la finale des Championnats de France UNSS de danse avait pour cadre Nancy avec un ultime rendez-vous en apothéose sur sa célèbre Place Stanislas, répertoriée au patrimoine mondial de l’UNESCO. (Crédit photo DR)
Tels les argonautes partis à la conquête de la Toison d’Or, quinze danseuses du collège « La Vallée Verte » de Vauvert dans le Gard ont voulu touché le Graal, en prenant la direction de l’ancienne capitale des ducs de Lorraine à Nancy.
En effet, la finale des Championnats de France UNSS de danse avait pour cadre Nancy avec un ultime rendez-vous en apothéose sur sa célèbre Place Stanislas, répertoriée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
En effet, la finale des Championnats de France UNSS de danse avait pour cadre Nancy avec un ultime rendez-vous en apothéose sur sa célèbre Place Stanislas, répertoriée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Une organisation appréciée unanimement
De gauche à droite : Le collège gardois « La Vallée Verte » à Vauvert présent à la finale des Championnats de France UNSS de danse;) Représentation finale sur la célèbre place nancéienne Stanislas. (Crédit photos : Bertrand Munier)
62 troupes (composés tant par la gent féminine que masculine) venues de 31 collèges et 31 lycées de France, de l’outre-mer (Île de la Réunion) et même de la Belgique (soit 25 académies), ont investi le chef-lieu meurthe-et-mosellan, pour quatre jours de représentation.
C’est le service régional de l’UNSS de l’Académie de Nancy-Metz, placé sous la direction de Serge Raineri, avec le concours du Centre Chorégraphique National « Ballet de Lorraine », en collaboration également avec les centres de concerts « L’Autre Canal » et « L’Espace Chaudeau », qui était le maître de cérémonie de cette semaine hors-norme.
Avant tout, il est judicieux de rappeler que l’Union Nationale du Sport Scolaire est une fédération multisports ouverte à tous les jeunes collégiens et lycéens scolarisés, sur l’ensemble de la métropole et des collectivités d’outre-mer. L’UNSS a pour objet d’organiser et de développer la pratique d’activités sportives, composantes de l’éducation physique et sportive, et l’apprentissage de la vie associative par les élèves qui ont adhéré aux associations sportives du second degré.
Ceci étant, ces deuxièmes rencontres internationales UNSS de danse étaient donc placées sous l’égide de l’Académie de Nancy-Metz, qui peut s’enorgueillir d’ordonnancer également cette année, les Championnats de France de football en salle à Bar-le-Duc (55), de tennis à Metz (57) et de triathlon à Xonrupt-Longemer (88).
L’académie lorraine connaît parfaitement les us et les rouages de telles organisations populaires. Toutefois, rien n’est jamais acquis avant le top départ… et le clap final. Au terme de ce rendez-vous nancéien, le service régional de l’UNSS pouvait rosir de fierté face au travail encouru et la salve de remerciements reçus des différentes délégations
C’est le service régional de l’UNSS de l’Académie de Nancy-Metz, placé sous la direction de Serge Raineri, avec le concours du Centre Chorégraphique National « Ballet de Lorraine », en collaboration également avec les centres de concerts « L’Autre Canal » et « L’Espace Chaudeau », qui était le maître de cérémonie de cette semaine hors-norme.
Avant tout, il est judicieux de rappeler que l’Union Nationale du Sport Scolaire est une fédération multisports ouverte à tous les jeunes collégiens et lycéens scolarisés, sur l’ensemble de la métropole et des collectivités d’outre-mer. L’UNSS a pour objet d’organiser et de développer la pratique d’activités sportives, composantes de l’éducation physique et sportive, et l’apprentissage de la vie associative par les élèves qui ont adhéré aux associations sportives du second degré.
Ceci étant, ces deuxièmes rencontres internationales UNSS de danse étaient donc placées sous l’égide de l’Académie de Nancy-Metz, qui peut s’enorgueillir d’ordonnancer également cette année, les Championnats de France de football en salle à Bar-le-Duc (55), de tennis à Metz (57) et de triathlon à Xonrupt-Longemer (88).
