Exposition L'Envers du Verre. @C.Gary
L’Envers du Verre à l’Écomusée de l’Avesnois
C’est à une immersion dans les coulisses de l’univers du verre que vous convie cet Écomusée le temps de son exposition labellisée “d’intérêt national“ par le Ministère de la Culture.
Elle préfigure ainsi 2022 proclamée “Année du verre“ par l’Assemblée générale de l’ONU afin d’en promouvoir les vertus écologiques. Le très original parcours de visite se décline ici dans une succession de grands caissons en bois naturel et un concept basé sur les multiples aspects de ce matériau magique devenu omniprésent et indispensable, sur ses contrastes voire ses contraires. Car le verre est à la fois naturel ou artificiel, visible ou invisible, souple ou rigide, récent ou ancien, proche ou lointain, sédentaire ou nomade, sacré ou profane, artistique ou scientifique etc. Ce qui justifie cette multitude d’approches illustrées par 300 objets issus de collections muséales, de collectionneurs, de designers. Ces objets permettent d’éclairer les origines du verre (environ -5000av.J-C dans le bassin méditerranéen), ses propriétés, ses modes de production et d’utilisation (architecture mais aussi électricité, télécommunications, textile, chimie de labo) et de valoriser les savoir-faire des hommes. Un joli parcours à compléter par le Musée du textile et de la vie sociale dans les espaces de cette ancienne filature de laine peignée devenue écomusée avec ses boutiques reconstituées qui plongent le visiteur dans la vie ouvrière locale du XIXe siècle.
A quelques kilomètres, l’Atelier-Musée du verre de Télon, a conservé́ sa halle verrière et les infrastructures techniques d'origine. Elle est le seul site en Europe à présenter encore deux grands fours à pots de 1894 et de 1925 témoins de son activité industrielle passée. Cette verrerie était autrefois spécialisée dans la fabrication des bouteilles de champagne…On vous y explique le fonctionnement des fours avant la découverte d’une riche collection de machines et d’outils propres au travail du verre. Dans la Salle des flacons, une large exposition de flaconnages datant de 1920 à 1977 témoigne du travail des verriers pour les grands parfumeurs Lancôme, Guerlain, Bourgeois… Aujourd’hui ces savoir-faire sont préservés par des démonstrations de soufflage, des ateliers et des résidences de designers. C.G.
C’est à une immersion dans les coulisses de l’univers du verre que vous convie cet Écomusée le temps de son exposition labellisée “d’intérêt national“ par le Ministère de la Culture.
Elle préfigure ainsi 2022 proclamée “Année du verre“ par l’Assemblée générale de l’ONU afin d’en promouvoir les vertus écologiques. Le très original parcours de visite se décline ici dans une succession de grands caissons en bois naturel et un concept basé sur les multiples aspects de ce matériau magique devenu omniprésent et indispensable, sur ses contrastes voire ses contraires. Car le verre est à la fois naturel ou artificiel, visible ou invisible, souple ou rigide, récent ou ancien, proche ou lointain, sédentaire ou nomade, sacré ou profane, artistique ou scientifique etc. Ce qui justifie cette multitude d’approches illustrées par 300 objets issus de collections muséales, de collectionneurs, de designers. Ces objets permettent d’éclairer les origines du verre (environ -5000av.J-C dans le bassin méditerranéen), ses propriétés, ses modes de production et d’utilisation (architecture mais aussi électricité, télécommunications, textile, chimie de labo) et de valoriser les savoir-faire des hommes. Un joli parcours à compléter par le Musée du textile et de la vie sociale dans les espaces de cette ancienne filature de laine peignée devenue écomusée avec ses boutiques reconstituées qui plongent le visiteur dans la vie ouvrière locale du XIXe siècle.
A quelques kilomètres, l’Atelier-Musée du verre de Télon, a conservé́ sa halle verrière et les infrastructures techniques d'origine. Elle est le seul site en Europe à présenter encore deux grands fours à pots de 1894 et de 1925 témoins de son activité industrielle passée. Cette verrerie était autrefois spécialisée dans la fabrication des bouteilles de champagne…On vous y explique le fonctionnement des fours avant la découverte d’une riche collection de machines et d’outils propres au travail du verre. Dans la Salle des flacons, une large exposition de flaconnages datant de 1920 à 1977 témoigne du travail des verriers pour les grands parfumeurs Lancôme, Guerlain, Bourgeois… Aujourd’hui ces savoir-faire sont préservés par des démonstrations de soufflage, des ateliers et des résidences de designers. C.G.
