Le 18 décembre 1994, trois spéléologues amateurs, Jean-Marie Chauvet, Christian Hillaire et Eliette Brunel découvrent en Ardèche une merveille unique au monde, une grotte ornée datée de… 36 000 ans © Vanityfair.fr
Le 18 décembre 1994, trois spéléologues amateurs, Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire, attirés par un « trou de souffleur » signalant la présence d’un réseau souterrain près d’un ancien méandre de l’Ardèche, découvrent une merveille unique au monde, une grotte ornée datée de… 36 000 ans (Les peintures de Lascaux remontent à 18 000 ans).
Les scientifiques sont fascinés par l’ampleur de la découverte : sur 8 500 m2, 1000 dessins dont 425 figures animales de 14 espèces différentes (ours des cavernes, rhinocéros laineux, mammouths, felins…), conservés de façon exceptionnelle grâce à un effondrement de la falaise qui boucha l’entrée il y a 20 000 ans. Certaines représentations sont uniques dans l’art pariétal comme la panthère des neiges, le hibou, la partie inférieure du corps féminin. Ce qui est totalement stupéfiant c’est l’intelligence de ces artistes qui ont su jouer de la moindre anfractuosité, creux ou saillie pour mettre en valeur leurs œuvres qui curieusement révèlent deux styles picturaux. A l’entrée de la grotte, l’ocre rouge est principalement utilisé comme pour ce petit mammouth proche d’une série d’empreintes de paumes de main. Au fur et à mesure que l’on avance, l’ocre cède la place au charbon de bois employé notamment pour le panneau des Chevaux, une fresque de sept mètres de long, ou plus loin la grande fresque composée de bisons, de rhinocéros, de lions sans crinière. La découverte de cette grotte et de ses peintures deux fois plus anciennes que celles de Lascaux, ont complètement révolutionné la conception que les scientifiques avaient de l’art pariétal, notamment en mettant au jour des techniques inconnues comme la gravure à la pierre ou au doigt, ou encore au pinceau.
Les scientifiques sont fascinés par l’ampleur de la découverte : sur 8 500 m2, 1000 dessins dont 425 figures animales de 14 espèces différentes (ours des cavernes, rhinocéros laineux, mammouths, felins…), conservés de façon exceptionnelle grâce à un effondrement de la falaise qui boucha l’entrée il y a 20 000 ans. Certaines représentations sont uniques dans l’art pariétal comme la panthère des neiges, le hibou, la partie inférieure du corps féminin. Ce qui est totalement stupéfiant c’est l’intelligence de ces artistes qui ont su jouer de la moindre anfractuosité, creux ou saillie pour mettre en valeur leurs œuvres qui curieusement révèlent deux styles picturaux. A l’entrée de la grotte, l’ocre rouge est principalement utilisé comme pour ce petit mammouth proche d’une série d’empreintes de paumes de main. Au fur et à mesure que l’on avance, l’ocre cède la place au charbon de bois employé notamment pour le panneau des Chevaux, une fresque de sept mètres de long, ou plus loin la grande fresque composée de bisons, de rhinocéros, de lions sans crinière. La découverte de cette grotte et de ses peintures deux fois plus anciennes que celles de Lascaux, ont complètement révolutionné la conception que les scientifiques avaient de l’art pariétal, notamment en mettant au jour des techniques inconnues comme la gravure à la pierre ou au doigt, ou encore au pinceau.
Une stupéfiante précision
De gauche à droite : Edouardo peintre-patineur de AAB dans la zone 3 de la Caverne-du-Pont-dArc-©-SYCPA-; Atelierde Gilles Tosello à Toulouse@Carole Fritz
C’est toute cette richesse de l’art pictural de nos ancêtres que les scientifiques, architectes, plasticiens, peintres pariétaux ont tenté avec succès de faire revivre à travers une réplique de la grotte.
La Caverne, édifiée sur le site du Razal, au cœur d’un espace boisé de 29 hectares, Il était en effet impératif de protéger ce joyau, inscrit en 2014 sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco, en le fermant à la visite et de ne pas renouveler l’erreur faite à Lascaux. Mais il était également important de faire connaître au plus grand nombre cette mémoire de l’humanité. C’est pourquoi la Région et le Département se sont associés avec l’Etat propriétaire pour financer le projet d’une reconstitution de la grotte mené par trente cinq entreprises avec une aide de l’Europe et la participation de la société Kleber Rossillon, gestionnaire du site.
La Caverne, édifiée sur le site du Razal, au cœur d’un espace boisé de 29 hectares, Il était en effet impératif de protéger ce joyau, inscrit en 2014 sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco, en le fermant à la visite et de ne pas renouveler l’erreur faite à Lascaux. Mais il était également important de faire connaître au plus grand nombre cette mémoire de l’humanité. C’est pourquoi la Région et le Département se sont associés avec l’Etat propriétaire pour financer le projet d’une reconstitution de la grotte mené par trente cinq entreprises avec une aide de l’Europe et la participation de la société Kleber Rossillon, gestionnaire du site.
l'espace de restitution prevoit d' accueillir 400-000 visiteurs. C’est un succès, plus de 200 000 visiteurs ont déjà afflué près de Vallon-Pont-d’Arc pour découvrir la réplique de ce patrimoine de l’humanité. © DR
La Caverne Chauvet, ou Caverne du Pont-d’Arc est le plus important fac-similé de grotte ornée au monde. Le travail de duplication a commencé en 2010 par un relevé en 3D de toute la grotte. Il fut décidé de « contracter » la cavité et de la faire passer de 8 500 m2 à 3 000 m2 selon le procédé de l’anamorphose.
