lindigo-mag.com
lindigomagcom
lindigomagcom
L’Indigo, e-magazine du tourisme. Un regard différent, original et inédit sur les Voyages.
Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager cet article
Reportage

Ani : trois mille ans d’histoire entre Turquie et Arménie

Plus grand site archéologique d’Anatolie Orientale, les ruines d'Ani se trouvent à 42 kilomètres de la ville de Kars qui marque la frontière entre la Turquie et l'Arménie. Carrefour commercial, la ville fut pendant des siècles l’une des portes de la Route de la Soie.

Par David Raynal texte et photos



Ancienne ville commerçante sur la Route de la Soie, Ani rassemble sur son site des vestiges d'architecture religieuse, administrative, militaire et civile @ David Raynal.
Ancienne ville commerçante sur la Route de la Soie, Ani rassemble sur son site des vestiges d'architecture religieuse, administrative, militaire et civile @ David Raynal.
Aux alentours de l’an, Ani était surnommée « La cité aux quarante portes et aux mille et une églises »… Avant-poste de la chrétienté défendu par un puissant rempart, l’antique capitale des rois d’Arménie s’enorgueillissait au XIe siècle, d’une multitude de lieux de culte et d’une population de plus 100 000 habitants. 

Située à l’extrémité nord-est de la Turquie, en lisère de frontière avec l’actuelle République d’Arménie, il est possible d’atteindre le plus grand site archéologique d’Anatolie Orientale, côté turc, par une route qui part de Kars, une ville longtemps disputée entre la Russie et l’Empire Ottoman. Ici, l’Arménie parait inaccessible, même s’il l’on embrasse du regard ses collines pelées entre deux miradors. Les origines de l’Arménie sont très lointaines et remontent probablement au  VIIe siècle av. J.-C, lorsque les Arméniens s’installèrent à la place du royaume de l’Ouarartou. Très tôt, à la fin du IIe siècle, elle adopta le christianisme. Dans les toutes premières années du Ve siècle, l’Eglise créa un alphabet arménien pour la diffusion des livres saints. Une importante littérature vit le jour, tandis que s’élevaient d’incomparables monuments, dont l’influence allait se faire sentir jusqu’en Europe. Mais l’Arménie, malgré ses efforts incessants pour garder son autonomie, fut rapidement la proie des conquérants Iraniens et Arabes. 

La dynastie de l’âge d’or

Les ruines les plus importantes d'Ani sont les murs entourant l'ancienne ville et la cathédrale, la mosquée, le caravansérail et le pont intacts. Les vestiges d'un "ateşgede" (temple du feu) Zoroastrien sont également visibles à Ani @ David Raynal.
Les ruines les plus importantes d'Ani sont les murs entourant l'ancienne ville et la cathédrale, la mosquée, le caravansérail et le pont intacts. Les vestiges d'un "ateşgede" (temple du feu) Zoroastrien sont également visibles à Ani @ David Raynal.
Au milieu du Xe siècle une dynastie – celle des Bagratides – réussit à imposer un Etat indépendant d’Arménie puissant et riche et qui connut aux alentours de l’an 1000, un véritable âge d’or. Il engendra quelques souverains dont les noms sont restés gravés dans la mémoire collective des Arméniens et construisirent son roman national. Tous ces règnes étaient alors intimement liés à la ville d’Ani.   Le plus grand fut certainement celui d’Achod III, qui régna de 952 à 977 et fit de la fabuleuse cité sa capitale. Homme habile, Achod III sut se concilier l’amitié des califes de Bagad. Remarquable administrateur, bâtisseur infatigable, chef de guerre, il équipa de pied en cape une armée de près de 100 000 hommes, et fut bientôt coiffé de deux surnoms le Victorieux et le Charitable. La ville d’Ani s’élevait alors sur un vaste plateau triangulaire isolé et aisément défendable. Elle était bordée de ravins profonds creusés par deux cours d’eau, dont l’un forme encore aujourd’hui la frontière officielle entre la Turquie et l’Arménie. Les défenses naturelles furent solidement complétées par un large rempart interdisant l’accès à la ville. Sa construction fut ordonnée par Achod III et son successeur, le roi Smbat II. Cette fortification datant de la fin IXe siècle gigantesque, avec sa double murailles, jalonnée d’énormes tours est toujours visible de nos jours.

