En marge de ses voyages, Pierre Josse, le rédacteur en chef des Guides du Routard confectionne des enveloppes et des cartes postales réalisées dans l’esprit du mail art. Crédit photo David Raynal
Originaire de Bretagne, Pierre Josse reste attaché au village de Commana dans les Monts d’Arrée, la pointe de la Torche ou le calvaire de Notre-Dame-de Tronoën. Ici la pointe du Raz. Crédit photo David Raynal.
Si le voyage est parfois considéré comme une industrie, Pierre Josse en a fait tout simplement sa philosophie.
Tour à tour enfant de chœur, décorateur-étalagiste, étudiant à l’université libre de Vincennes, instituteur en prison, ouvrier imprimeur, correcteur de presse, ce vagabond professionnel, né à Paris et originaire du Morbihan en Bretagne, a gardé de ses nombreuses vies la passion de la découverte, de la rencontre et du partage.
« Je suis bac-3. L’école n’était pas adaptée à ma personnalité. Après de nombreux boulots, je suis rentré dans l’imprimerie car c’était un secteur dans lequel il n’y a pas de routine. L’objet imprimé, l’odeur de l’encre, je trouvais cela génial. Vous mettez une feuille de papier au cul de la machine et au bout, il y a quelque chose qui est imprimé et qui s’exprime. Cela me faisait rêver et en plus les rotatives avaient des faux-airs de bateaux, avec leurs coursives, leurs bastingages et leurs échelles. J’avais vraiment l’impression de naviguer » se souvient-il, avec déjà à l’époque l’envie de tout quitter.
La crise économique commençant cruellement à poindre le bon de son nez, le jeune ouvrier rotativiste se fait une nouvelle fois virer. Une petite voix intérieure lui dit alors qu’il est temps de changer de métier. Quarante après son propre père, il rentre à l’Ecole Estienne et en sort bardé d’un joli diplôme qui lui permet de s’immiscer dans la presse. Il travaille alors dans les quotidiens, Combat, le Matin de Paris, le Monde, l’Humanité, mais aussi au Journal Officiel. « En même temps, j’émargeais aux Guides Bleus qui étaient dans le giron des éditions Hachette. Quoi de mieux en effet que de corriger des récits ou des guides de voyages ? ».
Tour à tour enfant de chœur, décorateur-étalagiste, étudiant à l’université libre de Vincennes, instituteur en prison, ouvrier imprimeur, correcteur de presse, ce vagabond professionnel, né à Paris et originaire du Morbihan en Bretagne, a gardé de ses nombreuses vies la passion de la découverte, de la rencontre et du partage.
« Je suis bac-3. L’école n’était pas adaptée à ma personnalité. Après de nombreux boulots, je suis rentré dans l’imprimerie car c’était un secteur dans lequel il n’y a pas de routine. L’objet imprimé, l’odeur de l’encre, je trouvais cela génial. Vous mettez une feuille de papier au cul de la machine et au bout, il y a quelque chose qui est imprimé et qui s’exprime. Cela me faisait rêver et en plus les rotatives avaient des faux-airs de bateaux, avec leurs coursives, leurs bastingages et leurs échelles. J’avais vraiment l’impression de naviguer » se souvient-il, avec déjà à l’époque l’envie de tout quitter.
La crise économique commençant cruellement à poindre le bon de son nez, le jeune ouvrier rotativiste se fait une nouvelle fois virer. Une petite voix intérieure lui dit alors qu’il est temps de changer de métier. Quarante après son propre père, il rentre à l’Ecole Estienne et en sort bardé d’un joli diplôme qui lui permet de s’immiscer dans la presse. Il travaille alors dans les quotidiens, Combat, le Matin de Paris, le Monde, l’Humanité, mais aussi au Journal Officiel. « En même temps, j’émargeais aux Guides Bleus qui étaient dans le giron des éditions Hachette. Quoi de mieux en effet que de corriger des récits ou des guides de voyages ? ».