Un modèle numérique intégral a été conçu, pour aboutir à un squelette métallique de la grotte fixé au plafond du bâtiment d’accueil. Ensuite sur les cages, des couches de mortier ont été projetés avant que les sculpteurs n’interviennent pour former les reliefs. Une fois les volumes réalisés, les décorateurs entrèrent en scène pour apporter la touche finale avec brosses et éponges et ajouter de la couleur à l’aide de terres, de manganèses, de jus d’ocre. Pendant ce temps, les panneaux pariétaux étaient réalisés en atelier ainsi que les stalactites, les stalagmites et les concrétions. Il ne restait plus qu’à installer les éléments du décor, complétés par les répliques en résine des 450 vestiges osseux (crânes, vertèbres d’ours des cavernes) tels qu’ils ont été découvert dans la grotte ainsi que les foyers de charbon de bois. Le résultat est époustouflant : mise en lumière, sensation de fraicheur, humidité tout a été pensé pour faire vivre au visiteur la plongée dans un monde inconnu, celui de notre passé le plus lointain. Reste un mystère que nous ne résoudrons sans doute jamais : pourquoi ces hommes, nos ancêtres ornèrent-ils cette grotte d’animaux, d’empreintes de mains. Mais après tout, la question autorise à rêver, à imaginer…
Un modèle numérique intégral a été conçu, pour aboutir à un squelette métallique de la grotte fixé au plafond du bâtiment d’accueil. Ensuite sur les cages, des couches de mortier ont été projetés avant que les sculpteurs n’interviennent pour former les reliefs. Une fois les volumes réalisés, les décorateurs entrèrent en scène pour apporter la touche finale avec brosses et éponges et ajouter de la couleur à l’aide de terres, de manganèses, de jus d’ocre. Pendant ce temps, les panneaux pariétaux étaient réalisés en atelier ainsi que les stalactites, les stalagmites et les concrétions. Il ne restait plus qu’à installer les éléments du décor, complétés par les répliques en résine des 450 vestiges osseux (crânes, vertèbres d’ours des cavernes) tels qu’ils ont été découvert dans la grotte ainsi que les foyers de charbon de bois. Le résultat est époustouflant : mise en lumière, sensation de fraicheur, humidité tout a été pensé pour faire vivre au visiteur la plongée dans un monde inconnu, celui de notre passé le plus lointain. Reste un mystère que nous ne résoudrons sans doute jamais : pourquoi ces hommes, nos ancêtres ornèrent-ils cette grotte d’animaux, d’empreintes de mains. Mais après tout, la question autorise à rêver, à imaginer…
Plus d'infos
Un décor tout en fragilité et délicatesse. © DR
Comment visiter la Caverne Chauvet-Pont-d’Arc
Caverne du Pont-d’Arc,
plateau du Razal.
04 75 94 39 40.
Tarif adulte : 13 euros ;
jeune 10-17 ans : 6,50.
Il est préférable de réserver la visite sur le site www.cavernedupontdarc.fr . pour éviter de faire la queue. On choisit ainsi en fonction des disponibilités le jour et l’heure. Ce qui évite de faire la queue.
On peut également prendre un billet aux caisses, mais c’est plus aléatoire. Le prix du billet comprend la visite guidée de la Caverne (groupes de 25 personnes), les expositions, la galerie de l’Aurignacien (pour comprendre la vie de ces hommes. Scènes et animaux grandeur nature) et la Cité de la préhistoire du grand site de l’aven d’Orgnac (mais pas de l’aven lui-même).
Caverne du Pont-d’Arc,
plateau du Razal.
04 75 94 39 40.
Tarif adulte : 13 euros ;
jeune 10-17 ans : 6,50.
Il est préférable de réserver la visite sur le site www.cavernedupontdarc.fr . pour éviter de faire la queue. On choisit ainsi en fonction des disponibilités le jour et l’heure. Ce qui évite de faire la queue.
On peut également prendre un billet aux caisses, mais c’est plus aléatoire. Le prix du billet comprend la visite guidée de la Caverne (groupes de 25 personnes), les expositions, la galerie de l’Aurignacien (pour comprendre la vie de ces hommes. Scènes et animaux grandeur nature) et la Cité de la préhistoire du grand site de l’aven d’Orgnac (mais pas de l’aven lui-même).
Autour de la caverne Chauvet-Pont-d’Arc, l’Ardèche cévenole
L’aven d’Orgnac, un site unique. Stalagmites, stalactites, concrétions en forme de cierges, de draperies, d’orgues multicolores se sont formés pendant des millions d’années. © DR
L’aven d’Orgnac, un site unique
La grotte
Avant de partir à la découverte de l’Ardèche cévenole, il faut impérativement s’arrêter à Orgnac pour plonger dans les entrailles de la terre à l’aven du même nom, situé à quelques kilomètres au sud de la caverne Chauvet.
Plus grande cavité d’Europe ouverte au public, l’aven d’Orgnac, découvert en 1935 par le spéléologue Robert de Joly, est un chef d’œuvre de la nature qui s’étend sur une vingtaine d’hectares explorés dont deux ont été aménagés pour le public. Sa taille est telle que la salle la plus grande est plus haute que les chutes du Niagara (52 m).Stalagmites, stalactites, concrétions en forme de cierges, de draperies, d’orgues multicolores se sont formés pendant des millions d’années.La « plongée » débute dans une salle gigantesque avec en son centre un éboulis jonché d’ossements d’animaux préhistoriques piégés par le trou au plafond par lequel entre un filet de lumière du jour.700 marches conduisent dans les profondeurs jusqu’à -121 m (que le lecteur se rassure, un ascenseur a été récemment mis en place pour éviter une remontée éprouvante), en passant par la salle Robert de Joly - où repose dans une urne, selon son vœux, le cœur du spéléologue - pour aboutir à la salle Rouge, vestige de la galerie originelle creusée il y a six millions d’année par une rivière souterraine.Les visiteurs les plus sportifs pourront visiter en activité de spéléologie certaines parties des réseaux non aménagés.
La cité de la préhistoire
Un très intéressant musée qu’il faut absolument voir après la visite à la caverne Chauvet comme complément d’information. Totalement repensée, la Cité offre un face-à-face avec nos ancêtres de -350 000 ans à -500 000 ans et nous fait partager leur quotidien. Passionnant parcours où l’on apprend à couper, tailler un silex avec une pierre, vidéo à l’appui. Ce musée accueille étudiants et chercheurs.
Aven d’Orgnac, 04 75 38 65 10.
Tarif (grotte et Cité) adultes : 12,50 euros : enfants 6-14 ans : 8,20 euros ;
enfants moins de 6 ans gratuit.
La grotte
Avant de partir à la découverte de l’Ardèche cévenole, il faut impérativement s’arrêter à Orgnac pour plonger dans les entrailles de la terre à l’aven du même nom, situé à quelques kilomètres au sud de la caverne Chauvet.
