Didier Brice et Sophie Broustal (copyright Lot)
C’est l’histoire d’un type qui vient chaque jour au cimetière parler devant la tombe de sa mère décédée. Désemparé, esseulé avec ses vingt-quatre vaches laitières, il lui fait part de ses soucis à la ferme depuis qu’elle l’a quitté. La tombe, chargée de fleurs, de couronnes artificielles, de messages d’affection éternelle, est jugée d’un goût difficilement supportable par la femme qui se tient, elle aussi devant la tombe tout à fait dépouillée d’à côté. Daphné, c’est son nom, vient, elle aussi, de façon morne et désœuvrée, monologuer chaque jour avec son mari décédé…
Ainsi commence la rencontre improbable d’un vieux garçon solitaire et d’une jeune veuve pas très gaie. Elle est intellectuelle, il est fermier et ne sont vraiment pas sur la même planète. Concrètement, leur milieu social en fait des étrangers. Et pourtant se dessine, dans cette pièce à deux voix, une jolie intrigue amoureuse qui jongle entre monologues intérieurs et dialogues drôles et cocasses. On dit sans dire, on cache ce qu’on sent. On ressent des choses et on n’ose l’exprimer… Mais quand le corps s’en mêle, le trouble contredit les idées et fait perdre la tête. La situation est charmante et les acteurs parfaits dans ces rôles si opposés. Didier Brice joue les garçons maladroits et tendres. Sophie Broustal passe du registre raide et sévère, figée dans ses critères esthétiques, à un laisser-aller amoureux qui arrive presque à nous convaincre de la viabilité de cette rencontre inhabituelle. Les répliques s’enchaînent, se déchaînent parfois, tandis que l’attirance sexuelle qui s’installe s’amuse à rapprocher ces vies si opposées. Réussiront-ils à franchir le fossé qui les sépare ? Des fois oui, ce qui donne lieu à des scènes torrides, d’autres fois c’est trop compliqué. Et pourtant, les rebondissements laissent l’espoir s’installer… Les clivages sociaux et culturels franchis aujourd’hui est-ce encore une utopie ?
Ainsi commence la rencontre improbable d’un vieux garçon solitaire et d’une jeune veuve pas très gaie. Elle est intellectuelle, il est fermier et ne sont vraiment pas sur la même planète. Concrètement, leur milieu social en fait des étrangers. Et pourtant se dessine, dans cette pièce à deux voix, une jolie intrigue amoureuse qui jongle entre monologues intérieurs et dialogues drôles et cocasses. On dit sans dire, on cache ce qu’on sent. On ressent des choses et on n’ose l’exprimer… Mais quand le corps s’en mêle, le trouble contredit les idées et fait perdre la tête. La situation est charmante et les acteurs parfaits dans ces rôles si opposés. Didier Brice joue les garçons maladroits et tendres. Sophie Broustal passe du registre raide et sévère, figée dans ses critères esthétiques, à un laisser-aller amoureux qui arrive presque à nous convaincre de la viabilité de cette rencontre inhabituelle. Les répliques s’enchaînent, se déchaînent parfois, tandis que l’attirance sexuelle qui s’installe s’amuse à rapprocher ces vies si opposées. Réussiront-ils à franchir le fossé qui les sépare ? Des fois oui, ce qui donne lieu à des scènes torrides, d’autres fois c’est trop compliqué. Et pourtant, les rebondissements laissent l’espoir s’installer… Les clivages sociaux et culturels franchis aujourd’hui est-ce encore une utopie ?
L’auteur, Katarina Mazetti est journaliste à la Radio Suédoise. Auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle a rencontré un succès phénoménal avec Le mec de la tombe d'à côté, vendu à plus de 450 000 exemplaires dans son pays.Alain Ganas a signé l’adaptation pour le théâtre et Panchika Velez ... l’a mise en scène de façon très sobre, alternant le banc du cimetière, la table de ferme peu appétissante et le grand lit de leurs ébats.
C.G.
Le Mec de la tombe d'à côté
Théâtre du Petit-montparnasse
jusqu'au 31 Mars 2012
Réservation 01 43 22 77 74
www.theatremontparnasse.com/