Sculpture Gare St-Charles Marseille
Sur les traces d’un exotisme qui faisait rêver quand l’avion ne permettait pas encore de voyager vers les “colonies“ et qu’on se contentait alors de les imaginer… A gauche l’Afrique, incarnée par une superbe africaine à la chevelure tressée, lascivement allongée. A ses côtés un singe, son petit et deux enfants tenant l’un, un masque africain, l’autre une défense d’éléphant. A droite l’Asie : une délicieuse princesse khmer qui rappelle l’émerveillement des artistes à l’Exposition coloniale de 1922 les danseuses cambodgiennes.
Quand ils descendaient ces marches, les voyageurs étaient déjà plongés dans l’ambiance. Ils se dirigeaient ensuite vers le boulevard d’Athènes et la Canebière:// pour passer la nuit avant de s’embarquer… Dans cette zone tampon entre la gare et le port où les attendait la première ligne de navigation maritime, les façades des grands hôtels (aujourd’hui décatis) et de quelques beaux monuments les préparaient à ces voyages vers l’Orient : blasons, rostres, décors sculptés inspirés de la flore et de la faune d’outremer. Au Palais de la Bourse où se fixait le prix des marchandises, des lions et des girafes sculptés à l’entrée, des bas-reliefs et des peintures historiées évoquaient pour les marchands les richesses qu’ils allaient trouver. Le goût pour l’Orientalisme prenait la place de celui pour l’Antiquité…
Aujourd’hui, Marseille la métissée, l’immigrée, la multicolore est plus que jamais orientale. La Porte de l’Orient pour les Occidentaux, mais aussi depuis, la Porte de l’Occident pour les Orientaux.
Quand ils descendaient ces marches, les voyageurs étaient déjà plongés dans l’ambiance. Ils se dirigeaient ensuite vers le boulevard d’Athènes et la Canebière:// pour passer la nuit avant de s’embarquer… Dans cette zone tampon entre la gare et le port où les attendait la première ligne de navigation maritime, les façades des grands hôtels (aujourd’hui décatis) et de quelques beaux monuments les préparaient à ces voyages vers l’Orient : blasons, rostres, décors sculptés inspirés de la flore et de la faune d’outremer. Au Palais de la Bourse où se fixait le prix des marchandises, des lions et des girafes sculptés à l’entrée, des bas-reliefs et des peintures historiées évoquaient pour les marchands les richesses qu’ils allaient trouver. Le goût pour l’Orientalisme prenait la place de celui pour l’Antiquité…
Aujourd’hui, Marseille la métissée, l’immigrée, la multicolore est plus que jamais orientale. La Porte de l’Orient pour les Occidentaux, mais aussi depuis, la Porte de l’Occident pour les Orientaux.
Marseille accueille en ce moment le grand mouvement artistique européen que fut l’Orientalisme
L’exposition au musée de la Vieille Charité, dans le quartier du Panier, le plus ancien quartier de Marseille, se propose de faire comprendre le regard que l’Occident portait au XIXè siècle sur les si lointaines Asie et Afrique, des continents encore méconnus. Un regard empreint de beaux clichés ambivalents marqués par un subtil mélange de fascination et de crainte. D’un côté, l’Orient fait rêver : troublante sensualité, richesse des costumes, découvertes étourdissantes, intensité de la lumière, couleurs chatoyantes. C’est l’éveil du sentiment exotique. Mais il fait craindre aussi : cruauté, mensonge, animosité apparaissent dans les visages des personnages représentés…
Pendant de la campagne Égypte de Bonaparte, les artistes qui l’accompagnent rapportent des peintures d’un passé pharaonique et d’un Orient encore fantasmé. Ce n’est qu’ensuite, avec l’expansion du colonialisme et l’amélioration des transports, que se développera un regard plus ethnologique sur ces lointaines contrées. C’est ce que montre cette magnifique exposition à travers une succession de salles où se succèdent les plus grands peintres inspirés par cet exotisme : Delacroix, Ingres, Géricault, Chassériau… jusqu’à Matisse, Renoir, Klee, Kandinsky. Une exposition qui se décline au fil des salles en thèmes majeurs que sont le Harem, l’Espagne à travers Cordoue, Tolède et Grenade, le Désert, paysage emblématique, la Religion, les Races, les Conflits de genres et pour finir, le regard des Modernes.
“L'Orientalisme en Europe, de Delacroix à Matisse“
Jusqu’au 28 août 2011 à la Vieille Charité
Tél. : 04 91 14 58 80
L’exposition au musée de la Vieille Charité, dans le quartier du Panier, le plus ancien quartier de Marseille, se propose de faire comprendre le regard que l’Occident portait au XIXè siècle sur les si lointaines Asie et Afrique, des continents encore méconnus. Un regard empreint de beaux clichés ambivalents marqués par un subtil mélange de fascination et de crainte. D’un côté, l’Orient fait rêver : troublante sensualité, richesse des costumes, découvertes étourdissantes, intensité de la lumière, couleurs chatoyantes. C’est l’éveil du sentiment exotique. Mais il fait craindre aussi : cruauté, mensonge, animosité apparaissent dans les visages des personnages représentés…
Pendant de la campagne Égypte de Bonaparte, les artistes qui l’accompagnent rapportent des peintures d’un passé pharaonique et d’un Orient encore fantasmé. Ce n’est qu’ensuite, avec l’expansion du colonialisme et l’amélioration des transports, que se développera un regard plus ethnologique sur ces lointaines contrées. C’est ce que montre cette magnifique exposition à travers une succession de salles où se succèdent les plus grands peintres inspirés par cet exotisme : Delacroix, Ingres, Géricault, Chassériau… jusqu’à Matisse, Renoir, Klee, Kandinsky. Une exposition qui se décline au fil des salles en thèmes majeurs que sont le Harem, l’Espagne à travers Cordoue, Tolède et Grenade, le Désert, paysage emblématique, la Religion, les Races, les Conflits de genres et pour finir, le regard des Modernes.
