Au fond de la Franche-Comté, en Haute-Saône, le plateau des Mille étangs est un vrai paradis pour les amateurs de randonnées. (Crédit photo andré Degon)
Aux confins de la Franche-Comté, au pied des Vosges, le plateau des Mille étangs couvre 220 km2 entre les vallées de l’Ognon à l’est et du Breuchin à l’ouest. Pour faire simple, on dira au nord-ouest de Belfort .
A 700 mètres d’altitude en moyenne, ces terres pauvres, marécageuses où les tourbières se disputent aux étangs – en fait ils ne sont que 850…- ont été façonnées il y a 12 000 ans par les glaciers qui ont laissé des dépressions humides. Au Moyen Age, les hommes creusent les étangs sous l’autorité des moines de l’abbaye de Luxeuil. Dans cette région pauvre, il s’agit de survivre. Les étangs donnent les poissons et les tourbières le combustible pour se chauffer. Tout un système de vie en autarcie se met en place qui perdure encore maintenant mais dans une moindre mesure.
A 700 mètres d’altitude en moyenne, ces terres pauvres, marécageuses où les tourbières se disputent aux étangs – en fait ils ne sont que 850…- ont été façonnées il y a 12 000 ans par les glaciers qui ont laissé des dépressions humides. Au Moyen Age, les hommes creusent les étangs sous l’autorité des moines de l’abbaye de Luxeuil. Dans cette région pauvre, il s’agit de survivre. Les étangs donnent les poissons et les tourbières le combustible pour se chauffer. Tout un système de vie en autarcie se met en place qui perdure encore maintenant mais dans une moindre mesure.
La plupart des étangs sont privés et les carpes, tanches et autres truites sont régulièrement pêchées de manière traditionnelle au moment de l’assec.(Crédit photo ot.Facogney)
La plupart des étangs sont privés et les carpes, tanches et autres truites sont régulièrement pêchées de manière traditionnelle au moment de l’assec.
Tous les deux ou trois ans, comme au Moyen Age, ils sont vidés en automne ou au printemps. Cette pratique, véritable moment festif qui réunit famille et amis dure deux ou trois jours selon la taille de la pièce d’eau.
Dès que le niveau le permet, les hommes, les jambes dans l’eau, tirent un grand filet pour regrouper le poisson avant de le trier : les alevins sont mis de côté dans des piscines pour le rempoissonnement, le reste est vendu. Une fois asséché, l’étang est nettoyé, entretenu. Dans le passé, on utilisait la fertilité des fonds pour planter du millet, de l’orge ou sarrasin. Une pratique devenue très rare.
Le plateau a dans une large partie été déserté par les agriculteurs-pêcheurs. De sept cent après guerre, il n’en reste plus que soixante dix qui pratiquent l’’assec. Il n’empêche que les habitants du plateau qui sont restés sont des amoureux de leur « pays » et n’hésitent pas à accueillir le touriste pour le lui faire découvrir.
Tous les deux ou trois ans, comme au Moyen Age, ils sont vidés en automne ou au printemps. Cette pratique, véritable moment festif qui réunit famille et amis dure deux ou trois jours selon la taille de la pièce d’eau.
Dès que le niveau le permet, les hommes, les jambes dans l’eau, tirent un grand filet pour regrouper le poisson avant de le trier : les alevins sont mis de côté dans des piscines pour le rempoissonnement, le reste est vendu. Une fois asséché, l’étang est nettoyé, entretenu. Dans le passé, on utilisait la fertilité des fonds pour planter du millet, de l’orge ou sarrasin. Une pratique devenue très rare.
Le plateau a dans une large partie été déserté par les agriculteurs-pêcheurs. De sept cent après guerre, il n’en reste plus que soixante dix qui pratiquent l’’assec. Il n’empêche que les habitants du plateau qui sont restés sont des amoureux de leur « pays » et n’hésitent pas à accueillir le touriste pour le lui faire découvrir.
Crédit photo André Degon
Toutes les saisons ont leur charme pour visiter le Plateau des Mille étangs, mais l’automne est certainement la plus belle.
A la fin du mois d’octobre, quand les bouleaux prennent leur teinte jaune, que les chênes virent au roux, les hêtres au jaune clair alors que les épicéas conservent leur robe verte, l’endroit devient totalement magique. Toute cette explosion de couleurs se reflète dans les étangs où les poules d’eau défendent leur territoire face au héron cendré ou à la foulque macroule et donne à la nature un air de petite Finlande ou de forêt canadienne. Ce plateau qui fait partie du Parc naturel régional des Ballons des Vosges et du réseau Natura 2000 se découvre à partir du village de Melisey enserré dans un méandre de l’Ognon alimenté par l’eau ruisselant du plateau.