Prospérité et savoir-faire renommé

Avec ses édifices militaires, religieux et civils, Ani offre un large panorama du développement architectural médiéval @ David Raynal.
Avec ses édifices militaires, religieux et civils, Ani offre un large panorama du développement architectural médiéval @ David Raynal.
L’alignement des murailles d’Ani produit d’emblée une impression souveraine. Cette capitale, capable d’affirmer sa force et de défier les agressions était une ville close extrêmement bien protégée. Il s’agissait en effet de mettre en sécurité non seulement les citoyens mais aussi les productions artisanales, industrielles et les marchandises entreposées. Ani devait sa prospérité à son savoir-faire renommé dans le domaine des textiles, du cuir, de la fabrication des métaux et des lames. La capitale de l’Arménie était également un nœud commercial où se négociait notamment la soie brute en provenance de Chine et un carrefour de civilisation entre le monde asiatique et l’Occident. Petit à petit, la cité prospéra en dehors de ses remparts et des maisons et des sanctuaires s’accrochèrent aux vallons alentours. Des ponts furent jetés par-dessus les rivières favorisant la création de faubourgs. Dans le sous-sol du plateau sur lequel s’élève la ville, un réseau de tunnels et de vastes salles aboutissant à des maisons et à des temples d’anciens cultes ont été édifiés et sont pour la plus encore inexplorés, ajoutant un mystère supplémentaire, quant à l’usage exact de cette cité souterraine.  L’hégémonie d’Ani fut cependant de courte durée. En un peu plus de 75 ans, les Turcs Seldjoukides venus d’Asie centrale, s’invitèrent progressivement sur les terres arméniennes. Au lieu d’aider les souverains d’Ani dans leur lutte contre les conquérants musulmans, les Byzantins dont l’empire comprenait l’Asie Mineure en profitèrent pour attaquer leurs frères chrétiens. 

Un esprit de tolérance mutuelle

Ani apporte un témoignage exceptionnel sur le développement culturel, artistique, architectural et urbain arménien @ David Raynal.
Ani apporte un témoignage exceptionnel sur le développement culturel, artistique, architectural et urbain arménien @ David Raynal.
Une première grande bataille eut lieu au pied des murs de la citadelle qui laissa plus de 20 000 morts byzantins sur le terrain. Les Arméniens, pris en tenaille, ne purent indéfiniment mener la guerre sur deux fronts en même temps. Les Byzantins finirent par s’emparer de la ville en 1045, puis ce fut au tour des Turcs en 1064, sonnant le glas des ambitions souverainistes de celle que les chroniqueurs surnommaient alors la « Nouvelle Athènes ». Les habitants furent méthodiquement massacrés et ceux qui avaient miraculeusement survécus devinrent esclaves. La ville ne disparut pas pour autant et ce sont les Géorgiens qui au XIIe contribuèrent à sa relative renaissance. C’est ainsi qu’Ani abrita un temps différentes populations dans un esprit de tolérance mutuelle autour de l’activité commerciale. Ani tomba cependant définitivement dans l’oubli par l’action conjuguée des invasions mongoles et d’un grave séisme en 1339. 

Univers minéral

L’isolement de la cité inhabitée d’Ani, au-dessus d’un paysage invisible de tunnels et de grottes souterrains entouré de profondes vallées fluviales @ David Raynal.
L’isolement de la cité inhabitée d’Ani, au-dessus d’un paysage invisible de tunnels et de grottes souterrains entouré de profondes vallées fluviales @ David Raynal.
Passée sous la domination des Byzantins et des Seldjoukides, Ani a également perdu progressivement de son importance à mesure que les routes commerciales changeaient au cours du XIVe siècle, pour être complètement abandonnée vers la fin du XVIIe siècle. Aujourd’hui, dans cet univers minéral, sans arbres ni buissons, de plaines et d’herbe rase, enneigées en hiver et verdoyantes en été, seules émergent du chaos des ruines les églises et les palais. Les maisons et les commerces ont depuis longtemps disparus au profit des murailles hérissées de tours d’enceinte qui barrent encore l’horizon de leur profil massif. Au fond de ce décor grandiose et désormais désolé, apparait soudainement le minaret longiligne de la mosquée Menüçehr, bâtie par le premier gouverneur musulman après la conquête de la ville. 

