Ici à Pilsen mais partout en Tchéquie les parcs et les jardins parfaitement dessinés à l’époque par Vaclav Skalnik. ©
De gauche à droite : A Pilsen Détail de la grande synagogue, troisième en taille du monde ; Arc d'honneur érigé en 1892 pour les 50 premières années de la brasserie Pilsner © C.Gary
Pilsen, les charmes contrastés de la capitale européenne de la culture 2015
Elle reste discrète aux portes de la Bohême mais ne croyez pas qu’elle n’a que sa bière blonde et ses usines Skoda à vous montrer.
Depuis quelques années Pilsen s’est refait une beauté, a rajeuni ses façades et restauré ses attraits. Aussi, arpenter les rues de la vieille ville est un plaisir authentique qu’on partage avec certains vétérans américains qui, depuis la chute du mur, reviennent chaque année place de la République et devant le monument au général Patton car ils sont reçus à bras ouverts pour avoir libéré la ville en 1945, un exploit qui n’empêcha pas l’arrivée des communistes avec mes accords de Yalta. Sur cette même place se dresse la plus grande cathédrale gothique de Tchéquie, 103 mètres de dentelle et un clocher qui fait face à l’hôtel de ville Renaissance avec ses fresques à l’italienne. Au centre, une colonne rendit grâce au ciel pour avoir épargné Pilsen de la peste en 1681 avec, perchée à son sommet, une vierge dorée qui semble encore veiller sur la ville.
Elle reste discrète aux portes de la Bohême mais ne croyez pas qu’elle n’a que sa bière blonde et ses usines Skoda à vous montrer.
Depuis quelques années Pilsen s’est refait une beauté, a rajeuni ses façades et restauré ses attraits. Aussi, arpenter les rues de la vieille ville est un plaisir authentique qu’on partage avec certains vétérans américains qui, depuis la chute du mur, reviennent chaque année place de la République et devant le monument au général Patton car ils sont reçus à bras ouverts pour avoir libéré la ville en 1945, un exploit qui n’empêcha pas l’arrivée des communistes avec mes accords de Yalta. Sur cette même place se dresse la plus grande cathédrale gothique de Tchéquie, 103 mètres de dentelle et un clocher qui fait face à l’hôtel de ville Renaissance avec ses fresques à l’italienne. Au centre, une colonne rendit grâce au ciel pour avoir épargné Pilsen de la peste en 1681 avec, perchée à son sommet, une vierge dorée qui semble encore veiller sur la ville.
De gauche à droite : A Pilsen le célèbre musée des Marionnettes ; L'un des appartements minimalistes conçus par Adolf Loos © C.Gary
A deux pas, le musée des Marionnettes attend les amateurs de cette belle tradition locale inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco.
Et plus à l’écart, la Synagogue de 1893, troisième du monde après Jérusalem et Budapest, affiche son style roman-mauresque et accueille pour son acoustique parfaite de nombreux concerts toute l’année.
Pilsen s’est tournée tôt vers la modernité siècle avec l’un de ses plus célèbres architectes, Adolf Loos qui libéra les bâtiments de ses “vains ornements“ au début du XXe. Idem pour l’intérieur de ses treize appartements, six sont ouverts à la visite, où le minimalisme l’emporte enrichi de riches matériaux.
Et plus à l’écart, la Synagogue de 1893, troisième du monde après Jérusalem et Budapest, affiche son style roman-mauresque et accueille pour son acoustique parfaite de nombreux concerts toute l’année.
Pilsen s’est tournée tôt vers la modernité siècle avec l’un de ses plus célèbres architectes, Adolf Loos qui libéra les bâtiments de ses “vains ornements“ au début du XXe. Idem pour l’intérieur de ses treize appartements, six sont ouverts à la visite, où le minimalisme l’emporte enrichi de riches matériaux.
De gauche à droite : A Pilsen , Des kilomètres de souterrains ont creusé les sous sols. C'est là que mûrit la bière et Les cuves en cuivre où est brassée la fameuse bière Pilsner © C.Gary
La capitale de la bière dans sa vie plus secrète
Quatorze kilomètres de souterrains, creusés depuis le XIVe siècle à 10 mètres sous terre, raccordent les caves de la ville entre elles.
