29ème édition du FIG (Festival International de Géographie) de Saint-Dié-des-Vosges qui attire chaque année un grand nombre de festivalier. @David Raynal
De la découverte du nouveau monde par Christophe Colomb en 1492 à l'invention du mot America par des cartographes déodatiens en 1507, il n’en fallait pas plus pour que Christian Pierret, alors premier édile de la ville, ait l’idée en 1990 de fonder le Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges. Lieu de découverte, d'apprentissage, de divertissement et d'échange, le FIG est devenu un rassemblement populaire qui ne connait par définition aucune frontières physiques ni humaines.
Christian Pierret , Président- fondateur du FIG ; Didier Valence David Valence le maire de Saint-Dié-des-Vosges et conseiller régional du Grand Est. @ David Raynal
Depuis près de 30 ans, le festival célèbre avec entrain, intelligence et originalité la géographie et la fait redécouvrir au plus grand nombre sous un nouveau jour.
Il s’appuie sur la géographie comme outil scientifique, pour faire le lien avec les grandes questions posées par toutes les sciences humaines, l’économie et l’écologie. L’une de ses grandes qualités est de dresser, sans a priori, le constat de l’évolution des savoirs, des expressions culturelles, de la géopolitique.
« L’un des objectifs du festival est de nous rendre cette liberté d’imaginer l’avenir. On doit se sentir libres de rêver de penser, d’organiser notre devenir et pas seulement dans 5 ou 6 ans. Pour faire un monde, il faut plusieurs mondes. Pour faire un Homme, il faut tous les hommes.
C’est la leçon très contemporaine que nous adressent Martin Waldseemüller et les géographes d’aujourd’hui… » souligne avec passion David Valence le maire de Saint-Dié-des-Vosges et conseiller régional du Grand Est.
Il s’appuie sur la géographie comme outil scientifique, pour faire le lien avec les grandes questions posées par toutes les sciences humaines, l’économie et l’écologie. L’une de ses grandes qualités est de dresser, sans a priori, le constat de l’évolution des savoirs, des expressions culturelles, de la géopolitique.
« L’un des objectifs du festival est de nous rendre cette liberté d’imaginer l’avenir. On doit se sentir libres de rêver de penser, d’organiser notre devenir et pas seulement dans 5 ou 6 ans. Pour faire un monde, il faut plusieurs mondes. Pour faire un Homme, il faut tous les hommes.
C’est la leçon très contemporaine que nous adressent Martin Waldseemüller et les géographes d’aujourd’hui… » souligne avec passion David Valence le maire de Saint-Dié-des-Vosges et conseiller régional du Grand Est.
@ FIG 2018
Philippe Subra, le directeur scientifique du festival. @ www.fig.saint-die-des-vosges.fr/
Des modèles nordiques
Pour sa 29e édition, le FIG a donc choisi pour thème central : La France de demain.
« Jamais sans doute, la question du territoire, de son organisation, de sa gouvernance et de son aménagement n’a occupé une telle place, en France, dans le débat public.
En moins de deux ans, le nombre des régions a été divisé par deux, une vingtaine de métropoles ont été créées, la carte des communautés de communes en zone rurale a été redessinée. La désertification des campagnes et la crise des villes moyennes et des petites villes ont été des thèmes majeurs de l’élection présidentielle de 2017.
Début 2018, l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes puis les opérations d’évacuation des ZAD de Bure et de Notre-Dame-des-Landes, ont rappelé que l’aménagement du territoire est devenu une question conflictuelle » souligne Philippe Subra, le directeur scientifique du festival.
Pour sa 29e édition, le FIG a donc choisi pour thème central : La France de demain.
« Jamais sans doute, la question du territoire, de son organisation, de sa gouvernance et de son aménagement n’a occupé une telle place, en France, dans le débat public.
En moins de deux ans, le nombre des régions a été divisé par deux, une vingtaine de métropoles ont été créées, la carte des communautés de communes en zone rurale a été redessinée. La désertification des campagnes et la crise des villes moyennes et des petites villes ont été des thèmes majeurs de l’élection présidentielle de 2017.
Début 2018, l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes puis les opérations d’évacuation des ZAD de Bure et de Notre-Dame-des-Landes, ont rappelé que l’aménagement du territoire est devenu une question conflictuelle » souligne Philippe Subra, le directeur scientifique du festival.
Olivier Huguenot libraire et grand coordonnateur du salon du livre. @ David Raynal
Comme à son habitude, le festival a décidé de s’intéresser plus particulièrement à une partie du monde.
Cette année, il accueille en tant qu’invités d’honneur les cinq pays du Nord de l’Europe (Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande) dont les experts et les représentants s’exprimeront notamment le samedi 6 octobre à 11h15 au centre de documentation dans le cadre d’une conférence intitulée : Un modèle nordique de développement durable ?
