personnes de son entourage.
La suite de son odyssée la fixe dans les Hautes-Vosges à Basse-sur-le-Rupt où elle aime jouer au théâtre (sic) avec l’achat d’un chalet et la création à proximité d’un atelier afin d’être à l’unisson avec la nature… source de création. En deux ans, elle fait l’acquisition d’un banc de cordonnerie puis de machines à coudre et du matériel nécessaire au travail du cuir, perfectionne ses techniques et ses modèles. L’ensemble se solde par la naissance de sa propre marque « Klair With a K » pour, et de commencer à vendre ses créations en 2009…avec le statut d’autoentreprise.
Klair propose des modèles de chaussures personnalisées et un atelier de travail situé dans un cadre touristique et une atmosphère tout en douceur. ©Bertrand Munier
Entre audace, authenticité et indépendance
De ses mains de fée, toutes ses créations sont originales et colorées, mâtinée du moindre détail. Bien que bottière et ne travaillant qu’avec des fournisseurs hexagonaux (souvent le cuir d’agneau, le veau et aussi surprenant que le poisson comme le saumon), elle fabrique également à façon des bijoux, caches épaules, conférenciers, guêtres, sacs, serre-tête… et s’ouvre au marché international. « Je ne fabrique pas uniquement des bottines, concède-t-elle, et fort heureusement. Il faut se diversifier. Sans le nier, je reconnais que les visiteurs, sur mes stands d’exposition ou lors des journées de rencontre dans mon ateliers, se focalisent d’emblée vers mes chaussures. »
Un panel de production accessible tant pour la gent féminine que la gent masculine même si « le sexe fort » a peur de montrer ses pieds. Ballerine, escarpin, derby, richelieu, sandalette… ont la faveur des dames pour un éventail de pointure très précis (35 à 41).
Quant à ces messieurs, ils se verront proposer des pointures évidemment différentes (38 à 46). Attentive au bien-être de ses acquéreurs, Klair est également une adepte d’une production bio afin de s’adapter aux personnes allergiques aux colles ou matières synthétiques. Ses chaussures sont à son image… colorées. C’est pourquoi, elle propose à ses clients autant des camaïeux et des contrastes.
De ses mains de fée, toutes ses créations sont originales et colorées, mâtinée du moindre détail. Bien que bottière et ne travaillant qu’avec des fournisseurs hexagonaux (souvent le cuir d’agneau, le veau et aussi surprenant que le poisson comme le saumon), elle fabrique également à façon des bijoux, caches épaules, conférenciers, guêtres, sacs, serre-tête… et s’ouvre au marché international. « Je ne fabrique pas uniquement des bottines, concède-t-elle, et fort heureusement. Il faut se diversifier. Sans le nier, je reconnais que les visiteurs, sur mes stands d’exposition ou lors des journées de rencontre dans mon ateliers, se focalisent d’emblée vers mes chaussures. »
Un panel de production accessible tant pour la gent féminine que la gent masculine même si « le sexe fort » a peur de montrer ses pieds. Ballerine, escarpin, derby, richelieu, sandalette… ont la faveur des dames pour un éventail de pointure très précis (35 à 41).
Quant à ces messieurs, ils se verront proposer des pointures évidemment différentes (38 à 46). Attentive au bien-être de ses acquéreurs, Klair est également une adepte d’une production bio afin de s’adapter aux personnes allergiques aux colles ou matières synthétiques. Ses chaussures sont à son image… colorées. C’est pourquoi, elle propose à ses clients autant des camaïeux et des contrastes.
Des guêtres en cuir ou à partir de produits recyclés. ©Bertrand Munier
Laissant libre cours à son imagination, elle met aussi en épigraphe des guêtres colorées qu’on peut moduler au gré de ses désidératas (humeur ou météo).
« Ce système est à la fois très pratique et très fonctionnel, assure-t-elle. On me commande une chaussure légèrement montante et on installe dessus une guêtre en cuir qui peut être enlevée ou alors remise au fil de la journée ou bien à partir de produits recyclés comme des cravates anciennes de style vintage. Indéniablement, ce sont des pièces uniques. » Avec le cuir, la jeune femme bassuroise étend également son champ d’action vers les rais artistiques au service des artistes (danseurs, musiciens…). Les sangles de guitare qui ornent son atelier en sont la preuve tangible. Ceci peut aussi trouver son prolongement dans les vêtements et autres accessoires de ces environnements théâtraux, musicaux… Une demande de plus en plus croissante.
« Ce système est à la fois très pratique et très fonctionnel, assure-t-elle. On me commande une chaussure légèrement montante et on installe dessus une guêtre en cuir qui peut être enlevée ou alors remise au fil de la journée ou bien à partir de produits recyclés comme des cravates anciennes de style vintage. Indéniablement, ce sont des pièces uniques. » Avec le cuir, la jeune femme bassuroise étend également son champ d’action vers les rais artistiques au service des artistes (danseurs, musiciens…). Les sangles de guitare qui ornent son atelier en sont la preuve tangible. Ceci peut aussi trouver son prolongement dans les vêtements et autres accessoires de ces environnements théâtraux, musicaux… Une demande de plus en plus croissante.
Des sacs à mains magnifiques mais aussi des bracelets contemporains en cuir ajouré. ©Bertrand Munier
S’essayant en permanence à de nouvelles lignes hors du temps, Klair n’a pas fini de surprendre et de vendre du rêve sur mesure à ses clients. Son travail mérite une pluie d’éloges et de trouver un écho national et international.
Bertrand Munier
Bertrand Munier
Le travail par excellence de l’artisan-bottière vosgienne. ©Bertrand Munier
Plus d’Infos
« Klair With a K »
94 Impasse des Fougères
88120 Basse-sur-le-Rupt
Tél : 06 62 58 09 21
Site : www.klairwithak.eu
Mél : klairwithak@gmail.com
Facebook : Klair with a K
« Klair With a K »
94 Impasse des Fougères
88120 Basse-sur-le-Rupt
Tél : 06 62 58 09 21
Site : www.klairwithak.eu
Mél : klairwithak@gmail.com
Facebook : Klair with a K