Plus grande cavité d’Europe ouverte au public, l’aven d’Orgnac, découvert en 1935 par le spéléologue Robert de Joly, est un chef d’œuvre de la nature qui s’étend sur une vingtaine d’hectares explorés dont deux ont été aménagés pour le public. Sa taille est telle que la salle la plus grande est plus haute que les chutes du Niagara (52 m).Stalagmites, stalactites, concrétions en forme de cierges, de draperies, d’orgues multicolores se sont formés pendant des millions d’années.La « plongée » débute dans une salle gigantesque avec en son centre un éboulis jonché d’ossements d’animaux préhistoriques piégés par le trou au plafond par lequel entre un filet de lumière du jour.700 marches conduisent dans les profondeurs jusqu’à -121 m (que le lecteur se rassure, un ascenseur a été récemment mis en place pour éviter une remontée éprouvante), en passant par la salle Robert de Joly - où repose dans une urne, selon son vœux, le cœur du spéléologue - pour aboutir à la salle Rouge, vestige de la galerie originelle creusée il y a six millions d’année par une rivière souterraine.Les visiteurs les plus sportifs pourront visiter en activité de spéléologie certaines parties des réseaux non aménagés.
La cité de la préhistoire
Un très intéressant musée qu’il faut absolument voir après la visite à la caverne Chauvet comme complément d’information. Totalement repensée, la Cité offre un face-à-face avec nos ancêtres de -350 000 ans à -500 000 ans et nous fait partager leur quotidien. Passionnant parcours où l’on apprend à couper, tailler un silex avec une pierre, vidéo à l’appui. Ce musée accueille étudiants et chercheurs.
Aven d’Orgnac, 04 75 38 65 10.
Tarif (grotte et Cité) adultes : 12,50 euros : enfants 6-14 ans : 8,20 euros ;
enfants moins de 6 ans gratuit.
1/ Dominique Vincent, un enfant du pays a remis en activité un moulin à huile. Dans sa boutique, huile d’olive, tapenade voisinent avec les produits cosmétiques naturels élaborés par sa femme. © DR ; 2/ la Maison du Gerboul, une bâtisse à l’entrée du village propriété du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche. © DR
Les gorges de l’Ardèche
Bien connues, les gorges de l’Ardèche sont à la région ce qu’est le mont Saint-Michel à la Normandie. Autrement dit : à éviter en été, à moins d’aimer la foule. A cette époque, plus de 4000 canoës circulent sur la rivière. Mais, malgré la sur-fréquentation estivale, cette réserve naturelle (depuis 1980) bien gérée affiche un bilan positif pour la faune et la flore grâce à un travail inlassable de protection.Donc préférer les basses saisons pour découvrir ce grand canyon bordé de plages et emprunter la route touristique en corniche D290, sur trente cinq kilomètres dans le sens Vallon-Pont-d’Arc-Saint-Martin-d’Ardèche. La vue sur les méandres de la rivière est impressionnante. A chaque panorama, comme celui sur Pont-d’Arc, la fameuse arche de calcaire haute de 55 m, des belvédères ont été aménagés pour s’arrêter sans danger.
Bien connues, les gorges de l’Ardèche sont à la région ce qu’est le mont Saint-Michel à la Normandie. Autrement dit : à éviter en été, à moins d’aimer la foule. A cette époque, plus de 4000 canoës circulent sur la rivière. Mais, malgré la sur-fréquentation estivale, cette réserve naturelle (depuis 1980) bien gérée affiche un bilan positif pour la faune et la flore grâce à un travail inlassable de protection.Donc préférer les basses saisons pour découvrir ce grand canyon bordé de plages et emprunter la route touristique en corniche D290, sur trente cinq kilomètres dans le sens Vallon-Pont-d’Arc-Saint-Martin-d’Ardèche. La vue sur les méandres de la rivière est impressionnante. A chaque panorama, comme celui sur Pont-d’Arc, la fameuse arche de calcaire haute de 55 m, des belvédères ont été aménagés pour s’arrêter sans danger.
Au pays des Vans
A l’ouest des gorges de l’Ardèche, le pays des Vans annonce déjà le sud. Et les châtaigniers ardéchois commencent à laisser à regret la place aux oliviers. Au-dessus de ce petit village des Vans aux allures méditerranéennes avec sa place de marché (le samedi), ses terrasses, son église Saint-Pierre-aux-Liens du XVIIe siècle, la montagne se pénètre par des petites routes étroites capables de conduire à ces villages perchés comme Payzac ou Brès. C’est là, dans ce hameau de grès rose à 500 m d’altitude que, près de l’église qui surveille la vallée, Dominique Vincent, un enfant du pays a remis en activité un moulin à huile.
Un personnage que cet homme-là ! Intarissable sur l’huile d’olive, il accueille avec convivialité le visiteur de passage et lui explique la différence entre la rougette, la negrette ou la blanche de Payzac. Dans sa boutique, huile d’olive, tapenade voisinent avec les produits cosmétiques naturels élaborés par sa femme. Au premier étage, leur fille Céline a ouvert un restaurant (lire où se restaurer) : que demander d’autre ?
Pour continuer vers Thines, il faut grimper jusqu’à Tastavin en passant par Peyres. Thines, exceptionnel petit hameau est perché sur un promontoire construit de maisons aux toits de schistes serrées les unes contre les autres autour d’une église romane de la fin du XIIe siècle de granit gris à appareillage de grès polychrome. Ne pas manquer la Maison du Gerboul, une bâtisse à l’entrée du village propriété du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche, sorte de point de rencontre, d’information sur la région avec une boutique de produits locaux. Redescendre par la D513 qui longe la rivière Thine, puis la D113 jusqu’aux Vans.
A Rosières : Le chatus - C’est ainsi que l’on trouve près de Rosières, siège de la cave coopérative La Cévenole, dans le beau village de Vernon, « le carré », une parcelle centenaire de 2 hectares plantée en 1883 par la famille Allamel. © DR
Au mas de la Vignasse, le souffle d’Alphonse Daudet
Alphonse Daudet est né à Nîmes, mais ses racines sont ancrées dans la culture cévenole et vivaroise. Et une partie de son âme est sans doute restée au mas de la Vignasse, demeure de la sa famille maternelle. Dans ce grand domaine près de Saint-Alban-Auriolles où naquit au début du XIXe siècle Adeline Reynaud, la mère de l’auteur des Lettres de mon moulin, on vivait à l’écart des grandes routes en autarcie. Travail de la terre, élevage, fabrication du pain, de l’huile d’olive, distillation d’alcool, et surtout élevage du vers à soie constituaient les différentes activités pratiquées à cette époque, avant que l’industrie ne vienne perturber l’ordre immuable. Puis le domaine sombra en léthargie avant d’être réveillé en 1936 par Roger Ferlet, fondateur de La vie du rail. Cet ardéchois de souche n’eut de cesse de rassembler et de mettre en valeur le patrimoine de cette maison pour ouvrir un musée consacré aux familles Reynaud et Daudet. A sa mort, sa femme reprit le flambeau avant de céder la maison et ses collections à Saint-Alban-Auriolles. Associée au Conseil général d’Ardèche, la municipalité offre ainsi au visiteur la possibilité de découvrir une habitation avec ses pièces, ses cours, sa magnanerie ainsi qu’un exceptionnel fond sur Alphonse Daudet.
