Tourisme de mémoire sur les plages du débarquement à pied, en voiture ou à vélo (LD)
A l’heure où les professeurs du secondaire s’inquiètent du sort réservé à l’histoire dans les programmes scolaires, le tourisme de mémoire, concept récent apparu dans les années 2000, tente d’assurer la transmission des conflits du XXème siècle aux jeunes générations.
Et c’est un succès ! Chaque année, plus de 6 millions de visiteurs français et étrangers se pressent sur les plus grands sites de notre territoire à la découverte des lieux qui ont été témoins des heures les plus glorieuses ou les plus tragiques de notre pays.
Des célèbres plages de Normandie au Mémorial de la Shoah, en passant par le Lion de Belfort, le Mémorial de Caen ou Colombey-les-Deux-Eglises, ce tourisme du souvenir propose une offre très diverse. Mémoriaux, nécropoles, ossuaires, casemates, forts, champs de bataille, cimetières militaires, musées…sont autant de lieux qui portent la bannière de tourisme de mémoire.
Et c’est un succès ! Chaque année, plus de 6 millions de visiteurs français et étrangers se pressent sur les plus grands sites de notre territoire à la découverte des lieux qui ont été témoins des heures les plus glorieuses ou les plus tragiques de notre pays.
Des célèbres plages de Normandie au Mémorial de la Shoah, en passant par le Lion de Belfort, le Mémorial de Caen ou Colombey-les-Deux-Eglises, ce tourisme du souvenir propose une offre très diverse. Mémoriaux, nécropoles, ossuaires, casemates, forts, champs de bataille, cimetières militaires, musées…sont autant de lieux qui portent la bannière de tourisme de mémoire.
1/ Mémorial de Caen 2/ Le Lion de Belfort 3/ Fort de Douaumont, ce dernier est un fort Séré de Rivières situé sur la commune de Douaumont, près de Verdun.(Photos LD)
Certaines régions françaises sont davantage valorisées. Ainsi, le nord de la France regroupe l’essentiel des sites consacrés à la mémoire des conflits du XXème siècle. Les curieux et les amoureux d’histoire pourront visiter les sites du débarquement de 1944 en Basse-Normandie, les lignes de front de 14-18 et le mur de l’Atlantique ... dans le Nord-Pas-de-Calais, ... ou le site de la Bataille de la Somme de 1916 en Picardie. En Alsace-Lorraine, ... ils iront à la découverte de la ligne Maginot, et sur les traces de la bataille de Verdun et des Ardennes, ainsi que sur les champs de bataille de la libération de 1945. La région Rhône-Alpes, haut lieu de la résistance, dispose également d’un nombre important de sites.
Les Français ne sont pas les seuls à avoir eu la volonté de valoriser les lieux les plus emblématiques de leur histoire récente. Bien d’autres sites, dont certains peu réjouissants et qui nous renvoient aux pages les plus sombres du XXème siècle, sont visités en permanence. Parmi les plus significatifs notons Auschwitz et les camps de concentration, Le site de Tchernobyl, le mur de Berlin ou encore Hiroshima.
Les Français ne sont pas les seuls à avoir eu la volonté de valoriser les lieux les plus emblématiques de leur histoire récente. Bien d’autres sites, dont certains peu réjouissants et qui nous renvoient aux pages les plus sombres du XXème siècle, sont visités en permanence. Parmi les plus significatifs notons Auschwitz et les camps de concentration, Le site de Tchernobyl, le mur de Berlin ou encore Hiroshima.
Le parc pour la paix long de plus de 850 mètres, et dessiné par Tange Kenzô, et situé à Hiroshima (Japon) (Photos OT Japon)
Destination Hiroshima
Au salon du tourisme, se tenait également un stand consacré à la ville d’Hiroshima. Chef-lieu de la préfecture éponyme, Hiroshima fait face à la mer intérieure scénique de Seto au sud, et à la région montagneuse de Chugoku au nord. Si l’évocation de cette cité japonaise nous évoque spontanément l’un des épisodes les plus sanglants de la Seconde Guerre mondiale, elle est pourtant un des lieux les plus agréables à vivre du pays. C’est une ville moderne cultivant son image de « ville de la paix ».
