Dans le comté de Kerry au sud-ouest de la verte Erin, le port de Dingle est un haut lieu du tourisme irlandais.© David Raynal
Il est bien loin le temps où l’Irlande n’avait, selon certains visiteurs, rien à offrir dans ses assiettes. En devenant un tigre celtique, l’île s’est transformée malgré les soubresauts de la dernière crise financière, en une étape gastronomique de premier plan.
Niché entre l’océan Atlantique, Dingle s'est réfugié au fond d’un charmant port naturel© David Raynal
C’est particulièrement vrai dans la péninsule de Dingle qui regroupe un nombre impressionnant de bonnes adresses. Avec sa cinquantaine de pubs laqués, ses restaurants de poissons côtés, son marché local et son école de cuisine, la petite station balnéaire de Dingle dans le comté de Kerry est sans aucun doute l’une des plus attractives d’Irlande.
Nichée entre l’océan Atlantique et la chaîne de montagnes de Sliabh Mish, qui culmine avec le mont Brandon à 951 mètres, cette cité riante et multicolore d’environ 2000 âmes s’est réfugiée au fond d’un charmant port naturel. Une baie bien abritée qui semble particulièrement plaire à Fungie, le plus célèbre résident de Dingle. Depuis 1984, ce grand dauphin de près de quatre mètres et 350 kg fait la joie des organisateurs de balades en mer. La mascotte de la ville possède même son compte Twitter. C’est tout dire ! Fortement marquée par son glorieux passé maritime, Dingle reste depuis toujours solidement adossée au mont Slievanea. La péninsule à laquelle elle a donné son nom s'étire au sud du fleuve Shannon et au nord du « Ring of Kerry ». Pour l’anecdote, l'actuel presbytère se trouve à l'emplacement de la maison de l’homme qui tenta de sauver la reine Marie-Antoinette de la guillotine. En 1792, lord Rice, un officier de la brigade irlandaise natif de la ville, projeta de faire évader la souveraine déchue d’origine autrichienne. Quand l’épouse de Louis XVI apprit qu’elle devrait abandonner le roi et ses enfants, elle aurait refusé de s’enfuir et préféré monter avec toute sa famille sur l’échafaud.
Nichée entre l’océan Atlantique et la chaîne de montagnes de Sliabh Mish, qui culmine avec le mont Brandon à 951 mètres, cette cité riante et multicolore d’environ 2000 âmes s’est réfugiée au fond d’un charmant port naturel. Une baie bien abritée qui semble particulièrement plaire à Fungie, le plus célèbre résident de Dingle. Depuis 1984, ce grand dauphin de près de quatre mètres et 350 kg fait la joie des organisateurs de balades en mer. La mascotte de la ville possède même son compte Twitter. C’est tout dire ! Fortement marquée par son glorieux passé maritime, Dingle reste depuis toujours solidement adossée au mont Slievanea. La péninsule à laquelle elle a donné son nom s'étire au sud du fleuve Shannon et au nord du « Ring of Kerry ». Pour l’anecdote, l'actuel presbytère se trouve à l'emplacement de la maison de l’homme qui tenta de sauver la reine Marie-Antoinette de la guillotine. En 1792, lord Rice, un officier de la brigade irlandaise natif de la ville, projeta de faire évader la souveraine déchue d’origine autrichienne. Quand l’épouse de Louis XVI apprit qu’elle devrait abandonner le roi et ses enfants, elle aurait refusé de s’enfuir et préféré monter avec toute sa famille sur l’échafaud.