L’académie lorraine connaît parfaitement les us et les rouages de telles organisations populaires. Toutefois, rien n’est jamais acquis avant le top départ… et le clap final. Au terme de ce rendez-vous nancéien, le service régional de l’UNSS pouvait rosir de fierté face au travail encouru et la salve de remerciements reçus des différentes délégations
Le Collège « La Vallée Verte » de Vauvert en compétition
De gauche à droite : « Même pas Peur », le titre de la danse chorégraphique proposée à Nancy par le collège vauverdois; Peggy Toiron : professeur d’EPS et de danse au collège gardois « La Vallée Verte » (Crédit photos Bertrand Munier); Jean-Loup Munier (à droite), le Principal du collège « La Vallée Verte », aux côtés de Jean Denat, maire et conseiller général de Vauvert. (Crédit photo DR)
Cette année, les organisateurs avaient opté pour deux classements différents en ce qui concerne les collèges et les lycées. Chaque établissement avait préalablement participé aux sélections départementales, régionales et académiques, avant de rejoindre l’Est de la France, ultime étape pour tous les danseurs.
À seigneur tout honneur. La Lorraine était représentée au niveau des collèges par les établissements « Louis Pergaud » à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) et Jacques Monod à Hayange (Moselle), et au niveau des lycées par ceux de, « Jean-Auguste Margueritte » à Verdun (Meuse) et Saint-Pierre Chanel à Thionville (Moselle).Quant au collège « La Vallée Verte » de Vauvert, situé dans le Gard en région Languedoc-Roussillon, intégré à l’Académie de Montpellier, il participait pour la seconde fois à une phase finale. L’année passée, les danseuses gardoises avaient déjà tutoyé l’élite nationale, et ce, en cité Belfortaine (Territoire de Belfort).
Dans un univers sportif où le mot asocial est banni des protagonistes, quinze jeunes filles (scolarisées de la 6ème jusqu’à la 3ème) se sont entraînées durant des mois sous la tutelle de Peggy Toiron, leur professeur d’EPS. Une enseignante savoyarde (native d’Albertville), qui, depuis neuf années au sein du collège vauderdois, a su fédérer autour de son charisme ainsi que de son engagement pédagogique et sportif, de nombreux projets… dont celui de la section danse. Preuve en est, que le résultat est patent.Ses élèves, les parents et le chef d’établissement Jean-Loup Munier, peuvent en témoigner, et applaudir sans réserve, comme la déesse Vishnou, des quatre mains.
À seigneur tout honneur. La Lorraine était représentée au niveau des collèges par les établissements « Louis Pergaud » à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) et Jacques Monod à Hayange (Moselle), et au niveau des lycées par ceux de, « Jean-Auguste Margueritte » à Verdun (Meuse) et Saint-Pierre Chanel à Thionville (Moselle).Quant au collège « La Vallée Verte » de Vauvert, situé dans le Gard en région Languedoc-Roussillon, intégré à l’Académie de Montpellier, il participait pour la seconde fois à une phase finale. L’année passée, les danseuses gardoises avaient déjà tutoyé l’élite nationale, et ce, en cité Belfortaine (Territoire de Belfort).
Dans un univers sportif où le mot asocial est banni des protagonistes, quinze jeunes filles (scolarisées de la 6ème jusqu’à la 3ème) se sont entraînées durant des mois sous la tutelle de Peggy Toiron, leur professeur d’EPS. Une enseignante savoyarde (native d’Albertville), qui, depuis neuf années au sein du collège vauderdois, a su fédérer autour de son charisme ainsi que de son engagement pédagogique et sportif, de nombreux projets… dont celui de la section danse. Preuve en est, que le résultat est patent.Ses élèves, les parents et le chef d’établissement Jean-Loup Munier, peuvent en témoigner, et applaudir sans réserve, comme la déesse Vishnou, des quatre mains.
