Belle de Cadix amarrée au port d'embarquement de Séville ©CroisiEurope
Le soir à la fraîche on profite de la terrasse © C.G. ; La gastronomie à bord © C.G.
L’art et la manière de la navigation façon CroisiEurope
La Belle de Cadix attend ses passagers au terminal des croisières de Séville, tout près du Parc Maria Luisa et de la place d’Espagne, emblème de l’exposition ibéro-américaine de 1929 dont les fresques d’azulejos glorifient la belle histoire des provinces espagnoles.
Le navire à la ligne effilée, 110 mètres de long, a de quoi séduire les croisiéristes allergiques aux virées en mastodontes : pas plus de 180 passagers se répartissent les 88 cabines sur 3 ponts avec un accueil à bord facilité. On le constate dans le sourire de l’équipage et de son commandant José Velasco une fois franchie la passerelle, avant de s’installer en cabine aux larges baies vitrées ouvertes sur les rives, futurs écrans en cinémascope du voyage à venir.
Dès le premier soir, l’excellence du repas laisse présager les réjouissances qui vont suivre avec aux commandes la brigade aux petits soins de Richard Moll et des menus conçus en amont par Alain Bohn, le chef des chefs de CroisiEurope. Après un verre en terrasse sur le pont supérieur, la première nuit s’annonce déjà très douce…
Le navire à la ligne effilée, 110 mètres de long, a de quoi séduire les croisiéristes allergiques aux virées en mastodontes : pas plus de 180 passagers se répartissent les 88 cabines sur 3 ponts avec un accueil à bord facilité. On le constate dans le sourire de l’équipage et de son commandant José Velasco une fois franchie la passerelle, avant de s’installer en cabine aux larges baies vitrées ouvertes sur les rives, futurs écrans en cinémascope du voyage à venir.
Dès le premier soir, l’excellence du repas laisse présager les réjouissances qui vont suivre avec aux commandes la brigade aux petits soins de Richard Moll et des menus conçus en amont par Alain Bohn, le chef des chefs de CroisiEurope. Après un verre en terrasse sur le pont supérieur, la première nuit s’annonce déjà très douce…
A bord de la Belle de Cadix .© C.Gary
Ganaderia © C. Gary
Cordoue pour une première initiation andalouse
Le Guadalquivir sinue dans la plaine jusqu’à Cordoue, mais il faudrait des heures pour y arriver en bateau.
Aussi la première excursion est-elle gagnée par la route, l’occasion d’ouvrir grands les yeux sur ces étendues semi-désertiques vouées à l’énergie solaire, aux céréales, aux ganaderias et aux corridas.
Ces dernières, que les effigies brunes des taureaux rappellent au sommet des collines, font couler beaucoup d’encre critique ces derniers temps malgré le nombre de métiers qui en vivent, dit-on pour défendre cette tradition controversée.
Cordoue se découvre sur la rive du Guadalquivir.
Le Guadalquivir sinue dans la plaine jusqu’à Cordoue, mais il faudrait des heures pour y arriver en bateau.
Aussi la première excursion est-elle gagnée par la route, l’occasion d’ouvrir grands les yeux sur ces étendues semi-désertiques vouées à l’énergie solaire, aux céréales, aux ganaderias et aux corridas.
Ces dernières, que les effigies brunes des taureaux rappellent au sommet des collines, font couler beaucoup d’encre critique ces derniers temps malgré le nombre de métiers qui en vivent, dit-on pour défendre cette tradition controversée.
Cordoue se découvre sur la rive du Guadalquivir.
Cordoue vue sur Mosquée-cathédrale .© C.Gary
De gauche à droite : Cordoue la mosquée-cathédrale ; Cordoue la Judéria .© C.Gary
On traverse le pont avant de grimper vers l’Alcazar
Ses jardins mauresques aux bassins ornés de palmiers, de lauriers roses et d’agapanthes sont une oasis de calme dans le murmure des fontaines.
Dans cette forteresse médiévale devenue résidence des Rois Catholiques, Christophe Colomb sera reçu en audience avant son premier voyage comme en témoignent les statues qui se dressent entre les hauts cyprès.
La mosquée-cathédrale et sa forêt de colonnes et d’arches, joyau de la ville, rappelle que pendant 250 ans les Arabes, et particulièrement les Omeyades, développent ici leur haute culture.
En même temps que dans la Juderia aux patios et ruelles étroites et immaculées, les intellectuels juifs (dont en 1135 le rabbin, philosophe et médecin Maïmonide) apportant alors leur contribution au rayonnement de la ville avant d’en être chassés en 1492 par les rois chrétiens, l’année même où Colomb découvre l’Amérique…
Ses jardins mauresques aux bassins ornés de palmiers, de lauriers roses et d’agapanthes sont une oasis de calme dans le murmure des fontaines.
Dans cette forteresse médiévale devenue résidence des Rois Catholiques, Christophe Colomb sera reçu en audience avant son premier voyage comme en témoignent les statues qui se dressent entre les hauts cyprès.
La mosquée-cathédrale et sa forêt de colonnes et d’arches, joyau de la ville, rappelle que pendant 250 ans les Arabes, et particulièrement les Omeyades, développent ici leur haute culture.
