L’ancienne Agrilia des Romains a su garder son identité singulière et éclectique qui mêle l'héritage et les influences de l'histoire grecque, juive, levantine et turque. Crédit photo OT Turquie
Le mastic (sakizliz en turc) est une matière issue de la sève du lentisque. Crédit Photo : D.R.
Il est né sur l'île de Chios en Grèce, mais il est aussi cultivé juste en face de son berceau d’origine sur la péninsule de Çeşme dans les champs et les jardins d’Alaçati en Turquie.
Le mastic (sakizliz en turc) est une matière issue de la sève du lentisque. Depuis toujours, elle prospère sur les rives de la côte égéenne et a été adoptée de manières différentes par tous les peuples de la Méditerranée orientale.
Dans l'Antiquité, cette résine naturelle faisait office de chewing-gum. En Iran, elle est encore fréquemment vendue aujourd’hui sous la forme de petites dragées à « mastiquer ». Mais elle est aussi plus généralement employée en pâtisserie, en confiserie, en cosmétique, pour ses qualités médico-pharmaceutiques, les soins dentaires, la fabrication de pommades et d’emplâtres, dans le domaine des beaux-arts ou pour la fabrication de liqueurs. On utilise également le mastic en Turquie en pâte pour les « sous-marins » : ces verres d’eau où l’on plonge une cuillerée de mastic et que l’on boit avec un café turc. On le retrouve également dans les « glaces collantes » turques dont élasticité vient de l’ajout de farine de salep.
Le mastic est donc une substance unique, mystérieuse, à l’odeur prononcée. Elle suscite, aujourd’hui encore, l’intérêt de la communauté scientifique internationale, et constitue un défi gustatif pour les grands chefs de la cuisine traditionnelle et moderne. Le passage des Génois à Chios (1346-1566 ap. J.C.) a organisé le commerce du mastic en ouvrant les marchés de l’Ouest et de l’Est. Sous l’empire Ottoman, les villages producteurs vécurent une période euphorique et le mastic de première qualité était envoyé directement à Constantinople, dont les principaux bénéficiaires étaient les 300 femmes du harem du Sultan.
Le mastic (sakizliz en turc) est une matière issue de la sève du lentisque. Depuis toujours, elle prospère sur les rives de la côte égéenne et a été adoptée de manières différentes par tous les peuples de la Méditerranée orientale.
Dans l'Antiquité, cette résine naturelle faisait office de chewing-gum. En Iran, elle est encore fréquemment vendue aujourd’hui sous la forme de petites dragées à « mastiquer ». Mais elle est aussi plus généralement employée en pâtisserie, en confiserie, en cosmétique, pour ses qualités médico-pharmaceutiques, les soins dentaires, la fabrication de pommades et d’emplâtres, dans le domaine des beaux-arts ou pour la fabrication de liqueurs. On utilise également le mastic en Turquie en pâte pour les « sous-marins » : ces verres d’eau où l’on plonge une cuillerée de mastic et que l’on boit avec un café turc. On le retrouve également dans les « glaces collantes » turques dont élasticité vient de l’ajout de farine de salep.
Le mastic est donc une substance unique, mystérieuse, à l’odeur prononcée. Elle suscite, aujourd’hui encore, l’intérêt de la communauté scientifique internationale, et constitue un défi gustatif pour les grands chefs de la cuisine traditionnelle et moderne. Le passage des Génois à Chios (1346-1566 ap. J.C.) a organisé le commerce du mastic en ouvrant les marchés de l’Ouest et de l’Est. Sous l’empire Ottoman, les villages producteurs vécurent une période euphorique et le mastic de première qualité était envoyé directement à Constantinople, dont les principaux bénéficiaires étaient les 300 femmes du harem du Sultan.
Alaçati est un lieu d’habitation pittoresque avec ses rues et trottoirs à gros pavés et ses moulins à vent séculaires. Crédit photo : David Raynal
Le mastic est employé en pâtisserie, en confiserie, en cosmétique, pour ses qualités médico-pharmaceutiques, les soins dentaires, la fabrication de pommades et d’emplâtres, dans le domaine des beaux-arts ou pour la fabrication de liqueurs. Crédit photo D.R.