Crédit photo Collège "La Vallée Verte"
Ce Principal d’origine vosgienne, est à la barre d’un immense paquebot de 1 000 élèves, dont la devise est écrite en lettres majuscules au fronton de la porte d’entrée : « Respect, Effort et Solidarité ».
Entourés de 130 membres du personnel (dont 75 enseignants), avec bienveillance et fermeté, il impulse avec son équipe de direction une dynamique de projets menée par des enseignants expérimentés et enthousiastes, en lien, en cohérence et en complémentarité avec les partenaires locaux.
Sans l’appui et la volonté de sa direction, ainsi que l’implication de leur professeur d’éducation physique et sportive, les quinze danseuses de « La Vallée Verte » n’auraient jamais pu découvrir les charmes nancéiens et participer à une compétition d’une telle envergure, dans des conditions idoines. Ce n’est pas toujours le cas au sein de certains établissements nationaux et encore moins pour créer et développer une section danse UNSS.
Entourés de 130 membres du personnel (dont 75 enseignants), avec bienveillance et fermeté, il impulse avec son équipe de direction une dynamique de projets menée par des enseignants expérimentés et enthousiastes, en lien, en cohérence et en complémentarité avec les partenaires locaux.
Sans l’appui et la volonté de sa direction, ainsi que l’implication de leur professeur d’éducation physique et sportive, les quinze danseuses de « La Vallée Verte » n’auraient jamais pu découvrir les charmes nancéiens et participer à une compétition d’une telle envergure, dans des conditions idoines. Ce n’est pas toujours le cas au sein de certains établissements nationaux et encore moins pour créer et développer une section danse UNSS.
Un rendez-vous scénique inoubliable
De bas en haut: à gauche L’heure du maquillage pour les représentantes du « Collège de Bourbon » à Saint-Denis de la Réunion aux côtés de leur professeur Muriel Techer; à droite Grâce et volupté au programme « La Voix des Anges » avec les danseuses du « Collège de Bourbon » à Saint-Denis de la Réunion; Photo du haut : En scène avec les danseuses de « La Vallée Verte » venues de l’Académie de Montpellier. (Crédit photos Bertrand Munier)
Après de longues semaines de préparation, toutes les délégations se sont produites sur les deux scènes nancéiennes de « L’Autre Canal » et de « L’Espace Chaudeau ».
Des interprétations, qui auraient mérité plus de déférence des médias locaux et par extension du public, tellement le spectacle était présent et de qualité. Même le profane en la matière pouvait s’émerveiller. Comme le soulignera à maintes reprises Serge Raineri de la direction académique lorraine : « Ce n’est pas faute d’avoir essayé de mobiliser les supports médiatiques. »
Au-delà de la compétition, les danseurs et danseuses ont prit part à des ateliers de pratiques et côtoyer des chorégraphes professionnels. Des instants que chacun a pu savourer sans modération. Il en fut de même lors de la soirée de gala au prestigieux Opéra National de Lorraine.
Les plus impressionnées furent assurément les jeunes filles des collèges et lycées de l’Île de la Réunion rassemblées autour de leurs professeurs d’EPS Muriel Techer et Florence Ho-Yue-Kuang.
En péroraison, ces Championnats de France UNSS de danse chorégraphiée demeureront indélébiles pour tous. Une grande première pour certains… un tremplin vers l’avenir pour d’autres.
Des interprétations, qui auraient mérité plus de déférence des médias locaux et par extension du public, tellement le spectacle était présent et de qualité. Même le profane en la matière pouvait s’émerveiller. Comme le soulignera à maintes reprises Serge Raineri de la direction académique lorraine : « Ce n’est pas faute d’avoir essayé de mobiliser les supports médiatiques. »
Au-delà de la compétition, les danseurs et danseuses ont prit part à des ateliers de pratiques et côtoyer des chorégraphes professionnels. Des instants que chacun a pu savourer sans modération. Il en fut de même lors de la soirée de gala au prestigieux Opéra National de Lorraine.