Le musée Daudet, Mas de la Vignasse, 710, chemin de la Vignasse. Tel. : 04 75 39 65 07.
A Rosières, le chatus
Pour les non-initiés, le chatus est un cépage ardéchois qui avait pratiquement disparu à la fin du XIXe siècle, détruit par le phylloxéra. Cité dans un de ses traités par l’agronome Olivier de Serres en 1599, le chatus a pourtant survécu à travers les siècles. Quelques anciennes familles en avaient gardé des plans. C’est ainsi que l’on trouve près de Rosières, siège de la cave coopérative La Cévenole, dans le beau village de Vernon, « le carré », une parcelle centenaire de 2 hectares plantée en 1883 par la famille Allamel. A la fin des années 80, les vignerons de la coopérative décident de replanter du chatus sur son aire d’origine, entre Les Vans et Largentière, au pied des Cévennes ardéchoises. « En 1997, nous avons commercialisée une première cuvée, raconte fièrement Henri Thoulouze, -... président de la cave. Aujourd’hui, le Chatus compte une cinquantaine d’hectares ». Il faut s’arrêter à la cave coopérative et découvrir ce vin puissant, aux couleurs rubis tirant sur le violet, aux notes de fruits confis, canelle et poivre, provenant de terres gréseuses. Ensuite on grimpera jusqu’au petit village de Vernon où il n’était pas rare, il y a quelques années, de croiser François Mitterrand venu visiter sa sœur. C’est là, près du carrefour central que se trouve la désormais célèbre vigne centenaire de Chatus.
Cave « La Cévenole », place du Grillou, Rosières. Tel. : 04 75 39 52 09.
Alphonse Daudet est né à Nîmes, mais ses racines sont ancrées dans la culture cévenole et vivaroise. Et une partie de son âme est sans doute restée au mas de la Vignasse, demeure de la sa famille maternelle. Dans ce grand domaine près de Saint-Alban-Auriolles où naquit au début du XIXe siècle Adeline Reynaud, la mère de l’auteur des Lettres de mon moulin, on vivait à l’écart des grandes routes en autarcie. Travail de la terre, élevage, fabrication du pain, de l’huile d’olive, distillation d’alcool, et surtout élevage du vers à soie constituaient les différentes activités pratiquées à cette époque, avant que l’industrie ne vienne perturber l’ordre immuable. Puis le domaine sombra en léthargie avant d’être réveillé en 1936 par Roger Ferlet, fondateur de La vie du rail. Cet ardéchois de souche n’eut de cesse de rassembler et de mettre en valeur le patrimoine de cette maison pour ouvrir un musée consacré aux familles Reynaud et Daudet. A sa mort, sa femme reprit le flambeau avant de céder la maison et ses collections à Saint-Alban-Auriolles. Associée au Conseil général d’Ardèche, la municipalité offre ainsi au visiteur la possibilité de découvrir une habitation avec ses pièces, ses cours, sa magnanerie ainsi qu’un exceptionnel fond sur Alphonse Daudet.
Le musée Daudet, Mas de la Vignasse, 710, chemin de la Vignasse. Tel. : 04 75 39 65 07.
A Rosières, le chatus
Pour les non-initiés, le chatus est un cépage ardéchois qui avait pratiquement disparu à la fin du XIXe siècle, détruit par le phylloxéra. Cité dans un de ses traités par l’agronome Olivier de Serres en 1599, le chatus a pourtant survécu à travers les siècles. Quelques anciennes familles en avaient gardé des plans. C’est ainsi que l’on trouve près de Rosières, siège de la cave coopérative La Cévenole, dans le beau village de Vernon, « le carré », une parcelle centenaire de 2 hectares plantée en 1883 par la famille Allamel. A la fin des années 80, les vignerons de la coopérative décident de replanter du chatus sur son aire d’origine, entre Les Vans et Largentière, au pied des Cévennes ardéchoises. « En 1997, nous avons commercialisée une première cuvée, raconte fièrement Henri Thoulouze, -... président de la cave. Aujourd’hui, le Chatus compte une cinquantaine d’hectares ». Il faut s’arrêter à la cave coopérative et découvrir ce vin puissant, aux couleurs rubis tirant sur le violet, aux notes de fruits confis, canelle et poivre, provenant de terres gréseuses. Ensuite on grimpera jusqu’au petit village de Vernon où il n’était pas rare, il y a quelques années, de croiser François Mitterrand venu visiter sa sœur. C’est là, près du carrefour central que se trouve la désormais célèbre vigne centenaire de Chatus.
Cave « La Cévenole », place du Grillou, Rosières. Tel. : 04 75 39 52 09.
Le très joli village d'Antraigues village d'adoption de Jean Ferrat © DR ; Bourg-Saint-Andéol, le palais aux cent pièces. Ce Palais épiscopal, bâtiment impressionnant de cent pièces, ancien fort médiéval, au bord du Rhône fut quatre siècles durant, à partir du XIIIe siècle, la résidence des évêques de Viviers. © DR
Antraigues-sur-Volane, le souvenir de Jean Ferrat
A 8 kilomètres au nord de la petite station thermale de Vals-les-Bains, Le village d’Antraigues vit toujours à l’heure de Jean Ferrat dont le souvenir perdure à travers la Maison éponyme, musée, espace culturel ouvert en 2013 sur la place, à l’initiative de Colette sa deuxième femme. Au bistrot-hôtel, Lo Podello que tient Valérie, la fille de Colette, l’âme du poète-chanteur est toujours vivante.
Maison de Jean Ferrat, tel. : 04 75 94 73 49.
