La saga des farines Foricher, avec à sa tête Yvon-Louis, a commencé avec l’achat du Moulin des Gaults à Poilly-lez-Gien dans le Loiret en 2000. ©Farines Foricher
De pères en fils…
Yvon-Louis (à droite) avec à ses côtés son frère Loïc a redonné toutes ses lettres de noblesse à la meunerie française, et ce, en adéquation totale avec la notion artisanale. ©Etienne Kopp
Sans détours, Yvon-Louis Foricher confesse : « J’ai toujours eu la passion de mon métier chevillée au corps. C’est ancré en moi et bien sûr dans mes gènes car je suis issu de plusieurs générations de meunier. L’exemple le plus criant est à mettre au crédit de mon père Yvon-Charles qui, aux côtés de ma mère Huguette, m’a inculqué ainsi qu’à mes trois frères Loïc, Gilles et Yann, les vraies valeurs humaines et celles du travail bien fait. »
Une descendance qui puise ses racines familiales en Bretagne avant que les aléas de l’existence obligent le patriarche à trouver du travail en meunerie hors les murs de la région natale et entre autres sur le sol africain au Sénégal et en Tunisie. « En 1966, les changements de législation sonnent le glas du moulin de mon père et de son merveilleux métier tel qu’il l’a toujours exercé, explique-t-il. Un véritable déchirement pour lui et les siens. »
Bien que prédisposé pour ce métier, Yvon-Louis Foricher ne néglige pas pour autant ses études.
Fort d’un baccalauréat obtenu à Tunis, il se dirige vers les sciences et l’océanographie à Brest. Toutefois, l’appel du grand large est vain car l’univers de la farine est toujours présent. Aussi obtient-il son BTS en meunerie à Paris et met de facto son talent au service de la minoterie Goubet dans le Loir-et-Cher « comme homme à tout faire » (sic). Déjà la passion et la quête d’excellence guident son itinéraire au titre de chef meunier et de commercial avec le développement d’une clientèle de boulangeries artisanales (1985 à 1989). Quatre ans plus tard, un nouveau défi s’offre à lui comme directeur d’exploitation des Moulins de l’Ourcq dans l’Oise (1989 à 1996). « Une ultime année durant laquelle, sans jeux de mots, tout a germé dans ma tête, avoue-t-il. J’ai décidé de franchir le Rubicon en créant ma propre société ».
Une descendance qui puise ses racines familiales en Bretagne avant que les aléas de l’existence obligent le patriarche à trouver du travail en meunerie hors les murs de la région natale et entre autres sur le sol africain au Sénégal et en Tunisie. « En 1966, les changements de législation sonnent le glas du moulin de mon père et de son merveilleux métier tel qu’il l’a toujours exercé, explique-t-il. Un véritable déchirement pour lui et les siens. »
Bien que prédisposé pour ce métier, Yvon-Louis Foricher ne néglige pas pour autant ses études.
Fort d’un baccalauréat obtenu à Tunis, il se dirige vers les sciences et l’océanographie à Brest. Toutefois, l’appel du grand large est vain car l’univers de la farine est toujours présent. Aussi obtient-il son BTS en meunerie à Paris et met de facto son talent au service de la minoterie Goubet dans le Loir-et-Cher « comme homme à tout faire » (sic). Déjà la passion et la quête d’excellence guident son itinéraire au titre de chef meunier et de commercial avec le développement d’une clientèle de boulangeries artisanales (1985 à 1989). Quatre ans plus tard, un nouveau défi s’offre à lui comme directeur d’exploitation des Moulins de l’Ourcq dans l’Oise (1989 à 1996). « Une ultime année durant laquelle, sans jeux de mots, tout a germé dans ma tête, avoue-t-il. J’ai décidé de franchir le Rubicon en créant ma propre société ».