La Grande Cathédrale

La cathédrale dédiée à la Sainte-Mère-de-Dieu était un lieu sacré entre tous, car sous ses voutes étaient couronnés les rois d’Arménie @ David Raynal.
La cathédrale dédiée à la Sainte-Mère-de-Dieu était un lieu sacré entre tous, car sous ses voutes étaient couronnés les rois d’Arménie @ David Raynal.
Au centre du site, visible de tous, se dresse les imposants vestiges de la cathédrale dédiée à la Sainte-Mère-de-Dieu. Il s’agissait d’un lieu sacré entre tous, car sous ses voutes étaient couronnés en grande pompe les rois d’Arménie. La construction de ce sanctuaire chrétien privé aujourd’hui des bâtiments de cultes et des chapelles qui l’entouraient jadis, a débuté en 989 de notre ère par Smbat II et s’est achevée en 1001. Il est l’œuvre de l’architecte de la cour Tiridat, dont la réputation dépassait les limites de l’Arménie puisqu’il fut appelé à Constantinople pour relever la grande coupole de Sainte-Sophie qui s’était écroulée lors d’un tremblement de terre. La cathédrale qui mesure 35 mètres de long et 23 de large, présente un plan cruciforme ; la zone du milieu est délimitée par de robustes colonnes portant des arches. Les figures et les reliefs de l'extérieur de l'église sont des exemples typiques de l'architecture des églises du XIème siècle. En 1064, à la suite des victoires seldjoukides en Anatolie orientale, le sultan Alparslan fit démonter les croix de la cathédrale après son entrée dans Ani et la convertit en mosquée, pour la première prière après la conquête. C'est pourquoi la Grande Cathédrale (Büyük Katedral) est également connue sous le nom de Mosquée de Fethiye (Fethiye Cami). 

Églises, pont et mosquées

L’église Saint-Grégoire, dite de Tigrane Honentz, du nom de son fondateur est aujourd’hui très endommagée. Ses murs intérieurs conservent des fresques retraçant la vie de Saint-Grégoire, l’évangélisateur de l’Arménie @ David Raynal.
L’église Saint-Grégoire, dite de Tigrane Honentz, du nom de son fondateur est aujourd’hui très endommagée. Ses murs intérieurs conservent des fresques retraçant la vie de Saint-Grégoire, l’évangélisateur de l’Arménie @ David Raynal.
En Arménie, l’architecture semble toujours avoir été prépondérante et la sculpture réduite souvent à des éléments de décor. Il n’en va pas de même pour l’art de la fresque représentant des événements de la vie de Jésus qui s’est notamment épanoui à Ani sur les murs intérieurs et le dôme de l’église de Tigran Honents. Ce sanctuaire a été édifié en 1215, grâce à la générosité d’un riche marchand qui lui a donné son nom, à l'endroit où le ruisseau Mığmığ (Mığmığ Çayı) rejoint la rivière Arpaçay (Arpaçay Nehri). La Mosquée Ebu'l Menuçehr (Ebu'l Menuçehr Cami), située au sud de la route menant au château intérieur dans les Ruines d'Ani (Ani Harabeleri), est l'une des plus anciens ouvrages de la période Seldjoukide. L'inscription de la mosquée indique qu'elle a été érigée sous le règne de Melikshah (1072-1092). Elle est construite en pierre de tuf et a survécu jusqu'à ce jour. Elle est considérée comme la première mosquée turque d'Anatolie. Au point d'entrée de l’une des branches de la Route de la Soie, un pont à deux niveaux a été érigé au IXème siècle en l’honneur de la plus précieuse des marchandises importées depuis l’Antiquité de Chine. Il enjambe la rivière Arpaçay (Arpaçay Nehri), qui marque la frontière entre la Turquie et l'Arménie. Le niveau inférieur du pont était destiné aux caravanes, tandis que le niveau supérieur était utilisé par les piétons et les soldats. Si la majeure partie du pont a été détruite, ses piédestaux restent intacts. 

