Vue du volcan Izalco depuis le mirador du parc naturel. Crédit photo office de tourisme du Salvador.
Inauguration du Salon du toursime des pays d'Amérique centrale par (de gauche à droite) José Napoléon Duarte Duran ministre du Tourisme du Salvador, Oscar Ortiz vice-président de la République du Salvador, José Mario Chajon, ministre du Tourisme du Guatemala, en compagnie des réprésentantes d'une délégation Taïwanaise. Crédit photo David Raynal
Pour la seconde fois depuis 2009, la République du Salvador a accueilli le Salon du tourisme des sept pays d’Amérique centrale (Centroamérica Travel Market CATM), Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Belize, Costa Rica et Panama.
« Ce salon est pour nous une occasion de promouvoir les nouveaux produits développés dans les différents pays d’Amérique Centrale et de positionner le Salvador en tant que destination touristique de premier plan.
Pendant ces quelques jours, nous avons pu présenter à la centaine de médias et professionnels du tourisme européens qui avaient fait le déplacement, les principales richesses naturelles et culturelles du pays » a souligné José Napoleón Duarte Durán, le ministre du Tourisme du Salvador.
« Ce salon est pour nous une occasion de promouvoir les nouveaux produits développés dans les différents pays d’Amérique Centrale et de positionner le Salvador en tant que destination touristique de premier plan.
Pendant ces quelques jours, nous avons pu présenter à la centaine de médias et professionnels du tourisme européens qui avaient fait le déplacement, les principales richesses naturelles et culturelles du pays » a souligné José Napoleón Duarte Durán, le ministre du Tourisme du Salvador.
Les sept pays d'Amérique centrale étaient réprésentés au salon du tourisme de San Salvador (ici le Honduras).Crédit photo David Raynal
Du 3 au 8 octobre le Salvador a reçu dans le cadre du Salon du tourisme des pays d’Amérique centrale (Centroamérica Travel Market CATM) plus de 78 tour-opérateurs et professionnels du tourisme ainsi que 26 médias venus spécialement d’Europe. Crédit photo David Raynal
Au cours de ce salon organisé dans le palais des congrès de la capitale San Salvador, les agences et tour-opérateurs européens spécialisés dans la commercialisation des pays de l’Amérique Centrale, ont pu rencontrer et s’entretenir avec quelque 98 exposants de la zone géographique concernée.
Le pré-tour fut également l’opportunité pour les participants de découvrir toute l’étendue de l’offre touristique salvadorienne. Pendant trois jours, ils ont pu effectuer la visite des sites archéologiques mayas de Joya de Ceren (le Pompéi d’Amérique inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco), San Andres, Tazumal, du parc naturel du volcan du Boquerón, du centre historique de San Salvador ou de la baie de Jiquilisco.
Situé entre le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua, le Salvador est le plus petit état d'Amérique Centrale (21000 km² soit l’équivalent de la Belgique) et le seul avec le Belize à n'avoir des côtes que sur un seul océan, le Pacifique.
Le pré-tour fut également l’opportunité pour les participants de découvrir toute l’étendue de l’offre touristique salvadorienne. Pendant trois jours, ils ont pu effectuer la visite des sites archéologiques mayas de Joya de Ceren (le Pompéi d’Amérique inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco), San Andres, Tazumal, du parc naturel du volcan du Boquerón, du centre historique de San Salvador ou de la baie de Jiquilisco.
Situé entre le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua, le Salvador est le plus petit état d'Amérique Centrale (21000 km² soit l’équivalent de la Belgique) et le seul avec le Belize à n'avoir des côtes que sur un seul océan, le Pacifique.
Vue aérienne du cratère du volcan Ilamatepec, Santa Ana. Crédit photo office de tourisme du Salvador
Les spots de surf du Salvador sont parmi les plus prisés du monde. Crédit photo office de tourisme du Salvador/David Raynal
Ceinture de feu
Mais malgré sa petite dimension le Salvador a, comme ses voisins, de nombreux atouts à faire valoir pour attirer les touristes (près de 2 millions en 2016).
De belles plages du côté du département de La Libertad dont certaines sont très appréciées des surfeurs, des volcans à escalader, des forêts tropicales à explorer, des sites archéologiques à découvrir. Tout cela fait du Salvador une destination qui conviendra parfaitement aux amoureux de la nature, aux sportifs et aux amateurs de vieilles pierres. En plein cœur de la ceinture de feu du Pacifique, le pays compte une chaîne de 25 volcans dont trois sont toujours actifs (Izalco, San Miguel et le plus important Santa Ana).
