Bastia, un caractère comme on les aime en Corse !
De gauche à droite : Napoléon en Neptune sur la Place Saint Nicolas (©Catherine Gary); Place du Marché à Bastia (© Catherine Gary)
Ce matin, la place Saint-Nicolas, déserte, est livrée aux cris des mouettes perchées sur les platanes et les hauts palmiers dont l’ombre dans quelques heures sera propice aux terrasses.
Au centre, en guise d’accueil, la statue de marbre blanc de Napoléon se dresse, imperturbable, en Jupiter, sceptre à la main et couronne de lauriers, façon antique sur fond méditerranéen. Si Napoléon n’a pas séjourné là, Bonaparte fit renforcer les remparts de la ville haute, raison suffisante pour disputer une part de sa gloire à Ajaccio...
Après avoir traversé cette place immense, on rejoint le marché, histoire de se fondre dans la joyeuse effervescence devant les étals alléchants de fromages et de charcuteries. Mais prudence ! Car si les prisuttu, la coppa, les lonzus et autres figatellus sont en général fondants, sachez que le porc local réputé, ce Nustrale à belles taches noires, bête rustique courant dans les forêts tout en se goinfrant de châtaignes, ne peut répondre à la demande des gourmands. Nombreux sont les produits importés “en douce“... Plus authentique, le miel de printemps aux saveurs de maquis récolté dans les basses vallées et les zones littorales, est un régal du palais. On descend à deux pas jusqu’au vieux port et sa forme de fer à cheval pour un moment de pur bonheur face à l’enchevêtrement des mâts qui oscillent sur une eau tranquille. Quand arrivent les chalutiers chargés de poissons frais en fin de journée, on se pose pour le dîner dans l’un des petits restos environnants et on prolonge la soirée.
Au centre, en guise d’accueil, la statue de marbre blanc de Napoléon se dresse, imperturbable, en Jupiter, sceptre à la main et couronne de lauriers, façon antique sur fond méditerranéen. Si Napoléon n’a pas séjourné là, Bonaparte fit renforcer les remparts de la ville haute, raison suffisante pour disputer une part de sa gloire à Ajaccio...
Après avoir traversé cette place immense, on rejoint le marché, histoire de se fondre dans la joyeuse effervescence devant les étals alléchants de fromages et de charcuteries. Mais prudence ! Car si les prisuttu, la coppa, les lonzus et autres figatellus sont en général fondants, sachez que le porc local réputé, ce Nustrale à belles taches noires, bête rustique courant dans les forêts tout en se goinfrant de châtaignes, ne peut répondre à la demande des gourmands. Nombreux sont les produits importés “en douce“... Plus authentique, le miel de printemps aux saveurs de maquis récolté dans les basses vallées et les zones littorales, est un régal du palais. On descend à deux pas jusqu’au vieux port et sa forme de fer à cheval pour un moment de pur bonheur face à l’enchevêtrement des mâts qui oscillent sur une eau tranquille. Quand arrivent les chalutiers chargés de poissons frais en fin de journée, on se pose pour le dîner dans l’un des petits restos environnants et on prolonge la soirée.
Confréries, oratoires et processions de Pâques
De gauche à droite : Oratoire Sainte-Croix (© Catherine Gary); Photos 2 et 3 : Chaque année le Vendredi saint précédant la fête de Pâques, les pénitents de ces deux confréries entonnent en procession le Perdono mio Dio habillés de noir, tandis que dans la citadelle, le Christ noir, sorti de sa châsse, est porté par d’autres pénitents, pieds nus, cagoulés de blanc. (© DR)
Parfaites pour visiter de façon insolite le dédale des ruelles, les visites des Légendines de l’Office de Tourisme vous embarquent dans les mystères et les secrets de la vieille ville.
On pousse la porte de certains palais, des maisons généralement fermées, de chapelles aux somptueux décors baroques... L’oratoire Sainte-Croix,.. enclave du Vatican dans la citadelle, déploie avec une grâce et une exubérance de style rococo ses caissons et son Christ noir des Miracles trouvé par des pêcheurs il y a une éternité, en 1428, au large de la côte.