Exposition L'Envers du Verre. @C.Gary
Exposition L’Envers du Verre
jusqu’au 3 juillet 2022
Place Maria Blondeau
59610 Fourmies
Du mardi au vendredi :
10h-18h. we et jours fériés : 14h-18h
Entrée musée : 6 euros. Pass 2 sites : 10 euros
www.ecomusee-avesnois.fr
jusqu’au 3 juillet 2022
Place Maria Blondeau
59610 Fourmies
Du mardi au vendredi :
10h-18h. we et jours fériés : 14h-18h
Entrée musée : 6 euros. Pass 2 sites : 10 euros
www.ecomusee-avesnois.fr
Soutine Le Groom © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais Philippe Migea et De Kooning Woman II © The Willem de Kooning Foundation, Adagp.
Chaim Soutine/Willem de Kooning. La peinture incarnée
Chaim Soutine est né en 1893, Willem de Kooning en 1904 et ils ne se sont jamais rencontrés, leur forte personnalité s’étant déployée durant des époques et des contextes assez éloignés.
Si Soutine n’a rien dit de l’œuvre de de Kooning ce dernier n’ignorait pas le travail du peintre biélorusse venu très tôt travailler à Paris aux côtés de Chagall, Zadkine, Modigliani durant les années dures et exaltantes de l’École de Paris et du travail commun à la Ruche près de Montparnasse. Une période qui leur a valu l’image d’“artistes maudits“ liée à leur vie de Bohème. En 1977 de Kooning ne cache pas son admiration pour le peintre qu’il a découvert il y a longtemps. “J’ai toujours été fou de Soutine - de toutes ses peintures“ écrit cette figure emblématique de l’École de New York.
L’exposition s’efforce d’entamer un dialogue posthume entre ces deux peintres à la grande intensité gestuelle. La force expressive du geste pictural de Soutine, l’épaisseur souvent violente de sa matière qui devient comme une chair vivante de peinture aura influencé l’expressionnisme abstrait de Willem de Kooning, tous deux restant néanmoins fidèles à la représentation de la figure. “C’est ce geste commun que l’on voudrait donner à voir dans l’exposition présentée au musée de l’Orangerie“ précisent Claire Bernardi et Simonetta Fraquelli les deux commissaires de cette exposition. Le parcours proposé confronte œuvre après œuvre les deux artistes à travers les thèmes communs qui les ont inspirés et permet de comprendre la tension commune qui les habite pour franchir les limites et dépasser les antagonismes qui traditionnellement séparent l’abstraction de la figuration. C.G.
Si Soutine n’a rien dit de l’œuvre de de Kooning ce dernier n’ignorait pas le travail du peintre biélorusse venu très tôt travailler à Paris aux côtés de Chagall, Zadkine, Modigliani durant les années dures et exaltantes de l’École de Paris et du travail commun à la Ruche près de Montparnasse. Une période qui leur a valu l’image d’“artistes maudits“ liée à leur vie de Bohème. En 1977 de Kooning ne cache pas son admiration pour le peintre qu’il a découvert il y a longtemps. “J’ai toujours été fou de Soutine - de toutes ses peintures“ écrit cette figure emblématique de l’École de New York.
L’exposition s’efforce d’entamer un dialogue posthume entre ces deux peintres à la grande intensité gestuelle. La force expressive du geste pictural de Soutine, l’épaisseur souvent violente de sa matière qui devient comme une chair vivante de peinture aura influencé l’expressionnisme abstrait de Willem de Kooning, tous deux restant néanmoins fidèles à la représentation de la figure. “C’est ce geste commun que l’on voudrait donner à voir dans l’exposition présentée au musée de l’Orangerie“ précisent Claire Bernardi et Simonetta Fraquelli les deux commissaires de cette exposition. Le parcours proposé confronte œuvre après œuvre les deux artistes à travers les thèmes communs qui les ont inspirés et permet de comprendre la tension commune qui les habite pour franchir les limites et dépasser les antagonismes qui traditionnellement séparent l’abstraction de la figuration. C.G.
Couverture catalogue de l'exposition SOUTINE et DE KOONING @ Musée de l'Orangerie
Chaim Soutine/Willem de Kooning
La peinture incarnée
Musée de l’Orangerie. Paris.
Espace d’exposition temporaire.
jusqu’au 10 janvier 2022
Réservation obligatoire.
Plein tarif : 12,50 euros
www.musee-orangerie.fr/fr
La peinture incarnée
Musée de l’Orangerie. Paris.