Un réseau inextricable de passages, de couloirs, de puits, de meules et même de tavernes qui permirent de vivre à l’abri pendant les guerres et les répressions. On s’y balade à l’aventure mais attention, on peut aussi s’y perdre. Dans une partie de ce labyrinthe mûrit en foudres de chêne la fameuse bière Pilsner Urquell, marque fondée en 1842 par Joseph Groll, On remonte en surface pour une visite à cette brasserie emblématique et son musée qui vous livrent les secrets de la bière blonde la plus bue dans le monde. Les recettes de son succès ? Une expérience de brasseurs datant du Moyen Age, sachant que le droit de brasser fut octroyé ici par le roi en 1295. Côté matières premières, des champs de houblon dans le nord du pays, plus de 1000 sources douces et limpides et une méthode : la fermentation à basse température, entre 4 et 12°C, le tout générant moins d’alcool, plus de gaz carbonique et une bière à la douce amertume. Chez Pilsner beer, ça dépote ! 50% de la bière tchèque sort de ses cuves, ce qui fait 60 000 bouteilles à l’heure sans compter les canettes et 2 500 ouvriers à l’œuvre sur le domaine. Pas étonnant que la ville se félicite d'un taux de chômage de seulement 2,5% .
Quatorze kilomètres de souterrains, creusés depuis le XIVe siècle à 10 mètres sous terre, raccordent les caves de la ville entre elles.
Un réseau inextricable de passages, de couloirs, de puits, de meules et même de tavernes qui permirent de vivre à l’abri pendant les guerres et les répressions. On s’y balade à l’aventure mais attention, on peut aussi s’y perdre. Dans une partie de ce labyrinthe mûrit en foudres de chêne la fameuse bière Pilsner Urquell, marque fondée en 1842 par Joseph Groll, On remonte en surface pour une visite à cette brasserie emblématique et son musée qui vous livrent les secrets de la bière blonde la plus bue dans le monde. Les recettes de son succès ? Une expérience de brasseurs datant du Moyen Age, sachant que le droit de brasser fut octroyé ici par le roi en 1295. Côté matières premières, des champs de houblon dans le nord du pays, plus de 1000 sources douces et limpides et une méthode : la fermentation à basse température, entre 4 et 12°C, le tout générant moins d’alcool, plus de gaz carbonique et une bière à la douce amertume. Chez Pilsner beer, ça dépote ! 50% de la bière tchèque sort de ses cuves, ce qui fait 60 000 bouteilles à l’heure sans compter les canettes et 2 500 ouvriers à l’œuvre sur le domaine. Pas étonnant que la ville se félicite d'un taux de chômage de seulement 2,5% .
Balade matinale sur les hauts de Marienbad, face aux hôtels de la Belle Epoque © www.czechtourism.com
De gauche à droite : Une source jaillit dans un parc de Marienbad et des jardins où il fait bon flâner.© C.Gary
Marienbad, la genèse d’une ville thermale
En ce cœur de Bohême, la ville semble tout droit émerger d’un prestigieux passé. Ses hôtels, ses bâtiments luxueux sont témoins qu’au XIXe siècle la fine fleur européenne venait ici prendre ses quartiers d’été.
Partout les parcs et les jardins parfaitement dessinés à l’époque par Vaclav Skalnik invitent à la promenade le long de la vallée perchée à 600 mètres et cernée de forêts. Marienbad, la ville au nom célébré par Alain Resnais et Barbara, est restée fidèle aux promesses flottant dans son sillage. C’est au XIVè siècle que la découverte d’une source riche en minéraux par un abbé sur le monastère des Prémontrés amorce la success-story de celle qui deviendra l’une des stations thermales les plus huppées. Une première maison est ouverte, d’autres suivront avec des résultats étonnants. On baptise la source Marie (d’où le futur nom de la ville) et bientôt sa réputation déborde les frontières. D’autant qu’on en découvre encore une quarantaine avec chacune ses vertus différentes et variées. On assèche ces terres marécageuses et un véritable joyau architectural sort peu à peu de terre. En1808 Marienbad est déclarée Ville thermale.
En ce cœur de Bohême, la ville semble tout droit émerger d’un prestigieux passé. Ses hôtels, ses bâtiments luxueux sont témoins qu’au XIXe siècle la fine fleur européenne venait ici prendre ses quartiers d’été.
