Les Caraïbes, magnifique région du globe, seront les invités de la 30ème édition du Fig ! ©FIG
De Christian Pierret à David Valence, le Fig est l’une des vitrines internationales majeures de la Déodatie. ©Bertrand Munier
Marraine de l’Amérique
Quasiment personne n’aurait misé un sesterce sur la longévité du Fig quand Christian Pierret jette les fondations de ce rendez-vous annuel ne connaissant ni de frontières physiques ni de barrières humaines.
Force est de constater que cette manifestation a su s’installer durablement dans le paysage scientifique et populaire hexagonal, qui plus est, de la Déodatie. Pour mémoire, la découverte d’un nouveau monde par l’explorateur Christophe Colomb (1492) et le planisphère imaginé et publié à Saint-Dié (1507) par le cartographe allemand Martin Waldseemüller, sont la genèse de la création du Festival International de Géographie. C’est même sur cette première carte imprimée qu’apparaît le mot « America ». Devenue la marraine de l’Amérique, Saint-Dié-des-Vosges ne pouvait oublier tout cela. Toutefois, de la théorie à la pratique, il y a souvent un hiatus considérable. Pourtant, Christian Pierret avec la foi du charbonnier a réussi à mener ce festival dans les hautes sphères géographiques mondiales sans abjurer l’aspect populaire. Son successeur David Valence en fera de même.
Force est de constater que cette manifestation a su s’installer durablement dans le paysage scientifique et populaire hexagonal, qui plus est, de la Déodatie. Pour mémoire, la découverte d’un nouveau monde par l’explorateur Christophe Colomb (1492) et le planisphère imaginé et publié à Saint-Dié (1507) par le cartographe allemand Martin Waldseemüller, sont la genèse de la création du Festival International de Géographie. C’est même sur cette première carte imprimée qu’apparaît le mot « America ». Devenue la marraine de l’Amérique, Saint-Dié-des-Vosges ne pouvait oublier tout cela. Toutefois, de la théorie à la pratique, il y a souvent un hiatus considérable. Pourtant, Christian Pierret avec la foi du charbonnier a réussi à mener ce festival dans les hautes sphères géographiques mondiales sans abjurer l’aspect populaire. Son successeur David Valence en fera de même.
L’affiche de la première édition du Fig avec comme invité d’honneur Haroun Tazieff. ©FIG
Haroun Tazieff comme premier président
Tout a commencé en 1990 avec comme thème « Les Découpages du Monde » et comme premier président, l’agronome, ingénieur et volcanologue… Haroun Tazieff.
François Michel s’en souvient parfaitement : « J’ai eu la chance et le bonheur, de le connaître, de le côtoyer et d’être présent à Saint-Dié-des-Vosges, les 8, 9 et 10 juin 1990. Car pour cette grande première, le Fig avait lieu avant les vacances estivales autour de l’espace Sadoul. »
Géologue, vulgarisateur, guide de haute montagne, écrivain, François Michel revient régulièrement en Déodatie, comme ce fut le cas pour cette édition 2018 qui mit l’accent sur « La France demain » et « Les Pays Nordiques ».
Tout a commencé en 1990 avec comme thème « Les Découpages du Monde » et comme premier président, l’agronome, ingénieur et volcanologue… Haroun Tazieff.
François Michel s’en souvient parfaitement : « J’ai eu la chance et le bonheur, de le connaître, de le côtoyer et d’être présent à Saint-Dié-des-Vosges, les 8, 9 et 10 juin 1990. Car pour cette grande première, le Fig avait lieu avant les vacances estivales autour de l’espace Sadoul. »
Géologue, vulgarisateur, guide de haute montagne, écrivain, François Michel revient régulièrement en Déodatie, comme ce fut le cas pour cette édition 2018 qui mit l’accent sur « La France demain » et « Les Pays Nordiques ».
Le géologue écrivain François Michel a participé à la première édition du Fig en 1990 avant de revenir régulièrement en Déodatie. ©Bertrand Munier
Depuis plusieurs années, le festival a dressé ses chapiteaux autour de la Tour de la Liberté à Saint-Dié-des-Vosges intra-muros. © David Raynal
Un rendez-vous incontournable pour tous les spécialiste...