A la fin du mois d’octobre, quand les bouleaux prennent leur teinte jaune, que les chênes virent au roux, les hêtres au jaune clair alors que les épicéas conservent leur robe verte, l’endroit devient totalement magique. Toute cette explosion de couleurs se reflète dans les étangs où les poules d’eau défendent leur territoire face au héron cendré ou à la foulque macroule et donne à la nature un air de petite Finlande ou de forêt canadienne. Ce plateau qui fait partie du Parc naturel régional des Ballons des Vosges et du réseau Natura 2000 se découvre à partir du village de Melisey enserré dans un méandre de l’Ognon alimenté par l’eau ruisselant du plateau.
La route des Mille étangs
Sur la route de Lure (D486), le saut de l’Ognon, surprenante chute d’eau de 14 mètres (Crédit photo DR)
C’est le point de départ de la route des Mille étangs qui chemine sur une soixantaine de kilomètres. Facile à suivre, elle est balisée par des panneaux figurant un étang et ses roseaux.
Il suffit de quitter Melisey et de monter vers le plateau par la D293 puis la D266 pour atteindre le hameau de la Mer et son petit moulin qui ne tourne plus. Au-dessus du village, derrière un talus, il ne reste plus que le déversoir et la retenue d’eau. En prenant à droite la D315, le long de la route, apparaît, dans un superbe paysage forestier, l’étang du Boffy, grande pièce d’eau en grande partie colonisée par la végétation. Dans ces eaux acides et peu riches en éléments nutritifs s’est lentement constitué un radeau de plantes, tourbière flottante riche en espèces protégées comme la laîche ou la canneberge (cranberry).
En parcourant la D315, on arrive au bourg de Servance, petite cité industrielle construite au bord de l’Ognon. C’est là que l’on peut admirer, sur la route de Lure (D486), le saut de l’Ognon, surprenante chute d’eau de 14 mètres. Un peu plus bas, une succession de cascades naturelles nées de la Doue-de-l’eau, rythment la descente du torrent aux eaux limpides.
Il suffit de quitter Melisey et de monter vers le plateau par la D293 puis la D266 pour atteindre le hameau de la Mer et son petit moulin qui ne tourne plus. Au-dessus du village, derrière un talus, il ne reste plus que le déversoir et la retenue d’eau. En prenant à droite la D315, le long de la route, apparaît, dans un superbe paysage forestier, l’étang du Boffy, grande pièce d’eau en grande partie colonisée par la végétation. Dans ces eaux acides et peu riches en éléments nutritifs s’est lentement constitué un radeau de plantes, tourbière flottante riche en espèces protégées comme la laîche ou la canneberge (cranberry).
En parcourant la D315, on arrive au bourg de Servance, petite cité industrielle construite au bord de l’Ognon. C’est là que l’on peut admirer, sur la route de Lure (D486), le saut de l’Ognon, surprenante chute d’eau de 14 mètres. Un peu plus bas, une succession de cascades naturelles nées de la Doue-de-l’eau, rythment la descente du torrent aux eaux limpides.
De gauche à droite : Auberge des Mille Etangs ; Etang à Ecromagny (Crédit photos André Degon) Petit bourg perdu sur le plateau de la Beulotte-Saint-Laurent (Crédit photo Polpec)
En continuant vers le nord par la D263, la route passe non loin de l’auberge des Mille étangs (lire pratique) avant d’atteindre Beulotte-Saint-Laurent. Jadis dans ce petit village vivaient sept cent habitants, essentiellement de l’élevage et la tourbe était exploitée pour le chauffage.
