Vêtues de longues robes et jupons colorés, de gants et chaussures assortis, les cheveux cachés par une coiffe le visage dissimulé derrière un loup ou un masque, modifiant même leur voix, les mystérieuses Touloulous, défilent dans les rues et participent aux bals parés masqués en tout anonymat.
Personnages mythiques du carnaval guyanais leurs déguisements s’inspirent des femmes de la bourgeoisie européenne des xvIIIe et xixe siècles, habillées de façon élégante et portant un loup dans la tradition des soirées carnavalesques.
Personnages mythiques du carnaval guyanais leurs déguisements s’inspirent des femmes de la bourgeoisie européenne des xvIIIe et xixe siècles, habillées de façon élégante et portant un loup dans la tradition des soirées carnavalesques.
« Certains costumes, explique Maryline Cesto-Braché présidente de l’association La Pompadour (et créatrice de l’atelier Marly spécialisé dans la fabrication, la vente ou la location des costumes) ont un nom et représentent une tradition, comme les robes fleuries des années 50, les robes « rivières salées » ou les robes madras d’inspiration antillaise, les robes « marquises » en dentelle ou guipure. Aujourd’hui les robes sont en tissus plus légers, brillants, précieux et tous les accessoires sont coordonnés. Le Touloulou que personne ne doit reconnaître rivalise d’élégance et de charme. Il doit faire rêver par sa tenue chatoyante et originale mais aussi séduire par son déhanché. »
Le Touloulou reine éphémère des bals parés-masqués
De gauche à droite : la chanteuse Nadège Chauvet, accompagnée par le groupe emblématique Les Mécènes, enflamme le bal dans le célèbre dancing Polina de la petite ville de Matoury située non loin de Cayenne (Crédit photos Yann Menguy)
Le vendredi et le samedi soir, pendant toute la période du carnaval, les dancings, appelés "Universités" organisent des bals masqués et ce, dans une ambiance joyeuse, sensuelle, brûlante et moite.
A Matoury, une commune à proximité de Cayenne, plus de 2500 personnes se retrouvent sur la piste de danse du célèbre dancing Polina. Tandis que sur le podium le groupe emblématique Les Mécènes enflamme le bal, (et ce depuis plus de trente ans) accompagné de la chanteuse Nadège Chauvet. Jusqu'à l'aube et au fur et à mesure de la soirée, la température et les corps vont s'échauffer au rythme endiablé ou lascif de la mazurka, de la biguine et du très torride « piké djouk ».
A Matoury, une commune à proximité de Cayenne, plus de 2500 personnes se retrouvent sur la piste de danse du célèbre dancing Polina. Tandis que sur le podium le groupe emblématique Les Mécènes enflamme le bal, (et ce depuis plus de trente ans) accompagné de la chanteuse Nadège Chauvet. Jusqu'à l'aube et au fur et à mesure de la soirée, la température et les corps vont s'échauffer au rythme endiablé ou lascif de la mazurka, de la biguine et du très torride « piké djouk ».
Incognito le Touloulou invite les hommes à danser et choisit son cavalier.
les bals parés-masqués sont un peu la revanche des femmes guyanaises, cette tradition transmise de génération en génération, perdure aussi pour le plus grand plaisir des hommes. (Crédit photos Yann Menguy)
Lors de ces bals, seules les femmes sont costumées. Autour de la piste, les hommes attendent le bon vouloir des danseuses. Elles les abordent souvent avec la phrase "Touloulou a soif", une invitation à se faire offrir un verre qui sera bu à la paille à travers le masque. Les cavaliers ne peuvent refuser l’invitation.
Puis entraînés sur la piste par les reines d’un soir, commence alors un concours entre les danseurs pour être l’élu de la soirée. Si les bals parés-masqués sont un peu la revanche des femmes guyanaises, cette tradition transmise de génération en génération, perdure aussi pour le plus grand plaisir des hommes. Tous attendront avec impatience le prochain carnaval pour retrouver la fête, la danse et le mystère des Touloulous. Toutes les festivités se termineront le mercredi des Cendres avec le jugement du roi Vaval et sa mort expiatoire sur le bûcher.
Puis entraînés sur la piste par les reines d’un soir, commence alors un concours entre les danseurs pour être l’élu de la soirée. Si les bals parés-masqués sont un peu la revanche des femmes guyanaises, cette tradition transmise de génération en génération, perdure aussi pour le plus grand plaisir des hommes. Tous attendront avec impatience le prochain carnaval pour retrouver la fête, la danse et le mystère des Touloulous. Toutes les festivités se termineront le mercredi des Cendres avec le jugement du roi Vaval et sa mort expiatoire sur le bûcher.
Plus d'infos
A lire pour en savoir plus sur les touloulous :
« Le bal paré-masqué »
d’Aline Belfort-Chanol aux Editions Ibis Rouge
Y aller
Air Caraïbes
ou
Air France
Se renseigner
Comité du Tourisme de la Guyane
www.tourisme-guyane.com/
Bureau parisien :
Comité du Tourisme de la Guyane :
1 Rue Clapeyron, 75008 Paris
Tel : 01 42 94 15 16
« Le bal paré-masqué »
d’Aline Belfort-Chanol aux Editions Ibis Rouge
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Air Caraïbes
ou
Air France
Se renseigner
Comité du Tourisme de la Guyane
www.tourisme-guyane.com/
Bureau parisien :
Comité du Tourisme de la Guyane :
1 Rue Clapeyron, 75008 Paris
Tel : 01 42 94 15 16
Le temps du carnaval en Guyane, Guyanais et touristes se préparent à danser avec d’étranges personnages masqués et parés des plus beaux atours. Ce sont les Touloulous. (Crédit photo Yann Menguy)