Sortir à Paris : Le Hall de la chanson entre en scène
Les 4, 5 et 6 avril, le Hall de la chanson, centre de ressources national entièrement consacré à la chanson française, s’empare d’une nouvelle scène : la sienne. Le ministère de la culture vient en effet de confier au Hall un théâtre destiné à accueillir des spectacles vivants consacrés au patrimoine de la chanson française. Situé sur le parc de la Villette, ce théâtre tant attendu ouvrira ses portes avec 3 spectacles inédits :
L'être intime, un spectacle dédié à Piaf « La femme qui chante »par Clotilde Courau et Lionel Suarez.
Un concert-cabaret réunissant chanteurs et chanteuses de la scène actuelle et élèves des conservatoires supérieurs d'art dramatique et de musique, toujours sur une Inédite Piaf. Et, pour toute la famille : Chansons d'enfances avec François Marillier, Manon Landowski et Lionel Privat.
Doté d’une superbe vitrine parisienne où toute l’année se produiront de nouveaux spectacles, le Hall de la chanson n’en continue pas moins, sous la direction de Serge Hureau, d’explorer l’histoire des milliers de chansons, d’auteurs, interprètes, compositeurs qui contribuent à égayer nos humeurs et à faire de la France, une terre de chansons. S.H.
Plus d'infos
www.lehall.com
L'être intime, un spectacle dédié à Piaf « La femme qui chante »par Clotilde Courau et Lionel Suarez.
Un concert-cabaret réunissant chanteurs et chanteuses de la scène actuelle et élèves des conservatoires supérieurs d'art dramatique et de musique, toujours sur une Inédite Piaf. Et, pour toute la famille : Chansons d'enfances avec François Marillier, Manon Landowski et Lionel Privat.
Doté d’une superbe vitrine parisienne où toute l’année se produiront de nouveaux spectacles, le Hall de la chanson n’en continue pas moins, sous la direction de Serge Hureau, d’explorer l’histoire des milliers de chansons, d’auteurs, interprètes, compositeurs qui contribuent à égayer nos humeurs et à faire de la France, une terre de chansons. S.H.
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A découvrir : Les derniers mots de la diva aux pieds nus
Mae Carinhosa.
Sortie le 4 mars 2013 chez Sony Music.
Le premier album posthume de Césaria Evora, la chanteuse capverdienne disparue en décembre 2011, est sorti cette semaine dans les bacs. L’album intitulé Mae carinhosa, ce qui signifie « Mère tendresse » en portugais, comprend 13 titres inédits datant de 1997 à 2005.
En studio, Césaria Evora enregistrait souvent plus de morceaux que nécessaire. Jose da Silva, son producteur et manager, a eu l'excellente idée d'en faire un opus. Certains chœurs ont été ré-enregistrés, d’autres chansons comme Tchon de França ou Dos Palavras ont été totalement réarrangées, et cette exigence se ressent à l’écoute.
Césaria Evora, femme libre au tempérament déterminé, a gagné son émancipation grâce à la musique, et devient un espoir pour tout le peuple de Mindelo, sa ville natale, pour lequel elle chantait le plus souvent gratuitement .
Sa carrière internationale ne débute qu’en 1987, Césaria a déjà 47 ans. Malgré une carrière tardive et exceptionnelle, elle sortira 16 opus, et donnera de nombreux concerts sur toutes les scènes internationales qui feront d'elle la "Diva aux pieds nus" plébiscitée par ses pairs et adulée par son public.
Ses chansons à l’élégance mélancolique, souvent teintées de désespoir, appartiennent au registre de La Morna, un genre musical du Cap-Vert qu'on peut rapprocher du Fado. La Morna a été popularisée dans le monde entier notamment grâce à son titre Sodade sorti en 1992. S.H.
Sortie le 4 mars 2013 chez Sony Music.
Le premier album posthume de Césaria Evora, la chanteuse capverdienne disparue en décembre 2011, est sorti cette semaine dans les bacs. L’album intitulé Mae carinhosa, ce qui signifie « Mère tendresse » en portugais, comprend 13 titres inédits datant de 1997 à 2005.
En studio, Césaria Evora enregistrait souvent plus de morceaux que nécessaire. Jose da Silva, son producteur et manager, a eu l'excellente idée d'en faire un opus. Certains chœurs ont été ré-enregistrés, d’autres chansons comme Tchon de França ou Dos Palavras ont été totalement réarrangées, et cette exigence se ressent à l’écoute.
Césaria Evora, femme libre au tempérament déterminé, a gagné son émancipation grâce à la musique, et devient un espoir pour tout le peuple de Mindelo, sa ville natale, pour lequel elle chantait le plus souvent gratuitement .
