Istanbul a forgé son histoire au passage des grandes civilisations. © Lindigomag/Pixabay
Sous Istanbul et sa Sublime Porte percent toujours Byzance et Constantinople. © C.Gary
C’est Byzance !
D’abord il y a le Bosphore qui unit la mer Noire à celle de Marmara, elle-même en contact avec la mer Méditerranée par le détroit des Dardanelles.
Etonnamment stratégique, ses eaux séparent du même coup et en quelques kilomètres l’Orient de l’Occident. La ville, elle, n’en a cure. Elle enjambe les deux continents par l’entremise de ses ponts et, fière, se dresse au carrefour de deux mondes. Sans remonter jusqu’au Hittites, 2 000 ans av J.C., Istanbul en a vu défiler des peuples et des civilisations.
Les colons grecs de Mégare, proches voisins et navigateurs hors pair, fondent Byzance en 557 av. J.C. Sous l’empereur romain Constantin la capitale change de nom et elle le fera une dernière fois encore avec les Ottomans. C’est ainsi que sous Istanbul et sa Sublime Porte percent toujours Byzance et Constantinople.
D’abord il y a le Bosphore qui unit la mer Noire à celle de Marmara, elle-même en contact avec la mer Méditerranée par le détroit des Dardanelles.
Etonnamment stratégique, ses eaux séparent du même coup et en quelques kilomètres l’Orient de l’Occident. La ville, elle, n’en a cure. Elle enjambe les deux continents par l’entremise de ses ponts et, fière, se dresse au carrefour de deux mondes. Sans remonter jusqu’au Hittites, 2 000 ans av J.C., Istanbul en a vu défiler des peuples et des civilisations.
Les colons grecs de Mégare, proches voisins et navigateurs hors pair, fondent Byzance en 557 av. J.C. Sous l’empereur romain Constantin la capitale change de nom et elle le fera une dernière fois encore avec les Ottomans. C’est ainsi que sous Istanbul et sa Sublime Porte percent toujours Byzance et Constantinople.
Depuis Ataturk, Sainte Sophie est devenue un musée qui ouvre ses portes monumentales en bois de cèdre aux visiteurs .© C.Gary
Dans l'enceinte de Sainte-Sophie l’immense coupole couverte d’or et son lustre qui semble toucher terre sont spectaculaires. © C.Gary
Le fabuleux destin de la basilique Sainte-Sophie
Sous influence de Théodora, une épouse au caractère affirmé, l’empereur Justinien fait redresser en 537 ap. J.C. l’édifice tel qu’on le voit aujourd’hui à la suite d’incendie et d’effondrements.
Mais ce n’est pas une mince affaire, le projet est ambitieux. Il faudra plus de 5 ans pour en venir à bout grâce à la maîtrise de deux architectes grecs et 10 000 ouvriers capables d’ériger une coupole haute de 56 mètres ! « O Salomon, je t’ai dépassé » aurait dit Justinien à la pose de la dernière pierre. Il faut dire qu’il y met les moyens : débauche de porphyre, d’or et d’argent. Sans compter l’apport de colonnes égyptiennes et autres trésors d’Ephèse et de Delphes.
Le Christ en majesté du narthex précède l’entrée dans l’espace stupéfiant de hardiesse du sanctuaire.
Beaucoup d’éléments ont disparu : pavement de mosaïques, iconostase en argent, autel en or massif… et les travaux de restauration sont fréquents. Mais l’immense coupole couverte d’or et son lustre qui semble toucher terre sont spectaculaires. Depuis l’enfilade des tribunes on admire la conception de l’ensemble. Les mosaïques et les peintures sont recouvertes de crépis blanc quand les Ottomans la transforment en mosquée. Ils apparaissent au fur et à mesure des restaurations. Depuis Ataturk, Sainte Sophie est devenue un musée qui ouvre ses portes monumentales en bois de cèdre aux visiteurs stupéfaits.
Sous influence de Théodora, une épouse au caractère affirmé, l’empereur Justinien fait redresser en 537 ap. J.C. l’édifice tel qu’on le voit aujourd’hui à la suite d’incendie et d’effondrements.