Bourg-Saint-Andéol, le palais aux cent pièces
Ville commerciale et port fluvial entre Valence et Avignon, Bourg-Saint-Andéol abrite un grand nombre de monuments classés. S’il y en a un à visiter, c’est bien le Palais épiscopal, bâtiment impressionnant de cent pièces, ancien fort médiéval, au bord du Rhône qui fut quatre siècles durant, à partir du XIIIe siècle, la résidence des évêques de Viviers. Transformé en caserne après la Révolution, puis en école religieuse, le palais est acquis en 2000 par un médecin, Jacques Lextreyt qui entreprend de restaurer cet ancien lieu de pouvoir face au Palais des papes à Avignon. Inlassablement, depuis quinze ans, avec une équipe de bénévoles, l’association Palais des évêques, il gratte, fouille, dégage des murs enfouis sous le ciment, pour découvrir des trésors cachés comme le plafond peint du XVIIe siècle de la chambre dite Mazarin en souvenir du séjour du cardinal, la chapelle néo-gothique qui abrite des œuvres de René Margotton, élève de Fernand Léger, ou encore la superbe cuisine retrouvée sous de méchants torchis et restaurée avec ses deux cheminées qui ouvre sur une somptueuse salle des banquets. Avec son épouse, Nicole, Jacques Lextreyt organise des dîners médiévaux, ainsi que des concerts et bien sûr des visites.
Le Palais des évêques,
16 rue Poterne. 04 75 54 41 76.
http://www.palais-des-eveques.fr/videos/ .
A 8 kilomètres au nord de la petite station thermale de Vals-les-Bains, Le village d’Antraigues vit toujours à l’heure de Jean Ferrat dont le souvenir perdure à travers la Maison éponyme, musée, espace culturel ouvert en 2013 sur la place, à l’initiative de Colette sa deuxième femme. Au bistrot-hôtel, Lo Podello que tient Valérie, la fille de Colette, l’âme du poète-chanteur est toujours vivante.
Maison de Jean Ferrat, tel. : 04 75 94 73 49.
Bourg-Saint-Andéol, le palais aux cent pièces
Ville commerciale et port fluvial entre Valence et Avignon, Bourg-Saint-Andéol abrite un grand nombre de monuments classés. S’il y en a un à visiter, c’est bien le Palais épiscopal, bâtiment impressionnant de cent pièces, ancien fort médiéval, au bord du Rhône qui fut quatre siècles durant, à partir du XIIIe siècle, la résidence des évêques de Viviers. Transformé en caserne après la Révolution, puis en école religieuse, le palais est acquis en 2000 par un médecin, Jacques Lextreyt qui entreprend de restaurer cet ancien lieu de pouvoir face au Palais des papes à Avignon. Inlassablement, depuis quinze ans, avec une équipe de bénévoles, l’association Palais des évêques, il gratte, fouille, dégage des murs enfouis sous le ciment, pour découvrir des trésors cachés comme le plafond peint du XVIIe siècle de la chambre dite Mazarin en souvenir du séjour du cardinal, la chapelle néo-gothique qui abrite des œuvres de René Margotton, élève de Fernand Léger, ou encore la superbe cuisine retrouvée sous de méchants torchis et restaurée avec ses deux cheminées qui ouvre sur une somptueuse salle des banquets. Avec son épouse, Nicole, Jacques Lextreyt organise des dîners médiévaux, ainsi que des concerts et bien sûr des visites.
Le Palais des évêques,
16 rue Poterne. 04 75 54 41 76.
http://www.palais-des-eveques.fr/videos/ .
Panorama autour de la cité depuis le belvédère de Chateauvieux . © DR
Viviers, un musée à ciel ouvert
Ville épiscopale et capitale du Vivarais, Viviers est considéré comme un à « musée à ciel ouvert » pour le nombre de monuments inscrits à l’Inventaire. Mais si la ville a perdu de son importance au XIXe siècle, les autorités locales conscientes de l’intérêt du patrimoine architectural de la cité font tout pour la redynamiser, notamment en en faisant une étape pour les navires de croisière. A l’intérieur des remparts, dans la ville basse, s’arrêter à l’ancien palais épiscopal devenu hôtel de ville : pour son très beau salon à l’italienne. Voir également la Maison des chevaliers, ancienne demeure d’un négociant en sel, un peu bandit, qui fit fortune avant de trahir l’évêque. Très beaux ornements Renaissance avec acanthes, bustes, blasons et frises sculptées sur trois étages. Dans la ville haute que l’on rejoint par de belles ruelles à calades, la Tour Saint-Michel commande l’entrée du quartier canonial et de la cathédrale Saint-Vincent, la plus petite de France, mélange de gothique et de roman de belle élégance. Avant de découvrir le panorama autour de la cité depuis le belvédère de Chateauvieux, s’arrêter à la Maison du chanoine Sampzon (XIVe-XVIe siècle) pour découvrir la tour-escalier. On pourra terminer la visite au port de plaisance, à la guinguette du port, histoire de se sustenter au son de l’accordéon.
Office de tourisme de Viviers, 2, avenue Mendès-France. Tel. : 04 75 49 86 61.
Alba-la-Romaine, le MuséeAl
C’est en 1903 que le petit village d’Aps prit le nom d’Alba, puis plus tard d’Alba-la-Romaine. La ville antique dont la présence était déjà connue au XVIIIe siècle venait en effet d’être redécouverte dans la plaine agricole, le socle des charrues révélant d’innombrables vestiges. Des campagnes de fouilles furent relancées puis apparut la nécessité de créer un musée qui vit le jour en 2013 pour mettre en valeur un site unique en France où l’on peut voir le forum totalement dégagé avec la localisation du temple, de la curie, de la bourse, du tribunal et le théâtre. Cette « promenade » archéologique est renforcée par le MuséeAl, musée-site d’architecture parallépipédique, qui abrite les collections issues des fouilles, notamment une superbe statue d’empereur. Tous les thèmes de la vie quotidienne sont abordés et rendus compréhensibles grâce à des bornes interactives, des ateliers pédagogiques. Pour comprendre la vie dans une cité gallo-romaine du IIe siècle après J.-C.
MuséeAl, Alba-la-Romaine. D102. Tel. : 04 75 52 45 15.
Ville épiscopale et capitale du Vivarais, Viviers est considéré comme un à « musée à ciel ouvert » pour le nombre de monuments inscrits à l’Inventaire. Mais si la ville a perdu de son importance au XIXe siècle, les autorités locales conscientes de l’intérêt du patrimoine architectural de la cité font tout pour la redynamiser, notamment en en faisant une étape pour les navires de croisière. A l’intérieur des remparts, dans la ville basse, s’arrêter à l’ancien palais épiscopal devenu hôtel de ville : pour son très beau salon à l’italienne. Voir également la Maison des chevaliers, ancienne demeure d’un négociant en sel, un peu bandit, qui fit fortune avant de trahir l’évêque. Très beaux ornements Renaissance avec acanthes, bustes, blasons et frises sculptées sur trois étages. Dans la ville haute que l’on rejoint par de belles ruelles à calades, la Tour Saint-Michel commande l’entrée du quartier canonial et de la cathédrale Saint-Vincent, la plus petite de France, mélange de gothique et de roman de belle élégance. Avant de découvrir le panorama autour de la cité depuis le belvédère de Chateauvieux, s’arrêter à la Maison du chanoine Sampzon (XIVe-XVIe siècle) pour découvrir la tour-escalier. On pourra terminer la visite au port de plaisance, à la guinguette du port, histoire de se sustenter au son de l’accordéon.