Avec 2,5 millions d'exemplaires vendus par an, le Guide du Routard est le guide de voyage le plus vendu de France. Crédit photo D.R.
"Dans les années 70-80 et jusqu’au début des années 90, nous voyagions dans des conditions rustiques parce que nous n’avions pas beaucoup d’argent". Photo Les pêcheurs du Kerala - Crédit photo Le Routard
Saga éditoriale
C’est à ce moment qu’il rencontre Philippe Gloaguen, un autre breton de Paris.
Les Guides bleus demandent en effet à Pierre de diriger techniquement la collection des premiers Guide du Routard qui venaient d’être intégrés au catalogue des éditions Hachette.
Après avoir été refusé par 19 éditeurs, Philippe Gloaguen le co-fondateur et actuel directeur de la marque déposée et de la collection aux 45 millions d’exemplaires vendus, avait réussi à faire paraître en avril 1973 un premier guide chez Gedalge, consacré à la route des Indes (8000 km).
Mais à peine lancé, le Routard manque de périr: un autobus écrase son éditeur et entraîne par ricochet la faillite de sa petite entreprise.
A l’issu de ce drame, un soldeur rachète les 1500 guides non vendus et les écoule sans peine.
C’est à ce moment qu’il rencontre Philippe Gloaguen, un autre breton de Paris.
Les Guides bleus demandent en effet à Pierre de diriger techniquement la collection des premiers Guide du Routard qui venaient d’être intégrés au catalogue des éditions Hachette.
Après avoir été refusé par 19 éditeurs, Philippe Gloaguen le co-fondateur et actuel directeur de la marque déposée et de la collection aux 45 millions d’exemplaires vendus, avait réussi à faire paraître en avril 1973 un premier guide chez Gedalge, consacré à la route des Indes (8000 km).
Mais à peine lancé, le Routard manque de périr: un autobus écrase son éditeur et entraîne par ricochet la faillite de sa petite entreprise.
A l’issu de ce drame, un soldeur rachète les 1500 guides non vendus et les écoule sans peine.
Rencontre avec un Breton voyageur qui aux dernières nouvelles affichait 107 pays au compteur …Crédit photo D.R.
Il contacte alors Philippe Gloaguen et le met en relation avec Hachette qui accepte de reprendre à son compte le Guide du Routard.
« Au bout de quelques mois, je rencontre Philippe dans un couloir. Il me dit qu’il est très content de mon travail, que je m’implique vraiment dans la correction, en faisant même des propositions, ce qui lui plait beaucoup. Le problème, lui dis-je, c’est que j’en ai marre de voyager par procuration, j’aimerais bien aller un peu sur le terrain. A ce moment, il me tombe dans les bras en me disant qu’il est tout seul et qu’il cherche justement quelqu’un pour le seconder. Au début, je dois bien avouer que cela n’a pas été très rentable parce qu’il n’y avait que 6 guides. J’ai donc continué mon activité de correcteur » se rappelle Pierre Josse.
En 1981, le Journal officiel lui promet d’être embauché définitivement avec un bon salaire, le double statut travailleur de l’Etat et de l’imprimerie, la protection sociale et la possibilité d’exercer des activités syndicales. Le rêve quoi ! De l’autre côté, le futur baroudeur avait déjà pris sérieusement goût au voyage. « Philippe Gloaguen me laissait une liberté totale. Je me rendais compte qu’écrire, partager mes passions, mes coups de gueule et mes partis pris avec les lecteurs, c’était vraiment ce que j’avais envie de faire. J’ai donc eu un véritable état d’âme. Qu’est-ce que je fais ? Choisir la sécurité de l’emploi et certains avantages, ou alors l’inconnu, mais avec en perspective, le Mexique, le Brésil et tant d’autres à venir. Finalement j’ai choisi la route... »
« Au bout de quelques mois, je rencontre Philippe dans un couloir. Il me dit qu’il est très content de mon travail, que je m’implique vraiment dans la correction, en faisant même des propositions, ce qui lui plait beaucoup. Le problème, lui dis-je, c’est que j’en ai marre de voyager par procuration, j’aimerais bien aller un peu sur le terrain. A ce moment, il me tombe dans les bras en me disant qu’il est tout seul et qu’il cherche justement quelqu’un pour le seconder. Au début, je dois bien avouer que cela n’a pas été très rentable parce qu’il n’y avait que 6 guides. J’ai donc continué mon activité de correcteur » se rappelle Pierre Josse.