Avec sa cinquantaine de pubs laqués, Dingle dans le comté de Kerry est sans aucun doute l’une des stations balnéaires plus attractives d’Irlande© David Raynal
L'Irlande possède une véritable tradition fromagère. Depuis le peuplement celte de l'île, les produits laitiers sont à la base de l'alimentation de ses habitants. © David Raynal
Restaurants branchés et produits locaux
Dingle (An Daingean ou Daingean Uí Chúis) est aussi un bastion de la culture gaélique. Plus précisément du Gaeltacht, la région de l’Irlande de l’Ouest où l’on parle toujours quotidiennement la langue des Celtes. Le long de la grande rue, les pubs se succèdent à quelques mètres d’intervalles, tels le Dick Mack’s, l’O’ Flaherty’s ou le Foxy John's. Ce dernier, qui fait également office de quincaillerie, est le seul débit de boissons où l’on peut écouter de la musique irlandaise le soir et acheter son matériel de plomberie dans la journée. Depuis quelques années, des restaurants branchés bousculent les bars de la rue principale pour les touristes en goguette. C’est le cas du Ashes Bar & Restaurant ou du Global Village qui proposent notamment une cuisine de la mer réinventée - gambas à l’espagnole, moules marinières façon thaï, praires sautées au Cognac - résolument tournée vers les produits locaux et les saveurs du monde.
Dans le centre-ville, le marché communautaire rassemble tous les vendredis à la belle saison, un grand nombre de producteurs de la région qui viennent d’une cinquantaine de kilomètres à la ronde. Il est soutenu par la municipalité qui a bien l’intention de ne pas le faire trop grossir pour en préserver l’authenticité. C’est ici, que les habitants et les restaurateurs de la ville viennent s’approvisionner, en légumes croquants, fruits frais, fromages gouteux et bœuf bio. Ils y achètent leur pain fait maison et commandent pour les fêtes de Pâques l’agneau de pré-salé le plus tendre, le fameux blackface, délicieux en côtelettes ou dans l’irish stew le ragoût national.
Dingle (An Daingean ou Daingean Uí Chúis) est aussi un bastion de la culture gaélique. Plus précisément du Gaeltacht, la région de l’Irlande de l’Ouest où l’on parle toujours quotidiennement la langue des Celtes. Le long de la grande rue, les pubs se succèdent à quelques mètres d’intervalles, tels le Dick Mack’s, l’O’ Flaherty’s ou le Foxy John's. Ce dernier, qui fait également office de quincaillerie, est le seul débit de boissons où l’on peut écouter de la musique irlandaise le soir et acheter son matériel de plomberie dans la journée. Depuis quelques années, des restaurants branchés bousculent les bars de la rue principale pour les touristes en goguette. C’est le cas du Ashes Bar & Restaurant ou du Global Village qui proposent notamment une cuisine de la mer réinventée - gambas à l’espagnole, moules marinières façon thaï, praires sautées au Cognac - résolument tournée vers les produits locaux et les saveurs du monde.
Dans le centre-ville, le marché communautaire rassemble tous les vendredis à la belle saison, un grand nombre de producteurs de la région qui viennent d’une cinquantaine de kilomètres à la ronde. Il est soutenu par la municipalité qui a bien l’intention de ne pas le faire trop grossir pour en préserver l’authenticité. C’est ici, que les habitants et les restaurateurs de la ville viennent s’approvisionner, en légumes croquants, fruits frais, fromages gouteux et bœuf bio. Ils y achètent leur pain fait maison et commandent pour les fêtes de Pâques l’agneau de pré-salé le plus tendre, le fameux blackface, délicieux en côtelettes ou dans l’irish stew le ragoût national.
