Quimper vue sur la cathédrale depuis la rue Kéreon; ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille.
Quimper Balade fleurie le long des quais de l'Odet ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille
Une Ville d’art et d’histoire au double pouvoir épiscopal et ducal
Comme souvent en Bretagne les temps lointains sont auréolés de mythes et de récits fantastiques. On attribue la fondation de Quimper à Gradlon, roi de la légendaire ville engloutie d’Ys et figure incontournable de Cornouaille dont la statue équestre veille sur la ville entre les deux tours de la cathédrale gothique depuis plus de cinq siècles.
Celtes, Romains, Gallo-Romains, Barbares ont occupé tour à tour le territoire en laissant quelques traces. Plus tard, des fortifications seront érigées au confluent de l’Odet et du Steïr pour délimiter le domaine de la Cité épiscopale autour de la cathédrale dédiée à Saint-Corentin, premier évêque. Hors les murs et séparée par le Steïr la Cité ducale se déploie aussi mais dans le faubourg et sous l’autorité du duc de Bretagne. Elle devient vite un port fluvial très actif, en particulier dans le commerce du vin de Bordeaux ou d’Espagne et communique aussi plus tard avec le Nouveau Monde via les vingt kilomètres de méandres de l’Odet débouchant sur l’Atlantique. Les deux pouvoirs religieux et civil s’affrontent souvent et renforcent leurs défenses si bien que du XIIIe au XVe siècle la ville épiscopale est entièrement ceinte de ces remparts qui font aujourd’hui une jolie balade sur leur moitié restante le long des quais de l’Odet.
Comme souvent en Bretagne les temps lointains sont auréolés de mythes et de récits fantastiques. On attribue la fondation de Quimper à Gradlon, roi de la légendaire ville engloutie d’Ys et figure incontournable de Cornouaille dont la statue équestre veille sur la ville entre les deux tours de la cathédrale gothique depuis plus de cinq siècles.
Celtes, Romains, Gallo-Romains, Barbares ont occupé tour à tour le territoire en laissant quelques traces. Plus tard, des fortifications seront érigées au confluent de l’Odet et du Steïr pour délimiter le domaine de la Cité épiscopale autour de la cathédrale dédiée à Saint-Corentin, premier évêque. Hors les murs et séparée par le Steïr la Cité ducale se déploie aussi mais dans le faubourg et sous l’autorité du duc de Bretagne. Elle devient vite un port fluvial très actif, en particulier dans le commerce du vin de Bordeaux ou d’Espagne et communique aussi plus tard avec le Nouveau Monde via les vingt kilomètres de méandres de l’Odet débouchant sur l’Atlantique. Les deux pouvoirs religieux et civil s’affrontent souvent et renforcent leurs défenses si bien que du XIIIe au XVe siècle la ville épiscopale est entièrement ceinte de ces remparts qui font aujourd’hui une jolie balade sur leur moitié restante le long des quais de l’Odet.
Quimper Maisons à pans de bois ©C.Gary
De cathédrale gothique à maisons à pans-de-bois
La construction de cette cathédrale Saint-Corentin s’échelonne sur plusieurs siècles à partir de 1239 avec comme dernière restauration une polychromie aux teintes mordorées fidèle aux couleurs du XVe siècle.
Quant aux deux hautes tours jumelles surmontées de flèches du XIXe siècle qui culminent à 76 mètres elles coiffent aussi la ville et tous ses quartiers de leur élégance aérienne. Quatre rues perpendiculaires menaient jadis aux portes des remparts. On s’y balade aujourd’hui en levant le nez pour ne rien manquer des ornements, enseignes et détails sculptés sur les façades à pans de bois. Certaines sont riches d’autres plus modestes mais toutes enjolivent les rues de leurs polychromies pour beaucoup restaurées. Comme cette maison des Cariatides aux piliers de granite sculptés de masques grimaçants qui fut jadis une taverne renommée ou cette statue-enseigne de petit paysan vêtu d’un costume du pays de Quimper. Il y en a exactement soixante-treize qui illustrent l’organisation urbaine de cette fin du Moyen-Âge. Certaines rues portent encore le nom des métiers d’autrefois. Rue du Sallé anciennement de la Chair salée, rue des Boucheries…. Ce riche patrimoine lui vaut aujourd'hui d'être labellisée “Ville d'art et d'histoire“. La rue Kéréon, celle qui se dirige en parallèle des rives de l’Odet vers la Terre au Duc, grouille d’activités en tous genres. Vitrines à la mode, magasins alimentaires, petits hôtels. Les restaurants préfèrent ouvrir leurs terrasses sur plus d’espace comme place au Beurre sur les hauteurs, place Saint-Corentin face à la cathédrale, place Terre au Duc près des quais du Steïr à l’extérieur des murs de jadis…Toutes ont leur charme et on s’y installe pour déguster une de ces crêpes dentelle au froment ou au seigle proposées des cent façons dont les Bretons sont les maîtres incontestés.