Partout les parcs et les jardins parfaitement dessinés à l’époque par Vaclav Skalnik invitent à la promenade le long de la vallée perchée à 600 mètres et cernée de forêts. Marienbad, la ville au nom célébré par Alain Resnais et Barbara, est restée fidèle aux promesses flottant dans son sillage. C’est au XIVè siècle que la découverte d’une source riche en minéraux par un abbé sur le monastère des Prémontrés amorce la success-story de celle qui deviendra l’une des stations thermales les plus huppées. Une première maison est ouverte, d’autres suivront avec des résultats étonnants. On baptise la source Marie (d’où le futur nom de la ville) et bientôt sa réputation déborde les frontières. D’autant qu’on en découvre encore une quarantaine avec chacune ses vertus différentes et variées. On assèche ces terres marécageuses et un véritable joyau architectural sort peu à peu de terre. En1808 Marienbad est déclarée Ville thermale.
Les bains romains de l'hôtel Nové Lazné © www.czechtourism.com
Marienbad Architecture baroque et rococo © C.Gary
Têtes couronnées, personnalités culturelles et splendeurs surannées
Son délicieux éclectisme néo-Renaissance, néo-Baroque et Art nouveau attire les célébrités qui viennent prendre les eaux dans ces hôtels aux façades pastel ornées de volutes, de colonnes et frontons sculptés.
Le roi Edouard VII d’Angleterre et l’empereur François Joseph s’y rencontrent comme en témoignent un peu partout leurs photos ainsi que dans le plus luxueux des hôtels de Marienbad, le Nové Lazné, la cabine de bain privée du roi toute de marbre et de fresques orientales, ainsi que la chambre de l’Empereur.
Wagner, Chopin, Malher, Kafka, Dostoïevski, Nietzsche, Kipling, Twain fréquentent aussi les lieux sans compter le plus célèbre d’entre eux, Goethe qui souffre à 72 ans les affres d’une dernière passion, éconduite par Ulrike von Levetzow âgée de 17 printemps...
Son délicieux éclectisme néo-Renaissance, néo-Baroque et Art nouveau attire les célébrités qui viennent prendre les eaux dans ces hôtels aux façades pastel ornées de volutes, de colonnes et frontons sculptés.
Le roi Edouard VII d’Angleterre et l’empereur François Joseph s’y rencontrent comme en témoignent un peu partout leurs photos ainsi que dans le plus luxueux des hôtels de Marienbad, le Nové Lazné, la cabine de bain privée du roi toute de marbre et de fresques orientales, ainsi que la chambre de l’Empereur.
Wagner, Chopin, Malher, Kafka, Dostoïevski, Nietzsche, Kipling, Twain fréquentent aussi les lieux sans compter le plus célèbre d’entre eux, Goethe qui souffre à 72 ans les affres d’une dernière passion, éconduite par Ulrike von Levetzow âgée de 17 printemps...
la plus vaste colonnade de Tchéquie, 119 mètres, érigée en 1888 avec accès gratuit aux sources bienfaisantes. © www.czechtourism.com
De gauche à droite : Pour la promenade quotidienne à l’abri du soleil ou des intempéries, rien de tel que la plus vaste colonnade de Tchéquie ; Sous les ors du Casino des concerts ont lieu toute l'année © C.Gary
Spas bien-être et santé, concerts et randonnées
La guerre de 1914 sonne le glas des festivités puis l’époque communiste nationalise les spas : les fastes périclitent. Les affaires reprendront dans les années 2000 avec les curistes étrangers venus se refaire une santé.
Dans l’étonnant complexe du Danubius hôtel group et ses trois grands hôtels reliés entre eux par des couloirs souterrains, on passe d’un mode de soins à l’autre sans se rhabiller. L’impératif ici ? « Apprendre à boire et à marcher !», l’idéal étant de rester au moins quinze jours pour que les huit sources curatives s’attaquent aux désordres gastriques, articulaires, respiratoires, neurologiques ou cardiaques. Les soins impliquent des ingestions quotidiennes d’eau thermale riche en minéraux et dioxyde d’azote. Le rituel s’effectue avec de drôles de tasses à bec versoir qu’on peut louer à la journée ou emporter en souvenir. Pour la promenade quotidienne à l’abri du soleil ou des intempéries, rien de tel que la plus vaste colonnade de Tchéquie, 119 mètres, érigée en 1888 avec accès gratuit aux sources bienfaisantes. Une merveille de fer et de verre à la Gustave Eiffel qui permet de flâner tout en se soignant, et de faire peut-être de belles rencontres. Bains, enveloppements, massages, injections antidouleurs de CO2 complètent les traitements. Le top du top étant le “bain de Marie“, un rituel régénérant effectué dans un bassin, enveloppés d’un nuage gazeux jusqu’à la taille avec inhalation d’oxygène en même temps. Côté festivités, théâtre et concerts rythment la vie quotidienne sous les hautes voûtes du Casino et 3 moments forts remportent un franc succès : le Festival Chopin, l’ouverture de la saison thermale et le festival de jazz. Les marcheurs empruntent le funiculaire qui les mène au sommet tout proche pour une randonnée dans la forêt après un déjeuner raffiné au restaurant de l’hôtel Rübezahl, juste à l’arrivée. Cet ancien relais de chasse autrefois fréquenté par les têtes couronnées offre une balade de charme dans son parc dont les sculptures évoquent les contes de fées.