En même temps que dans la Juderia aux patios et ruelles étroites et immaculées, les intellectuels juifs (dont en 1135 le rabbin, philosophe et médecin Maïmonide) apportant alors leur contribution au rayonnement de la ville avant d’en être chassés en 1492 par les rois chrétiens, l’année même où Colomb découvre l’Amérique…
Aux jardins de l'Alcazar de Cordoue Christophe Colomb rencontre les rois catholiques. © C.Gary
Cadix la cathédrale © C.Gary
Séville puis Cadix à l’embouchure du Guadalquivir
Séville, gardienne des traditions andalouses, se découvre en compagnie d’une guide tonique et chevronnée.
La cathédrale flanquée de l’Alcazar est le centre névralgique. Dans la première, chef d’œuvre gothique et troisième plus grande du monde, le retable polychrome (30 mètres de haut rehaussés de deux tonnes d’or sculptés par un maître flamand), vaut à lui seul la visite derrière la haute grille Renaissance. C’est là aussi qu’un flamboyant tombeau est censé abriter les restes de Christophe Colomb rapatriés ici après quelques navigations posthumes via la République dominicaine et Cuba…
Quant à l’Alcazar et sa suite somptueuse de salles, de palais et de jardins mauresques revus et corrigés à la Renaissance il garde depuis la Reconquête de 1248 le statut de demeure royale.
Mais n’espérez pas surprendre la famille régnante, sa présence s’exprime toujours dans la plus grande discrétion… Une soirée flamenco clôture comme il se doit cette journée sévillane.
Séville, gardienne des traditions andalouses, se découvre en compagnie d’une guide tonique et chevronnée.
La cathédrale flanquée de l’Alcazar est le centre névralgique. Dans la première, chef d’œuvre gothique et troisième plus grande du monde, le retable polychrome (30 mètres de haut rehaussés de deux tonnes d’or sculptés par un maître flamand), vaut à lui seul la visite derrière la haute grille Renaissance. C’est là aussi qu’un flamboyant tombeau est censé abriter les restes de Christophe Colomb rapatriés ici après quelques navigations posthumes via la République dominicaine et Cuba…
Quant à l’Alcazar et sa suite somptueuse de salles, de palais et de jardins mauresques revus et corrigés à la Renaissance il garde depuis la Reconquête de 1248 le statut de demeure royale.
Mais n’espérez pas surprendre la famille régnante, sa présence s’exprime toujours dans la plus grande discrétion… Une soirée flamenco clôture comme il se doit cette journée sévillane.
Cadix la grande baie © C.Gary
Au matin, l’océan s’annonce dans un vol de mouettes
Après Jerez de la Frontera voici Cadix la blanche, plus vieille ville d’Europe, 120 km sur l’Atlantique à l’est de Gibraltar, avec sa rade interminable évoquant aux initiés le Malecon havanais…
La cité fortifiée avance hardiment ses remparts en presqu’île sur l’océan dans une harmonieuse architecture néo-classique aux teintes blanches et pastel.
Au XVIIIè siècle, son port est l’un des plus prospères vers l’Amérique mais aujourd’hui ses charmes et sa beauté immaculée se sont un peu assoupis à proximité des marais salants où se posent les milliers d’oiseaux migrateurs.
Après Jerez de la Frontera voici Cadix la blanche, plus vieille ville d’Europe, 120 km sur l’Atlantique à l’est de Gibraltar, avec sa rade interminable évoquant aux initiés le Malecon havanais…
La cité fortifiée avance hardiment ses remparts en presqu’île sur l’océan dans une harmonieuse architecture néo-classique aux teintes blanches et pastel.
Au XVIIIè siècle, son port est l’un des plus prospères vers l’Amérique mais aujourd’hui ses charmes et sa beauté immaculée se sont un peu assoupis à proximité des marais salants où se posent les milliers d’oiseaux migrateurs.
Escale à Alcoutim en Algarve .© C.Gary
Faro. Ancien quartier juif derrière ses murailles.© C.Gary
Escales insolites en terre portugaise
La Belle de Cadix navigue sur l’océan comme un poisson dans l’eau et les vagues ne lui font pas peur. Après une nuit bercée par la houle, elle s’engage dans le fleuve Guadiana, frontière naturelle entre les deux pays.
Des rives tranquilles et solitaires piquées de fermes aux murs chaulés animent le paysage jusqu’au village perché d’Alcoutim pour une première escale.
On grimpe, seuls touristes sur place, les ruelles étroites jusqu’au médiéval Castelo da Vila défiant la forteresse de Sanlucar de Guadiana, le village espagnol qui lui fait face sur l’autre rive. Retour ensuite vers la côte en direction de Faro, capitale de l’Algarve sise dans sa lagune. On se promène dans la lumière intense réverbérée par les murs immaculés de la vieille ville entourée de remparts qui a gardé son style traditionnel loin du tourisme de masse.