Quant aux deux hautes tours jumelles surmontées de flèches du XIXe siècle qui culminent à 76 mètres elles coiffent aussi la ville et tous ses quartiers de leur élégance aérienne. Quatre rues perpendiculaires menaient jadis aux portes des remparts. On s’y balade aujourd’hui en levant le nez pour ne rien manquer des ornements, enseignes et détails sculptés sur les façades à pans de bois. Certaines sont riches d’autres plus modestes mais toutes enjolivent les rues de leurs polychromies pour beaucoup restaurées. Comme cette maison des Cariatides aux piliers de granite sculptés de masques grimaçants qui fut jadis une taverne renommée ou cette statue-enseigne de petit paysan vêtu d’un costume du pays de Quimper. Il y en a exactement soixante-treize qui illustrent l’organisation urbaine de cette fin du Moyen-Âge. Certaines rues portent encore le nom des métiers d’autrefois. Rue du Sallé anciennement de la Chair salée, rue des Boucheries…. Ce riche patrimoine lui vaut aujourd'hui d'être labellisée “Ville d'art et d'histoire“. La rue Kéréon, celle qui se dirige en parallèle des rives de l’Odet vers la Terre au Duc, grouille d’activités en tous genres. Vitrines à la mode, magasins alimentaires, petits hôtels. Les restaurants préfèrent ouvrir leurs terrasses sur plus d’espace comme place au Beurre sur les hauteurs, place Saint-Corentin face à la cathédrale, place Terre au Duc près des quais du Steïr à l’extérieur des murs de jadis…Toutes ont leur charme et on s’y installe pour déguster une de ces crêpes dentelle au froment ou au seigle proposées des cent façons dont les Bretons sont les maîtres incontestés.
Musée breton costume traditionnel; Musée de la Faïence Création Henriot ;©Office de Tourisme Quimper Cornouaille; Musée des Beaux-Arts L'Oie de Gauguin sur enduit de plâtre @ C.Gary
Faïencerie Henriot-Quimper Cube Coloré; Faïencerie Henriot-Quimper Vase Woody Hervé Le Nost; Atelier Couleur et Verre ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille
Trois beaux musées vous initient aux richesses locales
Au pied de la cathédrale le cloître de l’ancien palais épiscopal donne accès au Musée départemental breton dont la scénographie renouvelée sous les salles lambrissées initie le visiteur à l’histoire, à l’ethnographie et aux arts du Finistère depuis l’époque gallo-romaine et médiévale jusqu’à nos jours.
Statuaire, vitrail, orfèvrerie mais aussi richesse des dentelles et des broderies des costumes traditionnels qui ont de quoi vous surprendre. Trois cents pièces de grès et de faïences illustrent ensuite cet art local qui a traversé les siècles et inspire aujourd’hui les artisans et les artistes contemporains.
Le musée des Beaux-Arts de Quimper possède une riche collection de peintures. Parmi les plus anciennes on admire Breughel et Rubens mais aussi Boucher, Fragonard, Corot, Boudin… Comme il se doit la peinture d’inspiration bretonne du XIXe siècle est la plus représentée. Les paysages et la lumière de Cornouaille a attiré nombre de peintres bretons et ceux venus d’ailleurs comme en témoigne l’École de Pont-Aven. L’Oie de Gauguin peinte sur enduit de plâtre dans une auberge du Pouldu en est la preuve. Il est ici accompagné de Sérusier, Bernard, Maufra sans oublier les Nabis et les Symbolistes. Et aussi Max Jacob natif de Quimper qui inspira aussi quelques artistes bretons. Un hommage lui est rendu dans une salle et sa présence est toujours forte en ville le long du quai de l’Odet où il vécut et dans un jardin qui porte son nom. Surtout ne pas manquer l’ancien décor de l’hôtel de l’Epée sur les quais qui a rejoint les murs du musée. Vingt-trois grandes fresques du peintre Jean-Julien Lemordant inspirées des intempéries, des rudes départs en mer et de quelques traditions bretonnes.