Dans l’étonnant complexe du Danubius hôtel group et ses trois grands hôtels reliés entre eux par des couloirs souterrains, on passe d’un mode de soins à l’autre sans se rhabiller. L’impératif ici ? « Apprendre à boire et à marcher !», l’idéal étant de rester au moins quinze jours pour que les huit sources curatives s’attaquent aux désordres gastriques, articulaires, respiratoires, neurologiques ou cardiaques. Les soins impliquent des ingestions quotidiennes d’eau thermale riche en minéraux et dioxyde d’azote. Le rituel s’effectue avec de drôles de tasses à bec versoir qu’on peut louer à la journée ou emporter en souvenir. Pour la promenade quotidienne à l’abri du soleil ou des intempéries, rien de tel que la plus vaste colonnade de Tchéquie, 119 mètres, érigée en 1888 avec accès gratuit aux sources bienfaisantes. Une merveille de fer et de verre à la Gustave Eiffel qui permet de flâner tout en se soignant, et de faire peut-être de belles rencontres. Bains, enveloppements, massages, injections antidouleurs de CO2 complètent les traitements. Le top du top étant le “bain de Marie“, un rituel régénérant effectué dans un bassin, enveloppés d’un nuage gazeux jusqu’à la taille avec inhalation d’oxygène en même temps. Côté festivités, théâtre et concerts rythment la vie quotidienne sous les hautes voûtes du Casino et 3 moments forts remportent un franc succès : le Festival Chopin, l’ouverture de la saison thermale et le festival de jazz. Les marcheurs empruntent le funiculaire qui les mène au sommet tout proche pour une randonnée dans la forêt après un déjeuner raffiné au restaurant de l’hôtel Rübezahl, juste à l’arrivée. Cet ancien relais de chasse autrefois fréquenté par les têtes couronnées offre une balade de charme dans son parc dont les sculptures évoquent les contes de fées.
De gauche à droite : balade Le long de la rivière Teplé et Colonnade du Moulin © C.Gary
Ses colonnades, son geyser thermal, ses festivals… Carlsbad un top de station thermale
Sa riche architecture austro-hongroise et ses sources thermales en ont séduit plus d’un. A commencer par le roi Karl IV qui la fonde en 1358 après être tombé sur un geyser en pleine forêt lors d’une chasse.
Deux siècles plus tard, grâce à une première vraie thérapie avec cette eau miraculeuse la voilà devenue ville thermale. Le fameux geyser crache toujours son eau providentielle au centre de Carlsbad, ville accueillante aux façades pastel longeant la rivière Teplé dans une vallée cernée de montagnes. Mais attention aux coups de vent quand vous passez devant, vous pourriez vous brûler à ses 73°. Il est d’ailleurs possible d’en suivre l’émergence en se faufilant dans l’étroit boyau qui suit sur cent mètres le cours de la rivière dans laquelle il se déverse. On comprend alors comment cette eau thermale suintant à travers les parois et glougloutant sur la berge est canalisée puis acheminée vers les centres de soins. Et comment la ville s’est construite autour des autres sources qui soignent toutes les affections.
Autre attrait majeur de Carlsbad, ses colonnades. Elles sont quatre, dispersées dans la ville qui abritent les curistes autour des huit sources tandis qu’ils consomment les eaux.
Sa riche architecture austro-hongroise et ses sources thermales en ont séduit plus d’un. A commencer par le roi Karl IV qui la fonde en 1358 après être tombé sur un geyser en pleine forêt lors d’une chasse.