Aujourd’hui, cinq familles sont regroupées autour de l’église, la seule du plateau, le reste de la population est dispersé alentours. En novembre ou à Pâques, on vide un étang pour vendre le poisson. Après l’Etang-le-Juge, où l’on peut pique-niquer, camper et pêcher à la journée, la route continue vers le carrefour avec la D263. S’arrêter au Repos ou pour admirer la vue sur les crêtes et les vallées. Les espaces pâturés abandonnés ont laissé progressivement la place à la lande et aux genêts, la forêt occupe la plus grande partie des versants. En redescendant du plateau, la D236 emprunte la vallée de Saphoz vers Faucogney-et-la-Mer, bourg médiéval dont il ne reste du château que la tour MXV (1015), ainsi nommé par les lettres gravées sur la girouette. La cité a beaucoup souffert lors de la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV. De là, emprunter la D73 qui descend vers Ecromagny. Intéressant « travail à ferrer les bœufs », sorte de petit abri en bois qui servait à soutenir les bœufs pendant le ferrage, encore visible sur la place. Après avoir dépassé l’étang Pellevin, vaste étendue d’eau à la sortie de ce village, prendre la D73 qui conduit à Melisey, terme de cette route des Mille étangs.
Aujourd’hui, cinq familles sont regroupées autour de l’église, la seule du plateau, le reste de la population est dispersé alentours. En novembre ou à Pâques, on vide un étang pour vendre le poisson. Après l’Etang-le-Juge, où l’on peut pique-niquer, camper et pêcher à la journée, la route continue vers le carrefour avec la D263. S’arrêter au Repos ou pour admirer la vue sur les crêtes et les vallées. Les espaces pâturés abandonnés ont laissé progressivement la place à la lande et aux genêts, la forêt occupe la plus grande partie des versants. En redescendant du plateau, la D236 emprunte la vallée de Saphoz vers Faucogney-et-la-Mer, bourg médiéval dont il ne reste du château que la tour MXV (1015), ainsi nommé par les lettres gravées sur la girouette. La cité a beaucoup souffert lors de la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV. De là, emprunter la D73 qui descend vers Ecromagny. Intéressant « travail à ferrer les bœufs », sorte de petit abri en bois qui servait à soutenir les bœufs pendant le ferrage, encore visible sur la place. Après avoir dépassé l’étang Pellevin, vaste étendue d’eau à la sortie de ce village, prendre la D73 qui conduit à Melisey, terme de cette route des Mille étangs.
La chapelle Notre-Dame-du-Haut
G.Vieille, la Chapelle Notre-Dame du Haut, Ronchamp (Crédit photo ADAGP,2014,Paris)
A une dizaine de kilomètres au sud de Melisey, au sommet de la colline de Bourlémont, au-dessus de la petite ville de Ronchamp s’élève la célèbre chapelle Notre-Dame-du-Haut.
Connue dans le monde entier car construite par Le Corbusier, cette chapelle a remplacé dans les années 50 l’ancien édifice religieux détruit pendant la dernière guerre. Surprenant par son architecture, l’édifice qui se veut en harmonie avec le paysage des Vosges est en béton recouvert de chaux blanche. Pour la forme du toit, Le Corbusier se serait inspiré de la structure d’un crabe. Étonnamment imposante à l’extérieur, la chapelle n’est pas très grande et le travail de la lumière douce contraste avec la masse des murs. Lorsque la commission diocésaine d’art sacré de Besançon a fait appel à Le Corbusier pour la reconstruction de la chapelle, les rapports n'ont pas été simples, l’architecte, protestant d’origine, se déclarant athée et n’ayant jamais construit d’édifices religieux. Mais il s’est laissé convaincre devant la beauté du site. Depuis l’édification de la chapelle, le site a évolué puisque l’architecte Renzo Piano a construit des bâtiments conventuels pour la congrégation des sœurs clarisses venues s’installer en ce lieu en 2009. La nouvelle poterie et les bâtiments sont complètement intégrés dans le paysage et ne perturbent en rien la vue sur la chapelle.
Connue dans le monde entier car construite par Le Corbusier, cette chapelle a remplacé dans les années 50 l’ancien édifice religieux détruit pendant la dernière guerre. Surprenant par son architecture, l’édifice qui se veut en harmonie avec le paysage des Vosges est en béton recouvert de chaux blanche. Pour la forme du toit, Le Corbusier se serait inspiré de la structure d’un crabe. Étonnamment imposante à l’extérieur, la chapelle n’est pas très grande et le travail de la lumière douce contraste avec la masse des murs. Lorsque la commission diocésaine d’art sacré de Besançon a fait appel à Le Corbusier pour la reconstruction de la chapelle, les rapports n'ont pas été simples, l’architecte, protestant d’origine, se déclarant athée et n’ayant jamais construit d’édifices religieux. Mais il s’est laissé convaincre devant la beauté du site. Depuis l’édification de la chapelle, le site a évolué puisque l’architecte Renzo Piano a construit des bâtiments conventuels pour la congrégation des sœurs clarisses venues s’installer en ce lieu en 2009. La nouvelle poterie et les bâtiments sont complètement intégrés dans le paysage et ne perturbent en rien la vue sur la chapelle.
