Les Thraces furent les premiers orfèvres du monde, travaillant l’or de façon hors pair. On peut en voir les merveilles aux musées de Varna, sur le mer Noire et au musée National d’Histoire de Sofia.(Crédit photos DR)
Un Eldorado au temps des Thraces*
masque funéraire en or 24 carats pesant presque un kilo (Crédit photo DR)
Ce peuple d’agriculteurs et de pasteurs qui occupa il y a plus de 4000 ans le territoire bulgare maîtrisait la sidérurgie et produisit l’or le plus ancien du monde !
Les trésors fabuleux conservés dans quelques musées dont celui de Boyana près de Sofia témoignent de la maîtrise de ce métal précieux par des orfèvres hors pair. C’est ainsi qu’on a mis à jour en 1992 des bagues et des colliers d’une valeur inestimable et plus de 250 objets issus de la sépulture en or massif d’un haut dignitaire thrace.
Plus récemment, un masque funéraire en or 24 carats pesant presque un kilo a été exhumé d’un tombeau ainsi que des pièces de harnachement et des pectoraux utilisés de leur vivant et qui les accompagnaient dans l'au-delà.
Trésors de Borovo, de Rogozen, de Letnitsa, de Panagurishté… tous révèlent la puissance et la richesse de ce peuple guerrier décrit par Homère dans l’Iliade comme « des cavaliers aux armes étincelantes, couverts d’armures d’or qui conviennent aux dieux ».
Depuis une soixantaine d’années, les fouilles bouleversent les données archéologiques dans la région et la Bulgarie est désormais considérée comme l’ancien eldorado européen.
*http://fr.wikipedia.org/wiki/Thraces
Les trésors fabuleux conservés dans quelques musées dont celui de Boyana près de Sofia témoignent de la maîtrise de ce métal précieux par des orfèvres hors pair. C’est ainsi qu’on a mis à jour en 1992 des bagues et des colliers d’une valeur inestimable et plus de 250 objets issus de la sépulture en or massif d’un haut dignitaire thrace.
Plus récemment, un masque funéraire en or 24 carats pesant presque un kilo a été exhumé d’un tombeau ainsi que des pièces de harnachement et des pectoraux utilisés de leur vivant et qui les accompagnaient dans l'au-delà.
Trésors de Borovo, de Rogozen, de Letnitsa, de Panagurishté… tous révèlent la puissance et la richesse de ce peuple guerrier décrit par Homère dans l’Iliade comme « des cavaliers aux armes étincelantes, couverts d’armures d’or qui conviennent aux dieux ».
Depuis une soixantaine d’années, les fouilles bouleversent les données archéologiques dans la région et la Bulgarie est désormais considérée comme l’ancien eldorado européen.
*http://fr.wikipedia.org/wiki/Thraces
Le monastère de Rila, haut lieu de l’identité bulgare
Le monastère de Rila plusieurs fois détruit et brûlé par les Ottomans fut reconstruit au XIXè siècle et demeure l’emblème de l’âme bulgare, son symbole de résistance aux occupants.(Crédit photos Catherine Gary)
Les bâtiments conventuels de Rila s’ouvrent sur une vaste cour cerclée de hautes arcades en pierres blanches et noires avec balustrades et kiosques en bois sculpté sur les trois étages des façades ouvragées.
Au centre, la basilique coiffée de coupoles s’orne de fresques comme une bible illustrée à ciel ouvert sur fond de sommets couverts de forêts. Dans la pénombre des candélabres, on circule en silence sous l’œil de lynx d’une gardienne postée devant l’iconostase somptueusement décorée. Pas question de prendre à la dérobée quelques clichés, l’endroit est sacré ! Inscrit au Patrimoine mondial, le monastère est le cœur vibrant de l’âme bulgare. Depuis sa fondation au Xè siècle par Saint Jean de Rila, il a traversé les mêmes épreuves que le pays tout entier : souvent agressé, plusieurs fois détruit ou incendié, seule sa tour médiévale est restée indemne et durant cinq siècles il a bravé l’occupant ottoman dans une résistance héroïque du clergé. Reconstruit au XIXè, il est aujourd’hui l’emblème de ce qu’on nomme ici la “Renaissance bulgare“.