Dans la ville basse, les oratoires de l’Immaculée Conception et de Saint-Roch arborent eux aussi marbres polychromes, draperies et ornements peints et sculptés. Chaque année le Vendredi saint précédant la fête de Pâques, les pénitents de ces deux confréries entonnent en procession le Perdono mio Dio habillés de noir, tandis que dans la citadelle, le Christ noir, sorti de sa châsse, est porté par d’autres pénitents, pieds nus, cagoulés de blanc.
On pousse la porte de certains palais, des maisons généralement fermées, de chapelles aux somptueux décors baroques... L’oratoire Sainte-Croix,.. enclave du Vatican dans la citadelle, déploie avec une grâce et une exubérance de style rococo ses caissons et son Christ noir des Miracles trouvé par des pêcheurs il y a une éternité, en 1428, au large de la côte.
Dans la ville basse, les oratoires de l’Immaculée Conception et de Saint-Roch arborent eux aussi marbres polychromes, draperies et ornements peints et sculptés. Chaque année le Vendredi saint précédant la fête de Pâques, les pénitents de ces deux confréries entonnent en procession le Perdono mio Dio habillés de noir, tandis que dans la citadelle, le Christ noir, sorti de sa châsse, est porté par d’autres pénitents, pieds nus, cagoulés de blanc.
le vieux port et le ballet incessant des voiliers. (© Sylvain Alessandri)
En grimpant les escaliers de pierre qui serpentent à travers chênes et cyprès jusqu’à la citadelle dessinée selon un plan en damier, on domine le vieux port et le ballet incessant des voiliers.
Dans ce quartier peu fréquenté, à l’ombre fraîche des murs resserrés, on sent vibrer l’âme ancienne de Bastia qui fut longtemps génoise au pied de son donjon toujours présent. L’histoire de la ville, on la parcourt au Palais des Gouverneurs devenu désormais musée d’Histoire, sans oublier de lire au passage la plaque indiquant que Victor Hugo, fils d’un général d’Empire muté alors à Bastia, résida enfant derrière l’un de ces murs dont il ne parla apparemment jamais.
Dans ce quartier peu fréquenté, à l’ombre fraîche des murs resserrés, on sent vibrer l’âme ancienne de Bastia qui fut longtemps génoise au pied de son donjon toujours présent. L’histoire de la ville, on la parcourt au Palais des Gouverneurs devenu désormais musée d’Histoire, sans oublier de lire au passage la plaque indiquant que Victor Hugo, fils d’un général d’Empire muté alors à Bastia, résida enfant derrière l’un de ces murs dont il ne parla apparemment jamais.
Saint-Florent, au fond d’un golfe clair
C’est en arrivant par le col de San Stefano que l’un des plus jolis ports de plaisance Corse révèle ses trésors à Saint Florent ( ©sylvain alessandri.)
Saint Florent n’est pas loin et en encore calme au printemps. On en profite avant que les people ne débarquent.
C’est en arrivant par le col de San Stefano que l’un des plus jolis ports de plaisance de Corse révèle ses trésors. Au fond de son golfe serti de montagnes, la station balnéaire, ancienne cité romaine, attire chaque été sur l’esplanade de sa citadelle dominant la mer des rencontres musicales internationales et, comme il se doit, I Muvrini, ce groupe emblématique Corse, bonheur des aficionados.
Depuis longtemps prisée des artistes avant que les touristes n’arrivent, Saint Florent a su garder l’authenticité de ses ruelles étroites aux crépis colorés menant à l’église Renaissance et à la place Doria, délicieusement ombragée, rafraîchie l’été par une fontaine aux grenouilles qui donne envie de s’attarder.
Les quais où sont amarrés les bateaux l’emportent à l’heure de l’apéro ou du dîner, avec un embarras de restos de poissons rivalisant, un peu trop, il est vrai, l’été.