Deux siècles plus tard, grâce à une première vraie thérapie avec cette eau miraculeuse la voilà devenue ville thermale. Le fameux geyser crache toujours son eau providentielle au centre de Carlsbad, ville accueillante aux façades pastel longeant la rivière Teplé dans une vallée cernée de montagnes. Mais attention aux coups de vent quand vous passez devant, vous pourriez vous brûler à ses 73°. Il est d’ailleurs possible d’en suivre l’émergence en se faufilant dans l’étroit boyau qui suit sur cent mètres le cours de la rivière dans laquelle il se déverse. On comprend alors comment cette eau thermale suintant à travers les parois et glougloutant sur la berge est canalisée puis acheminée vers les centres de soins. Et comment la ville s’est construite autour des autres sources qui soignent toutes les affections.
Autre attrait majeur de Carlsbad, ses colonnades. Elles sont quatre, dispersées dans la ville qui abritent les curistes autour des huit sources tandis qu’ils consomment les eaux.
le Grand hôtel Pupp, palace mythique . © Wikipedia-Commons
Les plus grandes têtes couronnées, Pierre le Grand et les inconditionnels François-Joseph et Edward VII, ont fréquenté ces architectures typiques des villes thermales. Sans oublier les musiciens et les poètes, Goethe encore, Schiller, Beethoven, Chopin, Dvorák…Chaque colonnade a sa beauté et son charme. On doit celle en dentelle de fonte du Verger aux architectes Fellner et Helmer.
Plus loin, la colonnade du Moulin, 1881, repose sur 124 colonnes solennelles dont les chapiteaux corinthiens et les sculptures en pierre blonde se succèdent sur 132 mètres. Un joyau. La colonnade du Marché en bois blanc sculpté se distingue par son air de montagne tyrolienne. Il y a encore celle du Château et celle du Geyser par laquelle on accède aussi aux souterrains…
Un moment à ne pas manquer début juillet, le Festival du film de Carlsbad attire depuis les années 1950 les cinéastes et stars du monde entier autour des films tournés en Europ ainsi que dans les pays de l'ancien bloc soviétique.
Il n’a rien à envier à Berlin, Venise ou Cannes et pour l’occasion le Grand hôtel Pupp, palace mythique, en devient l’épicentre. Une scène de James Bond y fut même tournée pour Casino Royale. Ainsi, dans l’ambiance luxueuse et rétro de cette lointaine ville tchèque on peut se croire sur la scène d’un monde ancien à la Gogol ou à la Zweig le temps peut-être d’une vraie cure régénérante…
Plus loin, la colonnade du Moulin, 1881, repose sur 124 colonnes solennelles dont les chapiteaux corinthiens et les sculptures en pierre blonde se succèdent sur 132 mètres. Un joyau. La colonnade du Marché en bois blanc sculpté se distingue par son air de montagne tyrolienne. Il y a encore celle du Château et celle du Geyser par laquelle on accède aussi aux souterrains…
Un moment à ne pas manquer début juillet, le Festival du film de Carlsbad attire depuis les années 1950 les cinéastes et stars du monde entier autour des films tournés en Europ ainsi que dans les pays de l'ancien bloc soviétique.
Il n’a rien à envier à Berlin, Venise ou Cannes et pour l’occasion le Grand hôtel Pupp, palace mythique, en devient l’épicentre. Une scène de James Bond y fut même tournée pour Casino Royale. Ainsi, dans l’ambiance luxueuse et rétro de cette lointaine ville tchèque on peut se croire sur la scène d’un monde ancien à la Gogol ou à la Zweig le temps peut-être d’une vraie cure régénérante…
Colonnade du Verger © KarlovyVary
En haut : La bière emblématque nationale et internationale C.G.; En bas de gauche à droite : Marienbad Buste de Gothe dans la maison où il séjourné. C.G. Jolie femme en costume d'époque à Marienbad en promenade dans la colonnade © www.czechtourism.com et C.Gary
Plus d'infos
S’informer :
Office national tchèque du tourisme :
www.czechtourism.com
Y aller :
Czech Airlines assure plusieurs vols quotidiens Paris CDG -Prague
www.czechairlines.com
Monnaie:
1 euro ≈ 25,50 CZK
Voir à Pilsen :
Brasserie Pilsner Urquell
Visites guidées en français d'environ 1 h 30 avec à la fin une dégustation de bière non filtrée.