Dans l’antre de la fabrication des farines Foricher. ©Farines Foricher
De prime abord, Yvon Foricher s’attèle à acheter et à vendre de la farine totalement française, à rencontrer les boulangers et à former les artisans car chez lui, le terme industriel est à proscrire.
Négociant, il s’attache préalablement les services de ses frères Yann et Loïc avant qu’au cours de l’année 2000, une opportunité s’offre à lui en achetant le Moulin des Gaults à Poilly-lez-Gien dans le Loiret avec pour objectif de développer des produits de qualité dans le souci permanent du respect de l’environnement. D’emblée, en étant son propre propriétaire et misant sur le haut de gamme pour faire la différence en achetant le blé, le moudre puis le vendre aux artisans boulangers, Yvon Foricher affiche sans ambages ses ambitions et fait siens ses défis.
Négociant, il s’attache préalablement les services de ses frères Yann et Loïc avant qu’au cours de l’année 2000, une opportunité s’offre à lui en achetant le Moulin des Gaults à Poilly-lez-Gien dans le Loiret avec pour objectif de développer des produits de qualité dans le souci permanent du respect de l’environnement. D’emblée, en étant son propre propriétaire et misant sur le haut de gamme pour faire la différence en achetant le blé, le moudre puis le vendre aux artisans boulangers, Yvon Foricher affiche sans ambages ses ambitions et fait siens ses défis.
De gauche à droite : La société Foricher se compose de deux dépôts et de trois moulins dont ceux de Fougerolles-le-Château et d’Arnouville où se trouve le siège social. ©Farines Foricher
Meunier indépendant
Entre tradition et modernité, les farines Foricher sont très vite perçues comme gage de qualité supérieure.
Si bien que nombre de boulangers de métropole, d’outre-mer et même à l’étranger, ne jurent plus que par les produits d’Yvon Foricher. Une fierté qui rejaillit sur ce meunier exigeant et sur sa famille qu’il n’oublie jamais d’associer à sa réussite : ses parents, son frère Gilles (trop tôt disparu), de même que ses deux autres frères Loïc et Yann… qui volera plus tard de ses propres ailes en reprenant le Moulin du Courneau à Laruscade en Gironde (2013). Quant à Loïc, suite à une parenthèse comme directeur commercial dans le Jura, il revient dans le giron familial pour être aux rênes du Moulin Dormoy à Fougerolles-le-Château en Haute-Saône. Car la société Foricher se compose aujourd’hui de trois moulins. Outre l’unité franc-comtoise, il est recensé celui d’Arnouville (Val d’Oise) et des Gaults (Loiret) sans omettre de comptabiliser deux dépôts, l’un en Pays des Abers à Bourg-Blanc (Finistère) et l’autre en Pays de Provence au Le Luc (Var). Cinq entités qui emploient 90 salariés pour couvrir la moitié des départements français et satisfaire plus de 700 artisans boulangers. « Ceci sans oublier l’exportation, précise Yvon Foricher. Nous sommes présents autant en Asie, aux États-Unis qu’en Europe. Cela représente un chiffre d’affaire conséquent. »
Si bien que nombre de boulangers de métropole, d’outre-mer et même à l’étranger, ne jurent plus que par les produits d’Yvon Foricher. Une fierté qui rejaillit sur ce meunier exigeant et sur sa famille qu’il n’oublie jamais d’associer à sa réussite : ses parents, son frère Gilles (trop tôt disparu), de même que ses deux autres frères Loïc et Yann… qui volera plus tard de ses propres ailes en reprenant le Moulin du Courneau à Laruscade en Gironde (2013). Quant à Loïc, suite à une parenthèse comme directeur commercial dans le Jura, il revient dans le giron familial pour être aux rênes du Moulin Dormoy à Fougerolles-le-Château en Haute-Saône. Car la société Foricher se compose aujourd’hui de trois moulins. Outre l’unité franc-comtoise, il est recensé celui d’Arnouville (Val d’Oise) et des Gaults (Loiret) sans omettre de comptabiliser deux dépôts, l’un en Pays des Abers à Bourg-Blanc (Finistère) et l’autre en Pays de Provence au Le Luc (Var). Cinq entités qui emploient 90 salariés pour couvrir la moitié des départements français et satisfaire plus de 700 artisans boulangers. « Ceci sans oublier l’exportation, précise Yvon Foricher. Nous sommes présents autant en Asie, aux États-Unis qu’en Europe. Cela représente un chiffre d’affaire conséquent. »
La farine Label Rouge dite Bagatelle est le fer de lance de la société Foricher tandis que celle plus régionale comme la Fougerollaise est disponible notamment à l’épicerie Poulain au Val d’Ajol dans les Vosges. ©Farines Foricher-Bertrand Munier
Des blés provenant à 100% du territoire français
Yvon Foricher a cette culture du très bon blé provenant uniquement du territoire français pour faire d’excellentes farines avec… zéro enzyme, zéro additif, zéro ajout.
