Féérie hivernale des Hautes-Vosges et du domaine skiable surplombant l’Ermitage-Resort à Ventron. (Crédit Photo Ermitage-Resort)
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les premiers skieurs à donner leurs lettres de noblesse au ski lorrain sont de Ventron dans les Vosges.
Antoine Leduc, l’aîné des onze enfants de Marie et Émile Leduc, a le privilège d’inaugurer la longue et fantastique saga familiale. Dans son sillage, il est suivi de Madeleine, Laurent, Cécile, Joseph, Jean-Paul, Bernadette, Michel, Thérèse, Marguerite et Anne-Marie. Le Cirque blanc apprend à retenir ces noms venus de la vallée des Hautes-Vosges et dont les résultats sont obtenus avec une aisance insolente.
Antoine Leduc, l’aîné des onze enfants de Marie et Émile Leduc, a le privilège d’inaugurer la longue et fantastique saga familiale. Dans son sillage, il est suivi de Madeleine, Laurent, Cécile, Joseph, Jean-Paul, Bernadette, Michel, Thérèse, Marguerite et Anne-Marie. Le Cirque blanc apprend à retenir ces noms venus de la vallée des Hautes-Vosges et dont les résultats sont obtenus avec une aisance insolente.
L'ermite Pierre-Joseph Formet
1/ Statue (à gauche) de l’ermite de Ventron Pierre Joseph Formet . 2/ Chapelle de Frère Joseph à Ventron (Crédit Photo Bertrand Munier)
Cette saga Leduc est intimement liée à l’histoire de l’ermite Pierre-Joseph Formet (1724-1784) déclaré vénérable par le pape Léon XIII.
Ce Haut-Saônois, résidant en vagabond à Bussang dans les Vosges, trouva refuge dans une cabane en bois sur les hauteurs de Ventron.
Plus tard, vers 1757, une chapelle fut érigée près de sa modeste demeure. Rapidement, il s’attira la sympathie des habitants par des dons extraordinaires. De nombreux récits parlèrent de guérisons inexpliquées et sa réputation de sainteté s’affirma de jours en jours.
À sa mort à l’âge de 60 ans, toute la population lui rendit un hommage solennel. Les chanoinesses de l’abbaye de Remiremont (88) voulurent récupérer le corps, mais la paroisse refusa, convaincue que sa tombe deviendrait glorieuse et qu’il serait vénéré. Son admiration grandit encore après sa mort.
Au mois de juillet 1922 commença alors un rituel immuable. Dès lors, les Véternats et les habitants de la contrée allèrent en pèlerinage à l’édifice de Frère-Joseph. Émile Leduc ne dérogea pas à la règle. Ce Bressaud, cuisinier de son état, très pieux, ne manquera en aucun cas de vénérer le brave saint. Il venait de découvrir le site enchanteur de Frère-Joseph parmi les résineux, niché dans un havre de paix et de verdure, point d’achoppement des pèlerins.
Ce Haut-Saônois, résidant en vagabond à Bussang dans les Vosges, trouva refuge dans une cabane en bois sur les hauteurs de Ventron.
Plus tard, vers 1757, une chapelle fut érigée près de sa modeste demeure. Rapidement, il s’attira la sympathie des habitants par des dons extraordinaires. De nombreux récits parlèrent de guérisons inexpliquées et sa réputation de sainteté s’affirma de jours en jours.
À sa mort à l’âge de 60 ans, toute la population lui rendit un hommage solennel. Les chanoinesses de l’abbaye de Remiremont (88) voulurent récupérer le corps, mais la paroisse refusa, convaincue que sa tombe deviendrait glorieuse et qu’il serait vénéré. Son admiration grandit encore après sa mort.
Au mois de juillet 1922 commença alors un rituel immuable. Dès lors, les Véternats et les habitants de la contrée allèrent en pèlerinage à l’édifice de Frère-Joseph. Émile Leduc ne dérogea pas à la règle. Ce Bressaud, cuisinier de son état, très pieux, ne manquera en aucun cas de vénérer le brave saint. Il venait de découvrir le site enchanteur de Frère-Joseph parmi les résineux, niché dans un havre de paix et de verdure, point d’achoppement des pèlerins.