De belles plages du côté du département de La Libertad dont certaines sont très appréciées des surfeurs, des volcans à escalader, des forêts tropicales à explorer, des sites archéologiques à découvrir. Tout cela fait du Salvador une destination qui conviendra parfaitement aux amoureux de la nature, aux sportifs et aux amateurs de vieilles pierres. En plein cœur de la ceinture de feu du Pacifique, le pays compte une chaîne de 25 volcans dont trois sont toujours actifs (Izalco, San Miguel et le plus important Santa Ana).
Exploitation de cacao avec dégustation de "jungle M&M'S" des fèves fraiches de cacao sorties de la cabosse @ David Raynal
Site archéologique Maya de Tazumal et fresque murale dans le village de Paisnal. Crédit photo David Raynal
Les Salvadoriens sont connus pour être travailleurs mais aussi pour faire la fête.
Une réputation qui incite les voisins du Honduras et du Guatemala à passer régulièrement la fin de semaine à San Salvador ou dans les stations balnéaires de la côte.
Depuis quelques années, plusieurs circuits ou « Routes » sont proposés aux touristes en fonction de leurs goûts et de leurs pôles d’intérêts. Il existe bien sûr une route des volcans. Une route de l’archéologie pour partir à la découverte des ruines Mayas et des autres civilisations préhispaniques. Une route des fleurs et de l'écotourisme ainsi qu’une route des arts qui permet de présenter les talents d'artistes de la population salvadorienne. Une route de la gastronomie et encore une autre pour ceux qui souhaitent passer du temps sur les plages. Plus étonnant, les autorités ont lancé une route de la paix qui passe par le village de Perquin et son musée de la Révolution. Une dernière route s’intéresse enfin à la transformation du café sur la Cordillère del Bálsamo et de l’indigo, les deux productions phares du pays. « Le golf de Fronseca est la zone stratégique que nous comptons désormais mettre en valeur en collaboration avec les pays frontaliers du Honduras et du Nicaragua. Pour ce faire, nous pouvons compter sur un fonds d’investissement important en provenance d’Espagne. Nous sommes en train de construire des ponts et de mettre en place une ligne de ferry régulière pour les touristes » a annoncé José Napoleón Duarte Durán lors d’une conférence de presse donnée sur le salon.
Une réputation qui incite les voisins du Honduras et du Guatemala à passer régulièrement la fin de semaine à San Salvador ou dans les stations balnéaires de la côte.
Depuis quelques années, plusieurs circuits ou « Routes » sont proposés aux touristes en fonction de leurs goûts et de leurs pôles d’intérêts. Il existe bien sûr une route des volcans. Une route de l’archéologie pour partir à la découverte des ruines Mayas et des autres civilisations préhispaniques. Une route des fleurs et de l'écotourisme ainsi qu’une route des arts qui permet de présenter les talents d'artistes de la population salvadorienne. Une route de la gastronomie et encore une autre pour ceux qui souhaitent passer du temps sur les plages. Plus étonnant, les autorités ont lancé une route de la paix qui passe par le village de Perquin et son musée de la Révolution. Une dernière route s’intéresse enfin à la transformation du café sur la Cordillère del Bálsamo et de l’indigo, les deux productions phares du pays. « Le golf de Fronseca est la zone stratégique que nous comptons désormais mettre en valeur en collaboration avec les pays frontaliers du Honduras et du Nicaragua. Pour ce faire, nous pouvons compter sur un fonds d’investissement important en provenance d’Espagne. Nous sommes en train de construire des ponts et de mettre en place une ligne de ferry régulière pour les touristes » a annoncé José Napoleón Duarte Durán lors d’une conférence de presse donnée sur le salon.
La promenade "Rios de viento" à Apaneca. Crédit photo office de tourisme du Salvador.
De 1980 à 1992, la « république caféière » fut déchirée par une guerre civile qui a fait 100 000 morts et généré plus d’un million de personnes déplacées ou forcées à l’exil. Crédit photo David Raynal
Dollar américain
Avec ses 7 millions d’habitants, le Salvador est le pays le plus densément peuplé d'Amérique Latine malgré une émigration constante des Salvadoriens vers d'autres horizons, en particulier les Etats-Unis où ils seraient plus de 3 millions.
C’est certainement l’une des raisons pour laquelle, le Salvador a décidé en 2001, d’abandonner sa monnaie nationale, le Colón pour adopter le Dollar américain. De 1980 à 1992, la « république caféière » fut déchirée par une guerre civile qui a fait 100 000 morts et généré plus d’un million de personnes déplacées ou forcées à l’exil.
D’un côté la guérilla marxiste et de l’autre l’extrême-droite encadrée par une junte militaire ouvertement soutenue par les Etats-Unis. C’est dans ce contexte que sont nés « les maras », ces gangs mafieux formés dans les années 1980 par des immigrés clandestins venant du Salvador, du Honduras ou encore du Guatemala qui fuyaient la guerre civile et les conditions de vie difficiles. D'abord fondées à Los Angeles, les maras, dans un deuxième temps, se sont implantés dans leurs pays d'origine, notamment à la suite d'expulsions massives de leurs membres des États-Unis une fois leurs peines purgées.
