A la seule évocation de la Guyane, l’une des plus grandes régions de France, située en Amérique du Sud, à 7000 km de la métropole, deux images viennent à l’esprit. La première étant de triste mémoire connue pour les bagnes de : Saint-Laurent, Cayenne, Iles du Salut. La seconde, celle de l'implantation de la base spatiale à Kourou, et le succès de la fusée Ariane.
Mais c’est dans l’immense forêt amazonienne, riche de sa faune et de sa flore que débute la première étape de notre voyage. Une forêt qui bénéficie d’une biodiversité et d’un écosystème unique au monde.
Mais c’est dans l’immense forêt amazonienne, riche de sa faune et de sa flore que débute la première étape de notre voyage. Une forêt qui bénéficie d’une biodiversité et d’un écosystème unique au monde.
Le Camp Cariacou en pleine forêt guyanaise, un couple de voyageurs et leurs enfants apprennent les techniques du tressage (photos Yann Menguy)
Un séjour inoubliable, une nature non hostile pour ceux qui la connaissent, et un écosystème exceptionnel et totalement préservé.
Tout commence par une virée en pirogue sur le fleuve Kourou pour accéder au Camp Cariacou, situé au bord de la crique Balata. Nous découvrons avec étonnement et en pleine forêt le Camp . Il se compose de plusieurs habitations, construites en bois et en ciment, le toit recouvert de feuilles de palmiers tressées. Ces cases créoles traditionnelles, appelées plus communément carbets, bénéficient de tout le confort et peuvent accueillir plus d’une trentaine de voyageurs venus spécialement pour découvrir les richesses de ce pays. Mais c’est l’heure d’entamer notre périple à la découverte de la forêt amazonienne en compagnie de notre guide Tigana. Ce dernier en connaît tous les pièges dont certains pourraient s’avérer dangereux : une chute dans un trou qu’on ne voit pas toujours ou l’enlisement dans la mangrove marécageuse. Mais le danger pourrait également venir de la faune variée et nombreuse, des reptiles notamment. En riant notre guide nous assure qu’il n’y a aucun risque et qu’au seul bruit de nos pas ils prennent la fuite….
Tout commence par une virée en pirogue sur le fleuve Kourou pour accéder au Camp Cariacou, situé au bord de la crique Balata. Nous découvrons avec étonnement et en pleine forêt le Camp . Il se compose de plusieurs habitations, construites en bois et en ciment, le toit recouvert de feuilles de palmiers tressées. Ces cases créoles traditionnelles, appelées plus communément carbets, bénéficient de tout le confort et peuvent accueillir plus d’une trentaine de voyageurs venus spécialement pour découvrir les richesses de ce pays. Mais c’est l’heure d’entamer notre périple à la découverte de la forêt amazonienne en compagnie de notre guide Tigana. Ce dernier en connaît tous les pièges dont certains pourraient s’avérer dangereux : une chute dans un trou qu’on ne voit pas toujours ou l’enlisement dans la mangrove marécageuse. Mais le danger pourrait également venir de la faune variée et nombreuse, des reptiles notamment. En riant notre guide nous assure qu’il n’y a aucun risque et qu’au seul bruit de nos pas ils prennent la fuite….
Tigana, le guide guyanais, le fleuve Kourou en pleine forêt amazonienne (photos Yann Menguy)
« La forêt c’est mon paradis »
La marche se poursuit dans le silence feutré de la forêt couvert uniquement par le chant des oiseaux se mêlant aux cris des nombreux singes à la recherche de leur progéniture, et le bavardage des perroquets. Pas de doute nous sommes en pleine Amazonie.
A chaque avancée Tigana nous explique l’origine des arbres et de la flore, leur utilité. Nous admirons l’amour de ce jeune homme pour « sa forêt » qui nous dit dans un énorme sourire « la forêt c’est mon paradis ». Comme nous le comprenons.
Après la flore et la faune nous partons à la rencontre des cultures des peuples Bushinengé et Amérindien.
A la fin de ce parcours, dans une nature vierge, déroutante et magnifique, retour au camp. Un hébergement en carbets traditionnels, très confortable ou s’exercent, selon ses envies, de nombreuses activités : pêche, balade en canoë, tressage, tir à l’arc et baignade.
La marche se poursuit dans le silence feutré de la forêt couvert uniquement par le chant des oiseaux se mêlant aux cris des nombreux singes à la recherche de leur progéniture, et le bavardage des perroquets. Pas de doute nous sommes en pleine Amazonie.
A chaque avancée Tigana nous explique l’origine des arbres et de la flore, leur utilité. Nous admirons l’amour de ce jeune homme pour « sa forêt » qui nous dit dans un énorme sourire « la forêt c’est mon paradis ». Comme nous le comprenons.