Mais ce n’est pas une mince affaire, le projet est ambitieux. Il faudra plus de 5 ans pour en venir à bout grâce à la maîtrise de deux architectes grecs et 10 000 ouvriers capables d’ériger une coupole haute de 56 mètres ! « O Salomon, je t’ai dépassé » aurait dit Justinien à la pose de la dernière pierre. Il faut dire qu’il y met les moyens : débauche de porphyre, d’or et d’argent. Sans compter l’apport de colonnes égyptiennes et autres trésors d’Ephèse et de Delphes.
Le Christ en majesté du narthex précède l’entrée dans l’espace stupéfiant de hardiesse du sanctuaire.
Beaucoup d’éléments ont disparu : pavement de mosaïques, iconostase en argent, autel en or massif… et les travaux de restauration sont fréquents. Mais l’immense coupole couverte d’or et son lustre qui semble toucher terre sont spectaculaires. Depuis l’enfilade des tribunes on admire la conception de l’ensemble. Les mosaïques et les peintures sont recouvertes de crépis blanc quand les Ottomans la transforment en mosquée. Ils apparaissent au fur et à mesure des restaurations. Depuis Ataturk, Sainte Sophie est devenue un musée qui ouvre ses portes monumentales en bois de cèdre aux visiteurs stupéfaits.
Saint Sauveur in Chora © dmarchecopyright
Saint Sauveur in Chora © dmarchecopyright
Saint Sauveur in Chora, un must en mosaïques
Une visite s’impose à cette discrète église byzantine dont les mosaïques et les fresques sont restées inégalées dans le pays.
Elle se visite le nez en l’air pour ne rien perdre des trésors artistiques qui illustrent différents épisodes de la vie de Marie inspirés. Sa naissance, ses premiers pas, l’annonciation, sa mort. La vie du Christ et ses miracles ne sont pas oubliés et le tout a résisté par un autre miracle à huit siècles de religion musulmane.
Une visite s’impose à cette discrète église byzantine dont les mosaïques et les fresques sont restées inégalées dans le pays.
Elle se visite le nez en l’air pour ne rien perdre des trésors artistiques qui illustrent différents épisodes de la vie de Marie inspirés. Sa naissance, ses premiers pas, l’annonciation, sa mort. La vie du Christ et ses miracles ne sont pas oubliés et le tout a résisté par un autre miracle à huit siècles de religion musulmane.
La Mosquée Bleue achevée en 1616.© C.Gary
A l’intérieur, une lumière tamisée se diffuse à travers 260 vitraux à dominante bleue comme les milliers de faïences d’Iznik aux motifs floraux. © Lindigomag/Pixabay
Mosquée bleue et Topkapi, les deux gloires ottomanes
Le sultan Ahmet 1er veut faire mieux que Sainte-Sophie, sa voisine d’en face, et fait construire La Mosquée bleue qui sera achevée en 1616.
Quatre minarets se dressent à l’extérieur ainsi qu’un dôme central entouré de quatre demi-dômes.
A l’intérieur, une lumière tamisée se diffuse à travers 260 vitraux à dominante bleue comme les milliers de faïences d’Iznik aux motifs floraux. Au sol, de grands tapis pour la prière… L’ensemble ici aussi est saisissant.
Difficile de dire laquelle des deux est la plus belle…
Le sultan Ahmet 1er veut faire mieux que Sainte-Sophie, sa voisine d’en face, et fait construire La Mosquée bleue qui sera achevée en 1616.
Quatre minarets se dressent à l’extérieur ainsi qu’un dôme central entouré de quatre demi-dômes.
A l’intérieur, une lumière tamisée se diffuse à travers 260 vitraux à dominante bleue comme les milliers de faïences d’Iznik aux motifs floraux. Au sol, de grands tapis pour la prière… L’ensemble ici aussi est saisissant.
Difficile de dire laquelle des deux est la plus belle…
A Topkapi, le palais où se sont succédé vingt six générations de sultans. Ici l'une des chambres somptueuses du harem. © C.Gary
Topkapi, suite de pavillons et de kiosques embaumés par des jardins de roses…
Dans cette ambiance très orientale, la paix et le silence sont une invitation au rêve. Ici, à la pointe de la Corne d’Or avec vue sur le Bosphore se sont succédé vingt-six générations de sultans…
Le harem en est le lieu secret. C’est là que vit le sultan parmi ses concubines assistées de servantes, de nourrices et de cuisinières sous l’œil sévère des eunuques et de la reine mère.