Ainsi, les touristes curieux de découvrir cette métropole tristement célèbre, pourront se rendre au Musée du souvenir et de la paix. Situé au sein du Parc pour la paix, il retrace de manière frappante et réaliste les souffrances de la ville au moment de l'explosion de la bombe. Le parc pour la paix long de plus de 850 mètres, et dessiné par Tange Kenzô, abrite de nombreux monuments en mémoire des événements liés à l'explosion de la première bombe atomique de l'histoire.
Au Nord de ce parc se trouve le Dôme de la Bombe A conservé en l'état et situé non loin de l'épicentre de l'explosion. Ce bâtiment, ancien office de la promotion industrielle, est l'un des seuls à ne pas avoir été complètement rasé par le souffle. Il est aujourd'hui classé comme patrimoine mondial par L'UNESCO. S’y trouve également La cloche de la paix, un Mémorial où sont incinérés plusieurs milliers de victimes, un monument de la paix pour les enfants, la flamme de la paix qui ne s'éteindra que le jour où la terre n'aura plus d'arme atomique, le cénotaphe conservant le nom des centaines de milliers de victimes de la bombe, et les arbres ayant survécus au souffle de l'explosion. Une visite riche en émotion afin de garder vivace le souvenir d’un des épisodes les plus douloureux de notre histoire moderne.S.H.
Au salon du tourisme, se tenait également un stand consacré à la ville d’Hiroshima. Chef-lieu de la préfecture éponyme, Hiroshima fait face à la mer intérieure scénique de Seto au sud, et à la région montagneuse de Chugoku au nord. Si l’évocation de cette cité japonaise nous évoque spontanément l’un des épisodes les plus sanglants de la Seconde Guerre mondiale, elle est pourtant un des lieux les plus agréables à vivre du pays. C’est une ville moderne cultivant son image de « ville de la paix ».
Ainsi, les touristes curieux de découvrir cette métropole tristement célèbre, pourront se rendre au Musée du souvenir et de la paix. Situé au sein du Parc pour la paix, il retrace de manière frappante et réaliste les souffrances de la ville au moment de l'explosion de la bombe. Le parc pour la paix long de plus de 850 mètres, et dessiné par Tange Kenzô, abrite de nombreux monuments en mémoire des événements liés à l'explosion de la première bombe atomique de l'histoire.
Au Nord de ce parc se trouve le Dôme de la Bombe A conservé en l'état et situé non loin de l'épicentre de l'explosion. Ce bâtiment, ancien office de la promotion industrielle, est l'un des seuls à ne pas avoir été complètement rasé par le souffle. Il est aujourd'hui classé comme patrimoine mondial par L'UNESCO. S’y trouve également La cloche de la paix, un Mémorial où sont incinérés plusieurs milliers de victimes, un monument de la paix pour les enfants, la flamme de la paix qui ne s'éteindra que le jour où la terre n'aura plus d'arme atomique, le cénotaphe conservant le nom des centaines de milliers de victimes de la bombe, et les arbres ayant survécus au souffle de l'explosion. Une visite riche en émotion afin de garder vivace le souvenir d’un des épisodes les plus douloureux de notre histoire moderne.S.H.
Cimetière américain de Colleville (Normandie) (Photo LD)
Plus d'infos
Site officiel en langue anglaise de
l'office de tourisme d'Hiroshima:
/www.hiroshima-navi.or.jp
Guides consacrés au Tourisme de mémoire :
Le Petit Futé. Guide des lieux de mémoire. Edition 2013. Prix : 12,95 euros.
Site officiel en langue anglaise de
l'office de tourisme d'Hiroshima:
/www.hiroshima-navi.or.jp
Guides consacrés au Tourisme de mémoire :
Le Petit Futé. Guide des lieux de mémoire. Edition 2013. Prix : 12,95 euros.
Guide Michelin. Alsace-Moselle. Le combat des Vosges. Collection Champs de bataille. Prix : 10,90 euros.
Guideduroutard.com. Tourisme de mémoire.
Tranchée de Mogeville petit village situé à 15 km de Verdun (Meuse) (photo LD)