Depuis quelques années, des restaurants branchés bousculent les bars pour les touristes en goguette© David Raynal
Un peu à l’écart du centre-ville, l’école de cuisine de Mark Murphy et de son épouse surplombe le port de Dingle© David Raynal
Beurre salé et crème glacée artisanale
Un peu à l’écart du centre-ville, l’école de cuisine de Mark Murphy et de son épouse surplombe le port de Dingle. Depuis quelques années, le couple s’est lancé le défi de donner des cours de cuisine au plus grand nombre en utilisant exclusivement les meilleurs produits de la région. Des séances de deux à trois heures en petit groupe dans un laboratoire flambant neuf, où les néophytes apprennent en premier lieu le b.a.-ba de la cuisine. Avant tout, il s’agit ici de savoir comment tenir son couteau pour émincer sans effort les légumes, préparer une pâte feuilletée ou ébarber un beau poisson sans gâcher la marchandise. Toujours à la recherche du plus frais cueilli ou du plus frais péché, le duo propose des recettes de saisons, simples à élaborer pour les repas de tous les jours. « Les Irlandais sont maintenant fiers de leur cuisine et de la qualité de leurs produits, comme le beurre salé, les huitres ou le crabe local, ce qui n’était pas le cas il y a 25 ans » explique Mark Murphy, le chef de l’école de cuisine. A Dingle, un Murphy peut en cacher un autre et c’est en revenant dans les rues animées du centre-ville qu’il est possible de goûter à la meilleure crème glacée artisanale d’Irlande. Avec sa devanture bleue et blanche reconnaissable entre toutes, ses prix et récompenses accrochés au mur, le Murphy’s a été fondé par Sean Murphy et les frères Kieran. Depuis l’an 2000, l’établissement élabore ses créations originales à partir d’ingrédients authentiques et d’origine locale. Il s’enorgueillit d’utiliser dans la composition de ses glaces du lait cru d’une espèce de vaches remontant à 5000 ans, de la crème onctueuse du comté de Kerry, des feuilles de menthe bio ou encore du sel de mer. Certains de ses sorbets sont mêmes à base d’eau de pluie distillée, ce qui permet de recycler à peu de frais une ressource qui tombe parfois en abondance dans la région…
Un peu à l’écart du centre-ville, l’école de cuisine de Mark Murphy et de son épouse surplombe le port de Dingle. Depuis quelques années, le couple s’est lancé le défi de donner des cours de cuisine au plus grand nombre en utilisant exclusivement les meilleurs produits de la région. Des séances de deux à trois heures en petit groupe dans un laboratoire flambant neuf, où les néophytes apprennent en premier lieu le b.a.-ba de la cuisine. Avant tout, il s’agit ici de savoir comment tenir son couteau pour émincer sans effort les légumes, préparer une pâte feuilletée ou ébarber un beau poisson sans gâcher la marchandise. Toujours à la recherche du plus frais cueilli ou du plus frais péché, le duo propose des recettes de saisons, simples à élaborer pour les repas de tous les jours. « Les Irlandais sont maintenant fiers de leur cuisine et de la qualité de leurs produits, comme le beurre salé, les huitres ou le crabe local, ce qui n’était pas le cas il y a 25 ans » explique Mark Murphy, le chef de l’école de cuisine. A Dingle, un Murphy peut en cacher un autre et c’est en revenant dans les rues animées du centre-ville qu’il est possible de goûter à la meilleure crème glacée artisanale d’Irlande. Avec sa devanture bleue et blanche reconnaissable entre toutes, ses prix et récompenses accrochés au mur, le Murphy’s a été fondé par Sean Murphy et les frères Kieran. Depuis l’an 2000, l’établissement élabore ses créations originales à partir d’ingrédients authentiques et d’origine locale. Il s’enorgueillit d’utiliser dans la composition de ses glaces du lait cru d’une espèce de vaches remontant à 5000 ans, de la crème onctueuse du comté de Kerry, des feuilles de menthe bio ou encore du sel de mer. Certains de ses sorbets sont mêmes à base d’eau de pluie distillée, ce qui permet de recycler à peu de frais une ressource qui tombe parfois en abondance dans la région…
La Dingle Distillery a démarré depuis novembre 2012 la production de Whiskey irlandais (avec triple distillation), mais aussi de gin et de vodka.© David Raynal
Pour l’heure, les premières productions de Whiskey sont en phase de vieillissement. Il est donc impossible de les déguster avant 2018.Il est cependant possible de découvrir sur ce "mur de la renommée" les noms des généreux donateurs de la distillerie.© David Raynal
Triple distillation
Côté hébergement, en dehors des traditionnels B&B, l'hôtel Benners s’impose comme une halte chic dans cette petite ville qui regorge de boutiques à la mode. Avec ses veilles gravures, ses boiseries et son ambiance cosy, le plus ancien hôtel de Dingle situé au beau milieu de la rue principale reflète l'histoire de la ville, de la péninsule environnante, et de l'anneau du Kerry. Imaginée par Oliver Hughes, la Dingle Distillery a démarré depuis novembre 2012 la production de Whiskey irlandais (avec triple distillation), mais aussi de gin et de vodka. Pour ce faire, elle s’est installée dans une ancienne scierie de la ville et a investi dans de magnifiques alambics en cuivres conçus par John McDougall.
