Arrivée à New York de l'Hermione. © Commémoration La Fayette ,Astion
De gauche à droite : Peinture de la proue de l'Hermione © OT Rochefort ; Hauteur de mât de l'Hermione © C. Gary
L’arsenal de Rochefort, son port d’attache
Rendez-vous au Musée de la Marine où vous saurez tout sur l’odyssée de ce port curieusement niché à quelque distance de la mer.
Mais où donc est la côte dans cette belle ville tranquille taillée au cordeau sur ordre de Louis XIV afin de relancer sa marine de guerre ? Elle est à 30 km des côtes, quelques méandres de la Charente plus loin, comme l’a voulu Colbert en 1663 pour mettre l’arsenal à l’abri de la puissance maritime anglaise. Protégé par les îles d’Oléron et d’Aix elles-mêmes munies d’ouvrages fortifiés, le chantier naval, malgré les problèmes posés pour la sortie en mer, est à l’époque parfaitement gardé…
Rendez-vous au Musée de la Marine où vous saurez tout sur l’odyssée de ce port curieusement niché à quelque distance de la mer.
Mais où donc est la côte dans cette belle ville tranquille taillée au cordeau sur ordre de Louis XIV afin de relancer sa marine de guerre ? Elle est à 30 km des côtes, quelques méandres de la Charente plus loin, comme l’a voulu Colbert en 1663 pour mettre l’arsenal à l’abri de la puissance maritime anglaise. Protégé par les îles d’Oléron et d’Aix elles-mêmes munies d’ouvrages fortifiés, le chantier naval, malgré les problèmes posés pour la sortie en mer, est à l’époque parfaitement gardé…
Rochefort : La Corderie Royale © C. Lacaud
Pour la construction de la flotte on met à contribution le royaume entier : forêts décimées, chanvre pour les cordages, nourriture pour les hommes au travail… La Corderie Royale et ses 374 mètres de long, aujourd’hui Centre International de la Mer, devient alors la plus grande manufacture d’Europe au XVIIè siècle car il se construit à Rochefort 1/6e des vaisseaux et 1/7e des frégates du territoire français. Pour une main d’œuvre plus abondante, on va même ouvrir un bagne un peu plus tard comme ceux de Toulon et de Brest. 1600 forçats durs à la tâche œuvrent pour la guerre d’Indépendance américaine en 1776. Pas étonnant donc que La Fayette s’embarque de Rochefort sur une Hermione qui sort de cale le 21 mars 1780. Avec le triomphe outre-Atlantique qu’on lui connaît !
Les manoeuvres à bord de l'Hermione;© C. Bailliard
Une parfaite réplique de la frégate de La Fayette
C’est l’histoire de quelques jeunes passionnés se lançant un défi pour vivre une fabuleuse aventure :
Reconstruire à l’identique le navire amiral de La Fayette mis en chantier en 1778 dans l’arsenal de Rochefort sur les plans de l’ingénieur Chevillard Aîné. Longueur 65 mètres, voilure 1500 m2, trois mâts, 26 canons… A l’époque, une année de travail réunit tous les corps de métiers : charpentiers, forgerons, cloueurs, calfats, sans oublier les bagnards. Il en faudra plus cette fois pour finir cette réplique. 54 mètres au-dessus de la quille, 1 000 poulies, une tonne d'étoupe pour le calfatage , 26 canons sur le pont de batterie et 8 canons sur le pont de gaillard. Du beau travail que 3 700 000 visiteurs ont pu apprécier durant les grandes étapes de la reconstruction.