Accueil chaleureux
Nul besoin d’arrosage, ni d’un excès de pesticides ou d’engrais. L’arbre se défend tout seul contre les maladies. Il peut vivre 100 ans et donnera toujours entre 150 et 250 grammes de résine chaque année. Le mastic se prête donc à une culture durable qui, sans être biologique, ne recourt pas massivement aux engrais chimiques. Seul du carbonate de calcium, autrement dit de la craie, est visible au pied des arbres. Inoffensive, elle empêche la sève de s’agglomérer avec la terre. De juillet à septembre, on incise les arbres d’où suinte et coule lentement la fameuse résine : les larmes d’Alaçati. Elles se solidifient sur le sol au bout de 15 à 20 jours. Puis elles sont collectées à l’aide d’un tamis. Un travail minutieux et pénible qui se fait depuis toujours en grande partie manuellement. De son côté, Alaçati est un lieu d’habitation pittoresque avec ses rues et trottoirs à gros pavés, ses moulins à vent séculaires et ses jardins d’arbres à lentisques. La douceur du climat (20° en moyenne) et l'accueil chaleureux des habitants en font un cadre idyllique pour une escapade d’une semaine ou d’un long week-end. L’ancienne Agrilia des Romains a su garder son identité singulière et éclectique qui mêle l'héritage et les influences de l'histoire grecque, juive, levantine et turque.
Nul besoin d’arrosage, ni d’un excès de pesticides ou d’engrais. L’arbre se défend tout seul contre les maladies. Il peut vivre 100 ans et donnera toujours entre 150 et 250 grammes de résine chaque année. Le mastic se prête donc à une culture durable qui, sans être biologique, ne recourt pas massivement aux engrais chimiques. Seul du carbonate de calcium, autrement dit de la craie, est visible au pied des arbres. Inoffensive, elle empêche la sève de s’agglomérer avec la terre. De juillet à septembre, on incise les arbres d’où suinte et coule lentement la fameuse résine : les larmes d’Alaçati. Elles se solidifient sur le sol au bout de 15 à 20 jours. Puis elles sont collectées à l’aide d’un tamis. Un travail minutieux et pénible qui se fait depuis toujours en grande partie manuellement. De son côté, Alaçati est un lieu d’habitation pittoresque avec ses rues et trottoirs à gros pavés, ses moulins à vent séculaires et ses jardins d’arbres à lentisques. La douceur du climat (20° en moyenne) et l'accueil chaleureux des habitants en font un cadre idyllique pour une escapade d’une semaine ou d’un long week-end. L’ancienne Agrilia des Romains a su garder son identité singulière et éclectique qui mêle l'héritage et les influences de l'histoire grecque, juive, levantine et turque.
Le printemps est la période idéale pour découvrir Alaçati ses traditions et sa culture, notamment au moment du festival des herbes qui se déroule cette année du 6 au 9 avril. Crédit photo D.R.
Des itinéraires découverte sont ainsi proposés aux voyageurs, pour rencontrer les producteurs de vin de la région et déguster les cépages autochtones, Bornova Misketi ou encore Urla Karasi. Crédit photo David Raynal
Festival des herbes
Le printemps est la période idéale pour découvrir ses traditions et sa culture, notamment au moment du festival des herbes qui se déroule cette année du 6 au 9 avril.
Une manifestation qui fête sa 8e édition et dont l’objectif est de présenter aux visiteurs l’extraordinaire variété des herbes et des plantes locales, telles que la moutarde blanche, l’ail rocambole, la chicorée ou le chardon d'Espagne... C’est aussi une occasion unique de gouter aux spécialités de la cuisine égéenne : poissons, frais, moules, poulpes, boulettes de viandes sèches, plats d’artichauts et bien sûr la confiture de pistache ou de figue, le tout accompagné des meilleurs vins issus des cépages locaux. Des itinéraires découverte sont ainsi proposés aux voyageurs qui font étape dans la ville et ses alentours, notamment à Urlice, Urla, Mozaik ou Suvla, pour rencontrer les producteurs de vin de la région et déguster les cépages autochtones, Bornova Misketi ou encore Urla Karasi.
Le printemps est la période idéale pour découvrir ses traditions et sa culture, notamment au moment du festival des herbes qui se déroule cette année du 6 au 9 avril.