Emile Leduc et sa grande fratrie
de gauche à droite : Émile Leduc donna son nom à Marie Valdenaire, le 12 août 1922. (Collection Marguerite Leduc); Émile Leduc dans son antre de Frère-Joseph dans les années 1920 (collection Marguerite Leduc)
Préalablement, il existait déjà sur le site une ferme-auberge. Elle était à vendre. Une aubaine ! À peine âgé de 33 ans, Émile Leduc l’acheta et s’y fixa définitivement.
En cette année de l’entre-deux-guerres, sa venue en ces lieux bouleversa son existence. Quelques semaines plus tard, il donna son nom à Marie Valdenaire et l’extraordinaire épopée était en marche. Une aventure qui ne cessera jamais d’interpeller. Malgré de multiples avatars, le couple poursuivit son entreprise de construction et de séduction. Des chambres, des dortoirs, un magasin de souvenirs, un restaurant… se dressèrent fièrement sur les ressauts de Ventron.
En cette année de l’entre-deux-guerres, sa venue en ces lieux bouleversa son existence. Quelques semaines plus tard, il donna son nom à Marie Valdenaire et l’extraordinaire épopée était en marche. Une aventure qui ne cessera jamais d’interpeller. Malgré de multiples avatars, le couple poursuivit son entreprise de construction et de séduction. Des chambres, des dortoirs, un magasin de souvenirs, un restaurant… se dressèrent fièrement sur les ressauts de Ventron.
Et puis, il y eut la famille. Une belle...une grande !
Les onze enfants Leduc, une grande famille de skieurs français (photo collection Marguerite Leduc)
Onze enfants virent le jour en quatorze ans. Onze surdoués du ski. Six filles et cinq garçons. « Bon sang ne saurait mentir », rappelle l’adage.
Le patriarche a été champion de France militaire de ski alpin au Lioran. Émile les mit dès leurs premiers pas sur des lattes « fabrication maison ». Antoine, le premier de cordée, fut rapidement membre de l’équipe de France de ski. Ceci lui valut d’être sélectionné aux Jeux olympiques de Saint-Moritz (1948). En revanche, il regarda ses camarades dévaler les portes helvétiques au bord de la piste, en raison d’une vilaine blessure à la cheville contractée aux entraînements. Ce sont finalement Marguerite, Anne-Marie et Thérèse qui porteront très haut l’étendard familial, malgré le talent indéniable des autres frères et sœurs, champions des Vosges et de France à plusieurs reprises. À la décharge des aînés, plus âgés, la Seconde Guerre mondiale mit un frein à leurs ambitions. Évidemment, ils eurent, à cette époque, très peu la possibilité de s’exprimer au niveau international.
Le patriarche a été champion de France militaire de ski alpin au Lioran. Émile les mit dès leurs premiers pas sur des lattes « fabrication maison ». Antoine, le premier de cordée, fut rapidement membre de l’équipe de France de ski. Ceci lui valut d’être sélectionné aux Jeux olympiques de Saint-Moritz (1948). En revanche, il regarda ses camarades dévaler les portes helvétiques au bord de la piste, en raison d’une vilaine blessure à la cheville contractée aux entraînements. Ce sont finalement Marguerite, Anne-Marie et Thérèse qui porteront très haut l’étendard familial, malgré le talent indéniable des autres frères et sœurs, champions des Vosges et de France à plusieurs reprises. À la décharge des aînés, plus âgés, la Seconde Guerre mondiale mit un frein à leurs ambitions. Évidemment, ils eurent, à cette époque, très peu la possibilité de s’exprimer au niveau international.