Après la flore et la faune nous partons à la rencontre des cultures des peuples Bushinengé et Amérindien.
A la fin de ce parcours, dans une nature vierge, déroutante et magnifique, retour au camp. Un hébergement en carbets traditionnels, très confortable ou s’exercent, selon ses envies, de nombreuses activités : pêche, balade en canoë, tressage, tir à l’arc et baignade.
Spécialités guyanaises: Accras de morue, Fricassé de poulet avec riz et bananes,Blaff de crevettes,le ti-punch (photos LD)
Découverte et dégustation de la cuisine locale
On ne saurait oublier, pour le réconfort des aventuriers d’un jour, l’excellent repas qui nous est servi, composé de mets guyanais où le poisson et les crevettes, énormes, règnent en maître. Les poissons : mérou, coumarou, vivaneau, requin, sans oublier le piraye, nom local du piranha, se mangent en blaff, ou bien grillés, accompagnés de jus de citron ou d’une sauce au lait de coco. Le blaff est réalisé comme un pot-au-feu. Le poisson est cuit dans un court-bouillon relevé à base de céleri, d’oignons, de clous de girofle, de piment... de Cayenne bien sûr. Le gibier, l’une des spécialités locales, se mange avec du riz, des haricots rouges ou du couac (grains de manioc torréfiés). Poulet et poisson se préparent aussi boucanés, c’est-à-dire fumés au feu de bois, éventuellement accompagnés d’une salade de couac, dont la sauce « chien » est réalisée à base d’eau, huile,d'un peu de vinaigre avec oignon, ail, cive, échalote, persil, citron, piment, sel, poivre. Après un repas copieux rien de tel en dessert que des fruits (citron, mangue, maracudja, comou ( palmier), corossol, goyave ...) appréciés aussi bien frais, qu'en sorbets ou proposés en tartes.
Mais comme le veut la tradition le repas commence toujours par le « Ti punch » à siroter autour d’un plat d’accras (beignets de morue) et de boudin noir bien pimenté.
Prochaines étapes
A bientôt pour la suite des prochaines étapes de ce carnet de voyage en Guyane, qui nous entraînera dans les marais de Kaw sur la crique Wapou, aux Iles du Salut, et à la découverte du centre amérindien Kalawachi.
On ne saurait oublier, pour le réconfort des aventuriers d’un jour, l’excellent repas qui nous est servi, composé de mets guyanais où le poisson et les crevettes, énormes, règnent en maître. Les poissons : mérou, coumarou, vivaneau, requin, sans oublier le piraye, nom local du piranha, se mangent en blaff, ou bien grillés, accompagnés de jus de citron ou d’une sauce au lait de coco. Le blaff est réalisé comme un pot-au-feu. Le poisson est cuit dans un court-bouillon relevé à base de céleri, d’oignons, de clous de girofle, de piment... de Cayenne bien sûr. Le gibier, l’une des spécialités locales, se mange avec du riz, des haricots rouges ou du couac (grains de manioc torréfiés). Poulet et poisson se préparent aussi boucanés, c’est-à-dire fumés au feu de bois, éventuellement accompagnés d’une salade de couac, dont la sauce « chien » est réalisée à base d’eau, huile,d'un peu de vinaigre avec oignon, ail, cive, échalote, persil, citron, piment, sel, poivre. Après un repas copieux rien de tel en dessert que des fruits (citron, mangue, maracudja, comou ( palmier), corossol, goyave ...) appréciés aussi bien frais, qu'en sorbets ou proposés en tartes.
Mais comme le veut la tradition le repas commence toujours par le « Ti punch » à siroter autour d’un plat d’accras (beignets de morue) et de boudin noir bien pimenté.
Prochaines étapes
A bientôt pour la suite des prochaines étapes de ce carnet de voyage en Guyane, qui nous entraînera dans les marais de Kaw sur la crique Wapou, aux Iles du Salut, et à la découverte du centre amérindien Kalawachi.
Le Camp Cariacou (Guyane) Photo Yann Menguy
Plus d'infos
Comité du tourisme de la Guyane
1 rue Clapeyron
75008 Paris 01 42 94 15 16
www.tourisme-guyane.com
Camp Cariacou
www.campcariacou.com/
Comité du tourisme de la Guyane
1 rue Clapeyron
75008 Paris 01 42 94 15 16
www.tourisme-guyane.com
Camp Cariacou
www.campcariacou.com/
Balade sur le fleuve en pleine forêt amazonienne guyanaise (photo Yann Menguy)