Une manifestation qui fête sa 8e édition et dont l’objectif est de présenter aux visiteurs l’extraordinaire variété des herbes et des plantes locales, telles que la moutarde blanche, l’ail rocambole, la chicorée ou le chardon d'Espagne... C’est aussi une occasion unique de gouter aux spécialités de la cuisine égéenne : poissons, frais, moules, poulpes, boulettes de viandes sèches, plats d’artichauts et bien sûr la confiture de pistache ou de figue, le tout accompagné des meilleurs vins issus des cépages locaux. Des itinéraires découverte sont ainsi proposés aux voyageurs qui font étape dans la ville et ses alentours, notamment à Urlice, Urla, Mozaik ou Suvla, pour rencontrer les producteurs de vin de la région et déguster les cépages autochtones, Bornova Misketi ou encore Urla Karasi.
Alaçati est le spot turc des véliplanchistes et plus récemment des kitesurfeurs, grâce au vent étésien (Meltem en turc) qui souffle en permanence sur la côte méditerranéenne orientale. Crédit photo David Raynal
il ne faut en aucun manquer le sandwich Kumru (tourterelle en français).Crédit photo David Raynal
Afiyet olsun (bon appétit) !
Pour ceux qui fuient les agapes et préfèrent plutôt manger sur le pouce, il ne faut en aucun manquer le sandwich Kumru (tourterelle en français).
Il tient son nom de la forme de son pain, similaire à celle de l’oiseau. Composé de fromage kaşar (fromage jaune fabriqué à partir de lait de brebis), de sucuk (saucisse turque épicée) et de tomates, le Kumru a officiellement été inventé à Çeşme dans les années cinquante lorsque la Turquie se familiarisait avec le sandwich. Aujourd’hui, le Kumru a fait son nid un peu partout dans le pays, loin de sa ville d’origine, devenant un incontournable de la restauration rapide en Turquie. Véritable institution de la ville, la boulangerie de la famille Imren propose depuis sa création en 1941 de délicieuses pâtisserie et sucreries orientales. Parmi les grands classiques de la maison, il faut citer le halva noir à base de sucre et de sésame, les gâteaux à la ricotta, les baklavas au miel et aux amandes, sans oublier la confiture de mastic fabriquée à partir de la gomme du lentisque. Fort de son succès, la boulangerie familiale qui s’est dans un premier temps agrandie en ouvrant un petit salon de thé sur la rue a aujourd’hui complètement diversifié ses activités en se lançant notamment dans l’hôtellerie haut de gamme. L’Imren Inn, hôtel et mansions est situé près d’un puits d’eau fraiche dans le quartier de Çamilikuyu. L’établissement réalisé en pierre de taille d’Alaçati selon les meilleurs standards internationaux est avec ses 35 chambres le plus important du centre-ville. Sa décoration soignée plonge instantanément ses clients dans une délicieuse torpeur ottomane.
Alaçati est enfin le spot turc des véliplanchistes et plus récemment des kitesurfeurs, grâce au vent étésien (Meltem en turc) qui souffle en permanence sur la côte méditerranéenne orientale.Chaque année, la localité accueille avec ferveur le championnat du monde de planche à voile qui tourne dans différents pays de monde. Consacrée au slalom, l’étape d’Alaçati au mois d’août constitue l’avant dernière compétition pour les hommes et les femmes de la saison.
Il tient son nom de la forme de son pain, similaire à celle de l’oiseau. Composé de fromage kaşar (fromage jaune fabriqué à partir de lait de brebis), de sucuk (saucisse turque épicée) et de tomates, le Kumru a officiellement été inventé à Çeşme dans les années cinquante lorsque la Turquie se familiarisait avec le sandwich. Aujourd’hui, le Kumru a fait son nid un peu partout dans le pays, loin de sa ville d’origine, devenant un incontournable de la restauration rapide en Turquie. Véritable institution de la ville, la boulangerie de la famille Imren propose depuis sa création en 1941 de délicieuses pâtisserie et sucreries orientales. Parmi les grands classiques de la maison, il faut citer le halva noir à base de sucre et de sésame, les gâteaux à la ricotta, les baklavas au miel et aux amandes, sans oublier la confiture de mastic fabriquée à partir de la gomme du lentisque. Fort de son succès, la boulangerie familiale qui s’est dans un premier temps agrandie en ouvrant un petit salon de thé sur la rue a aujourd’hui complètement diversifié ses activités en se lançant notamment dans l’hôtellerie haut de gamme. L’Imren Inn, hôtel et mansions est situé près d’un puits d’eau fraiche dans le quartier de Çamilikuyu. L’établissement réalisé en pierre de taille d’Alaçati selon les meilleurs standards internationaux est avec ses 35 chambres le plus important du centre-ville. Sa décoration soignée plonge instantanément ses clients dans une délicieuse torpeur ottomane.
