Vue magnifique sur Le port de la Havane (Ile de Cuba) © Lindigomag/Pixabay
Cuba, c’est l’île des paradoxes, de l’idolâtrie du Che, de la fascination et du rejet du pays de l’Oncle Sam…jusqu’à une certaine attirance pour l’Europe, si lointaine et si proche.
Distante de seulement 170km, des USA (à l’exception de certaines îles des Bahamas) Cuba est la plus grande île de cette région du monde, de par sa superficie, avec près de 110 000km2, soit un cinquième de la France. Et du même coup, la plus longue, avec près de 1200km s’étalant du nord-ouest au sud-est.
Distante de seulement 170km, des USA (à l’exception de certaines îles des Bahamas) Cuba est la plus grande île de cette région du monde, de par sa superficie, avec près de 110 000km2, soit un cinquième de la France. Et du même coup, la plus longue, avec près de 1200km s’étalant du nord-ouest au sud-est.
Près de 12 millions de Cubains peuplent cette île baptisée « la Perle des Caraïbes ». Indolente, nonchalante, latino, rythmée par les accents chaloupés de la salsa © Lindigomag/Pixabay
Les musiques cubaines se perdent dans les volutes de Cohiba et autres Romeo & Julietta. Ces cigares ‘hecho a mano*’ rebaptisés havanes © Lindigomag/Pixabay
La Perle des Caraïbes
Près de 12 millions de Cubains peuplent cette île baptisée « la Perle des Caraïbes ». Indolente, nonchalante, latino, rythmée par les accents chaloupés de la salsa, hydratée par le rhum brun et blanc qui coule dans ses veines, bercée par les airs du Buena Vista Social Club.
Ses musiques se perdent dans les volutes de Cohiba et autres Romeo & Julietta. Ces cigares ‘hecho a mano*’ rebaptisés havanes et que le monde entier lui envie.
Latino, belle, sensuelle, Cuba s’est muée un temps en rebelle, pour devenir l’enjôleuse d’aujourd’hui.
Près de 12 millions de Cubains peuplent cette île baptisée « la Perle des Caraïbes ». Indolente, nonchalante, latino, rythmée par les accents chaloupés de la salsa, hydratée par le rhum brun et blanc qui coule dans ses veines, bercée par les airs du Buena Vista Social Club.
Ses musiques se perdent dans les volutes de Cohiba et autres Romeo & Julietta. Ces cigares ‘hecho a mano*’ rebaptisés havanes et que le monde entier lui envie.
Latino, belle, sensuelle, Cuba s’est muée un temps en rebelle, pour devenir l’enjôleuse d’aujourd’hui.
Après une première dictature, Cuba s'est engouffrée dans la Révolution avec des ‘guerilleros’ qui scandaient un slogan : « Hasta la victoria siempre, Patria o Muerte** ».© Richard Bayon
Le Castrisme, un dogme aujourd’hui vieillissant, mais cependant toujours à l’ordre du jour. © Lindigomag/Pixabay
Autrefois, il y a très longtemps, mère patrie de la Nation des Indiens Arawak, l’île a vécu bien des vicissitudes imposées par l’histoire.
D’abord colonie espagnole, elle est devenue terre d’esclavage. Passée sous domination américaine, après une première dictature, elle s’est engouffrée dans la Révolution avec des ‘guerilleros’ qui scandaient un slogan désormais mondialement connu : « Hasta la victoria siempre, Patria o Muerte** ».
Débute alors le Castrisme, un dogme aujourd’hui vieillissant, mais cependant toujours à l’ordre du jour.
Ainsi Cuba, ou plutôt le peuple cubain, balance entre deux mondes. Celui de sa triste réalité sociale aux salaires maigrichons, aux tickets de rationnement, pour une population désabusée, vouée à un certain mutisme. Et celui du monde extérieur qui la visite, et l’envahit, gentiment… mais sûrement…
D’abord colonie espagnole, elle est devenue terre d’esclavage. Passée sous domination américaine, après une première dictature, elle s’est engouffrée dans la Révolution avec des ‘guerilleros’ qui scandaient un slogan désormais mondialement connu : « Hasta la victoria siempre, Patria o Muerte** ».
Débute alors le Castrisme, un dogme aujourd’hui vieillissant, mais cependant toujours à l’ordre du jour.