Au musée de la Faïence on découvre l’histoire, les techniques de fabrication, les liens avec les faïenciers de Nevers, de Marseille et de Rouen de ces faïenciers de Quimper qui on fait de cet art de la terre l’emblème de leur ville depuis trois siècles. Les cinq-cents pièces présentées donnent une idée de la beauté et de la diversité de cette tradition locale.
Statuaire, vitrail, orfèvrerie mais aussi richesse des dentelles et des broderies des costumes traditionnels qui ont de quoi vous surprendre. Trois cents pièces de grès et de faïences illustrent ensuite cet art local qui a traversé les siècles et inspire aujourd’hui les artisans et les artistes contemporains.
Le musée des Beaux-Arts de Quimper possède une riche collection de peintures. Parmi les plus anciennes on admire Breughel et Rubens mais aussi Boucher, Fragonard, Corot, Boudin… Comme il se doit la peinture d’inspiration bretonne du XIXe siècle est la plus représentée. Les paysages et la lumière de Cornouaille a attiré nombre de peintres bretons et ceux venus d’ailleurs comme en témoigne l’École de Pont-Aven. L’Oie de Gauguin peinte sur enduit de plâtre dans une auberge du Pouldu en est la preuve. Il est ici accompagné de Sérusier, Bernard, Maufra sans oublier les Nabis et les Symbolistes. Et aussi Max Jacob natif de Quimper qui inspira aussi quelques artistes bretons. Un hommage lui est rendu dans une salle et sa présence est toujours forte en ville le long du quai de l’Odet où il vécut et dans un jardin qui porte son nom. Surtout ne pas manquer l’ancien décor de l’hôtel de l’Epée sur les quais qui a rejoint les murs du musée. Vingt-trois grandes fresques du peintre Jean-Julien Lemordant inspirées des intempéries, des rudes départs en mer et de quelques traditions bretonnes.
Au musée de la Faïence on découvre l’histoire, les techniques de fabrication, les liens avec les faïenciers de Nevers, de Marseille et de Rouen de ces faïenciers de Quimper qui on fait de cet art de la terre l’emblème de leur ville depuis trois siècles. Les cinq-cents pièces présentées donnent une idée de la beauté et de la diversité de cette tradition locale.
Inspiration Pays Bigouden©MLaureDubois Expo20AnsPascalJaouen; l’Ecole de Broderie de Pascal Jaouen, Modèle masculin. Bernard Galéron ; Ecole de Broderie de Pascal Jaouen, inspiration Pays Glazik©Béatrice Le Grand )
Quand créateurs et designers s’inspirent avec audace des traditions
Dans le quartier de Locmaria doté d'un ancien prieuré, d'un jardin médiéval labellisé Jardin remarquable et d'une église romane et tout près de ce dernier musée, la Faïencerie Henriot-Quimper perpétue l’art de la faïence, peinte selon la technique de la peinture “à la touche“ avec le pinceau à main levée.
Toujours fidèle aux réalisations qui ont fait son succès elle s’est ouverte depuis quelques années aux artistes contemporains. Yann Kersalé, Mathieu Pung, Claudine Kerbrat, Hervé le Nost, Jacques Villeglé… Ce dernier, né à Quimper, fut chef de file des Affichistes et membre des Nouveaux Réalistes. Une visite aux ateliers permet de suivre les différentes étapes de la fabrication depuis les pains d’argile jusqu’à la sortie des fours. Quelques pas plus loin on pousse la porte de l’Ecole de Broderie de Pascal Jaouen, styliste et brodeur breton qui n’en est pas à sa première collection ni ouverture d’écoles. Émerveillé étant enfant par les costumes que portaient les grands-mères le dimanche, la variété des motifs et la légèreté diaphane des coiffes, il en a collectionné les points et les styles pour en préserver la beauté et s’en inspire en les modernisant. Il est reconnu comme un des grands de la broderie dans le monde de la mode, du théâtre, du show-biz et notamment pour les costumes de scène de Nolwenn Leroy, autre Bretonne de cœur et d’inspiration. Côte travail du verre il est intéressant de voir le travail de Nolwenn Le Lay dans son Atelier Couleur et Verre. Elle revisite à sa façon la silhouette des Bigoudènes avec leur haute coiffe de dentelle et les anime de couleurs diverses pour en faire une amusante collection.