Alaçati est enfin le spot turc des véliplanchistes et plus récemment des kitesurfeurs, grâce au vent étésien (Meltem en turc) qui souffle en permanence sur la côte méditerranéenne orientale.Chaque année, la localité accueille avec ferveur le championnat du monde de planche à voile qui tourne dans différents pays de monde. Consacrée au slalom, l’étape d’Alaçati au mois d’août constitue l’avant dernière compétition pour les hommes et les femmes de la saison.
Çeşme qui signifie « fontaine » en turc évoque les nombreuses sources thermales et d’eau douces qui jaillissent un peu partout dans la région. Crédit photo David Raynal
Devant la place forte se dresse fièrement « la statue aux lions », de l’amiral Hasan Pacha d’Alger, qui sauva en 1770 la cité de l’attaque des Russes. Crédit photo David Raynal
Sources thermales
A 80 km d’Izmir (la troisième agglomération du pays) et à seulement 7 km d’Alaçati, la ville de Çeşme se trouve au point le plus à l’Ouest d’Anatolie.
Çeşme qui signifie « fontaine » en turc évoque les nombreuses sources thermales et d’eau douces qui jaillissent un peu partout dans la région. A l’époque ottomane, les habitants aisés qui bâtissaient à leurs frais une fontaine dans la ville pouvaient inscrire leur patronyme pour la postérité au fronton de leur édifice. Construite sous le règne de Bayezid II, la citadelle de Çeşme possède à l’intérieur et à l’extérieur une double rangée de murailles et six tourelles.
A l’intérieur de la forteresse, le musée archéologique abrite dans ses salles de nombreuses pièces provenant des épaves de navires coulés lors de batailles navales ainsi que des vestiges trouvés sur les sites antiques d’Ildiri (Erithrai), Alaçati et Kalemburnu. Début juillet, elle accueille dans son enceinte un festival de musique de renommée internationale. Devant la place forte se dresse fièrement « la statue aux lions », de l’amiral Hasan Pacha d’Alger, qui sauva en 1770 la cité de l’attaque des Russes. Bâti en 1528 à l’initiative de Soliman le Magnifique, l’ami de François 1er et le dixième sultan de la dynastie ottomane, le caravansérail servait de lieu d’hébergement et de remise des marchandises essentiellement pour les négociants étrangers. Aujourd’hui entièrement rénové, il a retrouvé en quelque sorte sa destination première en abritant un hôtel, des établissements de divertissement nocturne et des boutiques d’artisanat haut de gamme qui commercialisent des tapis tissés à la main et des vêtements de cuir.
Çeşme qui signifie « fontaine » en turc évoque les nombreuses sources thermales et d’eau douces qui jaillissent un peu partout dans la région. A l’époque ottomane, les habitants aisés qui bâtissaient à leurs frais une fontaine dans la ville pouvaient inscrire leur patronyme pour la postérité au fronton de leur édifice. Construite sous le règne de Bayezid II, la citadelle de Çeşme possède à l’intérieur et à l’extérieur une double rangée de murailles et six tourelles.
A l’intérieur de la forteresse, le musée archéologique abrite dans ses salles de nombreuses pièces provenant des épaves de navires coulés lors de batailles navales ainsi que des vestiges trouvés sur les sites antiques d’Ildiri (Erithrai), Alaçati et Kalemburnu. Début juillet, elle accueille dans son enceinte un festival de musique de renommée internationale. Devant la place forte se dresse fièrement « la statue aux lions », de l’amiral Hasan Pacha d’Alger, qui sauva en 1770 la cité de l’attaque des Russes. Bâti en 1528 à l’initiative de Soliman le Magnifique, l’ami de François 1er et le dixième sultan de la dynastie ottomane, le caravansérail servait de lieu d’hébergement et de remise des marchandises essentiellement pour les négociants étrangers. Aujourd’hui entièrement rénové, il a retrouvé en quelque sorte sa destination première en abritant un hôtel, des établissements de divertissement nocturne et des boutiques d’artisanat haut de gamme qui commercialisent des tapis tissés à la main et des vêtements de cuir.