Ainsi Cuba, ou plutôt le peuple cubain, balance entre deux mondes. Celui de sa triste réalité sociale aux salaires maigrichons, aux tickets de rationnement, pour une population désabusée, vouée à un certain mutisme. Et celui du monde extérieur qui la visite, et l’envahit, gentiment… mais sûrement…
Cuba est tiraillée entre deux mondes, l’ailleurs et la mère patrie qui cultive bien des paradoxes, le tout sur fond de paysage de carte postale tropicale. . © Lindigomag/Pixabay
Les complexes hôteliers accueillent semaine après semaine des charters entiers de ‘gringos’ en mal de grande bleue et d’UV.. © Richard Bayon
Cuba est tiraillée entre deux mondes, l’ailleurs et la mère patrie qui cultive bien des paradoxes, le tout sur fond de paysage de carte postale tropicale.
Ainsi, de la tristesse visible sur les visages des paysans résignés, aux sourires mi forcés mi sincères des équipes hôtelières, Cuba cherche son rythme. Elle se retrouve sans cesse cesse en équilibre entre travailleurs démunis, fermiers « pauvres comme Job », et personnels d’hôtels exploités financièrement et quelque part heureux d’être au contact des étrangers.
La réponse à bien des questions sur l’avenir de la société cubaine se trouve sans doute dans le développement d’un certain tourisme. Les complexes hôteliers accueillent semaine après semaine des charters entiers de ‘gringos’ en mal de grande bleue et d’UV.
Des hordes de touristes en bus, naviguent depuis les champs de tabac de Vinales, jusqu'aux ‘resorts all inclusive***’ de Varadero, en passant par les distilleries de rhum, et les taxis vintage de la Havane.
Ainsi, de la tristesse visible sur les visages des paysans résignés, aux sourires mi forcés mi sincères des équipes hôtelières, Cuba cherche son rythme. Elle se retrouve sans cesse cesse en équilibre entre travailleurs démunis, fermiers « pauvres comme Job », et personnels d’hôtels exploités financièrement et quelque part heureux d’être au contact des étrangers.
La réponse à bien des questions sur l’avenir de la société cubaine se trouve sans doute dans le développement d’un certain tourisme. Les complexes hôteliers accueillent semaine après semaine des charters entiers de ‘gringos’ en mal de grande bleue et d’UV.
Des hordes de touristes en bus, naviguent depuis les champs de tabac de Vinales, jusqu'aux ‘resorts all inclusive***’ de Varadero, en passant par les distilleries de rhum, et les taxis vintage de la Havane.
Le rhum Havana Club est partout et le fruit d’une collaboration entre le Groupe français Pernod Ricard et le gouvernement Cubain, depuis bientôt 25 ans. . © Richard Bayon
De nombreux cocktails aux noms exotiques et aujourd’hui reconnus mondialement, comme le Mojito, si cher à E. Hemingway, le Cuba Libre (tout un symbole), la Pina Colada ou encore le Daïquiri…sont servis dans les bars et restaurants cubains; © Richard Bayon
Partager et impliquer, les deux mots d’ordre du pouvoir en place sont sans doute l’une des solutions à la Cubaine pour sortir de la crise.
Si Dieu le veut, et le néo Castrisme avec…Car les atouts de l’agro-tourisme ne manquent pas, comme la production et l’industrie du tabac, une filière qui produit les meilleurs Partagas et Robusto du monde pour ne citer que ces deux modules dans l’immense gamme des cigares. Tant de gens pourraient en vivre décemment, à condition de mieux répartir les richesses. Il y a aussi le rhum, qui est partout, avec une marque devenue presque aussi puissante que le régime, à savoir Havana Club, fruit d’une collaboration entre le Groupe français Pernod Ricard et le gouvernement Cubain, depuis bientôt 25 ans. Ainsi, ce n’est pas pour rien que Cuba est la référence mondiale en volume de production de canne à sucre. Une autre filière qui emploie beaucoup de monde.
La canne miraculeuse, qui une fois pressée et distillée donne le meilleur d’elle même et entre dans la composition de nombreux cocktails aux noms exotiques et aujourd’hui reconnus mondialement, comme le Mojito, si cher à E. Hemingway, le Cuba Libre (tout un symbole), la Pina Colada ou encore le Daïquiri…
Si Dieu le veut, et le néo Castrisme avec…Car les atouts de l’agro-tourisme ne manquent pas, comme la production et l’industrie du tabac, une filière qui produit les meilleurs Partagas et Robusto du monde pour ne citer que ces deux modules dans l’immense gamme des cigares. Tant de gens pourraient en vivre décemment, à condition de mieux répartir les richesses. Il y a aussi le rhum, qui est partout, avec une marque devenue presque aussi puissante que le régime, à savoir Havana Club, fruit d’une collaboration entre le Groupe français Pernod Ricard et le gouvernement Cubain, depuis bientôt 25 ans. Ainsi, ce n’est pas pour rien que Cuba est la référence mondiale en volume de production de canne à sucre. Une autre filière qui emploie beaucoup de monde.