Rapidement, le Fig devient le rendez-vous annuel incontournable des biologistes, climatologues, économistes, experts de l’environnement et bien sûr des géographes, qui se pressent pour des dizaines de tables rondes, débats, conférences, rencontres, avec toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à la géographie mondiale.
Simultanément a lieu un salon de la littérature et de la gastronomie. Mais face aux succès grandissant de l’événement, le Fig est déplacé en automne au mois d’octobre et plus tard intra-muros, près de la Tour de la Liberté.
Rapidement, le Fig devient le rendez-vous annuel incontournable des biologistes, climatologues, économistes, experts de l’environnement et bien sûr des géographes, qui se pressent pour des dizaines de tables rondes, débats, conférences, rencontres, avec toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à la géographie mondiale.
Simultanément a lieu un salon de la littérature et de la gastronomie. Mais face aux succès grandissant de l’événement, le Fig est déplacé en automne au mois d’octobre et plus tard intra-muros, près de la Tour de la Liberté.
Mauricette et Bernard Lemaire peuvent s’enorgueillir d’avoir été présents à toutes les éditions du Fig comme exposants au salon de la gastronomie. ©Bertrand Munier
50 000 festivaliers par an
Si la géographie est le socle d’airain de cette manifestation déodatienne d’envergure, les festivaliers se pressent également dans les allées du salon de la gastronomie.
Au fil des étals, ils peuvent rencontrer le sympathique couple vosgien Mauricette et Bernard Lemaire. Fidèles parmi les fidèles de la première heure, il propose tout un panel de boissons fermentées à base de petits fruits, groseille, rhubarbe, pissenlit… jusqu’au surprenant goumi.
« Effectivement, confesse-t-il malicieusement de concert, nous sommes les irréductibles gaulois du Fig. Nous avons essuyé les plâtres du festival et chaque année nous apportons notre pierre à l’édifice. En ce qui nous concerne, l’édition 2019 aura une saveur toute particulière. Trente années de présence… ce n’est pas rien ! »
Si la géographie est le socle d’airain de cette manifestation déodatienne d’envergure, les festivaliers se pressent également dans les allées du salon de la gastronomie.
Au fil des étals, ils peuvent rencontrer le sympathique couple vosgien Mauricette et Bernard Lemaire. Fidèles parmi les fidèles de la première heure, il propose tout un panel de boissons fermentées à base de petits fruits, groseille, rhubarbe, pissenlit… jusqu’au surprenant goumi.
« Effectivement, confesse-t-il malicieusement de concert, nous sommes les irréductibles gaulois du Fig. Nous avons essuyé les plâtres du festival et chaque année nous apportons notre pierre à l’édifice. En ce qui nous concerne, l’édition 2019 aura une saveur toute particulière. Trente années de présence… ce n’est pas rien ! »
Sable blond et eaux cristallines des plages des Caraïbes... © Lindigomag/Pixabay
Une 30ème édition pleine de surprises
Du 4 au 6 octobre 2019, le Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges soufflera ses trente bougies.
Indubitablement, les organisateurs auront à cœur de séduire à nouveau tous les participants et les milliers de visiteurs encore attendus pour cette édition millésimée. Les Caraïbes, région du globe qui fait rêver, tiendra le haut de l’affiche.
Bertrand Munier
Indubitablement, les organisateurs auront à cœur de séduire à nouveau tous les participants et les milliers de visiteurs encore attendus pour cette édition millésimée. Les Caraïbes, région du globe qui fait rêver, tiendra le haut de l’affiche.
Bertrand Munier
Discours de clôture de la 29ème édition du FIG et annonce de la prochaine et 30ème Edition avec comme région invitée Les Caraïbes. ©Bertrand Munier
Plus d’Infos
30ème édition du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges
Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019
http://fig.saint-die-des-vosges.fr/
Fb : www.facebook.com/festival.international.geographie
30ème édition du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges
Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019
http://fig.saint-die-des-vosges.fr/
Fb : www.facebook.com/festival.international.geographie