La Maddalena
Sur cette terre de Méditerranée, la nature mêle montagnes, collines et plaines, falaises et calanques, gorges encaissées et pics, plages blondes et forêts verdoyantes. Le tout coloré d’une histoire solidement ancrée dans la paysannerie et la vie pastorale dont nombre de coutumes perdurent aujourd’hui. La langue, les costumes, les fêtes, la gastronomie sont autant de manifestations de l’âme sarde. Elle s’apprécie dans des traditions populaires qui se transmettent fidèlement depuis des siècles comme cette procession de bateaux, le 1er août, à Bosa ou, le 14 août, à Sassari. La tradition orale a donné naissance à de nombreux contes et légendes qu’on peut découvrir dans le musée de la fable sarde (Il museo della fiaba sarda) dans la ville de Boroneddu (province d'Oristano, à l’ouest de la Sardaigne).
nuraghes
Des saveurs parfumées et des secrets tirés d'une longue histoire
Ces traditions se retrouvent bien sûr dans la cuisine locale, à savourer en bord de mer comme à la campagne. Au programme : des spécialités comme ce porceddu, petit cochon de lait entier parfumé aux myrte et laurier, au four ou à la braise, ce ziminu, « cousin » de la bouillabaisse, ou ces Culurzones, sortes de raviolis fourrés d’un mélange de pommes de terre, oignon, semoule et noix de muscade. Une dégustation qui peut s’accompagner de pecorino sardo, célèbre fromage de brebis, habituellement consommé avec la carta musica ou pistoccu, pain très fin à la semoule de blé dur.
Cette terre tire sa saveur et ses secrets de de sa longue histoire. Entre 1 800 et 500 avant J.C., la Sardaigne se couvre de tours étranges, des nuraghes, que l’on découvre encore aujourd’hui au détour d’un chemin. Même l’origine de leur nom s’est perdue dans la nuit des temps, scellant à jamais le mystère de ces édifices en pierre aux formes arrondies. D’autres traces de la civilisation nuraghique perpétuent des légendes locales comme ces « tombes des géants » ou ces « puits sacrés ». L’histoire de la Sardaigne s’est enrichit ensuite, au fil des siècles, de guerres puniques, d’influences romaine, byzantine, génoise et pisane.
Ces traditions se retrouvent bien sûr dans la cuisine locale, à savourer en bord de mer comme à la campagne. Au programme : des spécialités comme ce porceddu, petit cochon de lait entier parfumé aux myrte et laurier, au four ou à la braise, ce ziminu, « cousin » de la bouillabaisse, ou ces Culurzones, sortes de raviolis fourrés d’un mélange de pommes de terre, oignon, semoule et noix de muscade. Une dégustation qui peut s’accompagner de pecorino sardo, célèbre fromage de brebis, habituellement consommé avec la carta musica ou pistoccu, pain très fin à la semoule de blé dur.
Cette terre tire sa saveur et ses secrets de de sa longue histoire. Entre 1 800 et 500 avant J.C., la Sardaigne se couvre de tours étranges, des nuraghes, que l’on découvre encore aujourd’hui au détour d’un chemin. Même l’origine de leur nom s’est perdue dans la nuit des temps, scellant à jamais le mystère de ces édifices en pierre aux formes arrondies. D’autres traces de la civilisation nuraghique perpétuent des légendes locales comme ces « tombes des géants » ou ces « puits sacrés ». L’histoire de la Sardaigne s’est enrichit ensuite, au fil des siècles, de guerres puniques, d’influences romaine, byzantine, génoise et pisane.
des villas luxueuses
Une terre de contraste
Quel contraste entre un arrière-pays préservé, qui a gardé toute son authenticité et une partie du littoral plus urbanisé, avec même plusieurs stations très à la mode dans la Costa Smeralda, paradis bling-bling de la jet-set. Avec ses luxueux complexes hôteliers, elle est appréciée des plaisanciers comme des « people » pour ses villas, ses villages de pêcheurs, ses plages et ses calanques. A Porto Cervo, on peut apercevoir les luxueuses maisons de Silvio Berlusconi, Vladimir Poutine… ou encore Madonna.