Toujours fidèle aux réalisations qui ont fait son succès elle s’est ouverte depuis quelques années aux artistes contemporains. Yann Kersalé, Mathieu Pung, Claudine Kerbrat, Hervé le Nost, Jacques Villeglé… Ce dernier, né à Quimper, fut chef de file des Affichistes et membre des Nouveaux Réalistes. Une visite aux ateliers permet de suivre les différentes étapes de la fabrication depuis les pains d’argile jusqu’à la sortie des fours. Quelques pas plus loin on pousse la porte de l’Ecole de Broderie de Pascal Jaouen, styliste et brodeur breton qui n’en est pas à sa première collection ni ouverture d’écoles. Émerveillé étant enfant par les costumes que portaient les grands-mères le dimanche, la variété des motifs et la légèreté diaphane des coiffes, il en a collectionné les points et les styles pour en préserver la beauté et s’en inspire en les modernisant. Il est reconnu comme un des grands de la broderie dans le monde de la mode, du théâtre, du show-biz et notamment pour les costumes de scène de Nolwenn Leroy, autre Bretonne de cœur et d’inspiration. Côte travail du verre il est intéressant de voir le travail de Nolwenn Le Lay dans son Atelier Couleur et Verre. Elle revisite à sa façon la silhouette des Bigoudènes avec leur haute coiffe de dentelle et les anime de couleurs diverses pour en faire une amusante collection.
Locronan-place de l'église ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille
Locronan Place principale cadre de nombreux tournages ©C.Gary
Locronan, “petite cité de caractère“ et grand décor de ciné
A une vingtaine de minutes de Quimper ce village est un incontournable. On y accède à pied par les ruelles bordées de vieux murs en granit, fleuries du bleu et rose des agapanthes et des hortensias.
L’harmonie architecturale et le charme hors du temps qui règne ici témoignent d’un passé prospère. Une histoire qui commence comme son nom l’indique avec Ronan, un saint irlandais venu apporter la bonne nouvelle au VIe siècle sur des terres vouées au culte druidique. La prospérité viendra néanmoins plus tard. Grâce à la culture du chanvre au XIVe siècle elle va se surpasser dans la fabrication de les toiles à voile. Leur qualité équipera les marines de guerre anglaise et hollandaise, les galions espagnols de l’Invincible Armada, les caravelles de Christophe Colomb et vogueront sur tous les océans. Aux XVIe et XVIIe siècles c’est l’apogée. Artisans, commerçants et petite noblesse sont à l’œuvre et le village s’enrichit de maisons Renaissance en granite. Sur la place principale, les enseignes de la Compagnie des Indes et du bureau d’enregistrement royal des toiles sont toujours visibles face à la grande église du XVe siècle. Cette dernière attire aussi tous les six ans la grande Troménie, l’un des plus importants pèlerinages de Bretagne. Ce bel ensemble architectural, repéré depuis longtemps par les cinéastes, prête à merveille ses décors authentiques aux films historiques. Parmi les premiers, Polanski y a filmé Tess, puis ce seront Philippe de Broca pour Les Chouans, Jean-Pierre Jeunet pour Un Dimanche de fiançailles…
L’harmonie architecturale et le charme hors du temps qui règne ici témoignent d’un passé prospère. Une histoire qui commence comme son nom l’indique avec Ronan, un saint irlandais venu apporter la bonne nouvelle au VIe siècle sur des terres vouées au culte druidique. La prospérité viendra néanmoins plus tard. Grâce à la culture du chanvre au XIVe siècle elle va se surpasser dans la fabrication de les toiles à voile. Leur qualité équipera les marines de guerre anglaise et hollandaise, les galions espagnols de l’Invincible Armada, les caravelles de Christophe Colomb et vogueront sur tous les océans. Aux XVIe et XVIIe siècles c’est l’apogée. Artisans, commerçants et petite noblesse sont à l’œuvre et le village s’enrichit de maisons Renaissance en granite. Sur la place principale, les enseignes de la Compagnie des Indes et du bureau d’enregistrement royal des toiles sont toujours visibles face à la grande église du XVe siècle. Cette dernière attire aussi tous les six ans la grande Troménie, l’un des plus importants pèlerinages de Bretagne. Ce bel ensemble architectural, repéré depuis longtemps par les cinéastes, prête à merveille ses décors authentiques aux films historiques. Parmi les premiers, Polanski y a filmé Tess, puis ce seront Philippe de Broca pour Les Chouans, Jean-Pierre Jeunet pour Un Dimanche de fiançailles…
Port de Sainte-Marine ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille
Fouesnant @JLJourdain
Sainte-Marine, Bénodet, Fouesnant, la Riviera bretonne est proche
Dans ces criques abritées la mer joue les transparences et prend des airs de lagon tropical. Par ciel bleu seule l’ombre des pins vous rappelle que vous êtes en Bretagne à une quinzaine de kilomètres de Quimper.