Office de tourisme de Viviers, 2, avenue Mendès-France. Tel. : 04 75 49 86 61.
Alba-la-Romaine, le MuséeAl
C’est en 1903 que le petit village d’Aps prit le nom d’Alba, puis plus tard d’Alba-la-Romaine. La ville antique dont la présence était déjà connue au XVIIIe siècle venait en effet d’être redécouverte dans la plaine agricole, le socle des charrues révélant d’innombrables vestiges. Des campagnes de fouilles furent relancées puis apparut la nécessité de créer un musée qui vit le jour en 2013 pour mettre en valeur un site unique en France où l’on peut voir le forum totalement dégagé avec la localisation du temple, de la curie, de la bourse, du tribunal et le théâtre. Cette « promenade » archéologique est renforcée par le MuséeAl, musée-site d’architecture parallépipédique, qui abrite les collections issues des fouilles, notamment une superbe statue d’empereur. Tous les thèmes de la vie quotidienne sont abordés et rendus compréhensibles grâce à des bornes interactives, des ateliers pédagogiques. Pour comprendre la vie dans une cité gallo-romaine du IIe siècle après J.-C.
MuséeAl, Alba-la-Romaine. D102. Tel. : 04 75 52 45 15.
Où se restaurer
Le Carré des Maîtres à Aubenas © DR ; 2/ Le Salon de Sophie à Aubenas © DR
A Aubenas
Le Carré des maîtres, place du Château. Tel. : 04 75 35 27 03.
Jeunes filles sympathiques, ambiance décontracte : ce bar à vin dont le concept a été créé par Mathias Réale se développe. Après sa ville natale, Vals-les-Bains, Aubenas adopte la formule. A la terrasse, face au château, dans le bar de dégustation ou dans la salle de restaurant, un menu unique changé tous les jours. Que des produits frais. Lors de notre passage, terrine de légumes, filet mignon : sans prétention et excellent. Un plat, deux plats ou trois plats : 15, 18 ou 21 euros. Coup de cœur pour le viognier du Domaine de Grangeon.
Le Carré des maîtres, place du Château. Tel. : 04 75 35 27 03.
Jeunes filles sympathiques, ambiance décontracte : ce bar à vin dont le concept a été créé par Mathias Réale se développe. Après sa ville natale, Vals-les-Bains, Aubenas adopte la formule. A la terrasse, face au château, dans le bar de dégustation ou dans la salle de restaurant, un menu unique changé tous les jours. Que des produits frais. Lors de notre passage, terrine de légumes, filet mignon : sans prétention et excellent. Un plat, deux plats ou trois plats : 15, 18 ou 21 euros. Coup de cœur pour le viognier du Domaine de Grangeon.
Le salon d’Ann’Sophie,... place des Cocons. Tel. : 04 75 39 74 13.
Dans son salon de thé façon british bonbonnière, Christiane Brioude propose le midi pour 15 euros une assiette salée, l’assiette du Magnan, composée d’un foie gras, un velouté de châtaignes (celui qu’elle servait précédemment lorsqu’elle officiait à l’hôtel du Vivarais à Vals-les-Bains), un poisson et une viande, le tout en petites portions de quoi faire une dinette de qualité. Dans sa minuscule cuisine, Christiane et sa fille Anne-Sophie soigne ses hôtes avec attention. Belles variétés de thés Kusmi. Quant aux douceurs, les pâtisseries maison sont à tomber. Le chocolat chaud Valrhona est servi dans une belle porcelaine. Mieux vaut réserver, en terrasse ou dans le salon.
Et aussi pour le soir
Restaurant M, tel. : 04 75 36 41 66 et Notes de saveurs, tel : 04 75 93 94 46.
A Brès, près de Payzac, au-dessus des Vans
La Table du Moulin. Tel. : 04 75 35 99 64 / 06 37 14 89 74.
Au-dessus du moulin à huile de Dominique Vincent, sa fille a ouvert son restaurant dans une belle salle en pierre avec une superbe vue sur la vallée. Céline fait ses menus en fonction du marché et accommode les produits régionaux dans un esprit « fusion food » : salade de filet de bœuf grillé au poivre de Sichuan, nouilles de riz, menthe et concombre ; cuisse de canard lentement braisé aux agrumes, crumble de patates douces et légumes. Menu quatre plats : 36 euros. Horaires : Juin et septembre, le sooir les jeudi, vendredi et samedi et le dimanche midi ; juillet et août : tous les soirs sauf le lundi.
A Larnas, au nord de Bourg-Saint-Andéol
La cigale et la fourchette, place du village. Tel. : 04 69 26 54 25 / 06 33 61 86 24.
Depuis Saint-,Montan la route grimpe en lacets pour aboutir sur le plateau à ce petit village entouré de prairies qui sentent bon le foin. Sur la place, entre le calvaire et la ferme, sous les muriers-platanes, un petit bistrot qui ne paye pas de mine extérieurement. Mais attention, les habitués connaissent. Mieux vaut réserver. Et là, une table, un banc au bord du champ. Le bonheur est dans le pré grâce à Alexandre Gauthier qui officie avec Stéphanie au service. Si vous n’aimez pas le bio et le local, passez votre chemin. Dans le cas contraire, arrêtez-vous : Alexandre a du potentiel et de l’imagination. Il ira loin : feuilleté de rouget, bouillabaisse de poulet, génoise à la crème de fraise, fraises et chantilly. Deux plats 17 euros ; trois plats 24 euros. Etonnant !
Et aussi Le p’tit bistrot à Saint-Montan, tel. : 04 75 00 15 79. Attention aux jours d’ouverture.
Dans son salon de thé façon british bonbonnière, Christiane Brioude propose le midi pour 15 euros une assiette salée, l’assiette du Magnan, composée d’un foie gras, un velouté de châtaignes (celui qu’elle servait précédemment lorsqu’elle officiait à l’hôtel du Vivarais à Vals-les-Bains), un poisson et une viande, le tout en petites portions de quoi faire une dinette de qualité. Dans sa minuscule cuisine, Christiane et sa fille Anne-Sophie soigne ses hôtes avec attention. Belles variétés de thés Kusmi. Quant aux douceurs, les pâtisseries maison sont à tomber. Le chocolat chaud Valrhona est servi dans une belle porcelaine. Mieux vaut réserver, en terrasse ou dans le salon.