Le 18 avril dernier, fin prête, l’Hermione a quitté Rochefort avec 80 personnes à bord et après une escale aux Canaries arrive comme prévu à Yorktown le 5 juin pour commémorer 235 ans plus tard cette bataille de 1781 qui décida de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. L’accueil enthousiaste de la foule venue l’accueillir avant Baltimore, Philadelphie, New-York et Boston fut à la hauteur de l’événement…
C’est l’histoire de quelques jeunes passionnés se lançant un défi pour vivre une fabuleuse aventure :
Reconstruire à l’identique le navire amiral de La Fayette mis en chantier en 1778 dans l’arsenal de Rochefort sur les plans de l’ingénieur Chevillard Aîné. Longueur 65 mètres, voilure 1500 m2, trois mâts, 26 canons… A l’époque, une année de travail réunit tous les corps de métiers : charpentiers, forgerons, cloueurs, calfats, sans oublier les bagnards. Il en faudra plus cette fois pour finir cette réplique. 54 mètres au-dessus de la quille, 1 000 poulies, une tonne d'étoupe pour le calfatage , 26 canons sur le pont de batterie et 8 canons sur le pont de gaillard. Du beau travail que 3 700 000 visiteurs ont pu apprécier durant les grandes étapes de la reconstruction.
Le 18 avril dernier, fin prête, l’Hermione a quitté Rochefort avec 80 personnes à bord et après une escale aux Canaries arrive comme prévu à Yorktown le 5 juin pour commémorer 235 ans plus tard cette bataille de 1781 qui décida de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. L’accueil enthousiaste de la foule venue l’accueillir avant Baltimore, Philadelphie, New-York et Boston fut à la hauteur de l’événement…
Brest-Chateau sur leport ©-YLG.
Brest, aux avant-postes de l’Indépendance américaine
A l’occasion des nombreuses festivités qui ont lieu en juillet, la ville présente au musée de la Marine une exposition passionnante : “Brest, port de la Liberté au temps de l’Indépendance américaine“.
Une occasion de découvrir cette ville-port qui garde ancrée dans ses gènes la mémoire héroïque de nombreuses guerres. On y évoque à travers les scènes de bataille et les maquettes des plus grands navires la vie de l’arsenal et l’armement de la flotte envoyée combattre aux côtés des Insurgents. Car Brest est alors à son apogée ! On construit dans ce premier arsenal de France des navires, on arme des escadres, on embarque les troupes… Près de 10 000 ouvriers y travaillent sans compter les 2 000 forçats. Avant le déclenchement du conflit américain, les affrontements avec la marine anglaise préfigurent déjà la part active de cette flotte au blocus de Yorktown qui entérine l’indépendance en 1783 suite à l’engagement de la France de Louis XVI pour la liberté de l’Amérique du Nord face à l’Angleterre.
A l’occasion des nombreuses festivités qui ont lieu en juillet, la ville présente au musée de la Marine une exposition passionnante : “Brest, port de la Liberté au temps de l’Indépendance américaine“.
Une occasion de découvrir cette ville-port qui garde ancrée dans ses gènes la mémoire héroïque de nombreuses guerres. On y évoque à travers les scènes de bataille et les maquettes des plus grands navires la vie de l’arsenal et l’armement de la flotte envoyée combattre aux côtés des Insurgents. Car Brest est alors à son apogée ! On construit dans ce premier arsenal de France des navires, on arme des escadres, on embarque les troupes… Près de 10 000 ouvriers y travaillent sans compter les 2 000 forçats. Avant le déclenchement du conflit américain, les affrontements avec la marine anglaise préfigurent déjà la part active de cette flotte au blocus de Yorktown qui entérine l’indépendance en 1783 suite à l’engagement de la France de Louis XVI pour la liberté de l’Amérique du Nord face à l’Angleterre.
La ville de Brest avec sa goélette La Recouvrance, symbole glorieux, mémoire de son port bombardé durant la seconde guerre mondiale. © F. Le Mouillour
Fêtes maritimes de Brest © jacques Vapillon ;
Les Fêtes maritimes internationales de Brest, une apothéose cette année !
Un millier de bateaux et 9 000 marins sont attendus aux commandes des plus beaux voiliers venus des quatre coins du monde dont certains s’ouvriront à la visite.
