Elsa Wolliaston : Rencontre avec une grande dame de la danse universelle…© catherine Chevallier
Elsa Wolliaston réunit sous la verrière du One Step Studio, un vaste local de 300 m² situé dans un passage pittoresque rue du Faubourg du Temple, une petite foule, fidèle et enthousiaste d’apprentis danseurs.© Didier Pruvot
Depuis toujours, Elsa Wolliaston ne vit et ne respire que pour la danse, sa danse... Plusieurs fois par semaine, généralement les mardis et les jeudis soirs, le même rituel se répète.
Elle réunit sous la verrière du One Step Studio, un vaste local de 300 m² situé dans un passage pittoresque rue du Faubourg du Temple, une petite foule, fidèle et enthousiaste d’apprentis danseurs, autour des ateliers qu’elle a créés, il y a maintenant trente ans. Ils sont philosophes, photographes, architectes, prêtre, sociologues ou enseignants.
Ils n’ont pour la plupart jamais pratiqué la danse d’expression africaine. Mais ils ont tous en commun, la volonté farouche de vouloir réveiller par le rythme, la force vitale enfouie au plus profond d’eux-mêmes.
« Mon lieu d’enseignement est une sorte de laboratoire artistique où je questionne les rites africains et l’énergie de différentes croyances ancestrales. Je suis persuadé qu’au-delà de chaque culture, il y a chez tous les êtres humains une sorte de fil conducteur qui nous lie inconsciemment. C’est cette force que j’essaye de réveiller chez mes élèves » explique-t-elle.
Née en 1945 en Jamaïque d'un père originaire du Kenya et d'une mère métisse panaméenne, Elsa Wolliaston est élevée par sa grand-mère en Afrique de l'est. C’est dans cet univers africain, qu’elle est initiée aux rites ancestraux dès son plus jeune âge. À l’adolescence, elle rejoint sa mère à New York où elle étudie la danse classique et la technique contemporaine.
Elle réunit sous la verrière du One Step Studio, un vaste local de 300 m² situé dans un passage pittoresque rue du Faubourg du Temple, une petite foule, fidèle et enthousiaste d’apprentis danseurs, autour des ateliers qu’elle a créés, il y a maintenant trente ans. Ils sont philosophes, photographes, architectes, prêtre, sociologues ou enseignants.
Ils n’ont pour la plupart jamais pratiqué la danse d’expression africaine. Mais ils ont tous en commun, la volonté farouche de vouloir réveiller par le rythme, la force vitale enfouie au plus profond d’eux-mêmes.
« Mon lieu d’enseignement est une sorte de laboratoire artistique où je questionne les rites africains et l’énergie de différentes croyances ancestrales. Je suis persuadé qu’au-delà de chaque culture, il y a chez tous les êtres humains une sorte de fil conducteur qui nous lie inconsciemment. C’est cette force que j’essaye de réveiller chez mes élèves » explique-t-elle.
Née en 1945 en Jamaïque d'un père originaire du Kenya et d'une mère métisse panaméenne, Elsa Wolliaston est élevée par sa grand-mère en Afrique de l'est. C’est dans cet univers africain, qu’elle est initiée aux rites ancestraux dès son plus jeune âge. À l’adolescence, elle rejoint sa mère à New York où elle étudie la danse classique et la technique contemporaine.
Depuis toujours, Elsa Wolliaston ne vit et ne respire que pour la danse, sa danse... © Fabien de Chavanes
© Fabien de Chavanes - ©Didier Pruvot
Rites ancestraux
Elsa poursuit sa formation à partir de 1969 avec Jérôme Andrews et Lilian Arlen à Paris. A l’American Center, elle va faire des rencontres qui seront déterminantes, à commencer par l’avant-garde de la musique Jazz, Steve Lacy et Philly Jo Jones.
« L'explosion de ma vie artistique ne s'est pas produite en Afrique, mais en France et plus largement en Europe. Paradoxalement, c’est ici que j’ai découvert les noirs américains alors que j’ai vécu ma jeunesse aux Etats-Unis » explique-t-elle. Entre 1970 et 1974, Elsa mène des recherches sur les rites ancestraux au Congo et en Côte d’Ivoire. Elle enseigne et danse notamment avec les Ballets du Dahomey, ainsi que dans différents pays d’Afrique noire, Cameroun, Burkina, Togo, Gabon avant de s’initier en Asie aux traditions balinaises.
En 1975, Elsa Wolliaston et le danseur et chorégraphe japonais Hideyuki Yano fondent le groupe de recherche Ma Danse Rituel Théâtre à Paris. Pendant quinze ans, les deux artistes mènent un travail pédagogique de fond et réalisent de nombreuses créations chorégraphiques communes.