1/ De gauche à droite, Thérèse, Anne-Marie et Marguerite Leduc, le trio gagnant de l’or blanc vosgien et hexagonal.(Crédit photo Marguerite Leduc)); 2/ Une des nombreuses pistes de ski du domaine skiable véternat. (Crédit Photo Ermitage-Resort)
Ce sont finalement les trois plus jeunes enfants Leduc qui se mirent en exergue sur toutes les pistes mondiales.
Trois sœurs au départ des trois épreuves olympiques, de descente, slalom spécial et géant. Ce n’était pas de la fiction… c’était du jamais vu !
Pour anecdote, il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour que les J.O revivent un tel évènement grâce aux trois sœurs canadiennes Dufour-Lapointe (Chloé, Justine et Maxime). En prime, Justine (19 ans) a été sacrée championne olympique de ski freestyle (catégorie bosses) devant sa sœur Chloé (21 ans), samedi 8 février 2014, sur le site russe à Rosa Khoutor.
Quand Thérèse Leduc fit parler la poudre sur toutes les pistes internationales, le domaine skiable et touristique de Frère-Joseph était en plein essor.
Au décès du patriarche (1961), qui avait créé la S.A Leduc, ce furent quatre filles de la famille qui prirent en mains le commerce paternel, avec quelle détermination, au terme d’une superbe carrière
Trois sœurs au départ des trois épreuves olympiques, de descente, slalom spécial et géant. Ce n’était pas de la fiction… c’était du jamais vu !
Pour anecdote, il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour que les J.O revivent un tel évènement grâce aux trois sœurs canadiennes Dufour-Lapointe (Chloé, Justine et Maxime). En prime, Justine (19 ans) a été sacrée championne olympique de ski freestyle (catégorie bosses) devant sa sœur Chloé (21 ans), samedi 8 février 2014, sur le site russe à Rosa Khoutor.
Quand Thérèse Leduc fit parler la poudre sur toutes les pistes internationales, le domaine skiable et touristique de Frère-Joseph était en plein essor.
Au décès du patriarche (1961), qui avait créé la S.A Leduc, ce furent quatre filles de la famille qui prirent en mains le commerce paternel, avec quelle détermination, au terme d’une superbe carrière
Thibaut Leduc, le regard tourné en permanence vers le futur…
Thibaut et Pascale Leduc les heureux propriétaires du site l'Ermitage Resort. (Crédit photo DR)
En 1995, le nouveau propriétaire devint le neveu Thibaut, le fils de Jean-Paul.
Il va, telle une épeire, tisser sa toile et faire évoluer et perdurer le complexe de Ventron, ainsi que le patronyme Leduc… et cela avec une pensée affective toute particulière envers ses formidables grands-parents.
Tout ceci après avoir perfectionné ses gammes à l’école hôtelière suisse de Lausanne et plus tard au sein du Royale à Luxembourg.
Aux côtés de son épouse Pascale, il agrandira et modernisera considérablement en permanence le complexe touristique et skiable pour en faire l’un des plus prisés du Grand-Est.
En effet, le domaine abrite une station de ski avec ses multiples pistes, ses téléskis et autres canons à neige… sans compter le confort avec ses hôtels et ses différents restaurants.
Au plus fort de l’hiver, l’Ermitage-Resort accueille plus de 4 000 clients par jour où les termes de sécurité et de bien-être ne sont pas des vains mots.
Certes les skieurs et les touristes sont légions mais également la clientèle affaire se presse également en ces lieux.
Il va, telle une épeire, tisser sa toile et faire évoluer et perdurer le complexe de Ventron, ainsi que le patronyme Leduc… et cela avec une pensée affective toute particulière envers ses formidables grands-parents.
Tout ceci après avoir perfectionné ses gammes à l’école hôtelière suisse de Lausanne et plus tard au sein du Royale à Luxembourg.
Aux côtés de son épouse Pascale, il agrandira et modernisera considérablement en permanence le complexe touristique et skiable pour en faire l’un des plus prisés du Grand-Est.
En effet, le domaine abrite une station de ski avec ses multiples pistes, ses téléskis et autres canons à neige… sans compter le confort avec ses hôtels et ses différents restaurants.