La maison de la Négritude
En 1971 voit le jour la Maison de la négritude et des droits de l’homme sous le patronage de Léopold Sédar Senghor qui lui donne ce nom. De gauche à droite : Portrait de Léopold Sedar Senghor; Maison de la Négritude et des droits de l’homme à Champagney ; Représentation des esclaves à fond de cale; (Crédit photo réseau des Routes de l’abolition de l’esclavage et André Degon)
A côté du village de Ronchamp, Champagney abrite un lieu étonnant : la maison de la Négritude et des droits de l’homme.
Tout commence en 1788. Le roi Louis XVI convoque les Etats-généraux pour mai 1789 et demande que chaque village rédige un cahier de doléances. Un officier de la garde originaire de Champagney, Jacques-Antoine Priqueler proche des milieux de réflexion modernistes, en relation avec la société des Amis des noirs, un groupe d’humanistes né en Angleterre sensibilise ses compatriotes de Champagney sur le sort des noirs, sur la traite. Ainsi donc les habitants émus de la situation des esclaves intègrent, fait unique en France, dans leur cahier de doléances le fameux article 29 demandant au roi l’abolition de l’esclavage des noirs.
Dans ce cahier, il est notamment déclaré : « les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs semblables, unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme. » Et l’article 29 se termine par « C’est pourquoi leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour de ces esclaves en faire des sujets utiles au Roy et à la patrie. »
En 1971 voit le jour la Maison de la négritude et des droits de l’homme sous le patronage de Léopold Sédar Senghor qui lui donne ce nom. Sorte de lieu de mémoire construit autour de l’article 29, cette maison met l’accent sur l’esclavage, et le long cheminement menant à son abolition en 1848. Ce lieu appartient au réseau des Routes de l’abolition de l’esclavage.
Tout commence en 1788. Le roi Louis XVI convoque les Etats-généraux pour mai 1789 et demande que chaque village rédige un cahier de doléances. Un officier de la garde originaire de Champagney, Jacques-Antoine Priqueler proche des milieux de réflexion modernistes, en relation avec la société des Amis des noirs, un groupe d’humanistes né en Angleterre sensibilise ses compatriotes de Champagney sur le sort des noirs, sur la traite. Ainsi donc les habitants émus de la situation des esclaves intègrent, fait unique en France, dans leur cahier de doléances le fameux article 29 demandant au roi l’abolition de l’esclavage des noirs.
Dans ce cahier, il est notamment déclaré : « les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs semblables, unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme. » Et l’article 29 se termine par « C’est pourquoi leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour de ces esclaves en faire des sujets utiles au Roy et à la patrie. »
En 1971 voit le jour la Maison de la négritude et des droits de l’homme sous le patronage de Léopold Sédar Senghor qui lui donne ce nom. Sorte de lieu de mémoire construit autour de l’article 29, cette maison met l’accent sur l’esclavage, et le long cheminement menant à son abolition en 1848. Ce lieu appartient au réseau des Routes de l’abolition de l’esclavage.
Pratique
De gauche à droite : Grand orgue de la basilique saint pierre et saint paul à Luxeuil; Ecomusée du pays de la cerise à Fougerolles (Crédit photos André Degon); Sculpture et pirogue à découvrir à la Maison de la négritude et des droits de l’homme à Champagney (Crédit photo DR)
A voir
Luxeuil
La ville est remarquable pour ses nombreux hôtels particuliers comme la maison du bailli, la maison espagnole, l’hôtel Pusel et pour ses édifices religieux comme la basilique Saint-Pierre du XIIIe siècle et l’abbaye Saint-Colomban fondée au VIe siècle par le moine irlandais du même nom dont l’enseignement fut suivi dans toute l’Europe à l’époque mérovingienne. Luxeuil est aussi réputée pour ses eaux. L’établissement thermal construit en grès rose des Vosges au XVIIe siècle est l’un des plus anciens de France. On y soigne les rhumatismes et les phlébites et on y pratique des soins de remise en forme.