Espace d’exposition temporaire.
jusqu’au 10 janvier 2022
Réservation obligatoire.
Plein tarif : 12,50 euros
www.musee-orangerie.fr/fr
Mazar-i-Sharif, Afghanistan, 1991 ©Steve McCurry
Le Monde de Steve McCurry
Cet emblématique photographe américain, membre de l' Agence Magnum depuis 1986, est né à Philadelphie en 1950 où il étudie l’art et l’architecture avant de se découvrir une véritable passion pour le voyage.
Ce sera l’Europe d’abord, puis l’Amérique du Sud et l’Afrique. Mais comment voyager tout en gagnant sa vie autrement que par des petits boulots sur place se demande-t-il alors. Devenir photojournaliste s’impose à lui comme une idée majeure et le restera toute sa vie. "Voyager et photographier, voir le monde dans lequel nous vivons : je ne peux imaginer de meilleur moyen de vivre la vie qui nous est donnée". Un premier reportage pour un journal local l’emmène en Inde puis au Pakistan et en Afghanistan où les moudjahidins luttent alors contre l’invasion soviétique…L’iconique photo de l’Afghane aux yeux verts fera le tour du monde. En 2016, suite à une mise en cause de son travail de photojournaliste pour des photos retouchées, Steve revendique sa liberté de “conteur visuel “, son droit à la subjectivité précisant qu’il ne se considère pas comme un photographe de guerre.
L’exposition propose un parcours quasi labyrinthique durant lequel on se laisse imprégner de regards, de visages venus d’ailleurs, de couleurs dans une pénombre où la lumière portée sur les œuvres donne présence et vie. 150 photos grand format qui invitent à un tour du monde empreint d'humanisme malgré la violence et la guerre, riche aussi de beauté et d'élégance. De sa façon de travailler, Steve précise “Je me mets en marche très tôt le matin et j’essaye de me perdre dans le moment. C’est alors que quelque chose de magique se passe. Vous vous détendez, vous observez dans un état quasi méditatif. “ Ses beaux livres garderont présentes à l’esprit les images fascinantes de l’exposition autour des thèmes qui ont inspiré le photographe. En particulier Afghanistan, Life in pictures, Animals, Stories and dreams et le dernier, Portraits d’enfants. C.G.
Ce sera l’Europe d’abord, puis l’Amérique du Sud et l’Afrique. Mais comment voyager tout en gagnant sa vie autrement que par des petits boulots sur place se demande-t-il alors. Devenir photojournaliste s’impose à lui comme une idée majeure et le restera toute sa vie. "Voyager et photographier, voir le monde dans lequel nous vivons : je ne peux imaginer de meilleur moyen de vivre la vie qui nous est donnée". Un premier reportage pour un journal local l’emmène en Inde puis au Pakistan et en Afghanistan où les moudjahidins luttent alors contre l’invasion soviétique…L’iconique photo de l’Afghane aux yeux verts fera le tour du monde. En 2016, suite à une mise en cause de son travail de photojournaliste pour des photos retouchées, Steve revendique sa liberté de “conteur visuel “, son droit à la subjectivité précisant qu’il ne se considère pas comme un photographe de guerre.
L’exposition propose un parcours quasi labyrinthique durant lequel on se laisse imprégner de regards, de visages venus d’ailleurs, de couleurs dans une pénombre où la lumière portée sur les œuvres donne présence et vie. 150 photos grand format qui invitent à un tour du monde empreint d'humanisme malgré la violence et la guerre, riche aussi de beauté et d'élégance. De sa façon de travailler, Steve précise “Je me mets en marche très tôt le matin et j’essaye de me perdre dans le moment. C’est alors que quelque chose de magique se passe. Vous vous détendez, vous observez dans un état quasi méditatif. “ Ses beaux livres garderont présentes à l’esprit les images fascinantes de l’exposition autour des thèmes qui ont inspiré le photographe. En particulier Afghanistan, Life in pictures, Animals, Stories and dreams et le dernier, Portraits d’enfants. C.G.
De gauche à droite : Vue de salle (c) Thomas Faverjon et Peshawar, Pakistan, 1984 © Steve McCurry
Le Monde de Steve McCurry
Musée Maillol Paris
Jusqu’au 29 mai 2022
Plein tarif : 15 euros
Billets en ligne :
www.museemaillol.com
Musée Maillol Paris
Jusqu’au 29 mai 2022
Plein tarif : 15 euros
Billets en ligne :
www.museemaillol.com
ARAKI Shi Nikki (Private Diary), 1993
Shi Nikki (Private Diary) for Robert Frank de Nobuyoshi Araki
Nouvel accrochage de la Collection Pinault cette installation photographique est un inédit de l’artiste japonais.