www.prazdroj.cz
Musée de la Marionnette
www.muzeumloutek.cz/cz/
Appartement Adolf Hoos :
www.adolfloosplzen.cz/en/
Voir à Marienbad :
Maison/Musée Gœthe à Marienbad : Le poète séjourna dans cette vieille maison Trois ans de suite, amoureux il y écrivit l’Elégie de Marienbad.
www.muzeum-ml.cz
Festival Chopin : du 16 au 25 août 2018
www.kisml.cz/en/cultural-programs/chopin-festival/program/
Voir à Carlsbad :
Festival du fil. Du 29 juin au 7 juillet 2018.
https://www.screendaily.com/news/karlovy-vary-2018-competition-line-up-revealed/5129683.article
S’informer :
Office national tchèque du tourisme :
www.czechtourism.com
Y aller :
Czech Airlines assure plusieurs vols quotidiens Paris CDG -Prague
www.czechairlines.com
Monnaie:
1 euro ≈ 25,50 CZK
Voir à Pilsen :
Brasserie Pilsner Urquell
Visites guidées en français d'environ 1 h 30 avec à la fin une dégustation de bière non filtrée.
www.prazdroj.cz
Musée de la Marionnette
www.muzeumloutek.cz/cz/
Appartement Adolf Hoos :
www.adolfloosplzen.cz/en/
Voir à Marienbad :
Maison/Musée Gœthe à Marienbad : Le poète séjourna dans cette vieille maison Trois ans de suite, amoureux il y écrivit l’Elégie de Marienbad.
www.muzeum-ml.cz
Festival Chopin : du 16 au 25 août 2018
www.kisml.cz/en/cultural-programs/chopin-festival/program/
Voir à Carlsbad :
Festival du fil. Du 29 juin au 7 juillet 2018.
https://www.screendaily.com/news/karlovy-vary-2018-competition-line-up-revealed/5129683.article
En haut : MarienbadFinuculaire pour une balade dans la forêt ; De gauche à droite : Restaurant le Rubezhal à Marienbad et l'un des ses plats raffinés © www.czechtourism.com et C.Gary
Dormir :
A Pilsen :
L’hôtel Angelo**** est idéalement placé à proximité de la brasserie Pilsner Urquell. Design et confortable.
https://angelo-pilsen.hotel.cz/accommodation/
A Marienbad :
Le Nové Lazné***** pour une immersion dans le luxe du siècle dernier, quand la jetset de l’époque séjournait parmi les têtes couronnées. Somptueuses piscines romaines et possibilité de soins dans les bains privés du roi Edward VII… L’hôtel fait partie du groupe Danubius Hotel Group.
www.danubiushotels.com
Déguster :
Restaurant de l’hôtel Rübezahl à Marienbad. Accès au sommet du téléphérique. Une cuisine inspirée de la tradition revisitée avec maestria.
www.rebezahl-marienbad.com
Chodovar. AChodová Planá sur la route entre Pilsen et Marienbad. Une brasserie artisanale qui d’abord se visite et propose une cuisine locale sympathique. Possibilité de tester aussi un spa à la bière…
www.chodovar.cz
A Karlsbad , le restaurant Becherplatz. Dans une ancienne distillerie de la liqueur du même nom, cuisine locale copieuse et délicieuse.
https://becherplatz.cz/cs/restaurant
A Pilsen :
L’hôtel Angelo**** est idéalement placé à proximité de la brasserie Pilsner Urquell. Design et confortable.
https://angelo-pilsen.hotel.cz/accommodation/
A Marienbad :
Le Nové Lazné***** pour une immersion dans le luxe du siècle dernier, quand la jetset de l’époque séjournait parmi les têtes couronnées. Somptueuses piscines romaines et possibilité de soins dans les bains privés du roi Edward VII… L’hôtel fait partie du groupe Danubius Hotel Group.
www.danubiushotels.com
Déguster :
Restaurant de l’hôtel Rübezahl à Marienbad. Accès au sommet du téléphérique. Une cuisine inspirée de la tradition revisitée avec maestria.
www.rebezahl-marienbad.com
Chodovar. AChodová Planá sur la route entre Pilsen et Marienbad. Une brasserie artisanale qui d’abord se visite et propose une cuisine locale sympathique. Possibilité de tester aussi un spa à la bière…
www.chodovar.cz
A Karlsbad , le restaurant Becherplatz. Dans une ancienne distillerie de la liqueur du même nom, cuisine locale copieuse et délicieuse.
https://becherplatz.cz/cs/restaurant