Bien que récente, la distillerie artisanale de Dingle compte bien rapidement laisser sa marque dans le petit monde des « irish whiskey ». Alors que les whiskeys irlandais sont largement produits par les géants Irish Distillers et Pernod Ricard, cette enseigne souhaite mettre en place une nouvelle offre, et espère ainsi marquer les esprits avec du whiskey de tout aussi bonne qualité. Pour l’heure, ses premières productions sont en phase de vieillissement. Il est donc impossible de les déguster avant 2018. L’établissement ouvre toutefois ses portes aux visiteurs, afin de leur faire découvrir les différents procédés de distillation et surtout leur permettre de pré-commander le futur nectar en cours de maturation…
Côté hébergement, en dehors des traditionnels B&B, l'hôtel Benners s’impose comme une halte chic dans cette petite ville qui regorge de boutiques à la mode. Avec ses veilles gravures, ses boiseries et son ambiance cosy, le plus ancien hôtel de Dingle situé au beau milieu de la rue principale reflète l'histoire de la ville, de la péninsule environnante, et de l'anneau du Kerry. Imaginée par Oliver Hughes, la Dingle Distillery a démarré depuis novembre 2012 la production de Whiskey irlandais (avec triple distillation), mais aussi de gin et de vodka. Pour ce faire, elle s’est installée dans une ancienne scierie de la ville et a investi dans de magnifiques alambics en cuivres conçus par John McDougall.
Bien que récente, la distillerie artisanale de Dingle compte bien rapidement laisser sa marque dans le petit monde des « irish whiskey ». Alors que les whiskeys irlandais sont largement produits par les géants Irish Distillers et Pernod Ricard, cette enseigne souhaite mettre en place une nouvelle offre, et espère ainsi marquer les esprits avec du whiskey de tout aussi bonne qualité. Pour l’heure, ses premières productions sont en phase de vieillissement. Il est donc impossible de les déguster avant 2018. L’établissement ouvre toutefois ses portes aux visiteurs, afin de leur faire découvrir les différents procédés de distillation et surtout leur permettre de pré-commander le futur nectar en cours de maturation…
La bière emblématique de la brasserie, la Tom Crean’s Irish lager, porte le nom d’un explorateur du pôle Sud héroïque originaire du village d’Annascaul. © D.R.© David Raynal
Aventurier du pôle Sud
Après la distillerie cap à présent sur la brasserie. Créée par un homme d’affaire du coin, Jerry O’Sullivan dans les locaux d’une ancienne crèmerie, la Dingle Brewing Company est une micro-brasserie qui fabrique sa bière à partir de la meilleure eau de source du Kerry. D'après la légende locale, elle aurait d’ailleurs le pouvoir de faire voir la vie du bon côté. La bière emblématique de la brasserie, la Tom Crean’s Irish lager, porte le nom d’un explorateur du pôle Sud héroïque originaire du village d’Annascaul. A l’âge de 15 ans, il s’enrôla dans la Royal Navy à l'âge en affirmant qu'il en avait seize. Mais il est surtout connu pour avoir participé à trois des quatre grandes expéditions britanniques en antarctique entre 1901 et 1920. Officier en second sur celle conduite par Ernest