La presqu’ile de Çeşme voue un culte immodéré à Mustapha Kemal Atatürk, le père de la Turquie moderne démocratique et laïque. Crédit photo David Raynal
Alaçati, la perle égéenne est idéalement située aux portes des plus beaux sites de Turquie classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Crédit photo David Raynal
Perle égéenne
Traditionnellement pro-européenne, la presqu’ile de Çeşme voue un culte immodéré à Mustapha Kemal Atatürk, le père de la Turquie moderne démocratique et laïque.
Un parti-pris affiché lors des célébrations locales ou nationales qui vaut régulièrement à ses responsables et habitants les foudres du pouvoir politique en place. De ce fait, les stations balnéaires de la province d’Izmir se voient souvent privées de subventions publiques par Ankara. Depuis quelques années, elles ne peuvent compter que sur les revenus du tourisme.
Alaçati semble pour l’instant tenir bon. Il faut dire que la perle égéenne est idéalement située aux portes des plus beaux sites de Turquie classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. C’est notamment le cas de Pergame et surtout d’Ephèse, l'une des sept merveilles du monde antique parmi les mieux préservées du pourtour Méditerranéen. Avis aux esthètes et aux gourmets…
David Raynal
Un parti-pris affiché lors des célébrations locales ou nationales qui vaut régulièrement à ses responsables et habitants les foudres du pouvoir politique en place. De ce fait, les stations balnéaires de la province d’Izmir se voient souvent privées de subventions publiques par Ankara. Depuis quelques années, elles ne peuvent compter que sur les revenus du tourisme.
Alaçati semble pour l’instant tenir bon. Il faut dire que la perle égéenne est idéalement située aux portes des plus beaux sites de Turquie classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. C’est notamment le cas de Pergame et surtout d’Ephèse, l'une des sept merveilles du monde antique parmi les mieux préservées du pourtour Méditerranéen. Avis aux esthètes et aux gourmets…
David Raynal
La côte sauvage de la presqu'île de Cesme. Crédit photo David Raynal
Véritable institution de la ville, la boulangerie de la famille Imren propose depuis sa création en 1941 de délicieuses pâtisserie et sucreries orientales. Crédit photo David Raynal
Plus d'infos
Se loger :
Imren Han Hôtel
Tel : +90(232) 716 6002
Alaçatı Mah. 1039 Sok. No:26
35937 Çeşme – İZMİR
Courriel : info@alacatiimrenhanotel.com
Site : http://www.alacatiimrenhanotel.com
Salon de thé :
Alacati Mahallesi Kemalpasa Caddesi No:72, Alacati,
Cesme 35937, Turquie
http://www.alacatiimren.com/
Se loger :
Imren Han Hôtel
Tel : +90(232) 716 6002
Alaçatı Mah. 1039 Sok. No:26
35937 Çeşme – İZMİR
Courriel : info@alacatiimrenhanotel.com
Site : http://www.alacatiimrenhanotel.com
Salon de thé :
Alacati Mahallesi Kemalpasa Caddesi No:72, Alacati,
Cesme 35937, Turquie
http://www.alacatiimren.com/
L’Asma Han Hôtel est une escale de charme pour tous ceux qui préfèrent la chaleur et la tranquillité des petites unités hôtelières face au gigantisme des complexes de loisirs. Crédit photo David Raynal
Asma Han Hôtel : une escale de charme à Alaçati
http://asma-han-hotel.alacati.hotels-tr.net/fr/
Dans un quartier résidentiel à proximité du cœur de ville, l’Asma Han Hôtel est une escale de charme pour tous ceux qui préfèrent la chaleur et la tranquillité des petites unités hôtelières face au gigantisme des complexes de loisirs. Avec ses volets bleus et ses balcons de fer forgé typique de la région, cette bâtisse qui date de 1950 mais qui a été entièrement rénovée en 2000, propose des chambres d’une vingtaine de mètres carrés à la décoration personnalisée et soignée. Minibar, Wi-Fi, coffre-fort dans la chambre, l’Asma Han offre tout le confort moderne dans un environnement convivial et une ambiance résolument égéenne. Point fort de l’établissement, Ayhan le gérant des lieux est aussi un francophone ouvertement francophile, ce qui est un atout considérable dans un pays où l’on a tendance comme partout à s’exprimer aux touristes dans la langue de Shakespeare. En plus de répondre à toutes vos interrogations, Ayhan et son épouse se feront un plaisir de vous donner les bonnes adresses de la ville et de la région. Ils vous prépareront également tous les matins un magnifique petit déjeuner turc (kahvaltı) qui pourra être servi dans les chambres, la cuisine ou sur la terrasse baignée de soleil. Au menu de ce véritable repas qui est réputé en Turquie être pour le plus important de la journée : tomates, concombres, fromage de chèvre frais, petits poivrons verts, olives vertes ou noires, crêpe fourrée au fromage, épinard ou pomme de terre (gözleme), feuilletés au fromage (bôreks), pizza au fromage ou à la viande (pide), omelette au légume, salami, confiture de figue, miel, café ou thé noir, pain blanc ou simit au sésame, petit pain salé moelleux brioché (açma). Et la liste n’est pas exhaustive ! Le tout rehaussé à l'huile l'olive, à l'origan ou au paprika ...A ce niveau-là, ce n’est plus du bon accueil, mais de l’amitié en tranches qui est servie dans les cœurs et les assiettes.