Ses moulins produisent notamment trois farines Label Rouge dites Bagatelle : une T65 « pour les pains de tradition française », une T45 « pour les pâtisseries et les viennoiseries » et une T80 de meule « pour les pains de grosses pièces à longue conservation ». Ceci sans oublier des farines spécifiques telles que « Fleur d’Ajonc » (T80) ou « Fougerollaise » (T65) pour être en adéquation avec la carte de l’identité régionale. La première ressuscite le pain plié breton de Morlaix à partir de blés cultivés à Lannilis (29). Quant à la seconde, elle aiguise de subtiles senteurs de cerises grâce au kirsch AOC de Fougerolles (70).
Ses moulins produisent notamment trois farines Label Rouge dites Bagatelle : une T65 « pour les pains de tradition française », une T45 « pour les pâtisseries et les viennoiseries » et une T80 de meule « pour les pains de grosses pièces à longue conservation ». Ceci sans oublier des farines spécifiques telles que « Fleur d’Ajonc » (T80) ou « Fougerollaise » (T65) pour être en adéquation avec la carte de l’identité régionale. La première ressuscite le pain plié breton de Morlaix à partir de blés cultivés à Lannilis (29). Quant à la seconde, elle aiguise de subtiles senteurs de cerises grâce au kirsch AOC de Fougerolles (70).
La conquête des farines Foricher passe entre autres à Nancy au sein des deux boulangeries-pâtisseries This. © Bertrand Munier
Au final… quel parcours !
Installé en région parisienne à Arnouville en raison du siège de sa société, Yvon Foricher n’a jamais perdu de vue sa Bretagne natale qu’il quitte à l’âge de 6 ans. Fier de ses racines finistériennes, ce Breton est devenu un meunier connu et reconnu dans les écheveaux de la boulangerie artisanale et qui pour devenir un « grand » de sa profession, n’a jamais compter ses heures afin d’être l’un des meilleurs fournisseurs de farine haute de gamme de France et de Navarre.
Bertrand Munier
Installé en région parisienne à Arnouville en raison du siège de sa société, Yvon Foricher n’a jamais perdu de vue sa Bretagne natale qu’il quitte à l’âge de 6 ans. Fier de ses racines finistériennes, ce Breton est devenu un meunier connu et reconnu dans les écheveaux de la boulangerie artisanale et qui pour devenir un « grand » de sa profession, n’a jamais compter ses heures afin d’être l’un des meilleurs fournisseurs de farine haute de gamme de France et de Navarre.
Bertrand Munier
Un éventail des farines Bagatelle. © Farines Foricher
Plus d’Infos
« Farine Foricher »
1 avenue de la République
95400 Arnouville
Tél : 01 39 94 62 94
Mél : contact@foricher.com:blank
FB : www.facebook.com/foricherlesmoulins
Site :www.foricher.com/nos-farines.html
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95400 Arnouville
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