On peut s’embarquer en ville au port de Corniguel pour une croisière à travers les méandres de l’Odet jusqu’à son embouchure. Une heure de balade à travers les plus beaux des paysages boisés de Bretagne avec vue sur châteaux, manoirs, chapelles isolées…A l’arrivée, voici Sainte-Marine et Bénodet, chacune d’un côté. A Sainte-Marine, petit bijou avec seulement quelques maisons et hôtels sur le port, il faut grimper à travers bois de chênes verts et de pins pour la chapelle et ses lumineux vitraux et la vue surplombant la mer. Le bac accoste en quelques minutes à Bénodet et ses jolies maisons Belle époque. Le bord de mer accessible à pied vous mène jusqu’à la mer Blanche, trait d’union entre Bénodet et la pointe du Mousterlin de Fouesnant. Avec, côté océan, la vue sur les Glénan et la plage de sable blanc, côté terre, la riche biodiversité des marais et des prés-salés chers aux gravelots, huîtriers-pie ou bécasseux. La mer, transparente sur fond de sable blond, décline la gamme complète du bleu-clair au turquoise en une palette unique aimée des pêcheurs à pied. Un pur enchantement qui se déguste à La Paillote, petite crêperie installée l’été sur la plage. A hauteur de Fouesnant-les Glénan la balade continue sur ce GR 34 et ancien chemin des Douaniers en une succession de criques où il fait bon se baigner. Beg-Meil garde le souvenir de Marcel Proust qui séjourne ici en 1895 comme il le rappelle dans les premières lignes de Jean Santeuil de sa Recherche du temps perdu. Sans doute a-t-il visité la belle église romane du XIe siècle devant laquelle se dresse un calvaire en granit dédié à la Vierge. A la Forêt-Fouesnant la longue plage de sable fin de Kerleven est le rendez-vous estival des familles à 15 kilomètres seulement de Quimper. Non loin, Port-la-Forêt, deuxième port de plaisance du Finistère, est fier de son Pôle Finistère course au large qui orme les plus grands skippers de courses au large comme Armel Le Cléac'h, François Gabart, Jérémie Beyou ainsi que de futurs navigateurs.
On peut s’embarquer en ville au port de Corniguel pour une croisière à travers les méandres de l’Odet jusqu’à son embouchure. Une heure de balade à travers les plus beaux des paysages boisés de Bretagne avec vue sur châteaux, manoirs, chapelles isolées…A l’arrivée, voici Sainte-Marine et Bénodet, chacune d’un côté. A Sainte-Marine, petit bijou avec seulement quelques maisons et hôtels sur le port, il faut grimper à travers bois de chênes verts et de pins pour la chapelle et ses lumineux vitraux et la vue surplombant la mer. Le bac accoste en quelques minutes à Bénodet et ses jolies maisons Belle époque. Le bord de mer accessible à pied vous mène jusqu’à la mer Blanche, trait d’union entre Bénodet et la pointe du Mousterlin de Fouesnant. Avec, côté océan, la vue sur les Glénan et la plage de sable blanc, côté terre, la riche biodiversité des marais et des prés-salés chers aux gravelots, huîtriers-pie ou bécasseux. La mer, transparente sur fond de sable blond, décline la gamme complète du bleu-clair au turquoise en une palette unique aimée des pêcheurs à pied. Un pur enchantement qui se déguste à La Paillote, petite crêperie installée l’été sur la plage. A hauteur de Fouesnant-les Glénan la balade continue sur ce GR 34 et ancien chemin des Douaniers en une succession de criques où il fait bon se baigner. Beg-Meil garde le souvenir de Marcel Proust qui séjourne ici en 1895 comme il le rappelle dans les premières lignes de Jean Santeuil de sa Recherche du temps perdu. Sans doute a-t-il visité la belle église romane du XIe siècle devant laquelle se dresse un calvaire en granit dédié à la Vierge. A la Forêt-Fouesnant la longue plage de sable fin de Kerleven est le rendez-vous estival des familles à 15 kilomètres seulement de Quimper. Non loin, Port-la-Forêt, deuxième port de plaisance du Finistère, est fier de son Pôle Finistère course au large qui orme les plus grands skippers de courses au large comme Armel Le Cléac'h, François Gabart, Jérémie Beyou ainsi que de futurs navigateurs.