« Quand je dis que la danse est une expression sacrée, ce n’est pas religieux. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. J’enseigne des choses simples et accessibles à tous. Je ne juge pas mes élèves quand ils arrivent, mais je veux en retour que chaque personne se trouve par le tempo. C’est en fait la base de notre travail » rappelle-t-elle.
Elsa poursuit sa formation à partir de 1969 avec Jérôme Andrews et Lilian Arlen à Paris. A l’American Center, elle va faire des rencontres qui seront déterminantes, à commencer par l’avant-garde de la musique Jazz, Steve Lacy et Philly Jo Jones.
« L'explosion de ma vie artistique ne s'est pas produite en Afrique, mais en France et plus largement en Europe. Paradoxalement, c’est ici que j’ai découvert les noirs américains alors que j’ai vécu ma jeunesse aux Etats-Unis » explique-t-elle. Entre 1970 et 1974, Elsa mène des recherches sur les rites ancestraux au Congo et en Côte d’Ivoire. Elle enseigne et danse notamment avec les Ballets du Dahomey, ainsi que dans différents pays d’Afrique noire, Cameroun, Burkina, Togo, Gabon avant de s’initier en Asie aux traditions balinaises.
En 1975, Elsa Wolliaston et le danseur et chorégraphe japonais Hideyuki Yano fondent le groupe de recherche Ma Danse Rituel Théâtre à Paris. Pendant quinze ans, les deux artistes mènent un travail pédagogique de fond et réalisent de nombreuses créations chorégraphiques communes.
« Quand je dis que la danse est une expression sacrée, ce n’est pas religieux. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. J’enseigne des choses simples et accessibles à tous. Je ne juge pas mes élèves quand ils arrivent, mais je veux en retour que chaque personne se trouve par le tempo. C’est en fait la base de notre travail » rappelle-t-elle.
Au cours de sa riche carrière Elsa Wolliaston n’a pas hésité à se frotter aux autres formes d’expressions artistiques, telles que l'opéra, le théâtre et le cinéma.© Fabien de Chavanes
Elsa Wolliaston et ses élèves© Didier Pruvot
Opéra, théâtre et cinéma
Depuis 1984, la danseuse a débuté une collaboration fructueuse qui se poursuit encore aujourd’hui avec le percussionniste et compositeur Bruno Besnaïnou et le batteur Jean-Yves Colson.
Au cours de sa riche carrière Elsa Wolliaston n’a pas hésité à se frotter aux autres formes d’expressions artistiques, telles que l'opéra, le théâtre et le cinéma.
Pieds nus, assise sur sa chaise au beau milieu de ses élèves, les bras et le corps penchés en avant à marquer le rythme, Elsa ne défends pas un style ou un pays. Elle entretient seulement dans la globalité de cette merveilleuse énergie qu’elle fait circuler dans la salle un rapport dynamique et éminemment puissant avec la tradition.
« J’effectue un travail en profondeur mais tout en douceur » aime-t-elle à préciser. C’est peut-être cela, la magie Wolliaston…
David Raynal
Au cours de sa riche carrière Elsa Wolliaston n’a pas hésité à se frotter aux autres formes d’expressions artistiques, telles que l'opéra, le théâtre et le cinéma.
Pieds nus, assise sur sa chaise au beau milieu de ses élèves, les bras et le corps penchés en avant à marquer le rythme, Elsa ne défends pas un style ou un pays. Elle entretient seulement dans la globalité de cette merveilleuse énergie qu’elle fait circuler dans la salle un rapport dynamique et éminemment puissant avec la tradition.
« J’effectue un travail en profondeur mais tout en douceur » aime-t-elle à préciser. C’est peut-être cela, la magie Wolliaston…
David Raynal
Le portrait magnifique de cette grande danseuse, née en 1945 en Jamaïque d'un père originaire du Kenya et d'une mère métisse panaméenne.© Didier Pruvot
Les ateliers danse et improvisations au studio One Step avec Elsa Wolliaston :
« Quand je dis que la danse est une expression sacrée, ce n’est pas religieux. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. J’enseigne des choses simples et accessibles à tous. Je ne juge pas mes élèves quand ils arrivent, mais je veux en retour que chaque personne se trouve par le tempo. C’est en fait la base de notre travail "
Ateliers hebdomadaires
Mardi et jeudi de 19h00 à 20h30
Pour en savoir plus :
www.elsawolliaston.org
« Quand je dis que la danse est une expression sacrée, ce n’est pas religieux. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. J’enseigne des choses simples et accessibles à tous. Je ne juge pas mes élèves quand ils arrivent, mais je veux en retour que chaque personne se trouve par le tempo. C’est en fait la base de notre travail "
Ateliers hebdomadaires
Mardi et jeudi de 19h00 à 20h30
Pour en savoir plus :
www.elsawolliaston.org
Danseuse, pédagogue et chorégraphe américaine, Elsa Wolliaston est une pionnière dans la popularisation de la danse contemporaine d’inspiration africaine en Europe.© Didier Pruvot