Shackleton sur l’Endurance de 1914 à 1916, il se retrouve encerclé par la banquise. Il vit alors avec l'équipage une série d'événements dramatiques, dérive plusieurs mois dans les glaces et entame un périple de 800 milles (soir près de 1500 km) de l'île de l'Éléphant jusqu'à la Géorgie du Sud. Au moment d'atteindre cette terre, Crean entreprend avec Shackleton et le capitaine Worsley, la première traversée terrestre de l'île par de hautes montagnes, sans cartes ni équipement d'alpinisme approprié. Après l'expédition de l’Endurance, il recevra trois médailles polaires pour son courage et sa bravoure. Quelques années plus tard, il quitte la Navy et retourne dans le comté de Kerry, à Annascaul, sa ville natale, non loin de Dingle. Avec son épouse Ellen, il y ouvre une taverne appelée « L'auberge du pôle Sud » qui existe toujours sur le bord de la route. Il y mènera jusqu’à sa mort en 1938 une vie enfin paisible. En 2003, une statue de bronze en son honneur a été inaugurée non loin du pub. Consécration suprême, la bière Tom Crean est depuis peu proposée sur les vols de la compagnie aérienne nationale Aer lingus. Quoi de plus naturel pour ce grand voyageur.
Après la distillerie cap à présent sur la brasserie. Créée par un homme d’affaire du coin, Jerry O’Sullivan dans les locaux d’une ancienne crèmerie, la Dingle Brewing Company est une micro-brasserie qui fabrique sa bière à partir de la meilleure eau de source du Kerry. D'après la légende locale, elle aurait d’ailleurs le pouvoir de faire voir la vie du bon côté. La bière emblématique de la brasserie, la Tom Crean’s Irish lager, porte le nom d’un explorateur du pôle Sud héroïque originaire du village d’Annascaul. A l’âge de 15 ans, il s’enrôla dans la Royal Navy à l'âge en affirmant qu'il en avait seize. Mais il est surtout connu pour avoir participé à trois des quatre grandes expéditions britanniques en antarctique entre 1901 et 1920. Officier en second sur celle conduite par Ernest Shackleton sur l’Endurance de 1914 à 1916, il se retrouve encerclé par la banquise. Il vit alors avec l'équipage une série d'événements dramatiques, dérive plusieurs mois dans les glaces et entame un périple de 800 milles (soir près de 1500 km) de l'île de l'Éléphant jusqu'à la Géorgie du Sud. Au moment d'atteindre cette terre, Crean entreprend avec Shackleton et le capitaine Worsley, la première traversée terrestre de l'île par de hautes montagnes, sans cartes ni équipement d'alpinisme approprié. Après l'expédition de l’Endurance, il recevra trois médailles polaires pour son courage et sa bravoure. Quelques années plus tard, il quitte la Navy et retourne dans le comté de Kerry, à Annascaul, sa ville natale, non loin de Dingle. Avec son épouse Ellen, il y ouvre une taverne appelée « L'auberge du pôle Sud » qui existe toujours sur le bord de la route. Il y mènera jusqu’à sa mort en 1938 une vie enfin paisible. En 2003, une statue de bronze en son honneur a été inaugurée non loin du pub. Consécration suprême, la bière Tom Crean est depuis peu proposée sur les vols de la compagnie aérienne nationale Aer lingus. Quoi de plus naturel pour ce grand voyageur.