Le sultan n’y a pas de chambre, il dort chez la concubine qu’il choisit pour la nuit. Les favorites et celles ayant engendré un fils voient leurs appartements bien lotis. Les salles défilent, richement ornées de faïences et de dorures.
A l’extérieur du harem se succèdent le pavillon des audiences, la bibliothèque, la salle des portraits, la mosquée, le kiosque du sofa... une succession de cours labyrinthiques dans laquelle on se perd avec plaisir.
Dans cette ambiance très orientale, la paix et le silence sont une invitation au rêve. Ici, à la pointe de la Corne d’Or avec vue sur le Bosphore se sont succédé vingt-six générations de sultans…
Le harem en est le lieu secret. C’est là que vit le sultan parmi ses concubines assistées de servantes, de nourrices et de cuisinières sous l’œil sévère des eunuques et de la reine mère.
Le sultan n’y a pas de chambre, il dort chez la concubine qu’il choisit pour la nuit. Les favorites et celles ayant engendré un fils voient leurs appartements bien lotis. Les salles défilent, richement ornées de faïences et de dorures.
A l’extérieur du harem se succèdent le pavillon des audiences, la bibliothèque, la salle des portraits, la mosquée, le kiosque du sofa... une succession de cours labyrinthiques dans laquelle on se perd avec plaisir.
La magnifique porte d'entrée du Grand Bazar à Istanbul. © Lindigomag/Pixabay
Vue d'ensemble sur le Grand Bazar et celui des Epices.© Lindigomag/Pixabay
Bouillonnante dans ses bazars
Pas mieux que les bazars d’Istanbul pour prendre le pouls de la ville. Tôt le matin, les échoppes du Bazar égyptien ouvrent leurs portes sous les voûtes en arcades pour une symphonie de senteurs et de délices sucrés. Tout comme jadis, quand les Vénitiens et les Génois venaient s’approvisionner dans les parfums de roses, de santal et d’encens, de safran et de toutes sortes d’épices. On y trouve les meilleurs pistaches, les abricots secs, les loukoums. De quoi craquer.
Le Grand bazar quant à lui est une vraie caverne d’Ali Baba. Si les marchands y proposaient autrefois soieries, brocarts et fourrures, la qualité d’ensemble a quelque peu baissé avec l’afflux des touristes mais on y trouve tout à condition de se perdre dans le dédale des allées couvertes où s’affairent plus de 4 000 boutiquiers. Les marchandises sont souvent les mêmes mais on finit toujours par dénicher la faïence colorée, le it-sac en cuir, l’objet en métal argenté, le marchandage faisant partie du jeu dans ce bazar unique pour sa beauté.
Le Grand bazar quant à lui est une vraie caverne d’Ali Baba. Si les marchands y proposaient autrefois soieries, brocarts et fourrures, la qualité d’ensemble a quelque peu baissé avec l’afflux des touristes mais on y trouve tout à condition de se perdre dans le dédale des allées couvertes où s’affairent plus de 4 000 boutiquiers. Les marchandises sont souvent les mêmes mais on finit toujours par dénicher la faïence colorée, le it-sac en cuir, l’objet en métal argenté, le marchandage faisant partie du jeu dans ce bazar unique pour sa beauté.
De gauche à droite : artère piétonne du quartier Pera; Un restaurant couvert dans les passages.... © C.Gary
Autour de la place Taksim, les quartiers branchés…
On traverse le pont de Galata, on grimpe dans le funiculaire et on arrive avenue Istikal, l’artère piétonne du quartier Pera.
Une ambiance tonique, des terrasses fréquentées par les jeunes qui trouvent là les marques internationales, des galeries d’avant-garde, des restos sympas. En particulier dans les passages qui rappellent les galeries couvertes parisiennes. Passage des Fleurs, d’Alep, de Rigo, Oriental, Tünel.... On se sent presque en Europe en passant devant les immeubles néo-classiques ou baroque des riches familles stambouliotes du siècle dernier. Bâtiments officiels, musées, églises aussi, plus nombreuses qu’ailleurs… Le Consulat français n’est pas loin des somptueuses grilles en fer forgé de l’emblématique lycée Galatasaray où les jeunes triés sur le volet suivent un enseignement en français…
On traverse le pont de Galata, on grimpe dans le funiculaire et on arrive avenue Istikal, l’artère piétonne du quartier Pera.