Au centre, la basilique coiffée de coupoles s’orne de fresques comme une bible illustrée à ciel ouvert sur fond de sommets couverts de forêts. Dans la pénombre des candélabres, on circule en silence sous l’œil de lynx d’une gardienne postée devant l’iconostase somptueusement décorée. Pas question de prendre à la dérobée quelques clichés, l’endroit est sacré ! Inscrit au Patrimoine mondial, le monastère est le cœur vibrant de l’âme bulgare. Depuis sa fondation au Xè siècle par Saint Jean de Rila, il a traversé les mêmes épreuves que le pays tout entier : souvent agressé, plusieurs fois détruit ou incendié, seule sa tour médiévale est restée indemne et durant cinq siècles il a bravé l’occupant ottoman dans une résistance héroïque du clergé. Reconstruit au XIXè, il est aujourd’hui l’emblème de ce qu’on nomme ici la “Renaissance bulgare“.
Une Renaissance tardive mais vénérée
Nombreuses sont les églises qui ont échappé aux vandales durant les siècles passés. Témoins les fresques de celles de Troyan ou d’Arbanassi.(Crédt photos Catherine Gary)
C’est en effet tardivement que le peuple slave s’est réapproprié son identité. Nombreux sont les monastères en Bulgarie et tous ont joué leur rôle face à l’occupant.
Celui de Troyan cacha quelque temps Vassil Levski grand héros de l’indépendance à l’ombre de l’icône sacrée de la Vierge aux trois mains. Les petites églises ont souvent mieux résisté à la destruction : plus discrètes elles ont pu conserver leurs fresques d’origine. Ainsi la chapelle de la Sainte Nativité, à Arbanassi dans les monts du Balkan, abritant sous ses voûtes médiévales plus de cinq mille personnages de l’histoire judéo-chrétienne… Le village aussi a ses charmes. On flâne au hasard des ruelles, le long des vieilles demeures aux allures de forteresses avec leurs hautes murailles blanches, leurs portes cloutées et bardées de fer. A l’intérieur, sous les plafonds en bois sculpté se perpétuent tranquillement les modes de vie traditionnels.
Celui de Troyan cacha quelque temps Vassil Levski grand héros de l’indépendance à l’ombre de l’icône sacrée de la Vierge aux trois mains. Les petites églises ont souvent mieux résisté à la destruction : plus discrètes elles ont pu conserver leurs fresques d’origine. Ainsi la chapelle de la Sainte Nativité, à Arbanassi dans les monts du Balkan, abritant sous ses voûtes médiévales plus de cinq mille personnages de l’histoire judéo-chrétienne… Le village aussi a ses charmes. On flâne au hasard des ruelles, le long des vieilles demeures aux allures de forteresses avec leurs hautes murailles blanches, leurs portes cloutées et bardées de fer. A l’intérieur, sous les plafonds en bois sculpté se perpétuent tranquillement les modes de vie traditionnels.
Veloko Tarnovo est surnommée la “reine des villes”
La ville perchée de Véliko Tarnovo fut aussi un lieu important de la résistance bulgare du haut de sa forteresse impressionnante. Aujourd’hui la ville se prête à la balade dans le charme de ses ruelles grimpant sur la colline. (Crédit Photos Catherine Gary)
A l’heure du repas, on s’attable dans une mexaha, une de ces tavernes rustiques aux solides tables en bois couvertes de nappes brodées pour une cuisine locale accompagnée d’un bon vin bulgare.
Car la vigne ici est depuis toujours cultivée avec les cépages locaux que sont le mavrud, le gamza et le harsovo aux arômes framboisés ou charpentés avec parfois des accents de sous-bois et d’encens. Côté blancs, on goûte le misket, le dimiat, sec, ou le madara, plus sucré. A quelques kilomètres de là, Veliko Tarnovo fut la capitale du Second Empire bulgare de 1185 à 1393. Les maisons éparpillées sur trois collines s’accrochent aux parois qui dominent les méandres de la rivière Yantra, offrant l’occasion de jolies balades dans la vieille ville. La forteresse de Tsarevets couronne le tout de ses vestiges aux hautes murailles crénelées cernant un piton rocheux escarpé. De quoi à l’époque intimider les assaillants turcs qui malgré tout occupèrent les lieux où coexistent encore la mémoire des moments historiques et la tranquillité d’une petite ville provinciale.