C’est en arrivant par le col de San Stefano que l’un des plus jolis ports de plaisance de Corse révèle ses trésors. Au fond de son golfe serti de montagnes, la station balnéaire, ancienne cité romaine, attire chaque été sur l’esplanade de sa citadelle dominant la mer des rencontres musicales internationales et, comme il se doit, I Muvrini, ce groupe emblématique Corse, bonheur des aficionados.
Depuis longtemps prisée des artistes avant que les touristes n’arrivent, Saint Florent a su garder l’authenticité de ses ruelles étroites aux crépis colorés menant à l’église Renaissance et à la place Doria, délicieusement ombragée, rafraîchie l’été par une fontaine aux grenouilles qui donne envie de s’attarder.
Les quais où sont amarrés les bateaux l’emportent à l’heure de l’apéro ou du dîner, avec un embarras de restos de poissons rivalisant, un peu trop, il est vrai, l’été.
Plus d'infos
De gauche à droite : La Citadelle de Bastia (© Catherine Gary); Plaque apposée sur les murs de la Citadelle de Bastia (© Catherine Gary); Procession de la semaine Sainte à Bastia (© OT Bastia)
Se renseigner :
Office de tourisme de Bastia
Place Saint Nicolas
Tél. : 04 95 54 20 40
www.bastia-tourisme.com
www.corsica-pro.com
Les Légendines :
Visites de 1h45 se terminant par un concert dans un oratoire et une dégustation dans un commerce de la citadelle ou de la ville basse.
Office du Tourisme au 04 95 54 20 49
Office de tourisme de Bastia
Place Saint Nicolas
Tél. : 04 95 54 20 40
www.bastia-tourisme.com
www.corsica-pro.com
Les Légendines :
Visites de 1h45 se terminant par un concert dans un oratoire et une dégustation dans un commerce de la citadelle ou de la ville basse.
Office du Tourisme au 04 95 54 20 49
De haut en Bas : 1/ Magnifique façade et escalier majestueux d'une maison de Bastia (©Jean-Marie Maillet) 2/ Vue sur Saint-Florent (Corse) (© Sylvain Alessandri); 3/ Soupe de homard à la Gaffe célèbre restaurant situé à Saint Florent (© Catherine Gary)
Dormir :
A Bastia
Hôtel Central.
3, rue Miot.
Tél. : 04 95 31 71 12
Immeuble familial de 20 chambres. Bon rapport qualité/prix à deux pas du Centre. A partir de 140 euros la chambre double.
A Saint-Florent
Excellent hôtel La Roya. Contemporain de charme, les pieds dans l’eau, chambres avec vue sur la mer et le port juste en face. Restaurant gastronomique sur place. Prix à partir de 150 euros la chambre double.
Se régaler :
A Bastia
Guasco. Excellente gastronomie avec produits de saison dans une salle ancienne au moulin à huile du XVIIIè s.
6, rue du Dragon
Tél. : 04 95 31 44 70
A Saint-Florent
Restaurant La Gaffe. “Le chemin de la mer à l’assiette“ ! Excellent !
Le port
Tél. : 04 95 37 00 12
A Bastia
Hôtel Central.
3, rue Miot.
Tél. : 04 95 31 71 12
Immeuble familial de 20 chambres. Bon rapport qualité/prix à deux pas du Centre. A partir de 140 euros la chambre double.
A Saint-Florent
Excellent hôtel La Roya. Contemporain de charme, les pieds dans l’eau, chambres avec vue sur la mer et le port juste en face. Restaurant gastronomique sur place. Prix à partir de 150 euros la chambre double.
Se régaler :
A Bastia
Guasco. Excellente gastronomie avec produits de saison dans une salle ancienne au moulin à huile du XVIIIè s.
6, rue du Dragon
Tél. : 04 95 31 44 70
A Saint-Florent
Restaurant La Gaffe. “Le chemin de la mer à l’assiette“ ! Excellent !
Le port
Tél. : 04 95 37 00 12
Vue d'ensemble sur le port de Bastia (© Sylvain Alessandri)