Les plus impressionnées furent assurément les jeunes filles des collèges et lycées de l’Île de la Réunion rassemblées autour de leurs professeurs d’EPS Muriel Techer et Florence Ho-Yue-Kuang.
En péroraison, ces Championnats de France UNSS de danse chorégraphiée demeureront indélébiles pour tous. Une grande première pour certains… un tremplin vers l’avenir pour d’autres.
Une règlementation peu académique mais toutefois… un podium
De gauche à droite : La danse UNSS se conjugue également au masculin. La preuve avec la troupe du « Collège Fraissinet » à Marseille; Interprétation avec le « Collège Fraissinet » à Marseille, vainqueur de ces Championnats de France; Venues de l’Île de la Réunion, les danseuses du « Collège de Bourbon » à Saint-Denis. (Crédit photos : Bertrand Munier)
Pour les puristes, la règlementation de ce championnat est compréhensible. Mais pour le quidam, elle est beaucoup moins lisible. Forcément, quelques explications s’imposent.
Le jury est composé par un membre de chaque délégation qui note les chorégraphies proposées. Évidemment, ce même membre ne peut pas prendre position pour son collège ou son lycée. Il est neutre au moment où les danseurs et danseuses de son établissement prennent possession de la scène.
Au final, il n’y a pas de classement linéaire, à l’image de n’importe quels autres concours ou championnats (premier, deuxième ou troisième). Neuf troupes sont déclarées « chorégraphies remarquées », et parmi elles, trois sont annoncées « chorégraphies remarquables ». Elles composent le podium. Un résultat spécifique fut établi pour les collèges et les lycées. Certes, la compétition était parfois présente dans l’esprit de tous les participants, mais pour ainsi dire, avoir été sélectionnés pour ces Championnats de France à Nancy, était en soi, une performance non négligeable. D’autant plus, qu’un certain nombre d’entre eux, ne connaissait nullement la Lorraine, et encore moins la cité nancéienne. Qui plus est, de nombreux participants ont appris les premiers pas de danse, seulement au sein de leur établissement. Unanimement, cette semaine restera graver à jamais dans les mémoires, tout en demeurant une expérience culturelle et humaine… sans nulle autre pareille.
Le jury est composé par un membre de chaque délégation qui note les chorégraphies proposées. Évidemment, ce même membre ne peut pas prendre position pour son collège ou son lycée. Il est neutre au moment où les danseurs et danseuses de son établissement prennent possession de la scène.
Au final, il n’y a pas de classement linéaire, à l’image de n’importe quels autres concours ou championnats (premier, deuxième ou troisième). Neuf troupes sont déclarées « chorégraphies remarquées », et parmi elles, trois sont annoncées « chorégraphies remarquables ». Elles composent le podium. Un résultat spécifique fut établi pour les collèges et les lycées. Certes, la compétition était parfois présente dans l’esprit de tous les participants, mais pour ainsi dire, avoir été sélectionnés pour ces Championnats de France à Nancy, était en soi, une performance non négligeable. D’autant plus, qu’un certain nombre d’entre eux, ne connaissait nullement la Lorraine, et encore moins la cité nancéienne. Qui plus est, de nombreux participants ont appris les premiers pas de danse, seulement au sein de leur établissement. Unanimement, cette semaine restera graver à jamais dans les mémoires, tout en demeurant une expérience culturelle et humaine… sans nulle autre pareille.
En ce qui concerne ce podium, les palmes reviennent aux Collèges « Fraissinet » à Marseille, « Fabre d’Églantine » à La Rochelle et « Simone Signoret » à Bruay-la-Buissière… aux Lycées « François 1er » au Havre, « Pierre Mendès-France » à La Roche-sur-Yon » et « Colbert » à Lorient.
Bertrand Munier
Bertrand Munier
Représentation finale sur la célèbre place nancéienne Stanislas. (Crédit photo : Bertrand Munier)