Aujourd’hui, le pays est toujours en proie dans certains quartiers populaires aux exactions de ces bandes criminelles organisées, souvent spécialisées dans le trafic de drogue. Il faut noter cependant que de l’avis de tous les observateurs, les touristes semblent avoir été jusqu’à présent épargnés par ces luttes fratricides.
Avec ses 7 millions d’habitants, le Salvador est le pays le plus densément peuplé d'Amérique Latine malgré une émigration constante des Salvadoriens vers d'autres horizons, en particulier les Etats-Unis où ils seraient plus de 3 millions.
C’est certainement l’une des raisons pour laquelle, le Salvador a décidé en 2001, d’abandonner sa monnaie nationale, le Colón pour adopter le Dollar américain. De 1980 à 1992, la « république caféière » fut déchirée par une guerre civile qui a fait 100 000 morts et généré plus d’un million de personnes déplacées ou forcées à l’exil.
D’un côté la guérilla marxiste et de l’autre l’extrême-droite encadrée par une junte militaire ouvertement soutenue par les Etats-Unis. C’est dans ce contexte que sont nés « les maras », ces gangs mafieux formés dans les années 1980 par des immigrés clandestins venant du Salvador, du Honduras ou encore du Guatemala qui fuyaient la guerre civile et les conditions de vie difficiles. D'abord fondées à Los Angeles, les maras, dans un deuxième temps, se sont implantés dans leurs pays d'origine, notamment à la suite d'expulsions massives de leurs membres des États-Unis une fois leurs peines purgées.
Aujourd’hui, le pays est toujours en proie dans certains quartiers populaires aux exactions de ces bandes criminelles organisées, souvent spécialisées dans le trafic de drogue. Il faut noter cependant que de l’avis de tous les observateurs, les touristes semblent avoir été jusqu’à présent épargnés par ces luttes fratricides.
Puerto Barillas. En dépit de sa petite dimension le Salvador a de nombreux atouts à faire valoir pour attirer les touristes (près de 2 millions en 2016). Crédit photo office de tourisme du Salvador.
Chemin de randonnée vers le volcan Izalco. Le site archéologique maya de Joya de Ceren (le Pompéi d’Amérique inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco). Crédit photo office de tourisme du Salvador et David Raynal.
Anciennes civilisations
Depuis plusieurs années, le gouvernement multiplie justement les efforts, comme avec l’opération « Mano Dura », pour sécuriser l’ensemble de ses lieux touristiques.
« Nous avons mis en place une police touristique qui compte environ un millier d’agents répartis sur l’ensemble du territoire. Ce sont des professionnels qui parlent pour la plupart anglais et qui sont formés pour assister en toute occasion nos visiteurs étrangers et répondre à leurs questions. Ils peuvent également donner des informations sur nos différentes routes touristiques ainsi que les premiers secours en cas d’accident » a expliqué José Napoleón Duarte Durán. Avec une démocratie confortée et en dépit d’inégalités sociales et économiques persistantes, la patrie de l’indigo (añil en espagnol) s’ouvre désormais résolument au tourisme. Un secteur qui génère d’ores et déjà 1400 millions de dollars de revenus pour le pays et qui correspond à plus de 5% de son produit intérieur brut. Au carrefour de l’Amérique Centrale, le Salvador est enfin devenu une base de départ idéale pour s’aventurer vers le Guatemala, le Nicaragua et le Honduras voisins. Entre le Mexique et la Colombie, l’Amérique Centrale abrite en effet les fabuleux vestiges de civilisations parmi les plus anciennes de tout le continent américain, mais aussi de nombreux trésors naturels en lien avec son activité sismique. Un engouement désormais bien compris par les professionnels du voyage et qui ne semble pas prêt de s’infléchir. En 2016, les sept pays de l’Amérique Centrale ont reçu 21,4 millions de visiteurs soit une augmentation de 6,5% par rapport à l’année précédente.
Depuis plusieurs années, le gouvernement multiplie justement les efforts, comme avec l’opération « Mano Dura », pour sécuriser l’ensemble de ses lieux touristiques.