A Champagney
La Maison de la négritude et des droits de l’homme
24, Grande-rue. Tel. : 03 84 23 25 45
Appartenant au réseau
" Route des abolitions de l’esclavage" ce musée rend hommage aux habitants de Champagney qui en 1789 réclamèrent au roi l’abolition de l’esclavage."
Fougerolles
Ecomusée du Pays de la cerise
Le petit-Fahys
Tel. : 03 84 49 52 50
Pour comprendre la culture de la cerise et la fabrication de l’eau de cerise (kirsch) qui fit la renommée du pays fougerollais.
Quelques distilleries :
Lemercier pour son absinthe
la plus ancienne ; la ferme Chassard pour son apéritif à base de kirsch, rosé d’Arbois et sirop de cerise, « lo cul dra haut » (en français dans le texte),
les Grandes distilleries Peureux qui fêtent leur 150e anniversaire cette année,
à l’origine de l’institut Griottines
Ronchamp
La chapelle Notre-Dame-du-Haut
Ronchamp
Tel. : 03 84 20 65 13
Edifiée sur la colline de Bourlémont à Ronchamp, cette chapelle dont l’étonnante architecture est l’œuvre de Le Corbusier fut construite entre 1950 et 1955 en remplacement de l’ancienne détruite pendant la Deuxième guerre mondiale. En 2011 furent inaugurés les bâtiments conventuels construits par Renzo Piano pour la fraternité des sœurs clarisses venues s’établir au pied de la chapelle en 2009.
Luxeuil
La ville est remarquable pour ses nombreux hôtels particuliers comme la maison du bailli, la maison espagnole, l’hôtel Pusel et pour ses édifices religieux comme la basilique Saint-Pierre du XIIIe siècle et l’abbaye Saint-Colomban fondée au VIe siècle par le moine irlandais du même nom dont l’enseignement fut suivi dans toute l’Europe à l’époque mérovingienne. Luxeuil est aussi réputée pour ses eaux. L’établissement thermal construit en grès rose des Vosges au XVIIe siècle est l’un des plus anciens de France. On y soigne les rhumatismes et les phlébites et on y pratique des soins de remise en forme.
A Champagney
La Maison de la négritude et des droits de l’homme
24, Grande-rue. Tel. : 03 84 23 25 45
Appartenant au réseau
" Route des abolitions de l’esclavage" ce musée rend hommage aux habitants de Champagney qui en 1789 réclamèrent au roi l’abolition de l’esclavage."
Fougerolles
Ecomusée du Pays de la cerise
Le petit-Fahys
Tel. : 03 84 49 52 50
Pour comprendre la culture de la cerise et la fabrication de l’eau de cerise (kirsch) qui fit la renommée du pays fougerollais.
Quelques distilleries :
Lemercier pour son absinthe
la plus ancienne ; la ferme Chassard pour son apéritif à base de kirsch, rosé d’Arbois et sirop de cerise, « lo cul dra haut » (en français dans le texte),
les Grandes distilleries Peureux qui fêtent leur 150e anniversaire cette année,
à l’origine de l’institut Griottines
Ronchamp
La chapelle Notre-Dame-du-Haut
Ronchamp
Tel. : 03 84 20 65 13
Edifiée sur la colline de Bourlémont à Ronchamp, cette chapelle dont l’étonnante architecture est l’œuvre de Le Corbusier fut construite entre 1950 et 1955 en remplacement de l’ancienne détruite pendant la Deuxième guerre mondiale. En 2011 furent inaugurés les bâtiments conventuels construits par Renzo Piano pour la fraternité des sœurs clarisses venues s’établir au pied de la chapelle en 2009.
Plus d'infos
De gauche à droite, 1ère photo Bar de la Brasserie "La Pomme d'Or" à Luxeuil;Crédit photo André Degon) 2/ Belle salle restaurée de l’auberge des Mille étangs (Crédit photos DR) En bas de gauche à droite : Annegray près de Faucogney; Pont près du Saut de la Truite;(Crédit Photo André Degon) Etang du Frahier près de Servance (Crédit photo André Degon)
Où se restaurer
Luxeuil
La Pomme d’or
8, allée Maroselli.
Tel. : 03 84 93 43 59
Mieux vaut réserver pour découvrir cette brasserie chaleureuse. Menus du marché avec produits frais quotidiens. Carte simple, vin de qualité. Menus du midi : deux plats à 12 euros ; trois plats à 14,50 euros. Soir, carte, une quarantaine d’euros.