Beaucoup plus authentique, une route panoramique longe la côte rocheuse jusqu’à Pala pour une traversée d’une quinzaine de minutes vers l’archipel de La Maddalena. Ce véritable paradis naturel abrite une vingtaine de petites îles de granit aux splendides plages et à l’eau transparente. A l’extrême Nord, un panorama grandiose attend le visiteur face aux hautes falaises de la Corse.
Quel contraste entre un arrière-pays préservé, qui a gardé toute son authenticité et une partie du littoral plus urbanisé, avec même plusieurs stations très à la mode dans la Costa Smeralda, paradis bling-bling de la jet-set. Avec ses luxueux complexes hôteliers, elle est appréciée des plaisanciers comme des « people » pour ses villas, ses villages de pêcheurs, ses plages et ses calanques. A Porto Cervo, on peut apercevoir les luxueuses maisons de Silvio Berlusconi, Vladimir Poutine… ou encore Madonna.
Beaucoup plus authentique, une route panoramique longe la côte rocheuse jusqu’à Pala pour une traversée d’une quinzaine de minutes vers l’archipel de La Maddalena. Ce véritable paradis naturel abrite une vingtaine de petites îles de granit aux splendides plages et à l’eau transparente. A l’extrême Nord, un panorama grandiose attend le visiteur face aux hautes falaises de la Corse.
Village d'Orgosolo
Balade à Cagliari
En allant vers le Sud, il faut s’arrêter à Orgosolo, village en plein centre de la Sardaigne, célèbre pour ses fresques au caractère spontané qui ornent de nombreuses maisons. Elles résument en quelques traits, chacune dans un style propre à l’artiste, une scène de la vie sarde, un fait social ou encore retracent des événements d’actualité. Une centaine de kilomètre plus bas, apparaît Cagliari, capitale régionale aux airs d’antan. A la fois port et forteresse, c’est une ville vivante et agréable, malgré de sérieux encombrements aux heures de pointe. Ici, comme dans le reste de l’Italie, les églises et les saints sont nombreux et on trouve même une San Lucifero (Saint Lucifer) ! La Cathédrale Sainte-Marie, construite au XIIIe siècle dans le style roman, est l’une des plus célèbres. Elle a été rénovée en style baroque aux XVIIe et XVIIIe siècles, puis en 1930, dans le style néo-roman. Dans la crypte se trouve le sanctuaire des martyrs, avec ses 179 niches qui contiennent les reliques des martyrs de Cagliari trouvés pendant des fouilles au XVIIe siècle.
Au cours d’une balade dans la cité, Il faut s’arrêter dans l’une de trattorias aux salles sombres éclairées au néon, mi-restaurants mi-cantines avec leurs tables serrées couvertes de toile cirée.
Du Castello, quartier historique perché sur un étroit éperon, la vue s’étend vers le golfe et les montagnes alentours. On peut s’y promener au hasard de ruelles, flâner du côté des antiquaires de la Via La Mormora ou la tranquille Via dei Genevi, bordée de palais. Pour goûter à la Sardaigne dans toute sa diversité.
P.C.
En allant vers le Sud, il faut s’arrêter à Orgosolo, village en plein centre de la Sardaigne, célèbre pour ses fresques au caractère spontané qui ornent de nombreuses maisons. Elles résument en quelques traits, chacune dans un style propre à l’artiste, une scène de la vie sarde, un fait social ou encore retracent des événements d’actualité. Une centaine de kilomètre plus bas, apparaît Cagliari, capitale régionale aux airs d’antan. A la fois port et forteresse, c’est une ville vivante et agréable, malgré de sérieux encombrements aux heures de pointe. Ici, comme dans le reste de l’Italie, les églises et les saints sont nombreux et on trouve même une San Lucifero (Saint Lucifer) ! La Cathédrale Sainte-Marie, construite au XIIIe siècle dans le style roman, est l’une des plus célèbres. Elle a été rénovée en style baroque aux XVIIe et XVIIIe siècles, puis en 1930, dans le style néo-roman. Dans la crypte se trouve le sanctuaire des martyrs, avec ses 179 niches qui contiennent les reliques des martyrs de Cagliari trouvés pendant des fouilles au XVIIe siècle.
Au cours d’une balade dans la cité, Il faut s’arrêter dans l’une de trattorias aux salles sombres éclairées au néon, mi-restaurants mi-cantines avec leurs tables serrées couvertes de toile cirée.