« Nous avons mis en place une police touristique qui compte environ un millier d’agents répartis sur l’ensemble du territoire. Ce sont des professionnels qui parlent pour la plupart anglais et qui sont formés pour assister en toute occasion nos visiteurs étrangers et répondre à leurs questions. Ils peuvent également donner des informations sur nos différentes routes touristiques ainsi que les premiers secours en cas d’accident » a expliqué José Napoleón Duarte Durán. Avec une démocratie confortée et en dépit d’inégalités sociales et économiques persistantes, la patrie de l’indigo (añil en espagnol) s’ouvre désormais résolument au tourisme. Un secteur qui génère d’ores et déjà 1400 millions de dollars de revenus pour le pays et qui correspond à plus de 5% de son produit intérieur brut. Au carrefour de l’Amérique Centrale, le Salvador est enfin devenu une base de départ idéale pour s’aventurer vers le Guatemala, le Nicaragua et le Honduras voisins. Entre le Mexique et la Colombie, l’Amérique Centrale abrite en effet les fabuleux vestiges de civilisations parmi les plus anciennes de tout le continent américain, mais aussi de nombreux trésors naturels en lien avec son activité sismique. Un engouement désormais bien compris par les professionnels du voyage et qui ne semble pas prêt de s’infléchir. En 2016, les sept pays de l’Amérique Centrale ont reçu 21,4 millions de visiteurs soit une augmentation de 6,5% par rapport à l’année précédente.
Coucher de soleil sur la baie de Jiquilisco. Crédit photo office de tourisme du Salvador.
Porte du diable à San Salvador et damoiseaux d'honneur lors d'un mariage dans la capitale. Crédit photo office de tourisme de Salvador et David Raynal.
Plus d'infos
Pour en savoir plus : http://elsalvador.travel
Y aller
Pas de liaison aérienne directe Paris-San Salvador. Il faut compter environ 18 heures de vol pour rejoindre le Salvador depuis Paris, avec la plupart du temps, une escale en Europe et une aux Etats-Unis.
Air France (36.54 ; www.airfrance.fr) opère six vols hebdomadaires à destination de Panama City.
La compagnie espagnole Iberia propose des vols au départ d’Orly avec une escale à Madrid puis à Guatemala City.
Pour en savoir plus : http://elsalvador.travel
Y aller
Pas de liaison aérienne directe Paris-San Salvador. Il faut compter environ 18 heures de vol pour rejoindre le Salvador depuis Paris, avec la plupart du temps, une escale en Europe et une aux Etats-Unis.
Air France (36.54 ; www.airfrance.fr) opère six vols hebdomadaires à destination de Panama City.
La compagnie espagnole Iberia propose des vols au départ d’Orly avec une escale à Madrid puis à Guatemala City.
Piscine de l'hôtel Sheraton à San Salvador. Crédit photo David Raynal.
Vue aerienne de la cathédrale de Santa Ana, femme et son enfant à San Salvador, producteur de fèves de cacao dans la baie de Jiquilisco, dompteur de singes. Crédit photo office de tourisme du Salvador et David Raynal.
Le Salvador en bref
Superficie : 21 041 km²
Capitale : San Salvador
Monnaie : Dollar américain - (1 € = 1.1223 Dollar US)
Climat : Les températures au Salvador sont en général très chaudes toute l'année avec une saison des pluies allant de mai à octobre. Si les températures sont élevées sur les côtes elles sont cependant agréables en montagne
Côtes : 307 km
Point culminant : Cerro El Pital (2 730 m)
Ressources naturelles : Café, canne à sucre, maïs, riz, haricots, coton, sorgho, crustacés, or.
Groupes ethniques : 90% de Métis, 9% de Blancs et 1% d'Amérindiens
Gouvernement : République
Président : Salvador Sánchez Cerén (1er juin 2014)
Indépendance : 15 septembre 1821
Départements : Le Salvador est divisé en 14 Départements, Ahuachapán, Cabañas, Chalatenango, Cuscatlán, La Libertad, La Paz, La Unión, Morazán, San Miguel, San Salvador, San Vicente, Santa Ana, Sonsonate, Usulután.
Fête nationale : 15 septembre (Indépendance de l'Espagne en 1821)
Fuseau horaire : UTC -8 (été) -7 (hiver)
Superficie : 21 041 km²
Capitale : San Salvador
Monnaie : Dollar américain - (1 € = 1.1223 Dollar US)
Climat : Les températures au Salvador sont en général très chaudes toute l'année avec une saison des pluies allant de mai à octobre. Si les températures sont élevées sur les côtes elles sont cependant agréables en montagne
Côtes : 307 km
Point culminant : Cerro El Pital (2 730 m)
Ressources naturelles : Café, canne à sucre, maïs, riz, haricots, coton, sorgho, crustacés, or.
Groupes ethniques : 90% de Métis, 9% de Blancs et 1% d'Amérindiens
Gouvernement : République
Président : Salvador Sánchez Cerén (1er juin 2014)
Indépendance : 15 septembre 1821
Départements : Le Salvador est divisé en 14 Départements, Ahuachapán, Cabañas, Chalatenango, Cuscatlán, La Libertad, La Paz, La Unión, Morazán, San Miguel, San Salvador, San Vicente, Santa Ana, Sonsonate, Usulután.
Fête nationale : 15 septembre (Indépendance de l'Espagne en 1821)
Fuseau horaire : UTC -8 (été) -7 (hiver)