La canne miraculeuse, qui une fois pressée et distillée donne le meilleur d’elle même et entre dans la composition de nombreux cocktails aux noms exotiques et aujourd’hui reconnus mondialement, comme le Mojito, si cher à E. Hemingway, le Cuba Libre (tout un symbole), la Pina Colada ou encore le Daïquiri…
Les nombreux touristes empruntent les cocos taxis et les vieilles voitures américaines aux chromes rutilants, datant des années 50 pour découvrir la Havane, © Richard Bayon
Les chauffeurs attendent les touristes pour une visite de la ville à bord des magnifiques voitures des années 50. © Richard Bayon
Après avoir emprunté, les cocos taxis et les vieilles voitures américaines aux chromes rutilants, datant des années 50, parcouru les différentes facettes de la Havane, le voyageur aspire à terminer son séjour dans un complexe balnéaire sans avoir à se soucier du quotidien.
Entre Coco playa, Open Bar et buffets à tous les repas, l’homo touristicus participe à la vie locale en consommant local matin, midi et soir, même si les trois premiers groupes hôteliers, omniprésents à Cuba sont espagnols : Iberostar, Melia et Sol.
Mais là aussi, le partage doit être érigé dans les contrats de travail, car la différence entre le salaire sur le papier et la réalité perçue par les personnels cubains frise l’indécence, pour ne pas dire la correctionnelle, dixit les témoignages des employés eux mêmes.
Alors, oui au soleil, tout paraît plus doux et la liberté, surtout dans les resorts semble bien réelle. Entre figure de façade et illusions, la couche est pourtant bien mince.
Entre Coco playa, Open Bar et buffets à tous les repas, l’homo touristicus participe à la vie locale en consommant local matin, midi et soir, même si les trois premiers groupes hôteliers, omniprésents à Cuba sont espagnols : Iberostar, Melia et Sol.
Mais là aussi, le partage doit être érigé dans les contrats de travail, car la différence entre le salaire sur le papier et la réalité perçue par les personnels cubains frise l’indécence, pour ne pas dire la correctionnelle, dixit les témoignages des employés eux mêmes.
Alors, oui au soleil, tout paraît plus doux et la liberté, surtout dans les resorts semble bien réelle. Entre figure de façade et illusions, la couche est pourtant bien mince.
Dans un décor digne d'Hollywood la piscine de l'un des hôtels de luxe de la Havane © Richard Bayon
Le Carpe Diem à Cuba ne s’appliquerait t-il qu’aux touristes de passage, eux qui ayant quitté un hiver gris et sale ne voient ici que luxuriance, ciel bleu azur et rhum dans les verres ?
Il ne reste qu’un pas à franchir par la dynastie Castriste pour faire de Cuba la vraie Perle des Caraïbes, celle où l’écrin et le bijou vont de pair et profitent à tout le monde, j’ai bien dit tout le monde.
Un petit pas pour la société cubaine, un pas de géant pour le régime. Alors en attendant des jours meilleurs Carpe Diem à Cuba et même Carpe Noctem…
Il ne reste qu’un pas à franchir par la dynastie Castriste pour faire de Cuba la vraie Perle des Caraïbes, celle où l’écrin et le bijou vont de pair et profitent à tout le monde, j’ai bien dit tout le monde.
Un petit pas pour la société cubaine, un pas de géant pour le régime. Alors en attendant des jours meilleurs Carpe Diem à Cuba et même Carpe Noctem…
*,,,, « Hecho a mano »
= fait à la main.
** « Hasta la victoria siempre, patria o muerte »
= A la victoire pour toujours, la patrie ou la mort.
*** « Resorts all inclusive »
= Complexes Hôteliers en formule tout compris.
Carpe Diem à Cuba ! © Lindigomag/Pixabay
Le tourisme s'ouvre à Cuba et offre une île aux multiples facettes... Champs de tabac, clubs pour déguster le fameux rhum tout en fumant un cigare le tout dans une ambiance musicale, découvrir la Havane et ses environs. © Richard Bayon
Plus d'infos
Y aller :
AIR FRANCE
www.airfrance.fr
Se Loger
La Havane
Hotel Melia Habanahttps
www.melia.com
Varadero
Iberostar Playa Alameda
https://www.iberostar.com/fr/
Office du Tourisme de Cuba - 280, boulevard Raspail, 75014 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 17h.
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Y aller :
AIR FRANCE
www.airfrance.fr
Se Loger
La Havane
Hotel Melia Habanahttps
www.melia.com
Varadero
Iberostar Playa Alameda
https://www.iberostar.com/fr/
Office du Tourisme de Cuba - 280, boulevard Raspail, 75014 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 17h.
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