“L'Orientalisme en Europe, de Delacroix à Matisse“
Jusqu’au 28 août 2011 à la Vieille Charité
Tél. : 04 91 14 58 80
Le Ryad à Marseille
Se restaurer
pour un week-end à l’orientale à Marseille
Choisissez un déjeuner au restaurant Le Femina,:// une adresse de choix et qui ne vous ruinera pas. Kachetel tient cette maison berbère, un hôte chaleureux qui vous accueille avec joie. Peut-être vous livrera-t-il le secret du couscous à la semoule d’orge, la spécialité de la maison préparée par la famille depuis plusieurs générations. Car c’est pour ce plat qu’on y va. Après, on est rassasié… Ce couscous demande, parait-il, treize heures de préparation et son goût de noisette auquel se mêle celui du beurre est un régal qui justifie le déplacement dans ce quartier populaire près du port.
Direction ensuite, après une balade sur le vieux port, au tout récent Hammam Zeïn,:// Oriental Spa. Vous voilà maintenant plongé dans le cadre d’un Ryad marocain:// et vous allez choisir tous les soins de là-bas. Il faut s’habituer d’abord à la chaleur humide et parfumée d’eucalyptus qui dilate les pores et vous fait transpirer. Mais ensuite, le gommage au savon noir, l’enveloppement au rasoul, le massage aux huiles orientales va mettre votre corps au paradis. Vous vous sentez léger, tout léger…
Pour prolonger le voyage, un conseil : prenez une chambre au Ryad, un ancien bâtiment transformé en petit palais marocain avec son jardin et ses chambres décorées à l’orientale. Chacune se distingue par son originalité et les matériaux traditionnels utilisés : bois, fer forgé, cuir, tapis et tissages. A la table d’hôtes, une authentique cuisine traditionnelle marocaine vous est servie : tajines, pastilla, couscous, pâtisseries fines. De quoi clore en beauté ce week-end oriental marseillais !
Le Femina. , rue du Musée, 13001 Marseille
Tél. : 04 91 54 03 56
Zeïn.:// 16, quai Rive Neuve, Vieux Port
Tél. : 04 91 59 11 11. www.zeinorientalspa.fr
[Le Ryad.]]url:http://url:http:// 16, rue Sénac, 13001 Marseille
Tél. : 04 91 47 74 54. www.leryad.fr
pour un week-end à l’orientale à Marseille
Choisissez un déjeuner au restaurant Le Femina,:// une adresse de choix et qui ne vous ruinera pas. Kachetel tient cette maison berbère, un hôte chaleureux qui vous accueille avec joie. Peut-être vous livrera-t-il le secret du couscous à la semoule d’orge, la spécialité de la maison préparée par la famille depuis plusieurs générations. Car c’est pour ce plat qu’on y va. Après, on est rassasié… Ce couscous demande, parait-il, treize heures de préparation et son goût de noisette auquel se mêle celui du beurre est un régal qui justifie le déplacement dans ce quartier populaire près du port.
Direction ensuite, après une balade sur le vieux port, au tout récent Hammam Zeïn,:// Oriental Spa. Vous voilà maintenant plongé dans le cadre d’un Ryad marocain:// et vous allez choisir tous les soins de là-bas. Il faut s’habituer d’abord à la chaleur humide et parfumée d’eucalyptus qui dilate les pores et vous fait transpirer. Mais ensuite, le gommage au savon noir, l’enveloppement au rasoul, le massage aux huiles orientales va mettre votre corps au paradis. Vous vous sentez léger, tout léger…
Pour prolonger le voyage, un conseil : prenez une chambre au Ryad, un ancien bâtiment transformé en petit palais marocain avec son jardin et ses chambres décorées à l’orientale. Chacune se distingue par son originalité et les matériaux traditionnels utilisés : bois, fer forgé, cuir, tapis et tissages. A la table d’hôtes, une authentique cuisine traditionnelle marocaine vous est servie : tajines, pastilla, couscous, pâtisseries fines. De quoi clore en beauté ce week-end oriental marseillais !
Le Femina. , rue du Musée, 13001 Marseille
Tél. : 04 91 54 03 56
Zeïn.:// 16, quai Rive Neuve, Vieux Port
Tél. : 04 91 59 11 11. www.zeinorientalspa.fr
[Le Ryad.]]url:http://url:http:// 16, rue Sénac, 13001 Marseille
Tél. : 04 91 47 74 54. www.leryad.fr
Port de Marseille