L’histoire se déroule sur la Riviera dans les années 30, belle époque quand l’argent coule à flot. Elle est encore jeune, veuve, esseulée et traîne sa mélancolie dans les palaces. Dans l’ambiance fébrile d’un casino de Monte-Carlo, une rencontre va bouleverser sa vie.
Là, sur le tapis vert, deux mains fiévreuses s’agitent, se crispent, se tordent ; des mains fascinantes qu’elle observe longuement avant que son regard ne se pose sur le visage décomposé d’un jeune homme en train de perdre à la roulette. Prise d’une pitié soudaine, elle se surprend à vouloir le sauver. Du moins le croit-elle, ignorant encore cette passion soudaine qui va la mener hors d’elle-même dans une unité de temps et d’action qui frôle les dimensions de la tragédie classique...
Là, sur le tapis vert, deux mains fiévreuses s’agitent, se crispent, se tordent ; des mains fascinantes qu’elle observe longuement avant que son regard ne se pose sur le visage décomposé d’un jeune homme en train de perdre à la roulette. Prise d’une pitié soudaine, elle se surprend à vouloir le sauver. Du moins le croit-elle, ignorant encore cette passion soudaine qui va la mener hors d’elle-même dans une unité de temps et d’action qui frôle les dimensions de la tragédie classique...
Un dédoublement parfaitement assumé par Clémentine Célarié, seule sur scène pendant près d’1h30 malgré quelques apparitions silencieuses de son partenaire. (© HD)
« Comprendre. Comprendre sans juger. Telle fut l’obsession de Stefan Zweig. Et telle fut sa réussite, puisque, un siècle plus tard, on le lit davantage qu’en son temps », précise Eric-Emmanuel Schmitt.
C’est la raison pour laquelle il a monté cette pièce qui toujours nous parle dans de nouveaux contextes. Avec un choix d’adaptation à un seul personnage, celui de la femme autour de qui parfois circulent des ombres, il exclut donc les personnages gravitant autour du drame. « J’ai aussi conservé l’idée d’un récit entièrement subjectif : la femme fait parler l’homme qu’elle aime, l’investit de ses fantasmes », un dédoublement parfaitement assumé par Clémentine Célarié, seule sur scène pendant près d’1h30 malgré quelques apparitions silencieuses de son partenaire. Un moment d’émotion dont la tension croissante vers le dénouement est interprétée avec grande justesse, ce qui est une excellente surprise, avec félicitations bien méritées pour cette comédienne que l’on n’attendait pas dans ces notes et qui les assume avec classe, brio et dignité.
C.G.
C’est la raison pour laquelle il a monté cette pièce qui toujours nous parle dans de nouveaux contextes. Avec un choix d’adaptation à un seul personnage, celui de la femme autour de qui parfois circulent des ombres, il exclut donc les personnages gravitant autour du drame. « J’ai aussi conservé l’idée d’un récit entièrement subjectif : la femme fait parler l’homme qu’elle aime, l’investit de ses fantasmes », un dédoublement parfaitement assumé par Clémentine Célarié, seule sur scène pendant près d’1h30 malgré quelques apparitions silencieuses de son partenaire. Un moment d’émotion dont la tension croissante vers le dénouement est interprétée avec grande justesse, ce qui est une excellente surprise, avec félicitations bien méritées pour cette comédienne que l’on n’attendait pas dans ces notes et qui les assume avec classe, brio et dignité.
C.G.
Plus d'infos
"24 heures de la vie d'une femme " avec Clémentine Célarié actuellement au Théâtre Rive Gauche : L’histoire se déroule sur la Riviera dans les années 30, belle époque quand l’argent coule à flot.(© HD)
24h de la vie d'une femme
Adatation de Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène de Stève Suissa.
Avec Clémentine Célarié, Loris Freeman, Samuel Nibaudeau
Décor de Stéfanie Jarre.
Costumes de Pascale Bordet.
Du 10 avril au 29 août Lieu
Théâtre rive gauche,
6 rue de la Gaîté, 75014 Paris
Horaires : du mardi au samedi à 21h, représentation suppl. samedi à 17h
Tarifs : de 19€ à 46€
Adatation de Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène de Stève Suissa.
Avec Clémentine Célarié, Loris Freeman, Samuel Nibaudeau
Décor de Stéfanie Jarre.
Costumes de Pascale Bordet.
Du 10 avril au 29 août Lieu
Théâtre rive gauche,
6 rue de la Gaîté, 75014 Paris
Horaires : du mardi au samedi à 21h, représentation suppl. samedi à 17h
Tarifs : de 19€ à 46€
Dans ce court roman plutôt proche de la nouvelle Stephane Zweig donne chair à l’un de ces rares moments où la vie fait basculer de destin d’un être...Une femme raconte son aventure intense et folle, le moment fulgurant où sa vie s’est emballée. Adaptation de Eric-Emmanuel Schmitt au Théâtre Rive Gauche. Mise en scène de Stève Suissa. Avec Clémentine Célarié,Loris Freeman, Samuel Nibaudeau.(© HD)