En 1981, le Journal officiel lui promet d’être embauché définitivement avec un bon salaire, le double statut travailleur de l’Etat et de l’imprimerie, la protection sociale et la possibilité d’exercer des activités syndicales. Le rêve quoi ! De l’autre côté, le futur baroudeur avait déjà pris sérieusement goût au voyage. « Philippe Gloaguen me laissait une liberté totale. Je me rendais compte qu’écrire, partager mes passions, mes coups de gueule et mes partis pris avec les lecteurs, c’était vraiment ce que j’avais envie de faire. J’ai donc eu un véritable état d’âme. Qu’est-ce que je fais ? Choisir la sécurité de l’emploi et certains avantages, ou alors l’inconnu, mais avec en perspective, le Mexique, le Brésil et tant d’autres à venir. Finalement j’ai choisi la route... »
En marge de ses voyages, Pierre Josse, le rédacteur en chef des Guides du Routard confectionne des enveloppes et des cartes postales réalisées dans l’esprit du mail art. Crédit photo D.R.
Un pays qu’il aimerait visiter ? La Corée du Sud pour compléter son rêve asiatique. Crédit photo David Raynal.
Emotions telluriques
Il faut dire qu’en près de 40 ans de bons et loyaux services à la tête de la rédaction du guide de voyage le plus vendu de France (2,5 millions de volumes par an), l’infatigable voyageur a accumulé de belles expériences humaines et des émotions parfois telluriques.
Une véritable addiction pour le voyage qu’il faut certainement aller chercher du côté maternel : « Ma mère était une routarde-née, adhérente de la première heure des randonnées et des auberges de jeunesse. C’était un personnage extraordinaire qui m’a pris par le col et m’a mis sur un bateau à l’âge de 17 ans pour les Etats-Unis. De mon père qui a eu une vie très rude, je puise mes origines ouvrières » souligne l’auteur.
Dans son abécédaire de voyage, intitulé « Chroniques vagabondes : Petit dictionnaire des insolites itinéraires d'un Routard », l’adepte du mail art consigne en 80 anecdotes drôles et truculentes, tout le sel de ses pérégrinations autour du monde.
Au fil des pages, des cartes postales personnalisées et des photos souvenirs en noir en blanc réalisées par l’auteur dans une veine profondément humaniste, les portraits et les situations impromptues se succèdent. C’est ainsi que l’on croise Sophie Saroff une syndicaliste new-yorkaise, l’ex-roi du Dahomey, Aung San Suu Kyi à Yangon (Rangoon) en Birmanie, Haroun Tazieff au sommet de l’Etna en Sicile ou encore l’un des derniers gardiens de prison de Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour un moment inoubliable. Et que dire de cette rencontre insolite dans la maison d’un joueur de balafon (xylophone dont le son est amplifié par des calebasses) au Mali où il préfère poser son sac à dos pour quelques jours dans le salon plutôt que d’aller à l’hôtel, parce qu’il sait qu’il va vivre des moments exceptionnels. « C’est pour cela que je voyage toujours seul, parce qu’on a une vraie disponibilité à tout ce qui se présente » répète-t-il.
Il faut dire qu’en près de 40 ans de bons et loyaux services à la tête de la rédaction du guide de voyage le plus vendu de France (2,5 millions de volumes par an), l’infatigable voyageur a accumulé de belles expériences humaines et des émotions parfois telluriques.
Une véritable addiction pour le voyage qu’il faut certainement aller chercher du côté maternel : « Ma mère était une routarde-née, adhérente de la première heure des randonnées et des auberges de jeunesse. C’était un personnage extraordinaire qui m’a pris par le col et m’a mis sur un bateau à l’âge de 17 ans pour les Etats-Unis. De mon père qui a eu une vie très rude, je puise mes origines ouvrières » souligne l’auteur.