Elle se présente en une série de 101 photos en noir et blanc réalisées en 1993 soit trois ans après le décès prématuré de sa femme Yoko Aoki, un événement qui a laissé en lui une blessure profonde et durable. Ceci explique en partie la dédicace de ce travail à l’un des pionniers de la photographie américaine Robert Frank (1924-2019) qui connut aussi la douleur de perdre un fils. Dans cette succession de photos bien alignées sur les murs immaculées le nombre 101 garde son mystère. Est-il une référence discrète au psaume 101 de David qui parle de mensonge et de fidélité ou l’idée revendiquée d’un dépassement des limites habituelles ? On observe dans l’alternance régulière des thèmes qu’Araki passe de l’intimité de sa chambre à quelques espaces publics correspondant souvent à son quartier. Son intimité, il la présente en mises en scène érotiques troublantes où la femme se soumet à des positions victimaires esthétisées qui pourraient être dérangeantes à l’heure de Me Too si nous n’étions ici dans l’art. Dans ce jeu entre privé et public, réel et décalé, vie et mort Araki se fait à la fois reporter des fantasmes présumés de sa vie privée et de déambulations quotidiennes dans les rues de Tokyo, transformant le tout en mises en scène et en fiction. C.G.
Stan Douglas, Luanda-Kinshasa
Au Studio, niveau -2 de la Collection Pinault, cette installation vidéo présente en une boucle de six heures un remake du fameux studio d’enregistrement newyorkais de la Columbia Records où enregistrèrent dans les années 1970 les grands du jazz, Miles David, Aretha Franklin… Stan Douglas nous immerge dans cette totale ambiance vintage, filmant les uns après les autres dix musiciens habillés à la mode de l’époque, très concentrés dans une improvisation à la fois jazzy, funk et afrobeat. D’où le titre Luanda-Kinshasa (de 2013) qui fait référence aux luttes de décolonisation et au mouvement panafricain. L’illusion est parfaite et on se laisse absorber longtemps, fascinés par le jeu des musiciens et le revival de ces années révolues. C.G.
Elle se présente en une série de 101 photos en noir et blanc réalisées en 1993 soit trois ans après le décès prématuré de sa femme Yoko Aoki, un événement qui a laissé en lui une blessure profonde et durable. Ceci explique en partie la dédicace de ce travail à l’un des pionniers de la photographie américaine Robert Frank (1924-2019) qui connut aussi la douleur de perdre un fils. Dans cette succession de photos bien alignées sur les murs immaculées le nombre 101 garde son mystère. Est-il une référence discrète au psaume 101 de David qui parle de mensonge et de fidélité ou l’idée revendiquée d’un dépassement des limites habituelles ? On observe dans l’alternance régulière des thèmes qu’Araki passe de l’intimité de sa chambre à quelques espaces publics correspondant souvent à son quartier. Son intimité, il la présente en mises en scène érotiques troublantes où la femme se soumet à des positions victimaires esthétisées qui pourraient être dérangeantes à l’heure de Me Too si nous n’étions ici dans l’art. Dans ce jeu entre privé et public, réel et décalé, vie et mort Araki se fait à la fois reporter des fantasmes présumés de sa vie privée et de déambulations quotidiennes dans les rues de Tokyo, transformant le tout en mises en scène et en fiction. C.G.
Stan Douglas, Luanda-Kinshasa
Au Studio, niveau -2 de la Collection Pinault, cette installation vidéo présente en une boucle de six heures un remake du fameux studio d’enregistrement newyorkais de la Columbia Records où enregistrèrent dans les années 1970 les grands du jazz, Miles David, Aretha Franklin… Stan Douglas nous immerge dans cette totale ambiance vintage, filmant les uns après les autres dix musiciens habillés à la mode de l’époque, très concentrés dans une improvisation à la fois jazzy, funk et afrobeat. D’où le titre Luanda-Kinshasa (de 2013) qui fait référence aux luttes de décolonisation et au mouvement panafricain. L’illusion est parfaite et on se laisse absorber longtemps, fascinés par le jeu des musiciens et le revival de ces années révolues. C.G.