Sa carrière internationale ne débute qu’en 1987, Césaria a déjà 47 ans. Malgré une carrière tardive et exceptionnelle, elle sortira 16 opus, et donnera de nombreux concerts sur toutes les scènes internationales qui feront d'elle la "Diva aux pieds nus" plébiscitée par ses pairs et adulée par son public.
Ses chansons à l’élégance mélancolique, souvent teintées de désespoir, appartiennent au registre de La Morna, un genre musical du Cap-Vert qu'on peut rapprocher du Fado. La Morna a été popularisée dans le monde entier notamment grâce à son titre Sodade sorti en 1992. S.H.
Hommage : Jérôme Savary, adieu l’artiste !
Jérôme Savary vient de rejoindre les étoiles. C’est avec émotion que le monde du spectacle a appris mardi 5 mars le décès du metteur en scène et comédien à l’âge de 70 ans.
Né en 1942 à Buenos Aires dans une famille française, il s’installe définitivement à Paris en 1964 où il met en scène ses premiers spectacles. Passionné de théâtre populaire, il fonde en 1966 à Londres la troupe du Grand Magic Circus, à la frontière du théâtre, du cirque et du music-hall. Personnage haut en couleur, ses pièces de théâtre entendent prolonger l’esprit libertaire de mai 68, et le metteur en scène ne recule devant aucune extravagance scénique. Il mêle ainsi toutes les formes d’expression et ose des mises en scène où alternent numéros de cirque, saynètes chantées, gags, tableaux vivants…
Touche à tout, musicien, clown triste, il se définissait lui-même comme un « mélancomique », néologisme qui résume parfaitement la tonalité de ses spectacles. Passionné de comédies musicales, et particulièrement d’Offenbach, il a également signé de nombreuses mises en scène d’opéras en Europe, comme Carmen en Autriche en 1992, ou encore La Périchole au Grand théâtre de Genève en 1982.
Avec plus de 90 mises en scène à son actif, il a été aussi directeur des centres dramatiques de Montpellier puis de Lyon, et devient, en 1988 directeur du Théâtre national de Chaillot. On l’aperçoit sur scène une dernière fois en en décembre 2012, fatigué et amaigri, dans l’un de ses derniers projets, un Tartarin de Tarascon avec Michel Galabru. Un dernier adieu avant la fermeture du rideau. S.H.
Quelque unes de ses principales mises en scène : La vie Parisienne d’Offenbach (1978), Le Bourgeois Gentilhomme de Molière (1981), La Femme du boulanger de Marcel Pagnol (1985), Cabaret (1986), Mistinguett (2001), A la recherche de Joséphine (2008)…. Et tant d’autres.
Né en 1942 à Buenos Aires dans une famille française, il s’installe définitivement à Paris en 1964 où il met en scène ses premiers spectacles. Passionné de théâtre populaire, il fonde en 1966 à Londres la troupe du Grand Magic Circus, à la frontière du théâtre, du cirque et du music-hall. Personnage haut en couleur, ses pièces de théâtre entendent prolonger l’esprit libertaire de mai 68, et le metteur en scène ne recule devant aucune extravagance scénique. Il mêle ainsi toutes les formes d’expression et ose des mises en scène où alternent numéros de cirque, saynètes chantées, gags, tableaux vivants…
Touche à tout, musicien, clown triste, il se définissait lui-même comme un « mélancomique », néologisme qui résume parfaitement la tonalité de ses spectacles. Passionné de comédies musicales, et particulièrement d’Offenbach, il a également signé de nombreuses mises en scène d’opéras en Europe, comme Carmen en Autriche en 1992, ou encore La Périchole au Grand théâtre de Genève en 1982.
Avec plus de 90 mises en scène à son actif, il a été aussi directeur des centres dramatiques de Montpellier puis de Lyon, et devient, en 1988 directeur du Théâtre national de Chaillot. On l’aperçoit sur scène une dernière fois en en décembre 2012, fatigué et amaigri, dans l’un de ses derniers projets, un Tartarin de Tarascon avec Michel Galabru. Un dernier adieu avant la fermeture du rideau. S.H.
Quelque unes de ses principales mises en scène : La vie Parisienne d’Offenbach (1978), Le Bourgeois Gentilhomme de Molière (1981), La Femme du boulanger de Marcel Pagnol (1985), Cabaret (1986), Mistinguett (2001), A la recherche de Joséphine (2008)…. Et tant d’autres.
Jérôme Savary dans " Le Bourgeois Gentilhomme" 1989 (Copyright AFP)