Car la vigne ici est depuis toujours cultivée avec les cépages locaux que sont le mavrud, le gamza et le harsovo aux arômes framboisés ou charpentés avec parfois des accents de sous-bois et d’encens. Côté blancs, on goûte le misket, le dimiat, sec, ou le madara, plus sucré. A quelques kilomètres de là, Veliko Tarnovo fut la capitale du Second Empire bulgare de 1185 à 1393. Les maisons éparpillées sur trois collines s’accrochent aux parois qui dominent les méandres de la rivière Yantra, offrant l’occasion de jolies balades dans la vieille ville. La forteresse de Tsarevets couronne le tout de ses vestiges aux hautes murailles crénelées cernant un piton rocheux escarpé. De quoi à l’époque intimider les assaillants turcs qui malgré tout occupèrent les lieux où coexistent encore la mémoire des moments historiques et la tranquillité d’une petite ville provinciale.
La mer Noire, Méditerranée des Balkans
Les rives de la mer Noire, très prisées à l’époque communiste, sont devenues des lieux de villégiature estivale aux ambiances contrastées, entre plages bondées et villages de pêcheurs au charme intact.(Crédit Photo DR)
Des eaux que ne troublent aucune marée, une température de rêve dès le début d’été, une nature accueillante et fertile…
Cette mer n’a de noir que le nom et reflète plutôt la couleur du ciel qui s’installe aux beaux jours dans le bleu fixe. Pas de doute, les cadres du parti communiste savaient choisir leurs lieux de villégiature. Depuis leur départ, l’ambiance a changé, les installations balnéaires de l’époque ont été adaptées aux nouveaux arrivants et parfois, comme aux Sables d’or, le béton se fait un peu envahissant, le pays ayant beaucoup misé sur le tourisme balnéaire… Sur la côte nord, on retrouve les Anglais, les Allemands et les Scandinaves dans l’animation des stations les plus fréquentées. Mais plus au sud, à Sozopol ou à Ozbor, la tranquillité et le charme des villages de pêcheurs aux ruelles étroites et aux vieilles maisons de bois attire ceux qui préfèrent la tranquillité. La mer Noire est généreuse et se prête aux ambiances les plus variées.
Cette mer n’a de noir que le nom et reflète plutôt la couleur du ciel qui s’installe aux beaux jours dans le bleu fixe. Pas de doute, les cadres du parti communiste savaient choisir leurs lieux de villégiature. Depuis leur départ, l’ambiance a changé, les installations balnéaires de l’époque ont été adaptées aux nouveaux arrivants et parfois, comme aux Sables d’or, le béton se fait un peu envahissant, le pays ayant beaucoup misé sur le tourisme balnéaire… Sur la côte nord, on retrouve les Anglais, les Allemands et les Scandinaves dans l’animation des stations les plus fréquentées. Mais plus au sud, à Sozopol ou à Ozbor, la tranquillité et le charme des villages de pêcheurs aux ruelles étroites et aux vieilles maisons de bois attire ceux qui préfèrent la tranquillité. La mer Noire est généreuse et se prête aux ambiances les plus variées.
Lieux de villégiature estivale au bord de la mer noire (Crédit photo Cahterine Gary)
Préparer son voyage :
http://bulgariatravel.org/fr/Site_officiel_du_tourisme
Se rendre en Bulgarie :
Bulgarian Airlines Paris-Sofia à partir de 467 euros A/R
www. bulgarianairlines.govoyages.com/
Circuit organisé :
Amslav, spécialiste de la destination, propose Trésors de Bulgarie, un circuit de 8 jours / 7 nuits, garanti à partir de 2 personnes à travers tombeaux thraces, monastères orthodoxes, thermes romains, vestiges byzantins et ottomans au carrefour de l'Orient et de l'Occident : Plovdiv, Véliko Tarnovo, Rila, Bachkovo, Koprivchtitsa… Sans oublier le littoral de la mer Noire à Nessebar et Varna et une dégustation de vins bulgares.
www.amslav.com
Prix à partir de 1245 euros.
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Se rendre en Bulgarie :
Bulgarian Airlines Paris-Sofia à partir de 467 euros A/R
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www.amslav.com
Prix à partir de 1245 euros.
Randonnée à cheval au bord de la mer noire (Bulgarie) (Crédit Photo DR)