Dans son abécédaire de voyage, intitulé « Chroniques vagabondes : Petit dictionnaire des insolites itinéraires d'un Routard », l’adepte du mail art consigne en 80 anecdotes drôles et truculentes, tout le sel de ses pérégrinations autour du monde.
Au fil des pages, des cartes postales personnalisées et des photos souvenirs en noir en blanc réalisées par l’auteur dans une veine profondément humaniste, les portraits et les situations impromptues se succèdent. C’est ainsi que l’on croise Sophie Saroff une syndicaliste new-yorkaise, l’ex-roi du Dahomey, Aung San Suu Kyi à Yangon (Rangoon) en Birmanie, Haroun Tazieff au sommet de l’Etna en Sicile ou encore l’un des derniers gardiens de prison de Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour un moment inoubliable. Et que dire de cette rencontre insolite dans la maison d’un joueur de balafon (xylophone dont le son est amplifié par des calebasses) au Mali où il préfère poser son sac à dos pour quelques jours dans le salon plutôt que d’aller à l’hôtel, parce qu’il sait qu’il va vivre des moments exceptionnels. « C’est pour cela que je voyage toujours seul, parce qu’on a une vraie disponibilité à tout ce qui se présente » répète-t-il.
Sorti il y a quelques années aux éditions Hachette, «Mon tour du monde en cartes postales » présente une sélection de 25 cartes postales qui symbolisent chacune une destination du monde.
Toujours réalisés entre 5 heures et 7 heures du matin, ces joyeux télescopages graphiques d’inspiration surréaliste, sont ensuite envoyés en plusieurs exemplaires à des proches. Crédit photo Pierre Josse
Phénomène de société
A tous ceux qui accusent le Routard de s’être ces dernières années un peu trop embourgeoisé, Pierre Josse répond simplement avec un large sourire affectueux :
« Pour moi embourgeoisé n’est pas le bon terme. Je préfère plutôt dire que le routard a évolué. Le routard moyen, l’étudiant fauché des années 70, le hippie, chemise à fleur, bandana dans les cheveux et gratte dans le dos, quand j’en vois un, je cours après pour le prendre en photo ! Le symbole du routard ce n’est plus cela.
Dans une randonnée dans la Vanoise, il peut y avoir aujourd’hui un prolo de chez Renault derrière un banquier de chez Rothschild. En fait, le Routard, c’est avant tout un état d’esprit. C’est un regard sur le voyage qui est totalement indépendant de la classe sociale et de l’épaisseur du portefeuille.
Mais, le banquier en question, il va dormir dans des gîtes d’étapes et puis arrivé au bout du séjour, il va quand même avoir envie de se payer un petit Relais Châteaux ou une jolie chambre dans un hôtel de charme. Pour ces gens-là, nous avons créé une rubrique « Plus chic », avec l’idée que quelqu’un qui en a les moyens puisse se le payer, mais toujours avec le souci que ce ne soit pas un prix scandaleux » précise-t-il.
A tous ceux qui accusent le Routard de s’être ces dernières années un peu trop embourgeoisé, Pierre Josse répond simplement avec un large sourire affectueux :
« Pour moi embourgeoisé n’est pas le bon terme. Je préfère plutôt dire que le routard a évolué. Le routard moyen, l’étudiant fauché des années 70, le hippie, chemise à fleur, bandana dans les cheveux et gratte dans le dos, quand j’en vois un, je cours après pour le prendre en photo ! Le symbole du routard ce n’est plus cela.
Dans une randonnée dans la Vanoise, il peut y avoir aujourd’hui un prolo de chez Renault derrière un banquier de chez Rothschild. En fait, le Routard, c’est avant tout un état d’esprit. C’est un regard sur le voyage qui est totalement indépendant de la classe sociale et de l’épaisseur du portefeuille.