De gauche à droite : Stan DOUGLAS Luanda-Kinshasa, 2013
Shi Nikki (Private Diary) for Robert Frank
de Nobuyoshi Araki
Galerie 3, niveau 1
Stan Douglas
Luanda-Kinshasa
Studio, niveau-2
www.pinaultcollection.com /fr
de Nobuyoshi Araki
Galerie 3, niveau 1
Stan Douglas
Luanda-Kinshasa
Studio, niveau-2
www.pinaultcollection.com /fr
Henri Gervex, Une soirée au Pré-Catelan Ø Paris Musées _ Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Marcel Proust un roman parisien
La nouvelle exposition du musée Carnavalet – Histoire de Paris commémore le 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust (1871-1922) en approfondissant les liens qui unirent l’écrivain à la capitale, cadre presque exclusif de sa vie et de son œuvre.
La nouvelle exposition du musée Carnavalet – Histoire de Paris commémore le 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust (1871-1922) en approfondissant les liens qui unirent l’écrivain à la capitale, cadre presque exclusif de sa vie et de son œuvre.
Comme le montre la première partie du parcours proposé, ce cadre de vie de l’écrivain fut de plus de plus très serré, passant rarement les limites de la rive droite, du Parc Monceau à la place de la Concorde, d’Auteuil au Bois de Boulogne et à l’Etoile. Même si Illiers (Combray) occupe une grande partie de Du Côté de chez Swann et si la Bretagne, Cabourg (Balbec) et Venise serviront aussi de toile de fond à quelques-uns de ses voyages et évocations romanesques. Nous découvrons les différents domiciles où Marcel vit avec ses parents. 96 rue La Fontaine, 8 rue Roy, 9 boulevard Malesherbes…Il s’installe ensuite au 45 rue de Courcelles puis au 102 boulevard Haussmann, époque où il fréquente assidument les salons mondains du faubourg Saint Honoré et de la plaine Monceau… Son dernier domicile après tant de déménagements, se situe 44 rue Hamelin. Là, dans l’espace confiné de sa chambre capitonnée de liège il luttera contre ces terribles crises d’asthme qui finiront par l’emporter.
La chambre de l’écrivain fait la transition avec la seconde partie de l’exposition. Elle est présentée dans une scénographie immersive dont les projections sur les murs (rappel de la lanterne magique de son enfance ?) permettent de passer du Paris réel vers celui de la fiction. Les différentes salles proposent une déambulation à travers les quartiers transfigurés par le génie de l’écrivain. On voit défiler le Paris du Second Empire dans la mue des travaux haussmanniens, les allées du Bois de Boulogne, les jardins des Champs Élysées, quartier de l’enfance heureuse, ceux à la mode autour de l’Arc de Triomphe tant fréquentés par la suite. Sans oublier les lieux de plaisir et de mondanité où évoluent des personnages dont beaucoup sont inspirées par ceux rencontrés ou fréquentés dans la vraie vie, sociale, privée ou plus secrète encore. On évolue ici entre réalité et fiction, univers littéraire par excellence de Marcel Proust, écrivain unique dont la vie a nourri si intensément l’œuvre et le temps marqué la substance même et le sens de sa démarche de créateur pour ranimer un monde révolu. C.G.
La chambre de l’écrivain fait la transition avec la seconde partie de l’exposition. Elle est présentée dans une scénographie immersive dont les projections sur les murs (rappel de la lanterne magique de son enfance ?) permettent de passer du Paris réel vers celui de la fiction. Les différentes salles proposent une déambulation à travers les quartiers transfigurés par le génie de l’écrivain. On voit défiler le Paris du Second Empire dans la mue des travaux haussmanniens, les allées du Bois de Boulogne, les jardins des Champs Élysées, quartier de l’enfance heureuse, ceux à la mode autour de l’Arc de Triomphe tant fréquentés par la suite. Sans oublier les lieux de plaisir et de mondanité où évoluent des personnages dont beaucoup sont inspirées par ceux rencontrés ou fréquentés dans la vraie vie, sociale, privée ou plus secrète encore. On évolue ici entre réalité et fiction, univers littéraire par excellence de Marcel Proust, écrivain unique dont la vie a nourri si intensément l’œuvre et le temps marqué la substance même et le sens de sa démarche de créateur pour ranimer un monde révolu. C.G.
La Chambre de Marcel Proust © Antoine Mercusot ET Portrait de Marcel Proust de Jacques-Emile Blanche.© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) - Hervé Lewandowski
Marcel Proust un roman parisien
Musée Carnavalet-Histoire de Paris
Jusqu’au 10 avril 2022
Plein tarif : 11 euros
www.carnavalet.paris.fr
Musée Carnavalet-Histoire de Paris
Jusqu’au 10 avril 2022
Plein tarif : 11 euros
www.carnavalet.paris.fr