Et aussi pour le soir
Restaurant M, tel. : 04 75 36 41 66 et Notes de saveurs, tel : 04 75 93 94 46.
A Brès, près de Payzac, au-dessus des Vans
La Table du Moulin. Tel. : 04 75 35 99 64 / 06 37 14 89 74.
Au-dessus du moulin à huile de Dominique Vincent, sa fille a ouvert son restaurant dans une belle salle en pierre avec une superbe vue sur la vallée. Céline fait ses menus en fonction du marché et accommode les produits régionaux dans un esprit « fusion food » : salade de filet de bœuf grillé au poivre de Sichuan, nouilles de riz, menthe et concombre ; cuisse de canard lentement braisé aux agrumes, crumble de patates douces et légumes. Menu quatre plats : 36 euros. Horaires : Juin et septembre, le sooir les jeudi, vendredi et samedi et le dimanche midi ; juillet et août : tous les soirs sauf le lundi.
A Larnas, au nord de Bourg-Saint-Andéol
La cigale et la fourchette, place du village. Tel. : 04 69 26 54 25 / 06 33 61 86 24.
Depuis Saint-,Montan la route grimpe en lacets pour aboutir sur le plateau à ce petit village entouré de prairies qui sentent bon le foin. Sur la place, entre le calvaire et la ferme, sous les muriers-platanes, un petit bistrot qui ne paye pas de mine extérieurement. Mais attention, les habitués connaissent. Mieux vaut réserver. Et là, une table, un banc au bord du champ. Le bonheur est dans le pré grâce à Alexandre Gauthier qui officie avec Stéphanie au service. Si vous n’aimez pas le bio et le local, passez votre chemin. Dans le cas contraire, arrêtez-vous : Alexandre a du potentiel et de l’imagination. Il ira loin : feuilleté de rouget, bouillabaisse de poulet, génoise à la crème de fraise, fraises et chantilly. Deux plats 17 euros ; trois plats 24 euros. Etonnant !
Et aussi Le p’tit bistrot à Saint-Montan, tel. : 04 75 00 15 79. Attention aux jours d’ouverture.
Le gîte et le couvert
1/ Auberge de Banne, un bistro de pays des années 30 ou 50, un tantinet parisien, avec banquettes en moleskine rouge, reproductions de plaques émaillées de spiritueux. © André Degon; 2/ Martine et Laurent les propriétaires de la : Maison d’hôtes Le Moulinage © André Degon
A Banne
L’Auberge de Banne, place du Fort. Tel. : 04 75 36 66 10.
Comme dans les films : la place, le terrain de boules, les platanes, la vue sur la vallée du Granzon et l’auberge telle qu’on l’imagine ou plutôt telle que la voulait François Dumas, architecte et designer, un enfant du pays : un bistro de pays des années 30 ou 50, un tantinet parisien, avec banquettes en moleskine rouge, reproductions de plaques émaillées de spiritueux. Le tout un peu salon Maison et objets, mais on ne lui reprochera pas. L’accueil est chaleureux et les plats – produits locaux et frais – bien travaillés par le chef Baptiste Lamoulie. A noter une belle côte de veau de chez Philippe Vincent qui élève ses animaux sur la corniche cévenole, à 1000 m., près de Montselgues servie avec un écrasé de pommes de terres au picodon. La côte est marquée dans un mélange d’huile d’olive et de beurre demi-sel pour obtenir une belle croute puis finie au four. Le midi en semaine, deux plats : 15,90 euros. Menus à 29,90 et 36,90 euros. Plats à la carte, environ 20 euros.
L’auberge, c’est aussi un hôtel, quatre étoiles, de 12 belles chambres dans les tons gris, robinetterie à l’ancienne, avec balcon ou terrasse. Un compromis rétro-contemporain. Grands lits. Pour deux pers., de 125 euros à 285 euros suivant la saison et la chambre. Pt.dej. : 15 euros par pers. Piscine.
A Chandolas
L’auberge des Mûrets. . Tel. : 04 75 39 08 32.
Anne-Catherine et Dominique Rignanèse sont tombés amoureux de cette ferme cévenole du XVIIIe siècle en pierres sèches non loin des gorges de l’Ardèche. Ils en ont fait une belle auberge pleine de charme où il fait bon s’arrêter, avec un espace détente (piscine, hammam, jacuzi). Chambres classiques au calme entourées par un parc de trois hectares. Pour se reposer après avoir goûté la cuisine de Dominique, Maître restaurateur et « toqué d’Ardèche » qui met en valeur les produits de la région : terrine maison au feu de bois, filets de truite aux petits légumes, côtes d’agneau de pays en croute d’ail. A déguster dans la belle salle voutée ou sur la terrasse ombragée. Menus 17, 20,50 et 23 euros pour 2, 3 ou 4 plats. Et 25,50, 34 et 42 euros pour 3, 4 et 5 plats. Carte : 30, 35 euros. Chambres, pour deux pers. : 75 à 100 euros.
A Alba-la-Romaine
Maison d’hôtes Le Moulinage, chemin des Carmes, Saint-Thomé. Tel. : 04 75 52 62 11.
D’un côté de la maison, il y a le ruisseau du Carme aménagé avec des chaises-longues au pied d’une petite cascade qui donne sur une piscine naturelle ; de l’autre, la terrasse ombragée avec la grande table pour l’apéritif à déguster à la fraîche. Bon, il y a pire ! On l’aura compris, dans cet ancien moulinage (bâtiment où l’on tordait la soie grège pour la filer sur une sorte de moulin en bois) transformé en maison d’hôtes, le temps a une autre dimension grâce à Martine et Laurent (avec des moustaches à la Jean Ferrat !). Côté table d’hôte, Martine office aux fourneaux - bien sûr que du frais et du local – et Laurent sait trouver le bon accompagnement en vins bio. De quoi passer de belles soirées. Quatre chambres. Chacune est décorée suivant un thème, comme Lotus, d’inspiration asiatique. Deux peuvent être communicantes pour quatre personnes. Si toutes sont de belle taille, notre préférence va à Laurier la plus spacieuse. Meubles anciens donnant une touche personnelle. Lits en 160. Espace détente avec piscine intérieure (4mx8m), hammam, sauna. Soins et massage à la demande. Tarif : table d’hôte, 38 euros tout inclus de l’apéritif au café, quatre plats. Chambres, deux pers. 170 euros la nuit (tarif dégressif) ; suite, trois ou quatre pers. la nuit 270 euros.