Sur le plateau des Mille étangs
Auberge des mille étangs
Goutte Géhant, Servance.
Tel. : 03 84 20 48 55.
Dans cette ancienne ferme du XVIIIe siècle, entourée d’étangs, on ne cuisine pas le surgelé. Les menus sont de saison avec bien sûr une prédilection pour le poisson. Sophie est au piano et Franck en salle, une belle pièce restaurée. En semaine, assiette du marcheur (un plat), 18 euros ; menu du marcheur (trois plats, vin et café compris), 36 euros ; menu tradition plus élaboré, trois plats, 38 euros.
Luxeuil
La Pomme d’or
8, allée Maroselli.
Tel. : 03 84 93 43 59
Mieux vaut réserver pour découvrir cette brasserie chaleureuse. Menus du marché avec produits frais quotidiens. Carte simple, vin de qualité. Menus du midi : deux plats à 12 euros ; trois plats à 14,50 euros. Soir, carte, une quarantaine d’euros.
Sur le plateau des Mille étangs
Auberge des mille étangs
Goutte Géhant, Servance.
Tel. : 03 84 20 48 55.
Dans cette ancienne ferme du XVIIIe siècle, entourée d’étangs, on ne cuisine pas le surgelé. Les menus sont de saison avec bien sûr une prédilection pour le poisson. Sophie est au piano et Franck en salle, une belle pièce restaurée. En semaine, assiette du marcheur (un plat), 18 euros ; menu du marcheur (trois plats, vin et café compris), 36 euros ; menu tradition plus élaboré, trois plats, 38 euros.
En haut : Domaine des Rouillons;(Crédit photo André Degon) en bas : Hôtel du Saut de la Truite (Crédit Photo DR)
Où séjourner
Chambres d’hôtes
Lodge du Monthury
Servance.
Tel. : 03 84 63 82 26
Près de l’auberge des Mille étangs (même famille), dans une grande ferme, en pleine nature, des chambres simples et accueillantes, 82 euros avec pt.déj.
Gites
Domaine des Rouillon à Servance
Tel. : 03 84 20 43 69.
Réservations sur le site www.destination70.com
Au cœur des Mille étangs, un vrai bonheur pour celui qui aime la nature. Une ancienne ferme rénovée, aménagée en gîtes avec trois chalets en bois environnés d’étangs. Un paradis pour les pêcheurs. Evelyne et Michel Bresson ont fait un beau travail avec leur propriété. En automne, la végétation est somptueuse.
Gîtes 5 pers. maxi. La semaine de 340 euros à 540 euros selon saison,
week-end deux nuits 230 euros.
Hôtel
Le saut de la truite
112 route du Ballon-d’Alsace
Lepuix.
Tel. : 09 72 26 90 99.
Sur la route du Ballon d’Alsace, à 700 m d’altitude, Jérôme Herouart et Jean-Louis Faivre ont repris cet établissement centenaire pour en faire un bel hôtel de charme avec dix chambres qui donnent sur la cascade, la forêt ou le vallon. Autrement dit un lieu pour se faire plaisir au moins autant que les propriétaires se sont fait plaisir à concevoir cette parenthèse de bien-être.
Pour les sportifs : de la pêche à la balade en forêt à pied ou à raquettes. Sauna, hammam, bains nordiques.
Chambres - excellente literie Sealy (largeur de lit de 160 à 190) – 105 euros, 127 euros et 137 euros suivant taille de la chambre. Pt déj. roboratif, 14 euros.
Formules en demi-pension, pt déj. et dîner, pour deux une nuit à partir de 162 euros ;
deux nuits (sauf jeudi, vendredi et samedi et jusqu’au 17 déc.) : à partir de 298 euros. Pas de déjeuner.
Dîner, menu à 23 euros et carte.
Produits frais avec, bien sûr, une prédilection pour la truite.
Fermeture du 1er au 18 septembre.
Chambres d’hôtes
Lodge du Monthury
Servance.
Tel. : 03 84 63 82 26
Près de l’auberge des Mille étangs (même famille), dans une grande ferme, en pleine nature, des chambres simples et accueillantes, 82 euros avec pt.déj.
Gites
Domaine des Rouillon à Servance
Tel. : 03 84 20 43 69.
Réservations sur le site www.destination70.com
Au cœur des Mille étangs, un vrai bonheur pour celui qui aime la nature. Une ancienne ferme rénovée, aménagée en gîtes avec trois chalets en bois environnés d’étangs. Un paradis pour les pêcheurs. Evelyne et Michel Bresson ont fait un beau travail avec leur propriété. En automne, la végétation est somptueuse.