Quimper jardin exotique de la Retraite non loin de la cathédrale ©Office de Tourisme Quimper Cornouaille
1/ Quimper Vue sur la cathédrale depuis les quais sur l'Odet @C.Gary, Quimper Rue Kéréon, la maison aux cariatides C.Gary,3/ Quimper. Rue Kéréon, la statue-enseigne du Petit breton C.Gary , 4/ Atelier Couleur et Verre et 5: Musée Beaux-Arts L'Ecole de Pont-Aven est ien représentée @.C.Gary
Plus d'infos
Contact Offices de Tourisme :
Quimper :
www.quimper-tourisme.bzh
Locronan :
www.locronan-tourisme.com . .
Bénodet :
www.benodet.fr
Fouesnant :
www.tourisme-fouesnant.fr
www.toutcommenceenfinistere.c om
Visiter :
Musée des Beaux-Arts :
40 place Saint Corentin
www.baq.fr
Musée de la Faïence
14, rue Jean-Baptiste Bousquet
www.musee-faience-quimper.com
Musée départemental Breton
1, rue du roi Gradlon
www.museedepartemantalbreton
Ecole de Broderie Pascal Jaouen
Quartier de Locmaria. 16 rue Haute
www.pascaljaouen.com/ecoledebroderie
Boutique de Faïences Henriot
Place Bérardier
www.henriotboutique.com
Atelier Couleur et Verre
https://boutique.couleur-et-verre.com/2-les-figurines-pop
Contact Offices de Tourisme :
Quimper :
www.quimper-tourisme.bzh
Locronan :
www.locronan-tourisme.com . .
Bénodet :
www.benodet.fr
Fouesnant :
www.tourisme-fouesnant.fr
www.toutcommenceenfinistere.c om
Visiter :
Musée des Beaux-Arts :
40 place Saint Corentin
www.baq.fr
Musée de la Faïence
14, rue Jean-Baptiste Bousquet
www.musee-faience-quimper.com
Musée départemental Breton
1, rue du roi Gradlon
www.museedepartemantalbreton
Ecole de Broderie Pascal Jaouen
Quartier de Locmaria. 16 rue Haute
www.pascaljaouen.com/ecoledebroderie
Boutique de Faïences Henriot
Place Bérardier
www.henriotboutique.com
Atelier Couleur et Verre
https://boutique.couleur-et-verre.com/2-les-figurines-pop
1/ La mer Blanche entre Bénodet et Fouesnant @C.Gary , 2/ Villa Tri Men à Sainte Marine @C.Gary , 3/ régal d'huîtres aux Viviers de Penfoulic. La Forêt Fouesnant @C.Gary
Où dormir
A Quimper
Hôtel Escale Océania
Chambres confortables dans une rue calme à proximité du centre en suivant le canal de l’Odet pour une joie balade.
www.oceaniahotels.com/fr/hotel/hotel-escale-oceania-quimper
A Sainte-Marine
Hôtel et Restaurant du Bac
Les chambres donnent sur la mer dans leurs tonalités bleues et blanches et les repas de poissons et crustacés en terrasse sont un moment privilégié.
https://www.hoteldubac.fr/le-bistrot-du-bac/
Villa Tri Men
Dans une demeure de caractère au décor contemporain et au restaurant étoilé. Une excellence dans un cadre boisé avec vue sur la mer.
www.trimen.fr
Déguster des fruits de mer
Aux Viviers de Penfoulic.
La Forêt Fouesnant.
Dégustation de fruits de mer directement sur la mer.
Tél. : 02 98 56 83 89
A Quimper
Hôtel Escale Océania
Chambres confortables dans une rue calme à proximité du centre en suivant le canal de l’Odet pour une joie balade.
www.oceaniahotels.com/fr/hotel/hotel-escale-oceania-quimper
A Sainte-Marine
Hôtel et Restaurant du Bac
Les chambres donnent sur la mer dans leurs tonalités bleues et blanches et les repas de poissons et crustacés en terrasse sont un moment privilégié.
https://www.hoteldubac.fr/le-bistrot-du-bac/
Villa Tri Men
Dans une demeure de caractère au décor contemporain et au restaurant étoilé. Une excellence dans un cadre boisé avec vue sur la mer.
www.trimen.fr
Déguster des fruits de mer
Aux Viviers de Penfoulic.
La Forêt Fouesnant.
Dégustation de fruits de mer directement sur la mer.
Tél. : 02 98 56 83 89