Caravansérail, palais et monastère

Ani fut un lieu de rencontre des traditions culturelles arméniennes, géorgiennes et islamiques @ David Raynal.
Ani fut un lieu de rencontre des traditions culturelles arméniennes, géorgiennes et islamiques @ David Raynal.
Situé au centre des ruines d'Ani, sur ce qui était la route principale de la ville antique, le caravansérail, bâtiment où les caravanes de marchands pouvaient à la nuit tombée faire halte, se désaltérer et se restaurer, aurait été érigé au début du XIIe siècle. Sa porte d'entrée présente les caractéristiques typiques de l'architecture Seldjoukide. Le caravansérail a été construit sur le terrain de l'église d'Arakelots du Xème siècle. Datant du XIIe siècle, le palais Seldjoukide est une structure majestueuse qui a été construite après la conquête d'Ani par les Turcs. À l'origine, il comportait deux niveaux ; le rez-de-chaussée et le sous-sol subsistent encore aujourd'hui. Le portail - entrée du palais - présente des motifs en étoile et est considérée comme l'un des plus beaux exemples d'architecture Seldjoukide. La magnifique fontaine du palais Seldjoukide (Selçuklu Sarayı) témoigne de la magnificence de la structure originale. Situé sur les falaises abruptes du côté ouest de la Vallée de la Rivière Arpaçay (Arpaçay Deresi Vadisi), qui marque la frontière Turco-Arménienne, le monastère de Bakireler isolé a été édifié au point de départ de la route caravanière vers l'ancienne Ani. Dédié aux moniales de Saint Hripseme, l’édifice était appelé Monastère Surp Hripsime (Surp Hripsimyants Ermeni Kilisesi). Il est également connu sous les noms de "Monastère des Nnnes" et "Monastère des Jeunes-filles". Les ruines d’Ani (Ani Ören Yeri) ont été inscrites sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 2016. Ce site archéologique grandiose aux échos éminemment mystiques, mériterait toutefois une plus grande attention de la part des autorités turques. Pour que sa sauvegarde, en faveur des générations futures, ne tienne plus seulement du miracle.

En savoir plus : https://kars.goturkiye.com 
 

Ou Dormir ?

Le bâtiment historique d'influence russe a été transformé en hôtel en 2011 @ David Raynal.
Le bâtiment historique d'influence russe a été transformé en hôtel en 2011 @ David Raynal.
Cheltikov Hotel

La famille Cheltikov s'est installée à Kars en 1877 alors sous domination russe et a construit le bâtiment en 1894 dans le style architectural des manoirs baltes en 1894 et y a vécu jusqu'en 1896. Le bâtiment, qui a ensuite été transféré au gouvernement russe, a longtemps été utilisé comme conservatoire et opéra. Après le départ des Russes de Kars, à la faveur du traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918, le bâtiment servit d'école maternelle, d'entrepôt de pharmacie militaire, d'opéra, d'hôpital, de maternité et enfin de maison de médecin. Le bâtiment historique qui a été transformé en hôtel en 2011, présente une architecture unique et un beau traitement de la pierre pour passer des vacances inoubliables dans une atmosphère historique.

Yusuf Pasa Mahallesi Sehit Hulusi Aytekin Caddesi No:63, Kars 36000 Turquie
Téléphone : +90 474 212 00 36

 

Ou manger ?