Une ambiance tonique, des terrasses fréquentées par les jeunes qui trouvent là les marques internationales, des galeries d’avant-garde, des restos sympas. En particulier dans les passages qui rappellent les galeries couvertes parisiennes. Passage des Fleurs, d’Alep, de Rigo, Oriental, Tünel.... On se sent presque en Europe en passant devant les immeubles néo-classiques ou baroque des riches familles stambouliotes du siècle dernier. Bâtiments officiels, musées, églises aussi, plus nombreuses qu’ailleurs… Le Consulat français n’est pas loin des somptueuses grilles en fer forgé de l’emblématique lycée Galatasaray où les jeunes triés sur le volet suivent un enseignement en français…
Topkapi © C.Gary
De gauche à droite : 7è édition de Istanbul Shopping Fest; Une hôtesse de la Atlas Global Airlines; en bas : Une suite au Hilton Istanbul Bosphore. © DR © C.Gary
Plus d’infos
Atlas Global Airlines, meilleure compagnie aérienne privée de Turquie. Vols 7 jours sur 7 au départ de Paris Charles de Gaulle. Codeshare avec Air France pour de nombreuses villes de province. Excellent rapport qualité/prix, sièges spacieux de 77 cm, franchise bagages 30 kg et chef à bord ! En classe affaire, le vol est un moment privilégié !
www.atlasglb.com
7è édition de Istanbul Shopping Fest
Du 1er au 16 juillet, les créateurs turcs et étrangers présentent au public leurs défilés de mode et ouvrent les portes de leurs ateliers.
www.istshopfest.com
Hilton Istanbul Bosphore. Emplacement central côté européen à 10mn de la place Taksim. Vue à couper le souffle sur le Bosphore, déco tradition revisitée design. Tous les services de luxe, gastronomie locale et cuisines du monde.
www.hilton.com
Ambassade de Turquie - Service de la Culture et de l'Information
102 Champs Elysées - 75008 PARIS
Tél : 01.45.62.78.68
www.turquietourisme.gov.tr
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Du 1er au 16 juillet, les créateurs turcs et étrangers présentent au public leurs défilés de mode et ouvrent les portes de leurs ateliers.
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En haut : Yakup2 Restaurant avec les portraits d'Atatürk et de célébrités locales aux murs dans la salle; Balade sur le Bosphore pour les palais somptueux et les maisons traditionnelles bâtis sur les deux rives. © C.Gary
Restos
Hamdi Restorant
tout près du marché aux épices. Cuisine traditionnelle variée et généreuse. Service agréable.
Contact : info@hamdirestorant.com.fr
Yakup2 Restaurant
Une institution locale dans Pera avec terrasse très agréable. La clientèle est turque, le menu propose de délicieux mezzés, du poisson et les desserts traditionnels. Portraits d'Atatürk et de célébrités locales aux murs dans la salle.
Yacup2restaurant@gmail.com
Un verre en terrasse le soir
Mikla dans le quartier Pera. Vue sur la ville et le Bosphore au dernier étage ! Idéal au coucher du soleil. Style chic et minimaliste, DJ.
www.miklaretaurant.com
Un tour sur le Bosphore
Une balade à ne pas manquer pour les palais somptueux et les maisons traditionnelles bâtis sur les deux rives. Croisières A/R de 2 heures environ, 3 à 4 départs/jour avec audioguide. Plusieurs options. Arriver 30mn avant pour place assise à la gare maritime d’Eminönü.
Hamdi Restorant
tout près du marché aux épices. Cuisine traditionnelle variée et généreuse. Service agréable.
Contact : info@hamdirestorant.com.fr
Yakup2 Restaurant
Une institution locale dans Pera avec terrasse très agréable. La clientèle est turque, le menu propose de délicieux mezzés, du poisson et les desserts traditionnels. Portraits d'Atatürk et de célébrités locales aux murs dans la salle.
Yacup2restaurant@gmail.com
Un verre en terrasse le soir
Mikla dans le quartier Pera. Vue sur la ville et le Bosphore au dernier étage ! Idéal au coucher du soleil. Style chic et minimaliste, DJ.
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Un tour sur le Bosphore
Une balade à ne pas manquer pour les palais somptueux et les maisons traditionnelles bâtis sur les deux rives. Croisières A/R de 2 heures environ, 3 à 4 départs/jour avec audioguide. Plusieurs options. Arriver 30mn avant pour place assise à la gare maritime d’Eminönü.