Energy Observer passe les écluses de Saint-Malo -© Energy Observer Productions
Embarqué depuis plus d’un mois, l’équipage composé notamment de Victorien Erussard, capitaine et fondateur, Marin Jarry, capitaine en second, directeur d’armement et Jérôme Delafosse, chef d’expédition et réalisateur, était parti avant les mesures de confinement et n’avait pu se faire relever comme prévu aux Canaries.
Energy Observer au départ de Saint-Malo en Bretagne - Légende photo équipage : Victorien Erussard, Jérôme Delafosse, Marin Jarry et Jean-Baptiste Sanchez © Energy Observer Productions - Amélie Conty
Heureusement l’océan est un milieu stérile. Les transferts étant bloqués pour des raisons sanitaires, les membres d'équipage ont suivi toutes les directives nécessaires pour assurer leur sécurité. Prochainement, ils seront rapatriés en Métropole pour qu’ils puissent rejoindre leurs proches et vivre un confinement pour le coup vraiment moins marin.
Dès que possible, un nouvel équipage viendra prendre la relève pour assurer la maintenance des systèmes embarqués et préparer la suite des navigations. Confinés en mer, les marins n’avaient pas pu poser pieds à terre lors des escales dans les îles Canaries ou du Cap-Vert. Ils avaient même dû être approvisionnés en produits frais en mer et à distance.
Alors que le monde entier vit une période de confinement inédite, l’équipage reclus au milieu de l'océan a eu la chance de vivre cette traversée en pleine harmonie avec la nature, croisant de nombreuses espèces marines - dauphins, baleines, tortues, raies manta, au large du Cap-Vert tout en produisant leur énergie et leur eau potable grâce au vent, au soleil et à l’hydrogène.
« Traverser l’Atlantique avec ce laboratoire flottant est un message fort envoyé aux décideurs qui démontre la fiabilité de nos systèmes décarbonés et leurs grandes capacités de résilience. Nous pouvons et devons changer de modèle énergétique » souligne Victorien Erussard à l’issue de la traversée
Dès que possible, un nouvel équipage viendra prendre la relève pour assurer la maintenance des systèmes embarqués et préparer la suite des navigations. Confinés en mer, les marins n’avaient pas pu poser pieds à terre lors des escales dans les îles Canaries ou du Cap-Vert. Ils avaient même dû être approvisionnés en produits frais en mer et à distance.
Alors que le monde entier vit une période de confinement inédite, l’équipage reclus au milieu de l'océan a eu la chance de vivre cette traversée en pleine harmonie avec la nature, croisant de nombreuses espèces marines - dauphins, baleines, tortues, raies manta, au large du Cap-Vert tout en produisant leur énergie et leur eau potable grâce au vent, au soleil et à l’hydrogène.
« Traverser l’Atlantique avec ce laboratoire flottant est un message fort envoyé aux décideurs qui démontre la fiabilité de nos systèmes décarbonés et leurs grandes capacités de résilience. Nous pouvons et devons changer de modèle énergétique » souligne Victorien Erussard à l’issue de la traversée
La commune et la plage du Diamant sur l'île de la Martinique - @ David Raynal
Energy Observer - arrivée en Martinique face au rocher du Diamant @ George conty
De nouvelles technologies à bord
Energy Observer est en effet le premier navire autonome en énergie, zéro émission, zéro particule fine et zéro bruit, produisant son propre hydrogène à partir de l’eau de mer grâce aux énergies renouvelables.
Conçu comme un laboratoire opérationnel, le bateau expérimente et valide toutes les innovations douces. Préfigurant les réseaux énergétiques de demain, il puise son énergie dans la nature sans l’abîmer et sans la gaspiller.
« Sans l’hydrogène et l’usage quotidien des piles à combustible, cette traversée à raison de 6 nœuds de moyenne aurait été beaucoup plus longue. Aucune panne technique, malgré des conditions parfois extrêmes. Energy Observer prouve toute la fiabilité de son architecture énergétique » renchérit Marin Jarry.
Après 3 ans de navigation en Europe et plus de 18 000 milles à son actif pour tester et développer toutes ses technologies embarquées, Energy Observer a de nouveau été optimisé cet hiver.
Équipé d’une nouvelle pile à combustible, de 202 m2 de panneaux solaires notamment verticaux, mais également de nouvelles hélices à pas variables et de deux ailes rigides optimisées, le navire combine plusieurs sources d’énergies renouvelables. Son système de production et de stockage d’hydrogène vert est désormais fin prêt pour ses prochaines étapes de navigation en autonomie totale.
Energy Observer est en effet le premier navire autonome en énergie, zéro émission, zéro particule fine et zéro bruit, produisant son propre hydrogène à partir de l’eau de mer grâce aux énergies renouvelables.
Conçu comme un laboratoire opérationnel, le bateau expérimente et valide toutes les innovations douces. Préfigurant les réseaux énergétiques de demain, il puise son énergie dans la nature sans l’abîmer et sans la gaspiller.
« Sans l’hydrogène et l’usage quotidien des piles à combustible, cette traversée à raison de 6 nœuds de moyenne aurait été beaucoup plus longue. Aucune panne technique, malgré des conditions parfois extrêmes. Energy Observer prouve toute la fiabilité de son architecture énergétique » renchérit Marin Jarry.
Après 3 ans de navigation en Europe et plus de 18 000 milles à son actif pour tester et développer toutes ses technologies embarquées, Energy Observer a de nouveau été optimisé cet hiver.
Équipé d’une nouvelle pile à combustible, de 202 m2 de panneaux solaires notamment verticaux, mais également de nouvelles hélices à pas variables et de deux ailes rigides optimisées, le navire combine plusieurs sources d’énergies renouvelables. Son système de production et de stockage d’hydrogène vert est désormais fin prêt pour ses prochaines étapes de navigation en autonomie totale.
Le bateau à quai et ses panneaux solaires en mars dans les bassins du port de Saint-Malo @David Raynal
Energy Observer au milieu de l'Atlantique et parmi les dauphins @amelie conty
Calypso des temps modernes
Parallèlement à son programme d’innovations, Energy Observer qui a reçu le Haut Patronage du président de la République, développe une mission d’intérêt général dans laquelle la communication et la production audiovisuelle, à la manière d’une Calypso des temps modernes, permettent de sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition écologique.
Le catamaran géant et son équipage racontent leur voyage autour du monde à travers notamment une collection documentaire inédite, « l’Odyssée pour le futur ».
Energy Observer produit également une web-série intitulée « Solutions » avec pour cap permanent les 17 Objectifs de développement durable, faisant découvrir chaque semaine de nouvelles actions concrètes au plus grand nombre.
Rendez-vous en 2024 à la fin de la mission autour du monde pour découvrir tout l’éventail des solutions innovantes pour l'environnement.
Parallèlement à son programme d’innovations, Energy Observer qui a reçu le Haut Patronage du président de la République, développe une mission d’intérêt général dans laquelle la communication et la production audiovisuelle, à la manière d’une Calypso des temps modernes, permettent de sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition écologique.
Le catamaran géant et son équipage racontent leur voyage autour du monde à travers notamment une collection documentaire inédite, « l’Odyssée pour le futur ».
Energy Observer produit également une web-série intitulée « Solutions » avec pour cap permanent les 17 Objectifs de développement durable, faisant découvrir chaque semaine de nouvelles actions concrètes au plus grand nombre.
Rendez-vous en 2024 à la fin de la mission autour du monde pour découvrir tout l’éventail des solutions innovantes pour l'environnement.
Energy Observer longe les côtes du Cap-Vert @ George Conty