« La littérature des pays du Nord de l’Europe est une découverte assez récente pour le lectorat français. Malgré un faible pourcentage de la production éditoriale traduite (moins de 5%), c’est une littérature riche de grands noms : Selma Lagerlöf (Voyage de Nils Olgerson), Knut Hamsun (La faim), Henrik Ibsen, August Strindberg. Elle fourmille également d’auteurs contemporains qui seront présents au salon, à commencer par, Herbjørg Wassmo, norvégienne, une grande dame de la littérature mondiale, l’auteure la plus lue en Scandinavie, Gunnar Staalesen, norvégien, auteur de nombreux romans policiers et d’une trilogie historique intitulée le Roman de Bergen, Michael Enggaard, jeune journaliste danois, auteur d’un premier roman étonnant Le blues du boxeur et Steinunn Johannesdottir, islandaise, auteur d’un roman d’aventures basé sur des faits réels, L’esclave Islandais » s’enthousiasme Olivier Huguenot libraire et grand coordonnateur du salon du livre.
Cette année, il accueille en tant qu’invités d’honneur les cinq pays du Nord de l’Europe (Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande) dont les experts et les représentants s’exprimeront notamment le samedi 6 octobre à 11h15 au centre de documentation dans le cadre d’une conférence intitulée : Un modèle nordique de développement durable ?
« La littérature des pays du Nord de l’Europe est une découverte assez récente pour le lectorat français. Malgré un faible pourcentage de la production éditoriale traduite (moins de 5%), c’est une littérature riche de grands noms : Selma Lagerlöf (Voyage de Nils Olgerson), Knut Hamsun (La faim), Henrik Ibsen, August Strindberg. Elle fourmille également d’auteurs contemporains qui seront présents au salon, à commencer par, Herbjørg Wassmo, norvégienne, une grande dame de la littérature mondiale, l’auteure la plus lue en Scandinavie, Gunnar Staalesen, norvégien, auteur de nombreux romans policiers et d’une trilogie historique intitulée le Roman de Bergen, Michael Enggaard, jeune journaliste danois, auteur d’un premier roman étonnant Le blues du boxeur et Steinunn Johannesdottir, islandaise, auteur d’un roman d’aventures basé sur des faits réels, L’esclave Islandais » s’enthousiasme Olivier Huguenot libraire et grand coordonnateur du salon du livre.
Le prix de littérature Amérigo-Vespucci, les Cafés géo, le FIG Junior, le salon de la gastronomie, les expositions, le cinéma, la musique scandinave, les contes du Grand Nord et les spectacles de rue, seront également de la fête.@ David Raynal
De gauche à droite : Laure Adler présidente du festival 2018 ; Thierry Paquot, grand témoin du FIG ; Eric Fottorino, auteur, journaliste, directeur du Monde jusqu’en 2011, créateur du magazine Le 1, qui endossera le rôle de président du salon du livre. @ Wikipédia et DR
Prix Amerigo-Vespucci
Parmi les nombreuses personnalités qui marqueront de leur présence le FIG pendant ces trois jours, il faut noter Laure Adler la présidente du festival 2018, femme de lettres et de télévision, figure emblématique de France Culture et de France Inter depuis 2007. Thierry Paquot, grand témoin du FIG, philosophe, éditeur et professeur des universités qui donne régulièrement des cours d’urbanisme. Et enfin Eric Fottorino, auteur, journaliste, directeur du Monde jusqu’en 2011, créateur du magazine Le 1, qui endossera le rôle de président du salon du livre.
Le prix de littérature Amérigo-Vespucci, les Cafés géo, le FIG Junior, le salon de la gastronomie, les expositions, le cinéma, la musique scandinave, les contes du Grand Nord et les spectacles de rue, seront également de la fête. Pour le plus grand bonheur de toutes les générations qui viendront découvrir en cette fin de semaine, le pays de la Déodatie* !
* Le terme Déodatie désigne la région de Saint-Dié-des-Vosges, ville réputée avoir été fondée par saint Déodat.
Le prix de littérature Amérigo-Vespucci, les Cafés géo, le FIG Junior, le salon de la gastronomie, les expositions, le cinéma, la musique scandinave, les contes du Grand Nord et les spectacles de rue, seront également de la fête. Pour le plus grand bonheur de toutes les générations qui viendront découvrir en cette fin de semaine, le pays de la Déodatie* !
* Le terme Déodatie désigne la région de Saint-Dié-des-Vosges, ville réputée avoir été fondée par saint Déodat.
L'affiche de la 29ème édition du FIG qui se déroule du 5 au 7 octobre 2018 et un parc fleuri près de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges. @ DR et David Raynal
Plus d'infos
www.fig.saint-die-des-vosges.fr/
ADFIG -
Association pour le Développement du Festival International de Géographie
26, rue d’Amérique -
88100 Saint-Dié-des-Vosges
adfig@ville-saintdie.fr
03 29 42 16 76
www.fig.saint-die-des-vosges.fr/
ADFIG -
Association pour le Développement du Festival International de Géographie
26, rue d’Amérique -
88100 Saint-Dié-des-Vosges
adfig@ville-saintdie.fr
03 29 42 16 76