A Aubenas
Villa Elisa M, hôtel 4 étoiles, rue Jean-Beaussier. Tel. : 04 75 93 23 16.
Bernard et Elisabeth sont revenus dans leur ville natale. Lui travaillait dans le bâtiment. Alors lorsqu’ils rachètent cette maison des années 30 en 2011 pour en faire un hôtel de charme, il n’hésite pas à restructurer tout l’intérieur. Après deux ans de travaux, Bernard ouvre en février 2013 une maison avec un charme suranné art déco et des volumes confortables offrant huit belles chambres spacieuses et raffinées où le bois de châtaigner n’est pas absent. Bureaux, chaises, tables, tout a été fait sur mesure par un charpentier-ébéniste ardéchois. Plaisir de prendre un petit-déjeuner sous la véranda dans cet hôtel qui ressemble plus à une maison d’hôtes. Pas de restauration. Chambres pour deux pers. de 95 euros à 190 euros selon taille de la pièce. Pt. dj. 13 euros/pers.
L’Auberge de Banne, place du Fort. Tel. : 04 75 36 66 10.
Comme dans les films : la place, le terrain de boules, les platanes, la vue sur la vallée du Granzon et l’auberge telle qu’on l’imagine ou plutôt telle que la voulait François Dumas, architecte et designer, un enfant du pays : un bistro de pays des années 30 ou 50, un tantinet parisien, avec banquettes en moleskine rouge, reproductions de plaques émaillées de spiritueux. Le tout un peu salon Maison et objets, mais on ne lui reprochera pas. L’accueil est chaleureux et les plats – produits locaux et frais – bien travaillés par le chef Baptiste Lamoulie. A noter une belle côte de veau de chez Philippe Vincent qui élève ses animaux sur la corniche cévenole, à 1000 m., près de Montselgues servie avec un écrasé de pommes de terres au picodon. La côte est marquée dans un mélange d’huile d’olive et de beurre demi-sel pour obtenir une belle croute puis finie au four. Le midi en semaine, deux plats : 15,90 euros. Menus à 29,90 et 36,90 euros. Plats à la carte, environ 20 euros.
L’auberge, c’est aussi un hôtel, quatre étoiles, de 12 belles chambres dans les tons gris, robinetterie à l’ancienne, avec balcon ou terrasse. Un compromis rétro-contemporain. Grands lits. Pour deux pers., de 125 euros à 285 euros suivant la saison et la chambre. Pt.dej. : 15 euros par pers. Piscine.
A Chandolas
L’auberge des Mûrets. . Tel. : 04 75 39 08 32.
Anne-Catherine et Dominique Rignanèse sont tombés amoureux de cette ferme cévenole du XVIIIe siècle en pierres sèches non loin des gorges de l’Ardèche. Ils en ont fait une belle auberge pleine de charme où il fait bon s’arrêter, avec un espace détente (piscine, hammam, jacuzi). Chambres classiques au calme entourées par un parc de trois hectares. Pour se reposer après avoir goûté la cuisine de Dominique, Maître restaurateur et « toqué d’Ardèche » qui met en valeur les produits de la région : terrine maison au feu de bois, filets de truite aux petits légumes, côtes d’agneau de pays en croute d’ail. A déguster dans la belle salle voutée ou sur la terrasse ombragée. Menus 17, 20,50 et 23 euros pour 2, 3 ou 4 plats. Et 25,50, 34 et 42 euros pour 3, 4 et 5 plats. Carte : 30, 35 euros. Chambres, pour deux pers. : 75 à 100 euros.
A Alba-la-Romaine
Maison d’hôtes Le Moulinage, chemin des Carmes, Saint-Thomé. Tel. : 04 75 52 62 11.
D’un côté de la maison, il y a le ruisseau du Carme aménagé avec des chaises-longues au pied d’une petite cascade qui donne sur une piscine naturelle ; de l’autre, la terrasse ombragée avec la grande table pour l’apéritif à déguster à la fraîche. Bon, il y a pire ! On l’aura compris, dans cet ancien moulinage (bâtiment où l’on tordait la soie grège pour la filer sur une sorte de moulin en bois) transformé en maison d’hôtes, le temps a une autre dimension grâce à Martine et Laurent (avec des moustaches à la Jean Ferrat !). Côté table d’hôte, Martine office aux fourneaux - bien sûr que du frais et du local – et Laurent sait trouver le bon accompagnement en vins bio. De quoi passer de belles soirées. Quatre chambres. Chacune est décorée suivant un thème, comme Lotus, d’inspiration asiatique. Deux peuvent être communicantes pour quatre personnes. Si toutes sont de belle taille, notre préférence va à Laurier la plus spacieuse. Meubles anciens donnant une touche personnelle. Lits en 160. Espace détente avec piscine intérieure (4mx8m), hammam, sauna. Soins et massage à la demande. Tarif : table d’hôte, 38 euros tout inclus de l’apéritif au café, quatre plats. Chambres, deux pers. 170 euros la nuit (tarif dégressif) ; suite, trois ou quatre pers. la nuit 270 euros.
A Aubenas
Villa Elisa M, hôtel 4 étoiles, rue Jean-Beaussier. Tel. : 04 75 93 23 16.
Bernard et Elisabeth sont revenus dans leur ville natale. Lui travaillait dans le bâtiment. Alors lorsqu’ils rachètent cette maison des années 30 en 2011 pour en faire un hôtel de charme, il n’hésite pas à restructurer tout l’intérieur. Après deux ans de travaux, Bernard ouvre en février 2013 une maison avec un charme suranné art déco et des volumes confortables offrant huit belles chambres spacieuses et raffinées où le bois de châtaigner n’est pas absent. Bureaux, chaises, tables, tout a été fait sur mesure par un charpentier-ébéniste ardéchois. Plaisir de prendre un petit-déjeuner sous la véranda dans cet hôtel qui ressemble plus à une maison d’hôtes. Pas de restauration. Chambres pour deux pers. de 95 euros à 190 euros selon taille de la pièce. Pt. dj. 13 euros/pers.
Pour en savoir plus
La façade de la Caverne du Pont-d'Arc (conception Fabre Speller-Architectes-Atelier-3A-Ollier-©-Sycpa Sébastien Gayet