Dingle est aussi un merveilleux point de départ pour parcourir les petites routes de la péninsule et découvrir ses nombreux vestiges historiques et archéologiques.© David Raynal
Les Beehive Huts datent également de l'âge du bronze. © Wilkipedia et © David Raynal
Vestiges archéologiques
Dingle est aussi un merveilleux point de départ pour parcourir les petites routes de la péninsule et découvrir ses nombreux vestiges historiques et archéologiques. Parmi les principales richesses et curiosités architecturales, il faut citer l’oratoire de Gallarus qui fut découvert en 1756. C’est en vérité une église paléochrétienne datant du VIIème siècle, construite à l’aide de pierres taillées sans mortier et dont la forme est semblable à une coque de bateau renversée. Beaucoup plus ancien encore, le fort de Dunbeg, a été construit au bord de la falaise à l’âge du bronze (2500 av. J.-C. – 700 av. J.-C.). Composé d’une enceinte fortifiée de blocs de pierre cyclopéens, la place forte dont l’entrée est encore intacte permettait de surveiller l’océan, ainsi que les alentours de la péninsule. Elle protégeait ainsi les habitants contre les invasions celtes. Plus modestes, les Beehive Huts datent également de cette lointaine époque. Ces petites huttes de pierre sèches qui servaient d’habitations aux peuples anciens furent édifiées selon la même technique ancestrale pendant des milliers d’années, à travers toute l’Irlande et l’Écosse. On en dénombrerait plus de 400 sur le versant Sud du Mont Eagle (516 m) de la péninsule de Dingle. Le réalisateur britannique David Lean ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Pour le tournage des scènes principales de son chef d’œuvre La Fille de Ryan, il emmena toute son équipe sur cette côte du bout du monde. Sorti en 1970, le film met en scène, Sarah Miles, Robert Mitchum et Christopher Jones, dans une sombre histoire d’adultère et d’amour interdit, sur fond de société traditionnelle et de lutte pour l’indépendance.
Dingle est aussi un merveilleux point de départ pour parcourir les petites routes de la péninsule et découvrir ses nombreux vestiges historiques et archéologiques. Parmi les principales richesses et curiosités architecturales, il faut citer l’oratoire de Gallarus qui fut découvert en 1756. C’est en vérité une église paléochrétienne datant du VIIème siècle, construite à l’aide de pierres taillées sans mortier et dont la forme est semblable à une coque de bateau renversée. Beaucoup plus ancien encore, le fort de Dunbeg, a été construit au bord de la falaise à l’âge du bronze (2500 av. J.-C. – 700 av. J.-C.). Composé d’une enceinte fortifiée de blocs de pierre cyclopéens, la place forte dont l’entrée est encore intacte permettait de surveiller l’océan, ainsi que les alentours de la péninsule. Elle protégeait ainsi les habitants contre les invasions celtes. Plus modestes, les Beehive Huts datent également de cette lointaine époque. Ces petites huttes de pierre sèches qui servaient d’habitations aux peuples anciens furent édifiées selon la même technique ancestrale pendant des milliers d’années, à travers toute l’Irlande et l’Écosse. On en dénombrerait plus de 400 sur le versant Sud du Mont Eagle (516 m) de la péninsule de Dingle. Le réalisateur britannique David Lean ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Pour le tournage des scènes principales de son chef d’œuvre La Fille de Ryan, il emmena toute son équipe sur cette côte du bout du monde. Sorti en 1970, le film met en scène, Sarah Miles, Robert Mitchum et Christopher Jones, dans une sombre histoire d’adultère et d’amour interdit, sur fond de société traditionnelle et de lutte pour l’indépendance.