Le long des rues piétonnes on lève le nez vers les lits de cigognes perchés sur les cheminées avant de partir vers Tavira, un bijou de petite ville tranquille sur les berges de la rivière Gilão avec des rues pavées vous guident vers les maisons traditionnelles et un centre animé. On se pose pour une glace sous la fraîcheur d’un palmier dans ce petit bout du monde au charme intact et préservé.
La Belle de Cadix navigue sur l’océan comme un poisson dans l’eau et les vagues ne lui font pas peur. Après une nuit bercée par la houle, elle s’engage dans le fleuve Guadiana, frontière naturelle entre les deux pays.
Des rives tranquilles et solitaires piquées de fermes aux murs chaulés animent le paysage jusqu’au village perché d’Alcoutim pour une première escale.
On grimpe, seuls touristes sur place, les ruelles étroites jusqu’au médiéval Castelo da Vila défiant la forteresse de Sanlucar de Guadiana, le village espagnol qui lui fait face sur l’autre rive. Retour ensuite vers la côte en direction de Faro, capitale de l’Algarve sise dans sa lagune. On se promène dans la lumière intense réverbérée par les murs immaculés de la vieille ville entourée de remparts qui a gardé son style traditionnel loin du tourisme de masse.
Le long des rues piétonnes on lève le nez vers les lits de cigognes perchés sur les cheminées avant de partir vers Tavira, un bijou de petite ville tranquille sur les berges de la rivière Gilão avec des rues pavées vous guident vers les maisons traditionnelles et un centre animé. On se pose pour une glace sous la fraîcheur d’un palmier dans ce petit bout du monde au charme intact et préservé.
Grenade, jardins de l'Alhambra © C.Gary
Grenade, Alhambra .© C.Gary
L’Alhambra de Grenade en ses éblouissants jardins
La destination se mérite à deux heures de route de Séville et une régulation des flux draconienne.
En effet, car les lieux sont les plus visités d’Espagne (2,5 millions de visiteurs) après la Sagrada Familia. L’Alhambra, joyau nasride du XIe siècle ceint de 2,5 km de doubles murailles est le dernier fief arabe en Espagne.
Perdu en 1492, Charles Quint y fera bâtir ensuite un lourd palais qui jure avec la délicatesse de l’ensemble. Depuis les jardins andalous du Généralife, leurs tonnelles, fontaines, parterres de lauriers, de roses et d’agapanthes le panorama sur la ville, les coupoles, les clochers et le couvent franciscain devenu parador est moment sublime.
Le must étant à venir avec les palais nasrides, résidences des rois de Grenade dont le patio des Lions, le Mexuar, le palais des Comares rivalisent de dentelles de marbre, de colonnes et de décors géométriques dont les couleurs jouent avec la lumière et les jets d’eau. Suprêmes récompenses pour la fin du voyage.
C.G.
La destination se mérite à deux heures de route de Séville et une régulation des flux draconienne.
En effet, car les lieux sont les plus visités d’Espagne (2,5 millions de visiteurs) après la Sagrada Familia. L’Alhambra, joyau nasride du XIe siècle ceint de 2,5 km de doubles murailles est le dernier fief arabe en Espagne.
Perdu en 1492, Charles Quint y fera bâtir ensuite un lourd palais qui jure avec la délicatesse de l’ensemble. Depuis les jardins andalous du Généralife, leurs tonnelles, fontaines, parterres de lauriers, de roses et d’agapanthes le panorama sur la ville, les coupoles, les clochers et le couvent franciscain devenu parador est moment sublime.
Le must étant à venir avec les palais nasrides, résidences des rois de Grenade dont le patio des Lions, le Mexuar, le palais des Comares rivalisent de dentelles de marbre, de colonnes et de décors géométriques dont les couleurs jouent avec la lumière et les jets d’eau. Suprêmes récompenses pour la fin du voyage.
C.G.
A bord de la Belle de Cadix les joies d'une baignade dans la magnifique piscine © CroisiEurope
© Lindigomag
Plus d'infos
CroisiEurope. Croisière Andalousie et Algarve avec La Belle de Cadix :
destinations, dates et prix :
www.abcroisiere.com/fr/bateau-croisiere/ms-la-belle-de-cadix/navire,1253/
Les plus de CroisiEurope :
. Formule “Tout inclus“ comprenant : pension complète, boissons au bar et aux repas, wifi, audio-guides.
. Menus gastronomiques et un service de classe
. Spectacles et visites complémentaires :
CroisiEurope. Croisière Andalousie et Algarve avec La Belle de Cadix :
destinations, dates et prix :
www.abcroisiere.com/fr/bateau-croisiere/ms-la-belle-de-cadix/navire,1253/
Les plus de CroisiEurope :
. Formule “Tout inclus“ comprenant : pension complète, boissons au bar et aux repas, wifi, audio-guides.
. Menus gastronomiques et un service de classe
. Spectacles et visites complémentaires :
flamenco à Séville, élevage de taureaux et de chevaux à Jerez de la Frontera, caveau Osborne à Puerto de Sta Maria, spectacle équestre à l’hacienda d’Isla Minima. Et sur le bateau : concert de fado, soirées dansantes et de gala, solarium, animations apéritives, repas thématiques espagnol et portugais.
. Prix 30% moins chers qu’ailleurs