Gîtes 5 pers. maxi. La semaine de 340 euros à 540 euros selon saison,
week-end deux nuits 230 euros.
Hôtel
Le saut de la truite
112 route du Ballon-d’Alsace
Lepuix.
Tel. : 09 72 26 90 99.
Sur la route du Ballon d’Alsace, à 700 m d’altitude, Jérôme Herouart et Jean-Louis Faivre ont repris cet établissement centenaire pour en faire un bel hôtel de charme avec dix chambres qui donnent sur la cascade, la forêt ou le vallon. Autrement dit un lieu pour se faire plaisir au moins autant que les propriétaires se sont fait plaisir à concevoir cette parenthèse de bien-être.
Pour les sportifs : de la pêche à la balade en forêt à pied ou à raquettes. Sauna, hammam, bains nordiques.
Chambres - excellente literie Sealy (largeur de lit de 160 à 190) – 105 euros, 127 euros et 137 euros suivant taille de la chambre. Pt déj. roboratif, 14 euros.
Formules en demi-pension, pt déj. et dîner, pour deux une nuit à partir de 162 euros ;
deux nuits (sauf jeudi, vendredi et samedi et jusqu’au 17 déc.) : à partir de 298 euros. Pas de déjeuner.
Dîner, menu à 23 euros et carte.
Produits frais avec, bien sûr, une prédilection pour la truite.
Fermeture du 1er au 18 septembre.
Haut : Survol du Plateau des Mille Etangs; Bas : Massif du Ballon de Servance( Crédit photo André Degon)
A faire
Le survol du plateau des Mille étangs au départ de l’aéroclub de Belfort.
Association belfontaine de vol moteur (ABVM)
aéroclub de Belfort
52, Grande Rue
Sermamagny.
Tel. : 03 84 29 21 44.
Responsable des baptêmes de l’air : Frédéric Kirtz (06 07 26 48 10). Tarif pour une ou deux personnes : 60 euros, 20 mn ; 90 euros, 30 mn.
A noter que pour le survol des Mille étangs, il faut prendre le 30 mn.
Pour en savoir plus
Comité régional du tourisme
tel : 03 81 250 800.
Office de tourisme de la Haute Vallée de l’Ognon
Place de la Gare
Melisey
Tel. : 03 84 63 22 80
Son président, M. Placiard, est la mémoire des Mille étangs. Pour avoir toutes les informations sur les circuits fléchés et matérialisés de randonnées (à pied, à vélo, en raquettes ou skis de fonds). Melisey est le point central pour découvrir les Mille étangs.
Office de tourisme des mille étangs
23, rue Jeannot Lamboley
Faucogney-et-la-mer
Tel. : 03 84 49 32 97
Donne également des informations sur les circuits de randonnées.
Office de tourisme de Luxeuil
tel. : 03 84 40 06 41
Le survol du plateau des Mille étangs au départ de l’aéroclub de Belfort.
Association belfontaine de vol moteur (ABVM)
aéroclub de Belfort
52, Grande Rue
Sermamagny.
Tel. : 03 84 29 21 44.
Responsable des baptêmes de l’air : Frédéric Kirtz (06 07 26 48 10). Tarif pour une ou deux personnes : 60 euros, 20 mn ; 90 euros, 30 mn.
A noter que pour le survol des Mille étangs, il faut prendre le 30 mn.
Pour en savoir plus
Comité régional du tourisme
tel : 03 81 250 800.
Office de tourisme de la Haute Vallée de l’Ognon
Place de la Gare
Melisey
Tel. : 03 84 63 22 80
Son président, M. Placiard, est la mémoire des Mille étangs. Pour avoir toutes les informations sur les circuits fléchés et matérialisés de randonnées (à pied, à vélo, en raquettes ou skis de fonds). Melisey est le point central pour découvrir les Mille étangs.
Office de tourisme des mille étangs
23, rue Jeannot Lamboley
Faucogney-et-la-mer
Tel. : 03 84 49 32 97
Donne également des informations sur les circuits de randonnées.
Office de tourisme de Luxeuil
tel. : 03 84 40 06 41
Toutes les saisons ont leur charme pour visiter le Plateau des Mille étangs, mais l’automne est certainement la plus belle.(Crédit photo André Degon)