Conscients que leur mode de vie était sur le point de disparaître, certains habitants des îles Blasket, notamment Tomás Ó Criomhthain et l’écrivaine Peig Sayers, décidèrent de coucher leurs mémoires sur le papier.©
Auteurs des îles Blasket
Point d’étape indispensable sur la vaste «Wild Atlantic Way», la route côtière la plus longue au monde qui sillonne le littoral irlandais sur plus de 2500 kilomètres, Slea Head à Dunquin (Dun Chaoin) est le village le plus à l’ouest d’Europe. De cette magnifique falaise au bout de la péninsule, il est possible de voir les contours massifs et mystérieux des îles Blasket. Aujourd’hui, le Blasket Center raconte l’histoire de ces Irlandais courageux et opiniâtres qui poussés par la famine, s’implantèrent durant trois siècles sur ces îles inhospitalières. La population (environ 175 personnes) qui ne parlait que le gaélique vivait avec très peu de moyens, fabriquait ses vêtements et restait résolument à l’écart de l’Irlande. Quand la mer n’était pas trop mauvaise, les hommes partaient à la pêche sur de lourdes barques traditionnelles à fond plat (curragh) recouvertes de goudron afin d’assurer une meilleure étanchéité. Les algues sèches bouillies dans du lait guérissaient des fièvres tandis qu’un chef du village, une école et un esprit d’entraide soudaient entre eux ces îliens solitaires. Au début du vingtième siècle, plusieurs ouvrages remarquables émergèrent de cette communauté. L'ancienne tradition orale du conte était au cœur de la culture celtique dont ils avaient hérité. Toutefois, conscients que leur mode de vie était sur le point de disparaître, certains insulaires, notamment Tomás Ó Criomhthain et l’écrivaine Peig Sayers, décidèrent de coucher leurs mémoires sur le papier. Ils écrivirent en gaélique, leur langue natale, mais leurs livres furent traduits en anglais, et certains même en allemand et en français. En 1953, les autorités décidèrent en raison des mauvaises conditions de vie, de l’émigration massive et du manque d’équipements modernes, de déménager les 22 derniers habitants permanents de la grande Blasket sur le continent. Un exil forcé qui devait déraciner à tout jamais les ultimes représentants de cette incroyable génération spontanée de pécheurs et de bergers écrivains. Mais cela, c’est encore une autre histoire…
Point d’étape indispensable sur la vaste «Wild Atlantic Way», la route côtière la plus longue au monde qui sillonne le littoral irlandais sur plus de 2500 kilomètres, Slea Head à Dunquin (Dun Chaoin) est le village le plus à l’ouest d’Europe. De cette magnifique falaise au bout de la péninsule, il est possible de voir les contours massifs et mystérieux des îles Blasket. Aujourd’hui, le Blasket Center raconte l’histoire de ces Irlandais courageux et opiniâtres qui poussés par la famine, s’implantèrent durant trois siècles sur ces îles inhospitalières. La population (environ 175 personnes) qui ne parlait que le gaélique vivait avec très peu de moyens, fabriquait ses vêtements et restait résolument à l’écart de l’Irlande. Quand la mer n’était pas trop mauvaise, les hommes partaient à la pêche sur de lourdes barques traditionnelles à fond plat (curragh) recouvertes de goudron afin d’assurer une meilleure étanchéité. Les algues sèches bouillies dans du lait guérissaient des fièvres tandis qu’un chef du village, une école et un esprit d’entraide soudaient entre eux ces îliens solitaires. Au début du vingtième siècle, plusieurs ouvrages remarquables émergèrent de cette communauté. L'ancienne tradition orale du conte était au cœur de la culture celtique dont ils avaient hérité. Toutefois, conscients que leur mode de vie était sur le point de disparaître, certains insulaires, notamment Tomás Ó Criomhthain et l’écrivaine Peig Sayers, décidèrent de coucher leurs mémoires sur le papier. Ils écrivirent en gaélique, leur langue natale, mais leurs livres furent traduits en anglais, et certains même en allemand et en français. En 1953, les autorités décidèrent en raison des mauvaises conditions de vie, de l’émigration massive et du manque d’équipements modernes, de déménager les 22 derniers habitants permanents de la grande Blasket sur le continent. Un exil forcé qui devait déraciner à tout jamais les ultimes représentants de cette incroyable génération spontanée de pécheurs et de bergers écrivains. Mais cela, c’est encore une autre histoire…
Slea Head à Dunquin (Dun Chaoin) est le village le plus à l’ouest d’Europe. De cette magnifique falaise au bout de la péninsule, il est possible de voir les contours massifs et mystérieux des îles Blasket© David Raynal
Dingle est aussi un bastion de la culture gaélique. Plus précisément du Gaeltacht, la région de l’Irlande de l’Ouest où l’on parle toujours quotidiennement la langue des Celtes. © David Raynal et © Brenner Hôtel
Plus d'infos
Se loger :
Une adresse de charme dans le centre-ville :
www.dinglebenners.com
Se restaurer :
Dans la ville
www.globalvillagedingle.com
www.ashesbar.ie
A l’extérieur de la ville
www.gormans-clifftophouse.com
Manger une bonne glace :
murphysicecream.ie
Prendre des cours de cuisine :
Préparez vous-même votre déjeuner en utilisant des produits frais locaux.