Du Castello, quartier historique perché sur un étroit éperon, la vue s’étend vers le golfe et les montagnes alentours. On peut s’y promener au hasard de ruelles, flâner du côté des antiquaires de la Via La Mormora ou la tranquille Via dei Genevi, bordée de palais. Pour goûter à la Sardaigne dans toute sa diversité.
P.C.
Bosa
Infos Pratiques
Formalités
Ressortissants français :
passeport ou carte nationale d’identité en cours de validité.
Autres nationalités :
se renseigner auprès des autorités consulaires. Les démarches d’obtention de visa sont à effectuer par les intéressés eux-mêmes.
Climat
La Sardaigne bénéficie d’un climat de type méditerranéen. Les étés sont chauds et humides, avec des brises rafraîchissantes sur les côtes en fin de journée. Les hivers sont doux et tempérés, plus rigoureux au centre de l'île. Le mistral, frais et sec, est le vent dominant, et le sirocco, chaud et humide, ne souffle qu'à la fin de l'été.
Sardaigne
Partir en avion
Olbia : env. 2h00
(durée moyenne depuis Paris)
Les principaux aéroports de la Sardaigne sont ceux de Cagliari au sud, d'Alghero au nord-ouest et Olbia au nord-est de l'île.
La Sardaigne est désservie par les compagnies Alitalia, Meridiana, Easy Jet, Ryan Air et bien d'autre compagnies "low-costs" depuis de nombreuses villes d'Europe. Citons Bruxelles, Genève, Bâle-Mulhouse pour ne nommer que les villes francophones.
Les vols directs à destination de la Sardaigne sont encore peu fréquents depuis la France sauf depuis Mulhouse et Paris (Meridiana)
Alitalia offre des connections depuis Milan, Rome et Naples.
Air One dessert quotidiennement au départ de Milan les villes de Cagliari et Alghero.
Vous pouvez vous rendre en Sardaigne par Ferry ou par route,
renseignements :www.sardaigne.fr
Olbia : env. 2h00
(durée moyenne depuis Paris)
Les principaux aéroports de la Sardaigne sont ceux de Cagliari au sud, d'Alghero au nord-ouest et Olbia au nord-est de l'île.
La Sardaigne est désservie par les compagnies Alitalia, Meridiana, Easy Jet, Ryan Air et bien d'autre compagnies "low-costs" depuis de nombreuses villes d'Europe. Citons Bruxelles, Genève, Bâle-Mulhouse pour ne nommer que les villes francophones.
Les vols directs à destination de la Sardaigne sont encore peu fréquents depuis la France sauf depuis Mulhouse et Paris (Meridiana)
Alitalia offre des connections depuis Milan, Rome et Naples.
Air One dessert quotidiennement au départ de Milan les villes de Cagliari et Alghero.
Vous pouvez vous rendre en Sardaigne par Ferry ou par route,
renseignements :www.sardaigne.fr
Calanque
Langue
La langue officielle est l'italien, le sarde est également utilisé. Mais le français est compris dans les principaux lieux touristiques.
Monnaie
L’euro (€).
Cartes de crédit internationales acceptées.
Santé
Aucun vaccin n’est exigé à ce jour. Prévoir un antisceptique, un anti-diarrhéique, une crème de protection solaire. Il est recommandé de boire exclusivement de l’eau en bouteille.
A lire
Sardaigne, le Guide du routard
Office National italien du Tourisme
23, rue de la Paix - 75002 PARIS
Tél. : 01 42 66 03 96
www.italia.it/fr/home.html
Consulat d’Italie
5, bld Emile Augier - 75016 PARIS
Tél. : 01 44 30 47 00
La langue officielle est l'italien, le sarde est également utilisé. Mais le français est compris dans les principaux lieux touristiques.
Monnaie
L’euro (€).
Cartes de crédit internationales acceptées.
Santé
Aucun vaccin n’est exigé à ce jour. Prévoir un antisceptique, un anti-diarrhéique, une crème de protection solaire. Il est recommandé de boire exclusivement de l’eau en bouteille.
A lire
Sardaigne, le Guide du routard
Office National italien du Tourisme
23, rue de la Paix - 75002 PARIS
Tél. : 01 42 66 03 96
www.italia.it/fr/home.html
Consulat d’Italie
5, bld Emile Augier - 75016 PARIS
Tél. : 01 44 30 47 00
tombe des géants