À Kars, l'oie et le poisson pêché dans les lacs gelés occupent une place de choix dans la cuisine locale, notamment en hiver @ David Raynal.
À Kars, l'oie et le poisson pêché dans les lacs gelés occupent une place de choix dans la cuisine locale, notamment en hiver @ David Raynal.
Maison de l'oie de Kars - Kars Kazevi restaurant
A Kars, le bonheur est dans l’assiette avec Nuran Özyılmaz, cette cuisinière autodidacte qui s’est prise de passion pour les recettes d’oie. Après avoir vendu des bracelets et des machines à tricoter, elle ouvre soudainement en 2007 un petit restaurant avec quatre tables. Plus tard, elle en rajoute dix et décide pour la première fois en Turquie d’ouvrir un nouveau restaurant qui ferait la part belle à la cuisine à base d’oie. Spécialité locale, le volatile est depuis toujours consommé et préparé dans les familles de cette région d’Anatolie orientale. Le succès est immédiat et l’inauguration de l’établissement a lieu en présence de notables et du gouverneur de Kars.  Elle créé une association autour de l’oie et commence à aller acheter sa matière chez les femmes de la région qui pratiquent l’élevage. Aujourd’hui c’est toute une filière qui vient frapper à sa porte pour proposer ses produits. Entre temps, elle devient par la promotion de l’oie ambassadrice du tourisme dans sa ville. « Je suis la première femme entrepreneure à avoir transformé le travail des femmes en économie dans le secteur privé et à l'avoir utilisé dans le commerce. Quand les femmes ont vu mon exemple, elles ont dit : Elle l’a fait, je peux le faire aussi et elles ont commencé à ouvrir des entreprises, à parler de leurs villages et du travail qu’elles font » souligne Nuran.  Par respect des préceptes de l’islam, on ne sert pas de boissons alcoolisées dans ce restaurant. Dommage, un petit Pécharmant turc aurait très bien accompagné le confit d’oie…

Merkez, Yusufpaşa, Atatürk Cd. No:1, 36100 Kars Merkez/Kars, Turquie
Téléphone : +90 474 212 37 13

Du poisson sur le lac gelé de Çıldır
L’Atalay'ın Yeri Restorant est un lieu unique au bord du lac de Çıldır où il est possible de déguster des poissons truites ou carpes fraichement péchés dans les eaux gelées en hiver du plan d’eau. Si le restaurant parait modeste de l’extérieur, l’ambiance y est chaude, surtout par - 30 à l’intérieur autour du vieux poêle et des souvenirs de pêche et de soirées un peu kitch et des vieilles photos jaunies encadrées au mur. En hiver les touristes sont nombreux à braver le blizzard pour profiter d’une balade en traineau à cheval ou en motoneige sur l’eau transformée en un épaisse couche de glace.  Au retour, qu’il est doux de s’asseoir à l’Atalay à une bonne table avec vue panoramique sur le lac, autour d’une bonne bière, des mezzés et d’un raki, l’anisette locale.

Kars yolu üzerinde Çıldır gölü kanarı Atalayin Yeri Çıldır, Turkey

Au café Pushkin
Un endroit chaleureux dans un cadre élégant en référence directe au passé russe de Kars et au poète, dramaturge et romancier russe, Alexandre Pouchkine. Au menu, des plats traditionnels anatoliens comme l’oie et d’autres d’influence russe sont proposés à une clientèle locale et aux touristes de passage. Des musiciens et des groupes traditionnels caucasiens de danse acrobatique avec des lanceurs de couteaux se produisent en soirée.

Yusuf Paşa Mahallesi Atatürk Caddesi No 28, Kars, Turkey
+90 474 212 35 35
pushkinkarsrestaurant@gmail.com

 

Sources bibliographiques

Ani, Les grandes civilisations disparues, Henri-Paul Eydoux, Sélection du Reader's Digest 1980.

Unesco, convention du patrimoine mondial, Site archéologique d’Ani.    
 
 Ani, la capitale oubliée de l’Arménie médiévale, Antonio Ratti, Le Monde Histoires et civilisations, 2020.
Le Lac Çıldır (Çıldır Gölü) est le deuxième plus grand lac d'Anatolie Orientale et l'un des plus importants lacs d'eau douce de Turquie @ David Raynal.
Le Lac Çıldır (Çıldır Gölü) est le deuxième plus grand lac d'Anatolie Orientale et l'un des plus importants lacs d'eau douce de Turquie @ David Raynal.


28/03/2025
David Raynal





Nouveau commentaire :
Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Samedi 22 Mars 2025 - 19:54 La passion du jade au Guatemala

Vendredi 21 Mars 2025 - 19:32 Tikal, de la splendeur à la chute

Vendredi 14 Mars 2025 - 17:14 La Paz, les traditions andines au sommet