Parmi eux, l’Hermione, invitée d’honneur, a déjà quitté Rochefort pour une escale technique à La Rochelle avant son arrivée star à Brest le 9 juillet prochain. La ville n’est pas en reste avec sa goélette La Recouvrance, symbole glorieux, mémoire de son port bombardé durant la seconde guerre mondiale. Ce deux-mâts de 42 mètres de long avec 430 mètres de voilure est une réplique d’un aviso, bateau militaire de surveillance du XIXè siècle. Elle a été construite au chantier naval du Guip qui à lui seul vaut la visite. On s’y embarque le temps d’une journée par exemple ou d’un soleil couchant dans la rade de Brest. Des plus petits aux plus grands, c’est un ensemble époustouflant de flottilles qui va sillonner durant six jours et nuits la baie de Brest. A terre, parades, feux d’artifices, fanfares et musiciens vont allumer le feu. Avec, point-culminant des réjouissances, la Grande Parade du 19 juillet où une armada de voiliers de course, de bateaux historiques ou de plaisance vont effectuer un parcours triomphal de Brest à Douarnenez. Avis aux amateurs : si vous n’êtes pas embarqués, choisissez la balade d’observation depuis le GR 34 qui va de Douarnenez à la pointe du Raz. Vous n’en reviendrez pas !
Un millier de bateaux et 9 000 marins sont attendus aux commandes des plus beaux voiliers venus des quatre coins du monde dont certains s’ouvriront à la visite.
Parmi eux, l’Hermione, invitée d’honneur, a déjà quitté Rochefort pour une escale technique à La Rochelle avant son arrivée star à Brest le 9 juillet prochain. La ville n’est pas en reste avec sa goélette La Recouvrance, symbole glorieux, mémoire de son port bombardé durant la seconde guerre mondiale. Ce deux-mâts de 42 mètres de long avec 430 mètres de voilure est une réplique d’un aviso, bateau militaire de surveillance du XIXè siècle. Elle a été construite au chantier naval du Guip qui à lui seul vaut la visite. On s’y embarque le temps d’une journée par exemple ou d’un soleil couchant dans la rade de Brest. Des plus petits aux plus grands, c’est un ensemble époustouflant de flottilles qui va sillonner durant six jours et nuits la baie de Brest. A terre, parades, feux d’artifices, fanfares et musiciens vont allumer le feu. Avec, point-culminant des réjouissances, la Grande Parade du 19 juillet où une armada de voiliers de course, de bateaux historiques ou de plaisance vont effectuer un parcours triomphal de Brest à Douarnenez. Avis aux amateurs : si vous n’êtes pas embarqués, choisissez la balade d’observation depuis le GR 34 qui va de Douarnenez à la pointe du Raz. Vous n’en reviendrez pas !
L'Hermione et la Marine Nationale . © OT Rochefort
De gauche à droite : Musée de la Marine Rochefort : Figure de proue © C. Gary ; L'Hermione de retour à Rochefort © Hermione.com
Plus d'infos
A Rochefort
La Corderie Royale
www.corderie-royale.com
Le musée de la Marine
Rochefort | Musée national de la Marine
www.musee-marine.fr/rochefort
Se restaurer
Les longitudes : le restaurant informel mais délicieux de la corderie royale.
Dormir
Roca Forte. Un havre de paix en cœur de ville
www.hotel-rochefort.fr
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www.corderie-royale.com
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Le château dominant le port de Brest; © C. Gary
A Brest
Visiter
Musée de la Marine
www.musee-marine.fr/brest
Grandes fêtes maritimes
https://www.brest2016.fr
Dormir
Vent d’Iroise. Pour profiter de l’air du large, face aux îles et à quelques encablures de Brest. Rochefort sur Mer
www.hotel-vent-iroise.com
Se restaurer
La Maison de l’Océan. Poissons frais pêchés et délicieux plateaux de fruits de mer
www.maisondelocean.com
Visiter
Musée de la Marine
www.musee-marine.fr/brest
Grandes fêtes maritimes
https://www.brest2016.fr
Dormir
Vent d’Iroise. Pour profiter de l’air du large, face aux îles et à quelques encablures de Brest. Rochefort sur Mer
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La Maison de l’Océan. Poissons frais pêchés et délicieux plateaux de fruits de mer
www.maisondelocean.com