Mais, le banquier en question, il va dormir dans des gîtes d’étapes et puis arrivé au bout du séjour, il va quand même avoir envie de se payer un petit Relais Châteaux ou une jolie chambre dans un hôtel de charme. Pour ces gens-là, nous avons créé une rubrique « Plus chic », avec l’idée que quelqu’un qui en a les moyens puisse se le payer, mais toujours avec le souci que ce ne soit pas un prix scandaleux » précise-t-il.
Ma carte est l’accumulation, de tout ce que j’ai reçu, de tout ce que l’on m’a donné pendant ces quelques jours de voyage. Crédit photo D.R.
« Chez nous, il n’y a pas d’étrangers, il n’y a que des amis que nous n’avons pas encore rencontrés » dicton irlandais. Crédit photo : David Raynal
Un voyage qu’il aimerait refaire ?
Sans hésiter le Yémen, pour le choc de civilisation, la beauté architecturale des villes, les traditions, les ethnies, le désert, même s’il sait qu’il va falloir en raison de la guerre qui fait rage, un bon bout de temps avant de pouvoir y reposer un godillot.
Un pays qu’il aimerait visiter ?
La Corée du Sud pour compléter son rêve asiatique, la Mongolie notamment depuis qu’il vu le film Urga de Nikita Mikhalkov et puis aussi l’Ethiopie, pour marcher sur les traces de notre ancêtre Lucie.
Et toujours en filigrane, l’Irlande (43 voyages) pour l’amitié dans les pubs et les paysages déchiquetées du West Cork ou quasi-lunaires du Burren et enfin la Bretagne bien sûr, pour le village de Commana dans les Monts d’Arrée, la pointe de la Torche ou le calvaire de Notre-Dame-de Tronoën, le plus ancien de cette région à la pointe du continent européen.
Sans hésiter le Yémen, pour le choc de civilisation, la beauté architecturale des villes, les traditions, les ethnies, le désert, même s’il sait qu’il va falloir en raison de la guerre qui fait rage, un bon bout de temps avant de pouvoir y reposer un godillot.
Un pays qu’il aimerait visiter ?
La Corée du Sud pour compléter son rêve asiatique, la Mongolie notamment depuis qu’il vu le film Urga de Nikita Mikhalkov et puis aussi l’Ethiopie, pour marcher sur les traces de notre ancêtre Lucie.
Et toujours en filigrane, l’Irlande (43 voyages) pour l’amitié dans les pubs et les paysages déchiquetées du West Cork ou quasi-lunaires du Burren et enfin la Bretagne bien sûr, pour le village de Commana dans les Monts d’Arrée, la pointe de la Torche ou le calvaire de Notre-Dame-de Tronoën, le plus ancien de cette région à la pointe du continent européen.
"Les seules émotions qui sont vraiment importantes sont celles qui ne se payent pas. Et la seule façon de les vivre, c’est de se tirer" explique Pierre Josse
"La curiosité, est très importante mais aussi le doute. Quand vous arrivez dans un pays et que vous ne le comprenez pas, essayez de prendre ses considérants historiques, humains, littéraires, voir comment il fonctionne afin de vous plonger dedans"
Dans ses Chroniques vagabondes, Pierre Josse nous raconte en 400 pages 4 décennies d’escapades palpitantes, drôles ou grotesques, de moments de bonheur ou de sombre galère, de rencontres avec des gens ordinaires ou extraordinaires.
Une vraie vie, sincère, à la découverte des autres, sans tricherie ni chichi, qui se lit comme un roman d’aventures. Suivez le guide !
David Raynal
« Chroniques vagabondes : Petit dictionnaire des insolites itinéraires d'un Routard ». Plus que des souvenirs, 80 tranches de vies classées de façon alphabétique qui racontent les anecdotes d’un globe-trotter au grand cœur épris d’aventures humaines.
Pierre Josse, Chroniques vagabondes
Petit dictionnaire des insolites itinéraires
d'un Routard
400 pages
19,90 €
Hachette Tourisme