http://dinglecookeryschool.ie/
Initiez-vous à la poterie et dégustez un repas face à la mer dans l’atelier de Louis Mulcahy
www.louismulcahy.com
Visite de la distillerie et de la brasserie de Dingle :
www.dingledistillery.ie
www.dinglebrewingcompany.com
Se loger :
Une adresse de charme dans le centre-ville :
www.dinglebenners.com
Se restaurer :
Dans la ville
www.globalvillagedingle.com
www.ashesbar.ie
A l’extérieur de la ville
www.gormans-clifftophouse.com
Manger une bonne glace :
murphysicecream.ie
Prendre des cours de cuisine :
Préparez vous-même votre déjeuner en utilisant des produits frais locaux.
http://dinglecookeryschool.ie/
Initiez-vous à la poterie et dégustez un repas face à la mer dans l’atelier de Louis Mulcahy
www.louismulcahy.com
Visite de la distillerie et de la brasserie de Dingle :
www.dingledistillery.ie
www.dinglebrewingcompany.com
Le Blasket Center raconte l’histoire de ces Irlandais courageux et opiniâtres qui poussés par la famine, s’implantèrent durant trois siècles sur ces îles inhospitalières.© David Raynal et © D.R.Blasket Center
Dingle Dolphin Boat Tours
Unit 2, The Pier, The Tourist Office, Dingle, Co. Kerry, Irlande
Blasket Centre
Tel.: +353 (0) 66 9156444
Fax.: +353 (0) 66 9156446
Courriel : blascaod@opw.ie
Site : www.blasket.ie
Blasket Island Ferry
Dún Chaoin, Dingle, Kerry (traverse de 20 mn)
+353(0)669156422
+353(0)669156422
info@blasketisland.com
A lire :
L'Homme des îles | Tomás O'Crohan ou Tomás Ó Criomhthain
Collection : Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs
Poche | 368 pages. Prix : 10.65 €
Peig : autobiographie d'une grande conteuse irlandaise
Editeur : An Here
Unit 2, The Pier, The Tourist Office, Dingle, Co. Kerry, Irlande
Blasket Centre
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A lire :
L'Homme des îles | Tomás O'Crohan ou Tomás Ó Criomhthain
Collection : Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs
Poche | 368 pages. Prix : 10.65 €
Peig : autobiographie d'une grande conteuse irlandaise
Editeur : An Here
La «Wild Atlantic Way», est la route côtière la plus longue au monde qui sillonne le littoral irlandais sur plus de 2500 kilomètres© David Raynal
Pour bien préparer son voyage :
Tourisme Irlandais - Informations générales
Tél. 01 70 20 00 20
www.irlande-tourisme.fr
Twitter @VacancesIrlande
Par avion avec
Aer Lingus
Informations et réservations :
www.aerlingus.com -
Tél. 0821 230 267 (0,12€/minute)
Vols directs toute l’année au départ de Paris, Lyon, Nice et Bordeaux et de plusieurs autres villes en saison.
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