Yeni Mecidiye Mahallesi 3068 Sokak No: 11, Alaçatı, Turquie http://asma-han-hotel.alacati.hotels-tr.net/fr/
Tout le charme de la Turquie avec en haut à gauche vue sur Erythrai, les mets et boissons traditionnels, jeunes filles les vélos chargés de verdure pour fêter comme il se doit le Festival des herbes d'Alaçati du 6 au 9 avril, et balade tranquille dans le centre ville d'Alaçati. Crédit photos David Raynal
Y aller :
A trois heures de vol de la France (aéroport d'Izmir), Pegasus Airlines, Turkish Airlines, Sunexpress ou encore Lufthansa proposent de nombreuses liaisons au départ de la majorité des aéroports français.
L’excellence de la compagnie nationale Turkish Airlines
Fondée en 1933 avec une flotte de cinq avions seulement, Turkish Airlines est désormais l'une des compagnies aériennes connaissant la croissance la plus rapide, avec une flotte de 330 avions (passagers et fret) desservant 293 destinations dans le monde (241 internationales et 49 domestiques). En 2015, Turkish Airlines a obtenu le prix du « Meilleur service de restauration en Lounge classe Affaires ». En septembre 2016, la compagnie nationale turque a également lancé son nouveau site web en français à destination de ses passagers. Désormais, il est plus facile et rapide d’acheter des billets, de s’enregistrer et d’accéder à ses applications Miles&Smiles. Les nouvelles fonctions du site web permettent aussi aux passagers de changer leur billet, de faire des annulations et de demander un remboursement direct via le site internet.
Pour plus d’informations, consulter le site en français :
www.turkishairlines.com
Site de l’office de tourisme de Turquie :
http://goturkey.com/fr
Service de la culture et de l’information :
http://www.turquietourisme.gov.tr/
Alacati :
http://explorealacati.com/en
A trois heures de vol de la France (aéroport d'Izmir), Pegasus Airlines, Turkish Airlines, Sunexpress ou encore Lufthansa proposent de nombreuses liaisons au départ de la majorité des aéroports français.
L’excellence de la compagnie nationale Turkish Airlines
Fondée en 1933 avec une flotte de cinq avions seulement, Turkish Airlines est désormais l'une des compagnies aériennes connaissant la croissance la plus rapide, avec une flotte de 330 avions (passagers et fret) desservant 293 destinations dans le monde (241 internationales et 49 domestiques). En 2015, Turkish Airlines a obtenu le prix du « Meilleur service de restauration en Lounge classe Affaires ». En septembre 2016, la compagnie nationale turque a également lancé son nouveau site web en français à destination de ses passagers. Désormais, il est plus facile et rapide d’acheter des billets, de s’enregistrer et d’accéder à ses applications Miles&Smiles. Les nouvelles fonctions du site web permettent aussi aux passagers de changer leur billet, de faire des annulations et de demander un remboursement direct via le site internet.
Pour plus d’informations, consulter le site en français :
www.turkishairlines.com
Site de l’office de tourisme de Turquie :
http://goturkey.com/fr
Service de la culture et de l’information :
http://www.turquietourisme.gov.tr/
Alacati :
http://explorealacati.com/en