Au plus fort de l’hiver, l’Ermitage-Resort accueille plus de 4 000 clients par jour où les termes de sécurité et de bien-être ne sont pas des vains mots.
Certes les skieurs et les touristes sont légions mais également la clientèle affaire se presse également en ces lieux.
Rémy Zinsz, un chef à la tête de trois restaurants
1/ La Ferme du Riant à Ventron, un havre de paix où les résineux s’élancent à l’assaut du ciel. (Crédit Photo Ermitage-Resort); Le chef-cuisinier Rémy Zinsz excelle à la tête des restaurants de l’Hôtel des Buttes, de l’Hôtel Ermitage et de la Ferme du Riant. (Crédit Photo L'Ermitage-Resort); 3/ Noix de Chevreuil aux saveurs locales, un plat concocté par le chef Rémy Zinsz (Crédit photo Bertrand Munier)
Le chef-cuisinier Rémy Zinsz apportera son obole à la renommée du site, en excellant à la tête des restaurants de l’Hôtel des Buttes, de l’Hôtel Ermitage et de la Ferme du Riant.
Rémy Zinsz (d’origine meusienne) était venu travailler aux côtés de Marguerite Leduc pour une seule saison, mais qui au final, est tombé sous le charme de la contrée. « Là-haut sur la montagne », sa cuisine peut être gastronomique ou plus traditionnelle et familiale… en fonction du site de restauration. C’est le plus souvent un savant mariage des produits du terroir à la plus grande satisfaction des skieurs ou du touriste lambda.
Rémy Zinsz (d’origine meusienne) était venu travailler aux côtés de Marguerite Leduc pour une seule saison, mais qui au final, est tombé sous le charme de la contrée. « Là-haut sur la montagne », sa cuisine peut être gastronomique ou plus traditionnelle et familiale… en fonction du site de restauration. C’est le plus souvent un savant mariage des produits du terroir à la plus grande satisfaction des skieurs ou du touriste lambda.
Les Vosges et la Lorraine… une terre de skieurs chevronnés
Oui la région lorraine et le département des Vosges peuvent s’enorgueillirent d’avoir eu en son sein d’illustres skieurs alpins ou nordiques, qui ont fait retentir la Marseillaise, aux quatre coins de la planète.
Leurs noms et leurs visages sont peut-être enfouis dans les mémoires collectives ou sur des feuilles de papiers jaunis mais ils demeurent à jamais d’illustres champions. Ils ont pour noms bien sûr, Leduc, et encore, Gilbert Poirot, Daniel Claudon, Jean-Paul Pierrat, Yvon Mougel, Annick Vaxelaire, Véronique Claudel…
Au final, pour tous les férus des sports de glisse en hiver ou de tranquillité en été, le chemin le plus court est celui qui mène à L’Ermitage-Resort sur les hauteurs vosgiens de Ventron.
Ermitage Resort
88 310 Ventron
Fax : 03.29.24.16/57
Tél : 03.29.24.18.09
E-mail : info@ermitage-resort.com
Office de tourisme de Ventron
Office de tourisme des Vosges
Office de tourisme de Lorraine
Leurs noms et leurs visages sont peut-être enfouis dans les mémoires collectives ou sur des feuilles de papiers jaunis mais ils demeurent à jamais d’illustres champions. Ils ont pour noms bien sûr, Leduc, et encore, Gilbert Poirot, Daniel Claudon, Jean-Paul Pierrat, Yvon Mougel, Annick Vaxelaire, Véronique Claudel…
Au final, pour tous les férus des sports de glisse en hiver ou de tranquillité en été, le chemin le plus court est celui qui mène à L’Ermitage-Resort sur les hauteurs vosgiens de Ventron.
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E-mail : info@ermitage-resort.com
Office de tourisme de Ventron
Office de tourisme des Vosges
Office de tourisme de Lorraine
Paradis des skieurs, le site de Ventron dans les Vosges ( Crédit photo DR)